Fiche pays – Zambie

 

LA ZAMBIE

Pays enclavé d’Afrique australe, la Zambie est principalement formée d’un ensemble de plateaux de 900 à 2 100 mètres d’altitude. La région basse du pays se trouve dans le sud, le long de la vallée du fleuve Zambèze. Le climat tropical est tempéré par l’altitude. Le pays est couvert de savane arborée. Le territoire zambien est bordé par les lacs Tanganyika et Mweru au nord-est et par le vaste lac artificiel de Kariba au sud. A l’intérieur, le pays compte aussi quelques lacs : au centre dans la région de Lusaka, et au nord-est avec le lac de Bangweulu.

 

INTRODUCTION:

 

Hymne national: Stand and Sing of Zambia, Proud and Free

Devise national : Une Zambie, une nation.

Indépendance du Royaume unis (24 octobre 1964)

Fête national : 24 octobre

Forme de l’état : République                                                                                        

Langue officiel : l’anglais (et les principales langues bantoues : bemba, nyanja, tonga, lozi,..)

Capital : Lusaka

-9 provinces 

Groupes ethniques : plus de 70. Essentiellement bantous. (pas de pression ethniques particuliaire.)

-Ethnies matrilinéaires : les Lozis (Ouest – 8%), les Bembas (Nord-est – 36%), les Tongas (sud-ouest – 15%) et les Ilas (Sud).

-Ethnies patrilinéaires (arrivé après) : les Kololos principalement et les Ngonis (originaire du Natal)

Superficie totale 752 614km2

Population totale : 13 046 508 habitants

Densité 18hab/km2

IDH : 2013 : 0,44 et 2014 : 0,45. (163ème  sur 169 pays classés en 2012.)

RNB/Habitant : 1490$/habitant

Espérance de vie : environ 45 ans (en 2013)

Taux d’alphabétisation : 71,2%

Croissance démographique : 2,8 à 3% (2012)

Monnaie : Kwacha Zambien (ZMW) 1€=6535,35 KMW / 1$ = 5043,95 KMW

Principales ressources : Cuivre, cobalt, pierres précieuses…

Religion : christianisme (religion officielle) : catholiques 35 %, protestants 55 % ; religions traditionnelles et islam 10 %, le reste de la population restent acquis aux religions traditionnelles africaines.

 

1. EVALUATION DU RISQUE POLITIQUE  

 

  • La stabilité gouvernement et des institutions :

La Zambie est une république parlementaire dont le droit est fondé sur le système britannique. Tous les citoyens de plus de 18 ans peuvent voter, et le scrutin présidentiel est uninominal à un tour. Chaque président est limité à 2 mandats de 5ans. Le pouvoir législatif est exercé par une seule Chambre composée de 150 sièges renouvelés tous les 5 ans.

Ancienne Rhodésie du Nord, la Zambie se distingue des autres pays de la région par sa stabilité notamment politique: cinq Présidents ce sont succédés en 47 ans dont Michaël Sata du Patriotic Front, élu en septembre 2011, dans le cadre d’une nouvelle alternance.

Sa campagne était axée sur la lutte contre la corruption, l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois. Ces dernières élections ont renforcé les pouvoirs démocratiques de la Zambie.

En plus du président de la république,il y a deschefs traditionnels, qui commandentencore beaucoupde respect, maisdétiennentpeu de pouvoirde décision, sauf quand il s’agit dela distribution des terres. 

 

  • Le niveau de corruption

Un degré proche de 100 signifie que la corruption est faible ou qu’elle n’exerce pas une limitation sur la liberté individuelle, à l’inverse, plus il est proche de 0, plus la corruption est grande et limite fortement la liberté des individus. Au Zambie, on peut voir que le niveau de corruption a augmenté depuis 1999 mais depuis 2009, elle diminue et limite donc un peu moins la liberté individuelle. C’est en 2005 qu’on enregistre le plus bas degré donc la période avec la plus forte corruption et  limitation sur la liberté individuelle (25).

La Zambie est un pays ou la corruption est élevée, c’est donc devenu une des principales préoccupations du président élu en 2011 le but était de la faire baisser pour créer un environnent favorable à un développement économique et social mais aussi pour améliorer la prestation des services au peuple zambien. Le gouvernement de M. Sata a renforcé le cadre juridique contre la corruption par des lois. Il y a moins de plaintes pour corruption attribué à une meilleure sensibilisation de l’opinion publique sur ce que constitue la corruption. Deux anciens ministres ont été renvoyés pour corruption, cela montre que le gouvernement ne soutient la corruption et qu’il est prêt à faire passer le pays à autre chose.

