Fiche pays – Libéria

LIBERIA

« LE PAYS DES AMERICANO-AFRICAINS, DETRUIT PAR LA GUERRE CIVILE »

drapeau Libéria

I)             INTRODUCTION

 

Le Libéria, ou République du Libéria, est un pays d’Afrique de l’Ouest, membre de l’union africaine et de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Le but de la CEDEAO étant de promouvoir la coopération et l’intégration dans le but de créer une union économique et monétaire ouest-africaine. D’une superficie de 111 370 km2, sa population est estimée à 4,2 millions d’habitants. Le Libéria a pour capitale Monrovia, peuplée d’un peu plus d’un million d’habitants.

  • Capitale : Monrovia
  • Forme de l’Etat : République multipartite
  • Langues : Anglais (langue officielle), kpellé, bassa, krou, grébo, kissi, gola (langues africaines locales)
  • Ethnies : 16 groupes ethniques
  • Religions : Animisme (75%), Islam (15%), Christianisme (10%)
  • Monnaie : Dollar libérien
  • IDH : 0,388 (faible)
  • Démographie : – Gentilé : Libériens

– Population totale : 4,2 millions

– Densité : environ 36 hab/km2

carte Libéria

II)   Evaluation du risque politique

 

Politiquement, le Liberia est une république présidentielle multipartite, où le président est chef de l’Etat. Elue en 2006 après 3 ans de gouvernement de transition suite à la démission de Charles Taylor en 2003 considéré comme l’un des principaux responsables de la situation du pays, l’actuelle Présidente de la République du Liberia est Ellen Johnson-Sirleaf (première présidente du continent africain). Elle représente un espoir de paix et de vie nouvelle après quatorze années de guerres civiles au cours desquelles 150 000 personnes ont péri et 400 000 déplacées.

Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est détenu par le parlement. La capitale est Monrovia depuis sa création en 1822.

 

La stabilité du gouvernement et des institutions : Deux guerres civiles entre 1989 et 2003 ont mené à l’effondrement complet de l’Etat. De nombreux facteurs, notamment l’insécurité économique et l’accès inégal aux services publics, perpétuent les risques de conflits au Libéria, tout en étant les symptômes de leur cause profonde, soit une gouvernance défaillante. Devant la pression internationale, le président Taylor, considéré comme l’un des principaux responsables de la situation du pays, démissionne de son poste en août 2003. Peu à près il y a une tentative de durabilité de paix (signature de l’Accord général de paix de 2003), toutefois, la stabilité́ du pays demeure précaire à plusieurs égards. Un gouvernement de transition est mis en place jusqu’en 2006.

Le gouvernement libérien a tenté d’améliorer son image et son efficacité en mettant au point une stratégie de réduction de la pauvreté entre 2008 et 2011 par exemple. Cette stratégie a intégré des objectifs de sécurité et de développement, afin que tous les Libériens tirent également profit des dividendes de la paix et retrouvent confiance envers le gouvernement.

Toutefois, la persistance de problèmes institutionnels et de gouvernance, faute parfois de moyens, parfois de volonté politique, nuit à la mise en œuvre effective de la stratégie, dont le futur de la paix est pourtant directement dépendant.

L’objectif principal est de faire en sorte que le Libéria devienne apte à mener seul et sans conflits des opérations électorales libres et transparentes, jusqu’au niveau local, renforçant ainsi la légitimité de la gouvernance.

Les conditions socio-économiques : Le taux de chômage est extrêmement élevé, environ 85% (HCR, 2009) spécialement chez les jeunes, ce qui provoque une fuite des élites qui veulent poursuivre leurs études : phénomène appelé « Brain Drain ».

De plus, de nombreux libériens exploitent illégalement les ressources naturelles et d’autres  groupes (comme les autochtones ou les Bassas) subissent une exclusion politique, économique et sociale.

 

Les conflits internes: Des affrontements entre les rebelles et les troupes gouvernementales, et même entre factions rebelles opposées secouent le pays.

Les combattants du LURD (Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie) gangrènent le pays. Donc une force d’interposition africaine mandatée par l’ONU tente de protéger les civils et de stabiliser la situation. De plus, les enfants soldats, enrôlés par milliers pendant la longue guerre civile du Liberia peinent à retrouver une vie normale : des centres de réinsertion ont été construits pour les aider à retrouver une vie normale.

