L’islamisme, c’est-à-dire la politisation de l’Islam, s’est répandu de manière fulgurante ces dernières années. En effet, plusieurs groupes se revendiquant du salafisme (qui oeuvre pour la continuation sans modifications de l’Islam des premiers siècles) sont apparus. Al Quaida, AQMI, l’État islamique, Boko Haram, en sont les exemples les plus marquants. Ils attestent de la multiplication exponentielle de ces groupes djihadistes dont un des dangers majeurs est l’attirance qu’ils exercent sur les jeunes à travers le monde, en leur offrant un refuge à leurs problèmes, mais surtout des valeurs idéologiques stables.
Dans ce travail, deux groupes seront traités plus particulièrement : Boko Haram (BH) et L’État Islamique (EI). Avec pour question directrice, de savoir s’il possèdent un projet commun ?
La question d’un “projet commun” passe d’abord par une présentation rapide de ces deux groupes, en s’appuyant sur leurs origines et leur développement dans les zones qu’ils contrôlent. Puis nous chercherons à savoir s’ils partagent la même idéologie et quand bien même, s’il existe des différences. Enfin, nous verrons leurs objectifs et stratégies tout en précisant comment ils se financent pour arriver à leurs fins.
DAESH – BOKO HARAM : ORIGINES ET ÉVOLUTION
1.Daesh
L’EI apparaît en 2006 sous le nom de l’État islamique d’Irak, peu de temps après la mort de la figure qui était l’Émir d’Al Qaida en Irak : Abou Moussab al-Zarquaoui. C’est un Jordanien djihadiste qui a fait ses armes dans les années 90 et qui a pris la tête du djihad antiaméricain en Irak à partir de 2004. Il va finalement être tué dans un bombardement américain en 2006. Cependant, ce djihadiste avait compris avant sa mort qu’il fallait associer à la lutte armée un projet politique. Il a donc mis en avant toute cette génération de combattants irakiens qui en 2006 ont proclamé l’État Islamique d’Irak.
Cependant, ils vont rapidement être repoussés vers des provinces désertiques d’Anbar et de Ninive sous la pression de l’armée américaine. L’État Islamique d’Irak se déplace en Syrie. Ils vont tirer avantage de la guerre civile qui déchire le pays, entre le pouvoir alaouite de la famille el-Assad et des groupes rebelles issus de la majorité sunnite. Ils profitent ainsi de la porosité des frontières pour rejoindre les rebelles. Après avoir d’abord soutenu un groupe djihadiste syrien nommé Front al-Nosra, l’État Islamique en Irak va continuer d’envoyer des hommes dans le nord de la Syrie sous une nouvelle bannière, celle de « l’État Islamique en Irak et au Levant » (EIIL) donc en référence à sa présence en Syrie, mais aussi à ses objectifs plus régionaux puisque le levant inclut non seulement la Syrie, mais également le Liban, la Jordanie et la Palestine historique.
L’EIIL s’impose comme le groupe djihadiste le plus violent, et sera même rejeté par les rebelles de l’armée syrienne libre qui les accusent d’avoir volé leur révolution. Ils arrivent tout de même à s’implanter dans de nombreuses villes syriennes et notamment à Raqqa.
En 2013, L’EIIL revient en Irak et multiplie les attentats, et en janvier 2014 il prend le contrôle partiel de Ramadi et la totalité de Falouja à 60 kilomètres de Bagdad. Puis en juin 2014, c’est au tour de Mossoul et de vastes zones dans le nord et dans l’ouest de tomber sous le contrôle de l’EIIL.
À la fin du mois de juin 2014, le mouvement djihadiste s’est rebaptisé État Islamique après avoir détruit les frontières Irako-Syrienne et a proclamé l’instauration d’un Califat sur les territoires qu’il contrôle.
Cette appellation d’État Islamique tout court fait référence à la volonté des djihadistes d’étendre leur contrôle et leur autorité à l’ensemble du monde Musulman Sunnite.
Son chef, Abou Bakr al-Baghdadi, devient ainsi l’autoproclamé imam et calife de tous les musulmans partout dans le monde, un titre disparu depuis la fin de l’Empire Ottoman en 1923 et qui désigne le successeur du prophète Mahomet.
