Eve Konan – Geolinks Observatoire en Géostratégie de Lyon Fri, 27 May 2016 14:22:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.4.1 Fiche Pays – Gabon /geopolitique/fiche-risque-pays-le-gabon/ /geopolitique/fiche-risque-pays-le-gabon/#respond Fri, 14 Feb 2014 02:29:18 +0000 /?p=3597  

Le Gabon est une République depuis 1958, c’est-à-dire avant même son accession à l’indépendance (1960). C’est un régime unitaire présidentiel, avec une forte domination du Parti Démocratique Gabonnais depuis les années 1967. La langue officielle est le Français mais de nombreuses langues bantoues y sont aussi parlées[1]. En effet, la population gabonaise est composée d’1 640 286[2] de personnes provenant de 50 ethnies différentes. La monnaie utilisée est le Franc CFA BEAC et l’IDH  est de 0.683[3]

 

 

     I.            EVALUATION DU RISQUE POLITIQUE :  

 

Il existe une certaine stabilité des institutions au Gabon ainsi que du gouvernement. En effet, le Gabon connait un principe de parti unique.[4] Un exemple de cette stabilité est celui de l’interim  à la présidence de Rose Francine Rogombé, alors présidente du Sénat, suite au décès d’Omar Bongo en 2009. L’indice de perception de la corruption est cependant de 35[5] (échelle : 0 [extremement corrompu] à 100 [pas de corruption]) selon Transparency International : le Gabon est donc perçu comme un état relativement corrompu.

Bien qu’il n’existe pas de conflit internes ou de pressions ethniques majeures (du fait notamment qu’aucune ethnies n’est majoritaire sur le territoire gabonais), la criminalité et l’insécurité sont des fléaux dans les grandes villes gabonaises[6].

Le Gabon se trouve dans une zone sujette à de nombreux conflits mais n’est pas directement impliqué dans ces affrontements. Cependant, l’instabilité politique de la région place le pays dans une situation d’insécurité et d’instabilité.

 

  II.            EVALUATION DU RISQUE ECONOMIQUE ET FINANCIER :

 

PIB par habitant

11 430.49 USD

Taux de croissance du PIB

7.2%

Taux d’inflation annuel

2.5%

Solde budgétaire (en % du PIB)

10.5%

Solde courant (en % du PIB)

14%

Dette externe (en % du PIB)

18.6 %

Solde commercial

5 850,20 millions d’USD

Stabilité du taux de change

 

Sources : Coface ; Banque Mondiale ; CIA

 

 

  1. III.            EVALUATION DU RISQUE GEOGRAPHIQUE ET ENVIRONNEMENTAUX

 

Les principaux risques géologiques au Gabon sont ceux des inondations des villes situées dans le bassin versant de l’Ogooué. Or cette zone représente près de 75% du territoire gabonais. Les inondations y sont récurrentes et de plus en plus catastrophiques. Elles touchent particulièrement les bidon villes. En effet, avec une urbanisation galopante, le gouvernement n’a pas pu faire face à la demande de logement des populations pauvres. Celles-ci ce sont donc lancées dans la construction de maison de fortune, le plus souvent dans des zones non constructibles, inondables.

Ces risques permanents d’inondations ne posent pas qu’un problème matériel. En effet, elles induisent aussi une insécurité sanitaire et épidémique avec le développement de maladies dans les zones marécageuses[7].

 

 

  1. IV.            EVALUATION DU HARD POWER

 

La défense gabonaise[8] est scindée en 2 entités : les forces de défense et les forces armées.

–          Les forces de défense : la gendarmerie nationale ayant pour mission le maintien de l’ordre, la sureté publique ou, en temps de guerre, la défense du territoire national.

–          Les forces armées : composée de la garde républicaine, de l’armée de terre, de l’air, de la marine nationale, des sapeurs pompiers .. ayant chacun des missions particulières et définies.