Les pressions ethniques : La population du Liberia est composée de deux souches d’origine et d’importance très différentes : d’une part, les descendants des émigrés afro-américains arrivés au début du XIXème siècle, d’autre part, les ethnies autochtones.

Les « Libéro-Américains », grands propriétaires fonciers, sont accusés en 1930 devant la Société des Nations (SDN) de pratiques proches de l’esclavage envers la main-d’œuvre autochtone. Dès lors naît un conflit ethnique.

Mais les bouleversements survenus après 1980 ont provoqué un relatif brassage de la population, en même temps qu’une forte émigration vers les pays voisins.

 

Les conflits externes et pays voisins entrainant un risque potentiel : Le conflit libérien est reconnu pour avoir été l’épicentre de l’instabilité prolongée dans l’ensemble de la sous-région du Fleuve Mano, en Afrique de l’Ouest, par sa contagion dans les Etats voisins de la Sierra Leone, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire.

Les quatre États de la sous-région ouest-africaine du Fleuve Mano connaissent chacun une stabilité nationale précaire qui s’exacerbe mutuellement. En effet, la déstabilisation créée par une détérioration de la situation politique ou sécuritaire dans l’un des Etats risquerait d’outrepasser ses frontières et de contaminer ses voisins.

Le futur de la paix au Libéria, en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire est surtout fragilisé par la situation politique et sécuritaire en Guinée, depuis que la junte militaire du capitaine Camara s’est emparée du contrôle de l’État en décembre 2008, à la suite du décès du Président Conté. De plus, les États de la sous-région du Fleuve Mano partagent des problèmes transfrontaliers qui mettent à l’épreuve leur stabilité.

La difficulté de faibles gouvernances à assurer la sécurité et l’état de droit sur leur territoire de même que le manque de sécurité frontalière entre ces États sont exploités par les réseaux criminels transnationaux qui font de ces derniers des lieux de transit pour le trafic d’armes légères et de petits calibres, de diamants, d’êtres humains et de drogue.

Enfin, en juillet 2009, le gouvernement de la Guinée a accusé le Libéria de servir de base arrière à certains rebelles. Les États de la région s’étant engagés à ce que jamais plus leur territoire ne soit utilisé pour faciliter une rébellion dans un État voisin, une telle menace extérieure, si elle s’avère fondée, fait redouter l’éventualité d’un nouveau conflit sous régional.

 

Le niveau de corruption : Dès septembre 2005, le Programme d’assistance à la gestion économique et à la bonne gouvernance (GEMAP) a mis le Libéria sous tutelle économique internationale, afin que les fonds publics provenant des institutions et des ressources naturelles nationales ainsi que des partenaires internationaux soient employés dans l’intérêt des citoyens, et que les efforts de reconstruction ne soient pas minés par la corruption qui gangrène le gouvernement.

Cependant, Le GEMAP a officiellement pris fin le 30 septembre 2013, et bien que la Présidente Johnson-Sirleaf ait publiquement engagé son gouvernement à poursuivre la lutte contre la corruption, les finances publiques font toujours l’objet d’abus, de fraudes et de pertes considérables, souvent en toute impunité. La Commission anticorruption commence à être opérationnelle, mais la faiblesse de ses mécanismes de contrôle a pour conséquence une efficacité limitée.

D’autre part, la Police nationale, qui n’arrive pas à assurer une protection efficace de la population, n’a pas su gagner la confiance de la société libérienne qui entretient à son égard une perception d’incompétence, de corruption et de menace qui doit être crainte et résistée.

 

Les conditions de sécurité dans le pays lié à la criminalité et au terrorisme : Depuis ces conséquentes guerres civiles, le secteur de la sécurité est devenu le secteur le plus important dans le pays. La paix et surtout la recherche de la paix est primordiale.

Dans son rapport périodique sur la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) du 10 août 2009, le Secrétaire général des Nations Unies fait état de la situation en matière de sécurité : aucune menace militaire n’est imminente, mais de nombreuses sources de conflit, tant des éléments moteurs que des conséquences des guerres civiles passées, menacent la paix civile et, ultimement, fragilisent la sécurité nationale.