Pour résumer, la progression territoriale de l’EI a été fulgurante. En trois mois seulement ils sont arrivés à prendre le contrôle de villes irakiennes et syriennes stratégiques. L’EI poursuit son avancée vers le nord-ouest de la Syrie, à la fois contre les rebelles et les milices kurdes. Par ailleurs, la région de Kobané (troisième ville kurde de Syrie) est le théâtre d’une vaste offensive de l’EI qui ne contrôle pour le moment que la moitié. Quel intérêt pour l’EI de contrôler Kobané ? S’il s’empare de Kobané, l’EI prend le contrôle d’une centaine de kilomètres de frontière avec la Turquie, ce qui lui permet de vendre plus facilement son pétrole en contrebande et de faire entrer des djihadistes arrivés via les aéroports turcs
2. Boko Haram
Avant de parler des origines de BH, il faut rappeler la situation socio-économique du Nigéria qui explique en quelque sorte l’implantation de BH. En effet, le Nigéria est divisé en deux : au nord, les musulmans sont majoritaires et disposent de peu de ressources. Les ressources pétrolières se situent au Sud alors que les plaines du nord disposent de peu de ressources. Un sud ou la majorité de la population est chrétienne et se situe au cœur de l’activité économique du pays. Il existe donc un problème de répartition de richesses qui est en parallèle des répartitions religieuses.
Boko Haram, dont le nom signifie littéralement “l’éducation occidentale est un péché” a été fondé en 2002 par Mohamed Yusuf. Grâce à son talent d’oratoire, le chef de la secte a pu captiver et endoctriner une partie de la jeunesse désœuvrée du nord-est du Nigeria.
Au début, cette secte s’inscrivait plus dans une tendance à la radicalisation religieuse : instaurer une application stricte de la Charia dans l’ensemble du pays et combattre l’éducation occidentale, mais l’année 2009 marque un tournant. À la suite de violentes confrontations avec les forces de sécurité nigérianes qui ont conduit à la mort de Mohamed Yusuf, le groupe prend une nouvelle orientation : terroriste. Aboubakr Shekau ancien numéro deux, devient le chef de la secte et le groupe passe à la clandestinité et multiplie les attaques à la bombe et les attentats-suicides, de plus en plus violents et sophistiqués, contre les autorités et les civils, ciblant notamment les chrétiens.
IDÉOLOGIE UNIQUE?
Certes nous pouvons définir des points communs entre les deux groupes BH et l’EI. Mais ils se distinguent sur de nombreux autres.
Le djihad de BH est essentiellement nigérian alors que l’EI prône un djihad international. En effet, BH n’a pas pour but de se répandre. Certes, Il y a des cellules de BH dans les pays voisins comme dans l’extrême nord du Cameroun, la région de Diffa au Niger ou au Tchad, mais ces pays servent plutôt de zones de repli et d’approvisionnement en armes ou en combattants.
Quant à l’EI, la déclaration d’un djihadiste résume leur idéologie :
« Nous, musulmans, voulons appliquer la charia sur ce sol, et la charia ne peut être appliquée que par les armes. » Ce groupe djihadiste sunnite vise à « briser les frontières » et à réaliser l’unité des musulmans au sein d’un État islamique régi par la Charia (loi coranique islmaique), qui s’étendrait jusqu’à la Jordanie et au Liban, ainsi qu’en libérant la Palestine. Cette idéologie d’unification se construit en référence à l’idéologie islamique, mais également aux accords Sykes-Picot. Ces accords prévoyaient le découpage des frontières dans cette ancienne partie de l’Empire Ottoman et un partage des zones d’influence entre les deux puissances coloniales France et Royeume-Uni. L’EI veut briser ces frontières et établir un califat au Moyen-Orient. On peut dire qu’ils ont atteint leur but le 10 juin dernier quand ils ont détruit au bulldozer un mur de sable, censé représenter la frontière entre la Syrie et l’Irak. Ce qui laisse à penser que les frontières actuelles du Moyen-Orient sont réellement menacées d’éclatement.
Les deux groupes se différencient également par leur vision politique. BH prône un djihad où l’instauration des valeurs occidentales dans le pays est l’ennemi principal. L’EI, quant à lui, souhaite établir sa domination sur un territoire, en établissant immédiatement ses institutions, notamment ses tribunaux et sa police religieuse. Il possède tous les pouvoirs régaliens d’un vrai État : l’armée, la police (religieuse), l’éducation (en ouvrant des écoles coraniques), les finances publiques et la justice. Par ailleurs, l’occident n’est pas le seul ennemi, ils ont également pour ennemis les chiites (la branche minoritaire des musulmans jugés hérétiques), mais aussi les Kurdes. Et qu’importe s’ils sont sunnites, leur islam n’est pas jugé sincère selon al-Baghdadi.
Quant au courant islamique qu’ils revendiquent : BH prétend être engagé dans le courant islamique sunnite wahhabite (courant dominant en Arabie-Saoudite), suivant un rigorisme dont ils n’ont retenu que les aspects les plus caricaturaux : prendre part à toute activité politique ou sociale associée aux sociétés occidentales comme le vote lors des élections, porter des chemises ou des pantalons où recevoir une éducation occidentale. Il s’agit d’une secte qui endoctrine et qui a recours à la magie noire. Certains fidèles portent même des grigris, ce qui ne serait absolument pas accepté par l’EI ou al-Qaida par exemple.