En 2012, l’indice de perception de corruption est de 37 %, le Zambie est au 88ème au rang mondial alors qu’en 2011 il était au 91ème rang.

 

  •         La politique externe :

Pays enclavé et stable, mais entouré de voisins connaissant des troubles, la Zambie est attachée à la paix et à la stabilité régionales. Présente lors des opérations de maintien de la paix de l’ONU au sein de la Mission des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD), la Zambie est aussi membre actif dans les organisations régionales (l’Union Africaine, la SADC et le Marché Commun de l’Afrique de l’Est de l’Afrique Austral).

La Zambie entretient des liens politiques et économiques étroits avec la Chine, 3ème investisseur dans le pays, très présente dans les mines de la Copperbelt.

La Zambie accueille traditionnellement les réfugiés dont le flux a été alimenté ces dernières années par l’instabilité en République Démocratique du Congo et au Zimbabwe (fin juin 2012, 34 000 réfugiés et 500 demandeurs d’asile).

 

  • Les conflits  externes et pays voisins entrainant un risque potentiel :

Dans la région, il vaut mieux éviter les régions frontalières de l’Angola et de la République démocratique du Congo, car les longues guerres civiles dans ces pays ont eu un effet déstabilisateur dans les régions limitrophes. La frontière avec l’Angola est partiellement minée. De plus on trouve également des mines terrestres dans la zone frontalière avec le Mozambique, ainsi que dans quelques régions reculées de la Southern Province et de la Central Province. Il est conseillé d’utiliser exclusivement les routes très fréquentées. Mais il n’y a pas des conflits importants entre la Zambie et les autres pays ni à l’intérieur du pays.

 

  • Les conditions de sécurité dans le pays lié à la criminalité et au terrorisme :

Le niveau moyen annuel d’homicides (mort délibérément infligée à une personne par une autre personne y compris l’infanticide) est de 4,2 sur 10 entre 2009 et 2012. C’est en 2012 qu’on enregistre le plus haut taux (niveau 5) et en 2009 le plus bas (niveau 3).

Il y a des violences urbaine « habituelles », pickpockets mais la sécurité est globalement correcte en journée. Les vols et les agressions à main armée se multiplient, surtout dans les grandes villes. On note aussi une recrudescence des vols de voitures perpétrés sous la menace, voire accompagnés de violences. Il existe des risques terroristes mais ils sont faibles.

 

1. EVALUATION DES  RISQUES ECONOMIQUES ET FINANCIERS

 

Le PIB par habitant Le taux de croissance du PIB Le taux d’inflation annuel Le solde budgétaire* Le solde courant* La dette externe* Le solde commercial* La stabilité du taux de change
1058,81 7,8 % 6,9 % – 5 – 3,8 31,1 17,16 instable

*en % du PIB

 

  • Le PIB par habitant

 En Zambie, le PIB par habitant estimé en 2013 s’élève à 1058,81 euros. Il serait inutile et non significatif de comparer ce chiffre avec celui des autres pays car on ne prendrait pas en compte certains facteurs indispensables comme le pouvoir d’achat et le coût de la vie. C’est pourquoi nous avons utilisé le PIB par habitant basé sur les taux de parité des pouvoirs d’achat pour comparer la Zambie avec le reste du monde.

 

On constate qu’il s’élève à environ 1683$ (soit environ 1212€), ce qui le positionne parmi les 30 pays où le PIB/habitant relatif au taux de parité des pouvoirs d’achat est le plus faible sur un effectif de 207 pays. Sur ce graphique, on constate que le PIB par habitant a augmenté de plus de 1000$ en 50 ans, soit de 600%.

 

  • Le taux de croissance du PIB
Le taux de croissance du PIB étant de 7,8%, la Zambie fait partie des 20 pays où le taux de croissance du PIB est le plus élevé. Cela s’explique par le secteur du bâtiment qui est de plus en plus actif et donc de plus en plus rentable dans le pays mais aussi grâce à la production de cuivre. On constate que le taux de croissance du PIB est très irrégulier jusqu’en 1998, il a tendance en suite à augmenter de façon plus ou moins régulière depuis 2000.

 

  • Le taux d’inflation annuel

Le taux d’inflation s’élève à 6,9% pour l’année 2013, chiffre en baisse constante depuis 1999. En économie, une baisse du taux d’inflation signifie une augmentation du pouvoir d’achat, donc une éventuelle augmentation du PIB par habitant et un meilleur niveau de vie.