Le Gabon s’investit militairement en faveur de la stabilisation de la zone. Il contribue à l’action de la CEEAC en République Centrafricaine et est aussi Etat contributeur à la Force multinationales d’Afrique. Il y a d’ailleurs renforcé son dispositif militaire avec une compagnie de 120 hommes supplémentaires[9].

En termes de hard power, le Gabon est aussi un acteur majeur par sa place dans les institutions internationales et régionales: vice-présidence de l’Union africaine en 2011 membre de la Zone Franc, de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), àde la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), de  la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) dont il accueille le siège. Jusqu’en janvier 2012, le Gabon faisait partie des quinze membres du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine[10].

 

  V.            EVALUATION DU SOFT POWER

 

Bien que le Soft Power gabonais soit assez réduit, sur le plan politique, la personnalité d’Omar Bongo a été et est encore actuellement une source incontesté de Soft Power. L’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations en 2012 a permis au Gabon d’avoir une bonne couverture médiatique et une visibilité tant régionale qu’internationale[11].

De nombreuses ONG nationales et internationales sont présente sur le territoire comme l’Agence Française pour le Développement, AGRISUD International, Children of Africa ou encore le Comité International de la Croix Rouge pour les plus connues[12].

Sur le plan culturel, le cinéma, la musique ou les arts graphiques gabonais n’ont pas d’échos en dehors des frontières.

 

CONCLUSION

 

FORCES

–          Poid du continent africain grâce à ses ressources naturelles : pétrole, bois, manganèse.

–          Réduction du taux d’endettement

–          Stabilité politique et institutionnelle favorable aux investissements étrangers

FAIBLESSES

–          Economie peu diversifiée, essentiellement tournée vers le secteur pétrolier.

–          Corruption et insécurité dans les grandes villes allant de pair avec la pauvreté.

OPPORTUNITES

–          Position d’acteur régional par ses positions dans les institutions internationales et ses actions militaires dans la région.

 

MENACES

–          Zone d’Afrique subsaharienne sujette à de nombreux conflits.

–          Forte présence de la France dans l’économie, notamment pétrolière par le biais de Total.

Eve Konan.

SITOGRAPHIE

http://perspective.usherbrooke.ca

 

http://www.statistiques-mondiales.com

 

http://hdr.undp.org

 

http://www.gaboninvest.org

 

http://www.transparencyfrance.org

http://www.universalis.fr

http://gabonreview.com/

http://www.portail-humanitaire.org/

http://www.afrik.com

http://www.coopgabon.ne

http://www.defense-nationale.gouv.ga

http://www.diplomatie.gouv.fr

 

 

 

 


[6] Makoumba Dissumba David, « Criminalité : vers la mise en place des groupes d’auto-défense ?» in http://gabonreview.com, publié le 05/06/2013.

 

[7] EKOME WAGA Maurice, « Les conséquences des risques naturels en milieu urbain », http://www.coopgabon.net/ekomewaga/les-consequences-des-risques-naturels-en-milieu-urbain

[10] Op. Cit..

[11] http://www.afrik.com/article24725.html, consulté le 20/12/2013.

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Fiche Risque Pays – La Jamaïque /grands-enjeux/les-enjeux-geopolitiques/fiche-risque-pays/ /grands-enjeux/les-enjeux-geopolitiques/fiche-risque-pays/#comments Fri, 14 Feb 2014 02:26:51 +0000 /?p=3585 Le noir représente la force et la créativité du peuple jamaïcain, le vert l’espoir et les ressources agricoles et enfin l’or la beauté et la richesse du soleil levant.