FINANCEMENTS
1. Boko Haram
BH est constamment en recherche de fonds pour exécuter ses attaques. Au début de sa création, le groupe se finançait par les dons de ses fidèles, mais aussi à travers des attaques armées, des vols et des braquages de banques. BH génère d’importantes ressources financières grâce au trafic d’armes provenant du Tchad et du Cameroun. Le groupe a notamment saisi d’importantes quantités de munitions à l’armée tchadienne. La plupart de ces armes proviennent aussi de pays en crise plus lointains, comme le Soudan ou la Libye.
Selon les services secrets nigérians, Boko Haram recevrait aussi de l’argent d’hommes politiques. L’organisation est de plus en plus présente dans les États voisins : Borno, Yobe, Bauchi et Kano, où ils exigent des dirigeants politiques de leur verser de l’argent en échange de la paix.
BH se finance aussi avec les prises d’otages, en faisant pression sur les pays occidentaux pour obtenir des rançons. Cette technique de financement s’est multipliée depuis 2009, car le groupe est caché clandestinement et peine à trouver de l’argent. En février 2013, les membres ont enlevé et pris en otage une famille de ressortissant français au Cameroun, les Moulins-Fournier. Selon BH, l’organisation aurait reçu 7 millions de dollars en échange de leur libération. La rançon aurait été versée par l’État français ou par la société GDF-Suez qui employait le couple. La prise d’otage sert aussi à faire pression sur le gouvernement nigérian pour obtenir la libération des membres du groupe emprisonnés, en échange des civils pris en otages.
2. Daesh
L’EI est parfois souvent considéré comme le groupe extrémiste le plus riche au monde. En effet. Il est financé par des sources variées. Leur principale source de revenus provient des onze champs pétrolifères que l’EI a saisis dans l’est de la Syrie et dans le nord de l’Irak. La revente de pétrole au marché noir leur rapporterait chaque jour entre 2 et 3 millions de dollars. Au cours de son expansion, l’EI s’est aussi doté d’armements lourds, notamment 3 avions de chasse MIG 21 saisis à l’armée syrienne.
L’ “impôt révolutionnaire” qu’impose l’EI dans les zones qu’il contrôle permet aussi un financement important du groupe. Il contrôle aussi des installations militaires et industrielles, et impose des taxes aux entreprises et commerces. Suite à une offensive en juin dernier, Daesh a pris la ville de Mossoul au nord de l’Irak, ou il a pu s’emparer de 492 millions de dollars à la Banque centrale de Mossoul. Le califat a aussi imposé un impôt à la population chrétienne, le “dhimmi’.
Le groupe assure également son financement en négociant des rançons en échange de la libération d’otages. Sans oublier les dons venant de donateurs privés, principalement des pays du Golfe, comme l’Arabie Saoudite, le Koweït, et le Qatar ayant pour objectif de diffuser le sunnisme.
Daesh dispose de nombreuses ressources. Contrairement à BH, l’EI a plus de moyens, qui lui permettraient de contrôler toutes les zones où il s’implante. Leur mode de financement semble plus organisé et plus stable. Les moyens de financement de BH sont plus approximatifs. Les opérations semblent moins planifiées. Le groupe saisit le plus souvent des opportunités où il pourrait obtenir de l’argent : par exemple lors d’attaques armées.
OBJECTIFS ET STRATÉGIES
1. Daesh
Son objectif principal est d’imposer le sunnisme, et de faire appliquer la Charia dans le califat islamique proclamé le 29 juin dernier. C’est une logique de “purification religieuse” avec l’imposition de l’Islam, où les populations sont contraintes de l’accepter, au prix de leur vie. Militairement, l’EI souhaite conquérir tout le monde musulman.
Certains membres de l’organisation sont d’anciens chefs militaires issus des régimes déchus. L’EI recrute des combattants provenant du monde entier. Le graphique ci-dessous, montrent la provenance des combattants qui viendraient essentiellement d’Irak et des pays musulmans voisins, de Jordanie, d’Arabie Saoudite, du Liban, de Libye, etc., mais aussi de pays européens, comme la Belgique, le Royaume-Uni et la France.
Il y aurait officiellement 700 djihadistes français, selon le ministère de l’intérieur français. En tout, l’EI représenterait environ 31 000 combattants, dont 10% de femmes, selon la CIA.