 

  • Le solde budgétaire

Le solde budgétaire est de – 5 en pourcentage du PIB en Zambie. Cela signifie que le pays est en déficit. Cela peut paraître grave mais la plupart des pays du monde sont en déficit dû à la situation de crise actuelle. Notons que la France relève un solde budgétaire de -7,5 en pourcentage du PIB.

 

  • La dette externe

Elle représente 31% du PIB de la Zambie soit plus du quart. Si on compare à celui de la France qui est de 91% du PIB et à celui de la Lybie qui est de 4,3%, on peut dire que ce chiffre n’est pas alarmant mais qu’il doit être surveillé car il demeure important et pourrait avoir de graves conséquences sur l’économie zambienne.

 

  • Le solde commercial 

Le solde commercial de la Zambie s’élève à 17,16 % du PIB. Cette donnée signifie que le pays exporte plus qu’il n’importe. On dit alors que la balance commerciale de la Zambie est excédentaire ce qui est un point positif pour le pays. Le cuivre est le pilier de l’économie zambienne depuis les années 1930. Le secteur du cuivre ne représente que 10% environ du PIB mais assure quelque 80% des recettes d’exportation et 10% de l’emploi formel. C’est donc le principal atout de la Zambie.

 

 

  • La stabilité du taux de change

 

Depuis 2008, le taux de change a tendance à être moins instable en Zambie. Cependant on note que depuis janvier 2014, il n’a cessé d’augmenter. Cette instabilité, bien que moins forte qu’en 2006, relève d’une incertitude de l’économie zambienne. Une instabilité des taux de change rend les banques relativement prudentes à l’égard des entreprises et celles-ci ont donc du mal à trouver des investisseurs. 

(La monnaie de la Zambie est le kwacha à 1 kwacha = 0,0001 euro)

 

Aujourd’hui, la Zambie est considérée comme la 9ème puissance africaine et la 93ème puissance mondiale. Bien qu’elle soit aujourd’hui en progrès sur le plan économique (hausse du PIB…), la Zambie doit poursuivre ses efforts afin de s’aligner un jour, parmi les plus grandes puissances africaines puis les plus grandes puissances mondiales.

Avec l’aide du FMI, la Zambie a rationnalisé sa politique budgétaire ces dernières années et cela lui a permis d’améliorer sa compétitivité sur le marché mondiale du cuivre notamment. La Zambie est un pays doté de nombreuses ressources encore inexploitées comme l’hydroélectrique qui représente pour elle un potentiel majeur.

 

1. RISQUES GEOGRAPHIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX

 

  • Les risques sismiques et géologiques 

Selon des études scientifiques, les risques sismiques en Zambie sont modérés, voire faibles. La Zambie est proche d’une zone où le risque de tremblement de terre est fort.

Si un séisme survenait, cela provoquerait une véritable catastrophe humaine mais aussi un désastre économique. En effet, 60% de la population active travaille dans le domaine agricole et la part de rendements représente 20% du PIB. L’exploitation du cuivre représente 50% du PIB zambien, le maintien de ces ressources est donc primordiale.

 

  • Les risques sanitaires et épidémiques

En Zambie, l’espérance de vie ne s’élève qu’à 49 ans par personne, ce chiffre peut être expliqué par plusieurs facteurs.

La Zambie est touchée par de nombreuses épidémies. Selon une étude, environ 1,1 millions de Zambiens vivent avec le syndrome du VIH soit plus de 7% de la population. Il cause la mort de plus de 50 000 zambiens chaque année.

On peut constater un problème d’accès aux soins médicaux. En effet, on ne compte que 0,1 médecin pour 1000 habitants alors qu’en France on compte 3,33 médecins pour 1000 habitants. C’est pourquoi les vaccins sont rares, on a donc relevé un fort taux de femmes atteintes par le cancer du col de l’utérus qui représente la deuxième maladie la plus mortelle chez les femmes.

Enfin, la principale cause de mortalité en Zambie est le paludisme. Cette maladie est due à des parasites transmis à l’homme par des piqûres de moustiques infectés, elle fait plus de 500 000 victimes en Zambie chaque année. 

 

  1. 1.  EVALUATION DU HARD POWER  
  • Pouvoir militaire

La Force de défense zambienne « Zambian Defence Force » (ZDF), se compose de l’ Armée Zambienne (Zambian Army) , l’ Armée de l’Air « Zambian Air Force » (ZAF) , et Service national zambien « Zambian National Service » (ZNS). La ZDF est conçue principalement pour la défense intérieure en Zambie. La Zambie n’a pas de marine de guerre en raison de son enclavement.