 

La Jamaïque, située dans la mer des Caraïbes, est la troisième plus grande ile de l’archipel des Antilles après Cuba et l’ile d’Hispaniola[1]. Entourée de pays hispanophones, sa langue officielle est l’Anglais (mais nombre de Jamaïcains parlent le créole jamaïcain, mélange d’Anglais, d’Espagnol et de langues africaines)[2]. Dés la fin du XVème siècle, l’ile, alors peuplée par les Arawak, est conquise par les Espagnols, puis par les Britanniques au XVII. L’ile est au centre du commerce triangulaire, lui assurant une main d’œuvre africaine à bon marché. Ces brassages de populations forment aujourd’hui un peuple aux origines diverses : en 2012, le recensement indiquait une 2,707,805 jamaïcains [3]. « Out of many, One people »[4], devise nationale, traduit parfaitement les nombreuses racines du peuple jamaïcain. L’IDH de cette société multiculturelle est de à 0,727[5], indice assez élevé qui place la Jamaïque proche de la moyenne mondiale. Cependant, cet indice n’est pas révélateur des fortes disparités qui existent au sein de la population.

Lors de son accession à l’indépendance en Aout 1962, la Jamaïque choisi un régime parlementaire d’inspiration britannique. Faisant partie du Commonwealth, son chef d’Etat est la reine d’Angleterre, représentée par un gouverneur général, actuellement   M. Patrick Allen. Ce dernier est en charge de la nomination du Premier Ministre et du Cabinet[6]. C’est aussi au début des années 60 que la Jamaïque va acquérir son indépendance sur le plan monétaire avec la création de la Banque de Jamaïque. En 1969, la livre jamaïcaine va être remplacée par le dollar jamaïcain (JMD). Sa valeur en date du 26 Novembre 2013 est la suivante : 1USD = 102,95 JMD et 1EUR = 139,42 JMD.

 

       I.            EVALUATION DU RISQUE POLITIQUE :

Il existe une certaine stabilité politique et institutionnelle puisque le régime n’a pas changé depuis l’indépendance. La vie politique est marquée par le bipartisme et l’alternance entre les 2 partis principaux : Jamaica Labour Party et People’s National Party. C’est de ce dernier dont fait parti l’actuel premier ministre, première femme a accédé à ce poste, Portia Simpson-Miller.[7] Cependant, d’après Transparency International, l’indice de perception de la corruption en Jamaique est de 38/100 (0 étant très corrompue, 100 pas du tout corrompue)[8]. La corruption est un réel fléau et est en lien direct avec le manque de sécurité dans le pays lié au terrorisme mais surtout à la criminalité. Le fort taux de criminalité, essentiellement dans les grandes villes et notamment à Kingston, est l’un des plus élevé de la zone Amérique. Le crime et la violence sur fond de narcotrafic sont les plus grosses problématiques des Caraibes. Les conflits internes opposent alors les différents gangs. Ces « guerres des gangs » ont en réalité été orchestré, à la base, par les politiciens eux même qui, en soudoyant les gros bras de certain quartier, se garantissaient des voix. Or aujourd’hui,  les membres de ses factions armées échappent completement aux logiques électoralistes et la violence persiste et signe.[9] Le ministère des Affaires Etrangères français déconseille ainsi formellement à ses ressortissants la fréquentation de la ville de Spanish Town.

[10]

Concernant les risques politiques externes, la Jamaique n’est pas impliquée dans des crises ou différents de grande importance avec ses voisins. Il faut d’ailleurs précisé qu’elle n’a pas été actrice de conflits historiques, à l’inverse de nombre d’états dans la zone de la mer des Caraïbes. Cependant avec l’avènement des ZEE (Zone Economique Exclusive)[11], les conflits se sont multipliés : les nombreuses iles et banc de terre permettant l’élargissement des ZEE, les états de la zone les contestent et les revendiquent. On notera que les différents liés aux ZEE sont des conflits de basse intensité du faite du peu de ressources naturelles offertes par la Mer des caraibes ainsi que de la pauvreté des Etats de la zone.

Conflits impliquant  la Jamaique[12] :

–          l’ile de Navassa, au Nord Ouest. La Jamaique ne l’a revendique pas mais Haiti conteste cette possession par les Américains ce qui rend complexe la délimitation de la ZEE de la Jamaique, entre autre.

–          Les Rocher-ilots de Santa Catalina, east south east et les bancs de sable Banco Rocador sont revendiqués par le Nicaragua, la Jamaique conteste cette appartenance.