Ainsi, le Libéria connaît une forte criminalité qui n’a cessé d’augmenter depuis la fin de la guerre civile, surtout des sévices sexuels et des vols à main armée, ainsi que des troubles civils chroniques. Cette violence localisée peut dégénérer rapidement et devenir un facteur de déstabilisation à l’échelle nationale, si les agents de l’État ne sont pas capables d’accomplir efficacement les fonctions qui leur sont dévolues.

C’est pourquoi le pays est très dépendant de l’aide internationale en matière de sécurité et principalement de l’ONU avec la création du MINUL en 2003 (Missions des Nations Unies au Libéria) composée de 15000 casques bleus. De plus, la restructuration des Forces armées du Libéria a été confiée à Washington, qui a sous-traité DynCorp International, une société militaire privée américaine.

Or, d’importants défis demeurent, puisque ces soldats doivent maintenant apprendre à opérer, d’une manière intégrée, au sein de la nouvelle armée placée, depuis le 1er janvier 2010, sous l’entière responsabilité du ministère libérien de la Défense nationale.

La Police nationale du Libéria, quant à elle, est encore bien loin de l’objectif qui est de fonctionner d’une façon autonome. L’écart entre l’ampleur du mandat et le peu de ressources mises à la disposition de la MINUL pour réaliser sa restructuration a engendré des délais, ainsi que des standards de recrutement et d’entraînement des policiers beaucoup moins élevés que ceux qui se sont appliqués aux soldats. Non seulement le corps policier est insuffisant, mais il est mal équipé et manque de moyens logistiques ainsi que d’expertise de gestion. Conséquemment, de nombreuses zones rurales sont toujours dépourvues d’une présence policière.

 

III)     Evaluation des risques économiques et financiers :

 

Le PIB : 1,977 Milliard USD (Coface, 2014)

Le PIB par habitant : 297,7 USD (L’exportateur, 2011)

Le taux de croissance du PIB : 7,5 %

Le taux d’inflation annuel : 6,6 % (Coface, 2014)

Le solde budgétaire (en % du PIB) : -5,3 % (Coface, 2014)

Le solde courant (en % du PIB) : – 50,0 % (Coface, 2014)

La dette externe (en % du PIB) : 25% (Africaneconomicoutlook, 2014)

Le solde commercial : -606 Millions USD (Data.lesechos, 2012)

La stabilité du taux de change : Instable

 

– Le pays fait partie de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

– Les ressources naturelles jouent un rôle essentiel dans l’économie du Liberia. Le minerai de fer, le caoutchouc et le bois restent les principales exportations, tandis que les secteurs du pétrole et de l’huile de palme offrent un grand potentiel.

– Le  Liberia, avait connu un réel développement après la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci avait été amorcé par le président William Tubman, un Libéro-Américain qui resta vingt-sept ans au pouvoir (de 1944 à 1971) et qui équipa le pays en infrastructures (routes, ports, aéroports).

Dans les années 1980, le Liberia se plaçait au dixième rang des pays en développement. En ne comptant que l’exportation, il se plaçait même au quatrième rang. Les gisements connus sont importants et laissent présager une reprise de l’exploitation ainsi que l’ouverture de nouvelles mines lorsque le calme sera revenu.

La guerre civile qui a éclaté en 1989 a ruiné l’économie du pays. Durant les années 1980, le P.N.B. a baissé d’environ 2,1 % par an, et la situation n’a fait qu’empirer par la suite.

 

– Les cultures sont le plus souvent uniquement autarciques et l’éventuel surplus est vendu sur les marchés locaux. On y trouve surtout des bananes plantain, du manioc, des racines d’igname et, dans les régions côtières, du riz. Caoutchouc brut et bois tropicaux sont destinés à l’exportation.

L’industrie, composée essentiellement de petites entreprises, ne couvre que les besoins locaux. L’enregistrement de bateaux du monde entier sous pavillon « de complaisance » libérien constitue une importante source de revenus (la flotte libérienne est la deuxième du monde).

 

– En grande partie recouvert par la forêt dense, le pays possède des plantations de palmiers à huile, de caféiers et surtout d’hévéas (environ 50000 hectares détenus par Firestone, géant américain du pneu). Le sous-sol recèle des diamants, de l’or et du fer (minerais de fer dans le mont Nimba à la frontière de la Côte d’Ivoire).