 

Divisions Militaires Armée, armée de l’Air, Police, Forces paramilitaires
Effectifs disponible pour le service militaire Hommes (16-49 ans) : 3 041 069 (est. 2010)Femmes (16-49 ans) : 2 948 291 (est.2010).Total : 5 989 360
Effectifs militaires aptes au service militaire Hommes (16-49 ans) : 1 745 656 (est.2010)Femmes (16-49 ans) : 1 688 670 (est.2010)Total : 3 434 326
Personnels actifs 16 500 (est. 2011)
Dépenses militaires en dollars 320 millions de $ (est.2012)
Dépenses militaires (pourcentage du PIB) 1,55 % (2012), selon La Banque Mondiale

 

Comme toutes les branches de l’armée zambienne, les citoyens de la nation sont tenus de s’inscrire à l’âge de 16 ans. Les citoyens peuvent se joindre dès 16 ans avec le consentement des parents ou à 18 ans lorsque ces derniers sont classés comme adultes par la Zambie. Il n’y a pas de conscription. Les candidats doivent être citoyens zambiens. Les candidats doivent également subir un test pour le VIH. 

 La Zambie dispose d’une force de défense constituée de 16 500 personnels actifs. Les dépenses militaires (selon le SIPRI) s’élèvent à 320 millions de dollars en 2012. Ces dépenses comprennent notamment toutes les dépenses courantes et en capital pour les forces armées, y compris les forces de maintien de la paix; ministères de la défense et autres agences gouvernementales engagées dans des projets de défense; forces paramilitaires et des activités spatiales militaires.

 

L’armée zambienne est divisée en :

  • 3  brigades
  • 1  régiment blindé composé d’un bataillon de chars et 1 bataillon blindé de reconnaissance.
  • 9  bataillons d’infanterie (dont 3 bataillons de réserve)
  • 1 Régiment d’artillerie (1 bataillon Lance-roquettes multiple (LRM) et deux bataillons d’artillerie sur le terrain)
  • 1 Régiment des ingénieurs

 

L’Armée de l’air de la Zambie « Zambian Air Force » (ZAF), établie en 1968, a pour principales missions de défendre les frontières de la Zambie et de protéger son espace aérien. En outre, elle offre diverses formes de soutien aérien, la reconnaissance, le transport des missions pour la police et procède à une évacuation des fournitures médicales et du personnel dans les zones inaccessibles. Enfin, l’organisation assure le transport d’urgence en cas de besoin.

Les 5 grandes bases aériennes sont : Livingstone, Lusaka, Mbala, Mumbwa et Ndola.

 

  • Poids du pays dans les institutions internationales

La Zambie est un pays enclavé et stable mais entouré de voisins subissant des troubles. La paix et la stabilité régionale sont alors des notions importantes pour le pays. Cela se traduit notamment par une contribution significative aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, avec 216 personnels en janvier 2013, dont 157 principalement de police, au sein de la Mission des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD).

La Zambie est un membre actif des organisations régionales, notamment l’Union Africaine, la SADC et le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe, (COMESA, qui a son siège à Lusaka). La Communauté pour le développement de l’Afrique australe (CDAA) et le COMESA s’orientent tous deux vers des unions douanières, et la participation de la Zambie à ces deux organismes en même temps peut s’avérer difficile à maintenir. Le pays est également membre du Mouvement des Non-Alignés.

Du fait de son statut de PMA, la Zambie bénéficie d’une aide importante de la communauté internationale. Elle est très dépendante de l’aide extérieure en raison de l’explosion démographique et l’ampleur de la dette extérieure.

Les Etats-Unis, le Japon et la Norvège sont les trois premiers donateurs bilatéraux, tandis que l’Union Européenne et la Banque Mondiale sont les deux principaux bailleurs multilatéraux. Le total des aides à la Zambie s’est élevé en 2007 à 556 millions USD, soit 4.9 pour cent du PIB.

La Zambie entretient des liens politiques et économiques étroits avec la Chine, 3ème investisseur dans le pays (après l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni), très présente dans les mines de la Copper Belt, qui fournissent l’essentiel des ressources commerciales du pays. Enfin, le Président Sata affiche une relation amicale avec Robert Mugabe et une proximité envers la politique du président Zimbabwéen.