–          L’ilot Bajo Nuevo et le banc de sable Sarranilla : conflit opposant la Jamaique, le Honduras, le Nicaragua, la Colombie et les Etats-Unis

Le risque politique en Jamaique est essentiellement perçu dans les relations ambigües du politique et des gangs. La corruption est un fléau au plus haut sommet de l’Etat au même titre que l’est la criminalité dans les quartiers défavorisés des grandes villes. Bien que la stabilité de l’Etat ne soit pas remise en cause, son intégrité est parfois entachée, entrainant une perte de légitimité, tant de au regard de la population jamaïcaine qu’à celui des investisseurs étrangers. La Jamaique n’a en revanche aucun différent majeur avec ses voisins caribéens.

Le risque politique n’est pas l’unique variable d’une évaluation risque pays. La santé de la conjoncture économique locale entre aussi en jeu dans les décisions des investisseurs.


 

    II.            EVALUATION DU RISQUE ECONOMIQUE ET FINANCIER :

 

Avec un PIB par habitant de 5 140$ en 2012[13] (contre 39 771$ pour la France.) la Jamaique se place au 117ème rang mondial, suivant de près Cuba mais loin devant son voisin Haiti. Frappé de plein fouet par la crise économique des années 2008, la Jamaique a du mal à se relever et connait un  taux de croissance négatif en 2012: – 0,3% de variation annuelle[14]. Bien que le taux d’inflation annuel soit en baisse depuis 2010 : 6,9% d’inflation en 2012, l’économie jamaïcaine souffre de problèmes structurels :

–          Un solde commercial en déficit atteignant 25% du PIB[15]

–          Un solde budgétaire lui aussi déficitaire à – 6% du PIB[16]

–          Une balance courante conséquemment déficitaire : – 8%[17]

De plus, on ajoutera que la dette externe s’élève à 58 % du PIB en 2011[18], donnée assez élevé, traduisant un risque financier important en cas de fluctuation de la devise nationales. Depuis 2011,  le taux de change JMD-EUR a continuellement baissé pour atteindre un taux de 0,00711 (il était de 0,009 en Décembre 2011).[19]

Les chiffres ne présentent pas l’économie jamaïcaine comme une économie en bonne santé. Des efforts gouvernementaux sont à réaliser pour relancer une croissance qui s’essouffle. L’aide financière accordée par le FMI en Mars 2013 démontre tout de même un retour de la confiance de la part des institutions internationales. De plus, on doit noter que l’économie jamaïcaine repose à 50% sur une industrie touristique forte et pérenne[20] et qu’elle est « l’un des plus gros producteur de bauxite du monde (environ 15 millions de tonnes par an) et se place quatrième en terme de réserve »[21].

 

Les risques politiques et économiques sont les principaux risques pris en compte par les investisseurs étrangers. Ils dépendent d’ailleurs fortement l’un de l’autre. Mais l’économie d’un pays va aussi de pair avec les risque géographiques et environnementaux qui y existe, et c’est notamment le cas de l’ile de la Jamaïque.

 

 III.            EVALUATION DU RISQUE GEOGRAPHIQUE ET ENVIRONNEMENTAUX

En octobre 2012, le pays a subi le passage de l’ouragan Sandy, qui a coûté plus de 55 millions de dollars de dégât et a conduit à une baisse de la fréquentation touristique. En effet, la Jamaïque est particulièrement exposée aux désastres naturels tel que les ouragans, les tremblements de terre, notamment pendant la saison des cyclones de Juin à Novembre. C’est l’ODPEM, Office of Disaster Prepardness and Emergency Management, qui est en charge de la prévention, de la sensibilisation et du management des projets d’urgence en cas de catastrophe naturelles[22]. Les risques sismiques et géologiques sont bel et bien élevés dans cet Etat, de part sa localisation.

Concernant les risques sanitaires et épidémiques, une épidémie de Dengue est survenue en 2012. De plus, le paludisme a récemment refait son apparition sur l’ile et notamment dans certain quartier de Kingston. Pour finir, l’eau du robinet n’est pas conseillée à la consommation[23].

