Deux chercheurs de l’université d’Oxford ont décidé de se pencher sur les pays “déconnectés” d’Internet. La carte de Ralph Straumann et Mark Graham “met en lumière un archipel de régions presque déconnectées d’Internet et donc largement tenues à l’écart de la participation aux activités culturelles, éducatives, politiques et économiques qu’il permet”, expliquent les chercheurs.
Parmi les grandes nations “déconnectées”, trois sont fortement peuplées : l’Éthiopie (94 millions d’habitants), la République démocratique du Congo (68 millions) et la Tanzanie (49 millions), avec un taux moyen de connexion de 2,6 %.
De nos jours, une connexion internet fait partie des infrastructures essentielles pour les échanges économiques, mais aussi pour l’apprentissage et la communication. Un manque de connectivité souligne un retard dans le développement économique, ou une volonté politique comme en Corée du Nord ou Turkménistan.
Cependant, pour les autres territoires, le développement de la connectivité et de l’utilisation d’internet représente un enjeu majeur de développement, mais aussi source d’opportunité pour ces pays, qui pourrait trouver des sources de leur décollage dans l’économie numérique.
La production de contenu en ligne reste pour le moment principalement eurocentrée et américanocentrée. Même des nations fortement peuplées comme l’Inde ou la Chine sont plus consommatrice que productrice de contenu.
On peut également se poser la question de savoir à quoi ressemblera l’internet de demain, quel pays et quelles cultures dicterons les canons de l’utilisation d’internet?
Sources:
Ce conflit actuel implique différentes iles de l’archipel de la mer de Chine méridionale revendiquées en totalité ou en partie par la République populaire de Chine, la République de Chine, le Viet Nam, les Philippines, la Malaisie, l’Indonésie; le Brunei et Singapour. L’importance économique et militaire des pays en question, ainsi que leurs alliances pouvant opposer des pays comme les États-Unis et la Chine, fait de ce point une potentielle poudrière.
La complexité du conflit réside en partie dans l’étendue de la zone concernée, sa diversité et richesse naturelle et géologique, et le nombre de pays impliqués. Tous sont animés de différents intérêts qui sont parfois similaires, mais la plupart du temps opposés:
– la sécurisation de droits halieutiques via une Zone Economique Exclusive
– l’exploitation des potentiellement importants gisements de pétrole et de gaz sous marins.
– le contrôle de points stratégiques sur l’une voie de communication maritime majeure
Les disputes sont nombreuses et s’entremêlent, aucun pays concerné n’est pas en dispute avec un autre.
Depuis le début de l’année 2015, l’importante accélération des chantiers sur des ilots occupés, notamment par la Chine, inquiète ses voisins et les États Unis. Leur ampleur sans précédent a notamment soulevé l’attention.
Cette pratique n’est cependant pas l’apanage de la République populaire de Chine. En effet, les pays occupant des parties de l’archipel, tous sauf le Bahrein, font de même. Le but étant de solidifier leur emprise territoriale sur la zone, pour donner plus de poids à leurs revendications, mais aussi assurer leur contrôle des voies de communication et offrir un support à d’éventuelles opérations militaires ou civiles.
Nous avons ainsi une région dans laquelle les pays agissent de manière unilatérale, mais sont tout de même intégrés dans un processus de négociation. Leurs actions pouvoir avoir pour but d’influencer celles-ci. Plusieurs rounds de négociations intergouvernementaux ont eu lieu, des accords signés, certains respecter et d’autres non. Ils ont eu lieu entre les pays concernés, mais aussi entre l’ASEAN et la Chine.
Tous les pays de la zone sont signataire de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer. Convention qui gère les droits et devoirs des nations signataires, quant à leur utilisation des océans mondiaux, la protection de l’environnement et la gestion des ressources naturelles marine. La convention définie également les différentes zones aquatiques: eaux internes, eaux territoriales, eaux d’archipel, zones contingentes, zones économiques exclusives et les plateaux continentaux. Toutes les revendications des pays concernés ne respectent pas cette convention, si l’on ne prend pas en compte les îlots, quelle que soit la légitimité de leur occupation ou annexion.
]]>Avant le début du conflit, la Syrie comptait environ 22 millions d’habitants.
Cinq ans plus tard, plus de 12 millions de personnes ont été déplacées par le conflit.
Parmi ces 12 millions de personnes, entre 7,6 et 8 millions se sont réfugiés dans d’autres parties de la Syrie.
Le reste de cette population, soit plus de 4 millions vivent en tant que réfugiés principalement dans les pays limitrophes de la Syrie, en Turquie, Jordanie, et Liban.
Parmi les 12 millions de réfugiés syriens, internes ou externes, seulement 250 000 ont déjà fait une demande d’asile dans un pays de l’Union européenne. Soit moins de 2% de la population totale de réfugiés.
Les réfugiés syriens n’ont pas le droit d’effectuer leur demande d’asile depuis une ambassade d’un pays de l’Union européenne situées en Turquie, Jordanie ou Liban.
Ils sont donc contraints à le faire directement depuis un pays membre. C’est en partie cela qui les oblige à rentrer illégalement dans l’Union européenne ou ils peuvent faire jouer leur droit de demande d’asile.
Une partie importante des enjeux concernent donc la perméabilité des frontières extérieures de l’Union européenne (entre un état membre et un état non membre), mais aussi celle des frontières internes, comme l’illustre la récente décision allemande de réintroduire un contrôle à ses frontières, notamment avec la frontière autrichienne.
L’afflux de réfugiés et les pressions sur les frontières ont poussé les Européens à se pencher sur des solutions et établir un plan de quotas pour les demandeurs d’asile. Ce plan prévoit entre autres de permettre à tous les demandeurs d’asile pour l’Europe de le faire au préalable, ne rendant pas nécessaire leur rentrée illégale sur le territoire de l’Union. Ce plan ne concerne cependant que 20 000 demandeurs par an, pour le monde entier. Ce qui représente moins de 0,2% de la population des réfugiés syriens seuls.
Sources
Chiffres:
Cartes:
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Source: Kenya: The risk of the political violence, www.maplecroft.com, 13 décembre 2013.
]]>Les échanges commerciaux du Liban illustrent son insertion dans la mondialisation . Le Liban a une balance commerciale fortement déficitaire. Pour ses achats, il dépend largement de l’Union européenne, son premier partenaire. Les importations de produits de consommation (automobile, électroménager) tendent cependant à faire une part croissante aux pays asiatiques, notamment à la Chine. Les pays de la région lui fournissent des hydrocarbures. Son agriculture étant spécialisée et peu productive, il importe aussi du blé et divers produits agro-alimentaires. Ses exportations, à un niveau très inférieur, se dirigent principalement vers le Moyen-Orient, notamment la Syrie, l’Irak, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Viennent ensuite l’Union européenne et la Suisse. Le premier poste à l’exportation est celui des perles, pierres et métaux précieux, signe du dynamisme de sa bijouterie, notamment vers la Suisse. Par ailleurs, le Liban exporte aussi des machines, des produits métalliques et chimiques et des produits agro-alimentaires. La carte montre aussi des échanges vers la diaspora en Afrique et dans les deux Amériques.
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