Concernant ses relations commerciales avec l’Union Européenne, la Zambie fait partie du groupe de négociations « Afrique orientale et australe » (ESA) dont certains membres ont signé le 31 août 2009 un accord de partenariat économique intérimaire. La Zambie a paraphé l’accord fin 2007 mais n’a soumis son calendrier d’accès au marché qu’en septembre 2008. Elle applique l’accord intérimaire depuis décembre 2008 mais n’est pas décidé à le signer, se désolidarisant ainsi d’autres pays de la région. L’offre d’accès au marché devrait libéraliser 80 % de la valeur des importations zambiennes en provenance de l’UE d’ici 2015.

 

  • Technologies et innovations

Zambie – Indice de l’économie du savoir

L’indice de l’économie du savoir de la Zambie s’élève seulement à 2,56 en 2012, contre 3,71 en 1995. (Index, 0=le plus bas et 10 le plus élevé en 2012).
Cependant, l’indice de l’économie du savoir de la Zambie en termes d’innovation s’élève à 2,09 en 2012, contre 1,98 en 2000. (Index, 0=le plus bas et 10 le plus élevé en 2012).

L’inadaptation des infrastructures est l’une des grandes préoccupations des habitants et des gouvernementaux. Cependant, plusieurs projets de réhabilitation des routes, financés en grande partie par les aides, sont en cours.

 

1. EVALUATION DU SOFT POWER

  • Reconnaissance culturelle

La Zambie a bénéficié d’une reconnaissance officielle culturelle avec la Charte de la renaissance culturelle africaine par UNESCO. En effet, la Zambie est signataire de cette charte adoptée par la Sixième Session Ordinaire de la Conférence tenue le 24 janvier 2006 à Khartoum (Soudan).

Cette charte a mis en place divers objectifs, tels que l’idée de promouvoir la liberté d’expression et la démocratie culturelle qui est indissociable de la démocratie sociale et politique, ou encore l’idée d’encourager la coopération culturelle internationale pour une meilleure compréhension entre les peuples à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Afrique.

  • Vecteurs d’influences
  • Médias

Les médias audiovisuels ont bénéficié d’une certaine libéralisation au cours des années 90. La réception des émissions télévisées est limitée aux zones urbaines et son coût est excessif. C’est pourquoi la radio est le média qui relaie le mieux l’information nationale et internationale dans tout le pays. L’arrivée de nouvelles technologies (satellitetéléphone portableInternet) contribue à la mondialisation de la culture. Concernant la Zambie, les contenus proviennent le plus souvent de son voisin, l’Afrique du Sud, ou du Nigeria, et également des États-Unis qui sont omniprésents. La société zambienne sous tous ses aspects est fortement soumise à ces influences.

 

Zambie – Nombre d’internautes

(Recense le nombre de personnes se connectant à l’Internet)

 

  Zambie Rang Afrique Rang monde
Nombre d’internautes (2011) 1 549 620 n°14 sur 54 n°97 sur 195
  Zambie Rang Afrique Rang monde
Téléphone mobile      
Nombre d’abonnés (2011) 8 164 553 n°21 sur 54 n°83 sur 195
Taux de pénétration (2011) 60,59 % n°25 sur 54 n°140 sur 195
Téléphone fixe      
Nombre d’abonnés (2010) 90 100 n°29 sur 54 n°141 sur 195
Taux de pénétration (2010) 0,64 % n°37 sur 54 n°162 sur 195

 

 

Par comparaison avec d’autres pays comme le Nigeria ou l’Afrique du Sud, la Zambie n’a accédé que tardivement à une culture de l’écrit, notamment en raison du poids de la tradition orale, des obstacles économiques et de l’analphabétisme qui persiste dans les zones rurales.

Cependant, les supports les plus lus restent les journaux, même si plusieurs titres, tel le Times of Zambia, sont contrôlés par le gouvernement. The Post, avec son slogan « the Paper that digs deeper », est le quotidien privé le plus populaire. Les périodiques ne touchent pas les régions les plus reculées et, devenus onéreux, ils ne sont pas à la portée de tous, même si chaque exemplaire a généralement plusieurs lecteurs. En 2009, le classement mondial sur la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières situe la Zambie au 97e rang sur 175 pays.