– Enfin, le tourisme n’a encore jamais joué de rôle économique au Liberia. Avant la guerre civile, seuls quelques rares visiteurs en quête d’aventure se rendaient dans le pays. Les infrastructures manquent pour accueillir les touristes et la situation ne semble pas devoir évoluer dans un avenir proche.

 

IV)     Evaluation des risques géographiques et environnementaux :

 

Les risques sismiques et géologiques :

Le Liberia est un pays d’Afrique de l’Ouest d’une superficie de 111370 km2, il est limité au nord par la Guinée, à l’ouest par le Sierra Leone et à l’est par la Côte d’Ivoire. Sa façade maritime, au sud et à l’ouest borde l’Océan Atlantique sur 250 kilomètres environ. Il est l’un des plus petits pays d’Afrique occidentale.

La côte, autrefois appelée Côte du Poivre est plate et peu découpée. La puissance du ressac la rend difficile d’accès pour les bateaux.

Le courant marin parallèle au littoral forme des barrières naturelles comme des lagunes, lacs de rivage ou encore des marécages.

La vulnérabilité au séisme des équipements, bâtiments et installations actuels est relativement élevée du fait d’une chaîne de moyennes montagnes qui s’élève par paliers jusqu’à un haut plateau.

Le climat se distingue par des températures élevées et une chaleur oppressante toute l’année.

C’est entre mai et octobre, où les averses sont violentes et quotidiennes, que les pluies tropicales atteignent leur maximum.

 

Les risques sanitaires et épidémiques :

 

Les voyages non essentiels dans le pays et la région frontalière avec la Côte d’Ivoire sont déconseillés.

Une fièvre hémorragique contagieuse a fait son apparition en Guinée Forestière dans les préfectures Macenta, Guékédou et Kissidougou et a entraîné de nombreux  décès. Des cas ont également été confirmés à Conakry. La contamination peut frapper des pays avoisinants. Quelques cas ont été confirmés au Libéria, notamment dans le Lofa County, et dans le Margibi County. Les touristes ou toute personne en voyage d’affaires doivent respecter strictement les règles d’hygiène, et de s’abstenir de consommer de la viande de chasse.

Il faut un carnet de vaccination international avec fièvre jaune à jour obligatoire. Les vaccins contre le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite, le typhus et l’hépatite A sont conseillés. Il y a un risque important de paludisme toute l’année. La difficulté des conditions sanitaires est aggravée par l’absence de services de base (eau et électricité notamment) et les infrastructures médicales sont inexistantes à l’intérieur du pays et très limitées dans la capitale. En effet, selon les statistiques, il y’a 0,014 médecin pour 1000 habitants. Cependant, grâce à l ‘aide internationale et notamment a l’association Médecin du Monde  la situation sanitaire s’améliore progressivement. Les prochaines années seront marquées par un transfert progressif des compétences au ministère libérien de la Santé.

Début mai 2014, le pays est à court de vivres en raison d’une grave crise alimentaire et du fait de nombreux réfugiés ivoiriens qui ont fui le conflit postélectoral dans leur pays.

 

V)           Evaluation du Hard power :

 

Pouvoir militaire réel : Depuis sa fondation en 1908, l’armée est actuellement divisée en 2 bataillons : l’infanterie et les garde-côtes. Le commandant en chef des forces armées est la Présidente du pays. Les troupes gouvernementales du pays sont aidées par une force d’interposition africaine mandatée par l’ONU. De plus, une entreprise de sécurité américaine, Dyncorp International, financée par Washington, est en charge de la restructuration de l’armée libérienne dissoute en 2005.

Poids du pays dans les institutions internationales : « Miné par la guerre civile, dirigé par une Présidente qui déstabilise les pays voisins, le Libéria est ignoré par les puissances occidentales. Tandis que la Sierra Leone, comme la Côte d’Ivoire, est l’objet de toutes les attentions. » (Courrier International)

Technologie et innovation : L’Afrique de l’Ouest est une région peu active dans le secteur de l’innovation. Cependant, le Libéria est l’une des plus puissantes économies émergentes de la CEDEAO, en grande partie grâce au développement des énergies renouvelables et des panneaux solaires.