L’image et la réputation d’un Etat pèsent dans la balance autant que les risques politiques, économiques ou géographiques et environnementaux.

 

 IV.            EVALUATION DU HARD POWER

La Jamaica Defense Force regroupe l’armée de Terre, la Gendarmerie marine et l’armée de l’Air sous le commandement du General Anthony Anderson. C’est l’organe même du pouvoir militaire réel de la Jamaique et sa source de Hard power.

Quelques données[24] :

Disponibilité des effectifs militaires pour la tranche d’âge 16-49 ans 726 263 pour les hommes742 958 pour les femmes
Effectif militaire apte au service pour la tranche d’age 16-49 ans 590 673 pour les hommes596 414 pour les femmes
Pourcentage du PIB dédié aux dépenses militaires 0,9% (en 2012) plaçant la Jamaïque au 130ème rang mondial.

 

La Jamaïque est présente dans la plupart des grandes institutions internationales et régionales comme la Caricom (Communauté des Caraïbes et Marché Commun), FAO, G-15, G-19, G-77, BIRD, FMI, Interpol, CIO, OEA, ONU, CNUCED, UNESCO, OMS … Son influence est plus visible sur le plan régionale sur lequel elle concentre ses efforts. Elle s’appuie notamment sur sa notoriété et son poid au sein du CARICOM[25]. Elle a œuvré à la mise en place du CSME (marché unique de la Caraïbe) et pour la signature d’un Accord de Partenariat Economique avec l’Union Européenne. Sur la scène internationale, son poid est moindre notamment du fait que le pays soit fortement dépendant des aides financières extérieures.

 

    V.            EVALUATION DU SOFT POWER

 

Les vecteurs d’influence jamaïcaine sont de trois ordres : musicaux, sportifs et du fait d’une forte diaspora.

Le reggae et Bob Marley surtout sont les icones incontestés de la Jamaïque. On peut aussi citer Jimmy Cliff. Le reggae connait un succès à travers le monde entier et les hits de Bob Marley sont connus de tous. Mais il est aussi porteur du mouvement Rastafari, panafricanisme religieux. Ainsi, Marcus Garvey fait aussi parti des grands hommes Jamaïcains. Homme politique de la fin du XIXème, début du XXème siècle, il était considéré comme le prophète par les adeptes du mouvement Rastafari[26]. Aujourd’hui ce mouvement est plus connu pour ses rituels, comme la consommation de ganja (marijuana), le régime végétarien ou le port de dreadlocks, que pour ses véritables fondements religieux.

Plus récemment, c’est Yohann Blake et Usain Bolt qui ont porté haut les couleurs de la Jamaïque. En effet ce dernier détient un certain nombre de titre : sextuple champion olympique, huit fois champion du monde et détenteur de 3 records dans sa discipline : le sprint[27]

Pour finir, le poid de la diaspora est aussi un vecteur d’influence dans les pays où elle est implantée[28]. Majoritairement présente dans les pays anglophones du Royaume-Uni, du Canada et des Etats unis, elle influence certain quartier en en faisant de « mini Kingston » avec des magasins de spécialités caribéennes, des boites de nuits de reggae ou de dancehall (musique jamaïcaine). Les carnavals sont néanmoins les plus grosses manifestations de l’influence jamaïcaine dans les pays anglophones : le carnaval de Notting Hill à Londres fait parti des carnavals les plus fréquentés.

 

CONCLUSION

La Jamaïque, état insulaire de la mer des Caraïbes, se caractérise par une industrie touristique importante. C’est aussi l’un des premiers exportateurs de bauxite et d’alumine. Cependant, elle souffre d’une économie générale fragile, d’une insécurité sociale chronique et d’un fort taux de corruption. Ces point négatifs portent atteinte à l’image de la Jamaïque ce qui repousse les investisseurs étrangers.

FORCES

–          Situation géographique : Mer des Caraibes, proximité avec les Etats Unis : avantages économiques et touristiques.