 

 

Zambie – Indice de la liberté de la presse

 

Selon l’organisme Reporters sans frontières, sur l’ensemble de la période 2002-2010, on enregistre une moyenne annuelle de 23,7. C’est en 2004 qu’on enregistre le plus haut niveau (29,8) et en 2008 qu’on enregistre le plus bas niveau (15,5). Cependant par comparaison, sur la même période 2002-2010, on enregistre une moyenne annuelle de 51,9 pour le Zimbabwe.

Cet indicateur reflète le degré de liberté dont bénéficient les journalistes et les médias de chaque pays et les moyens mis en œuvre par les États pour respecter et faire respecter cette liberté.

 

  • Cinéma

La production cinématographique de la Zambie reste très modeste, mais la première édition du Festival international du film de Zambie s’est déroulée à Lusaka en 2006. Lusaka possède aujourd’hui (est.2010) un cinéma multiplexe, installé dans un centre commercial construit en 2004 et doté de cinq salles.

De plus, « Mystic Pictures » est une compagnie zambienne de film et membre de la commission du film du Cap en Afrique du Sud. Cette compagnie travaille avec différentes équipes de films et télévision à travers le monde. La maison de production est affligée avec le Conseil national des arts de la Zambie et les membres sont accrédités par les services nationaux d’information zambienne.

 

  • § ONG

La Zambie bénéficie de nombreux plan d’intervention d’organisation non gouvernementale. Elles agissent dans différents domaines tels que l’éducation, agronomie, enseignement, gestion, construction, santé. Elles défendent principalement le droit des enfants et lutte contre la pauvreté et la justice.

Exemples d’aides provenant d’ONG en Zambie :DanChurchAid (Danemark), Fidesco (10 pays dont Etats-Unis, Australie, France, Royaume Uni…),GVEP International (Angleterre),Pain et Eau pour l’Afrique (France)…

 

1. CONCLUSION ET SWOT

Forces

Faiblesses

-stabilité politique (démocratie)-matières premières abondantes (cuivres)-plusieurs ethnies (richesse culturelle)-armée indépendante-population jeune

 

 

-criminalité-pauvreté-enclavement-pays pauvre et un des moins développés au monde-risques sanitaires et épidémiques importants

-économie assez faible, basé sur l’agriculture

-Faible espérance de vie

 

Opportunités

Menaces

-potentiel pour les investissements-potentiel dans l’industrie du cuivre et dans l’hydroélectrique (pas encore exploité du tout)-développement des secteurs liés aux exportations-aide international importante (FMI, …)-membre du Commonwealth

-aide des organismes internationaux (FMI..)

-ONG

 

-commerce de contrebande-dépendantes des aides extérieurs-dépendantes des autres pays au niveau du commerce 

 

 

Aujourd’hui, la Zambie est un pays stable à différents niveaux, considérée comme la 9ème puissance africaine et la 93ème puissance mondiale. Bien qu’elle soit en progrès sur le plan économique (hausse du PIB…), la Zambie doit poursuivre ses efforts afin de s’aligner parmi les plus grandes puissances africaines puis les plus grandes puissances mondiales.

Avec l’aide du FMI, la Zambie a rationnalisé sa politique budgétaire ces dernières années et cela lui a permis d’améliorer sa compétitivité sur le marché mondiale du cuivre notamment. La Zambie est un pays doté de nombreuses ressources encore inexploitées comme l’hydroélectrique qui représente pour elle un potentiel majeur et la tendance démocratique de la politique du pays lui permet une grande marge de manœuvre.

En plus de son retard économique sur le reste du monde, la Zambie doit régler de nombreux problèmes sociaux et sanitaires. Bien que les chiffres sanitaires ne soient pas en baisse, le système de santé de la Zambie offre des politiques intéressantes depuis la décentralisation. Mais afin de réaliser ces projets, la Zambie a besoin de temps et d’un soutien financier de la part de l’ONU.

La Zambie est donc un pays en retard de développement mais qui semble avoir un avenir plutôt prometteur.

 

1. POUR ALLER PLUS LOIN

 

Ci-dessous trois liens qui vous permettront d’approfondir certains points sur la Zambie :

http://www.afrik.com/zambie-48-ans-d-independance-grace-au-gandhi-africain

http://www.jeuneafrique.com/Gouvernement-pays_101_zambie

http://www.jeuneafrique.com/Chronologie-pays_101_Zambie

 

SOURCES :

Sites internet :

 

Bibliographie:

  • L’art zambien (Ambassade de France en Zambie et au Malawi)
  • Desserte collective des quartiers pauvres en Zambie, un long apprentissage -Anne Bousquet (Flux n°56/57 Avril – Septembre 2004 pp. 71-86)

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