 

VI)         Evaluation du soft power:

 

Vecteurs d’influences : – Quelques films ont étés tournés au Libéria comme « Lord of War » qui évoque un chef de guerre inspiré de Viktor Bout, le célèbre trafiquant d’armes qui a fait parler de lui au Libéria et en Sierra Leone. Le film « Johnny Mad Dog » de Jean Stephane Sauvaire qui évoque la vie d’un groupe d’enfants soldats a également été tourné au Libéria en 2008.

Quelques livres comme « American Darling » ou «  Allah n’est pas obligé » décrivent le Libéria et racontent la vie d’enfants soldats.

Les médias jouent un rôle vital dans les conflits et dans les situations de poste conflit. Au Libéria, les médias ont parfois agi comme un outil de propagande. Mais certains ont également rapporté des informations importantes et objectives et des individus courageux ont mis leur vie en jeu pour la défense de la liberté d’expression du peuple libérien. Beaucoup de journalistes ont été tués, harcelés ou forcés de fuir leur pays pendant le conflit civil.

ONG : – L’association Médecin du Monde est présente au Libéria pour aider la population et améliorer la situation  sanitaire du pays.

– L’association PLAN intervient au Libéria depuis 1982 pour aider les enfants qui vivent dans la misère. Leur slogan étant : « Tendons la main aux enfants pour qu’ils puissent la lâcher ». Leurs actions étant notamment de protéger les enfants contre le mariage précoce, le travail infantile et le trafic d’enfant.

 

VII)       Conclusion

 

Le Libéria est un pays en pleine reconstruction. En effet, sortant de quatorze années dévastatrices de guerre civile (1989 à 2003) et subissant la crise financière, le pays peine à se restructurer tant politiquement qu’économiquement. Politiquement instable, il a du mal à valoriser ses atouts économiques pourtant non négligeables.

Grâce à l’aide des puissances étrangères et surtout des Etats-Unis, le Libéria refait surface petit à petit et commence timidement une nouvelle période de prospérité.

 

Au cœur des débats au Libéria, le secteur de la sécurité a su se stabiliser notamment grâce à la Présidente Ellen Johnson-Sirleaf qui a mené de nombreuses politiques bénéficiaires aux citoyens.

De plus, la présence de nombreuses ressources agricoles et minières sur son territoire est un atout essentiel qui lui permettrait d’accueillir plus d’investissements étrangers et d’exporter davantage pour ainsi être plus compétitif que ses voisins d’Afrique de l’Ouest.

En revanche, de nombreux problèmes persistent dans le pays comme le résultat encore apparent dans certaines zones de la guerre civile ou comme la déforestation et les problèmes environnementaux et météorologiques.

C’est pourquoi le pays doit accueillir de plus en plus d’investissements étrangers, non seulement pour combler le retard provoqué par la guerre civile mais aussi pour se restructurer et ainsi faire face aux défis de la mondialisation toujours plus cruelle avec les pays sous-développés

 

Analyse SWOT

FORCES :

 

– Aidé par la communauté internationale.

– Richesses minières (diamant, or et fer) et agricoles (riz, cacao…).

– Fait partie de la CEDEAO  >>25ème puissance économique du monde.

– Enregistrement de bateaux du monde entier sous pavillon de « complaisance » libérien.

 

FAIBLESSES :

 

– Fait partie des 10 pays les moins développés du monde (analphabétisme, chômage et pauvreté)

– Pays à faible revenu dépendant de l’aide internationale.

– Climat d’insécurité permanent du fait de moyens très médiocres pour réduire contre la violence.

 

 

OPPORTUNITES :

 

– Relance des investissements étrangers.

– Reprise de partenariats économiques africains.

– Allègement de la dette financière par le FMI et la Banque Mondiale.

 

 

MENACES :

 

– Naissance d’une nouvelle guerre civile

– Rupture de l’aide étrangère

 

 

VIII)  Liens pour aller plus loin :

 

– Reportage de François Margolin intitulé « Les Petits soldats » en 2005

– Documentaire français  « Les Routes de l’impossible LIBERIA »

 

Sitographie :

http://www.statistiques-mondiales.com/liberia.htm

http://www.africaneconomicoutlook.org

http://data.lesechos.fr

http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Liberia/129821

http://www.courrierinternational.com

http://libseib.com/?cat=14

http://www.unesco.org/new/fr/unesco/themes/pcpd/unesco-in-post-crisis-situations/media-in-truth-and-reconciliation/

 

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