–          Ressources naturelles : bauxite et alumine.

FAIBLESSES

–          Economie fragile.

–          Corruption toujours présente.

–          Fort taux de criminalité, notamment des les quartiers défavorisés des grandes villes (Spanish Town).

OPPORTUNITES

–          Voix importante dans les organisations régionales des Caraïbes.

–          Liens privilégiés avec les pays du Commonwealth[29].

–          Vecteurs de soft power variés.

–          Diaspora importante et influente.

MENACES

–          Située dans une zone à risque sismiques.

–          Entourée de pays hispanophones.

–          Dépendance vis-à-vis des prêts et des aides des organismes internationaux.

 

Eve Konan.

 

SITOGRAPHIE

 

http://www.universalis-edu.com/

http://www.persee.fr

http://www.cairn.info

http://jis.gov.jm

http://www.jamaicandiaspora.gov.jm

http://www.diplomatie.gouv.fr

https://www.cia.gov

http://donnees.banquemondiale.org

http://www.coface.com/fr

http://www.transparency.org

http://jis.gov.jm

http://www.ambafrance-jm-bm.org

http://hdrstats.undp.org

 

 

 

 

 

 


[1] LARA Oruno D. THÉODAT Jean Marie, « Jamiaque » in http://www.universalis-edu.com/fileadmin/pdf/C071420.pdf, page 1.

[2] « This is Jamaica », http://jis.gov.jm/information/this-is-jamaica/, consulté le 21/11/13.

[3] Statistical Institute of Jamaica, http://statinja.gov.jm/Demo_SocialStats/population.aspx, consultée le 21/11/13.

75 % de la population est d’origine africaine, 15 % d’origine afro-européenne, 4 % d’origine européenne, 3,5 % viennent de l’Inde et du Proche-Orient, 1,5 % sont des Chinois ou des Afro-Chinois.

[4] « Un peuple issu de nombreux autres »

[5] « Profil de pays : Jamaique », http://hdrstats.undp.org/fr/pays/profils/JAM.html, consulté le 05/12/2013.

[6] La Jamaique – Politique, http://www.ambafrance-jm-bm.org/Politique,421, consulté le 21/11/13.

[8] Transparency International, http://www.transparency.org/country#JAM, consulté le 26/11/2013.

[9] Gangs of Jamaica : the Babylonians Wars …

[11] Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer

[12] « Espaces maritimes : Multiples contentieux de basse intensité », http://atlas-caraibe.certic.unicaen.fr/fr/page-122.html, consulté le 02/12/2013.

[13] Données Banque Mondiale, http://donnees.banquemondiale.org/pays/jamaique, consulté le 02/12/2013

[14] Données banque mondiale, ibid.

[15] Données Coface, op. cit.

[17] Ibid

[18] La Jamaique – données économique, http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/jamaique/presentation-de-la-jamaique/, consulté le 02/12/13

[19] Dollar Jamaicain – l’historique des taux de change, http://fr.exchangerates.org.uk/historiques/JMD-EUR.html#graphiques, consulté le 02/12/2013.

[20] « Le tourisme, principal pilier de l’économie jamaicaine », http://www.destination-caraibes.net/2012/07/le-tourisme-principal-pilier-de-l%E2%80%99economie-jamaicaine/, consulté le 06/12/2013.

[21] Dominique Auzias,Jean-Paul Labourdette, Jamaïque, Petit Futé, 2010, page 45.

[23] Comité d’information médicales – l’information santé des voyageurs et des expatriés, http://www.cimed.org/index.php/cimed_fr/layout/set/popup/Les-fiches-sante/Liste-des-pays/Amerique-Centrale/Jamaique/Kingston, consulté le 02/12/2013.

[24] Jamaica Factbook, Central Intelligence Agency, https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/jm.html, consulté le 02/12/2013.

[25] Politique extérieure de la Jamaique, http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/jamaique/presentation-de-la-jamaique/, consulté le 02/12/2013.

[27]http://usainbolt.com/bio/, consulté le 06/12/2013.

 

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