L’expansion de l’EI s’est accélérée ces derniers mois. L’EI dispose d’armes lourdes et d’avions de chasse, et organise de nombreux attentats, opérations kamikazes et assassinats. Ils s’infiltrent dans les villes en tentant de détenir des zones stratégiques. L’EI mène une politique de terreur, grâce à la maîtrise des réseaux sociaux. Ils diffusent des vidéos d’exécution de civils ou d’otages étrangers. C’est le cas de la diffusion de la décapitation de deux journalistes américains en septembre 2014, James Foley et Steven Sotloff, ainsi que l’otage britannique David Haines. Ces vidéos s’adressent directement aux pays occidentaux et ont pour but de faire pression sur les gouvernements et sociétés, avec la même mise en scène, où ils exécutent l’otage agenouillé, puis menacent d’exécuter un autre prisonnier occidental en captivité.
L’EI a une stratégie offensive très violente et les combattants se renouvellent constamment. L’organisation semble omniprésente, avec des membres dans le monde entier. Ses dirigeants sont expérimentés, et semble connaître le fonctionnement des pays occidentaux. Le groupe est également bien organisé en maîtrisant leur communication extérieure, leur recrutement et les directions opérationnelles.
2. BOKO HARAM
Contrairement à l’EI, les actions de BH sont moins vastes, réduites à une plus petite échelle. Au départ, BH était une secte islamiste régionale, qui voulait revendiquer et répandre l’application de la Charia à l’intérieur du Nigeria. Même s’ils se disent anti-occidentalistes, leur but principal était d’opérer uniquement au Nigeria, pour défendre les intérêts du pays. Le mouvement n’a pas pour objectif principal de s’ouvrir à l’international. Les membres de BH sont principalement des fidèles, que la secte recherche dans les mosquées. Ils sont souvent originaires des régions pauvres du nord du pays et ont reçu peu d’éducation. La secte cherche à leur inculquer une éducation religieuse et prône les valeurs de l’islam radical en utilisant des techniques d’endoctrinement. Certains membres sont aussi des opposants au gouvernement nigérian.
En général, BH organise des attentats contre le gouvernement et la police nigériane. Il réalise aussi des opérations pour faire fuir les minorités chrétiennes présentes au nord du pays et dans la capitale Abuja, au sud. Ils brûlent des églises, tuent les chrétiens et contraignants ainsi des milliers d’autres chrétiens à fuir leurs habitations.
Mais à partir de 2011, les objectifs de l’organisation sont devenus plus confus, et beaucoup de diplomates pencheraient sur un lien existant entre BH et d’autres groupes extrémistes. Le 26 août 2011, BH lance un attentat-suicide contre l’ONU. Une voiture piégée explose dans les locaux des Nations Unies de la capitale Abuja et tue 23 civils, dont des membres de l’ONU. C’est la première fois que la secte s’en prend à une organisation internationale.Les actions de BH évoluent, en s’inspirant des modes d’actions du groupe AQMI, Al Quaida au Maghreb Islamique, en médiatisant leurs attaques et en diffusant des vidéos.
Même si les attaques de Boko Haram contre l’occident ou les organisations internationales se font rares, le groupe ne se considère pas comme une organisation terroriste internationale, ils s’intéressent seulement aux intérêts propres au Nigeria. Cet attentat visait plus à médiatiser leurs attaques et leur opposition contre le gouvernement nigérian.
En avril 2014, les membres de BH ont kidnappé 276 lycéennes au nord du pays dans le but de les convertir à l’Islam et de les revendre. Cette opération a été très médiatisée : le groupe a diffusé en ligne des vidéos de menaces, ce qui a suscité de nombreuses manifestations sur la scène internationale. (« Bring back our girls »). Le groupe exige en échange la libération de leurs membres emprisonnés par le gouvernement. À ce jour, il pourrait y avoir un accord de libération entre BH et le gouvernement, mais ils sont toujours en cours de négociations.
Les opérations de BH se médiatisent de plus en plus. Mais leur but reste local : être entendu et faire pression sur le gouvernement nigérian.
Les groupes terroristes BH et Daesh suivent des idéologies différentes. L’un, considéré comme une secte, agit localement au Nigeria, contre son gouvernement et l’influence occidentale, tandis que l’autre fonctionne comme un vrai État sur une zone transfrontalière et opte pour un djihadisme international et une action mondiale contre les pays occidentaux. Tous deux cherchent à faire pression et à changer les rapports de force. Cependant, ils n’opèrent pas à la même échelle. Leur organisation et leur moyen sont différents.
Pour lutter contre BH, le gouvernement nigérian et les militaires nigérians tentent de maîtriser les actions du groupe. Le Niger, le Tchad et le Cameroun tentent de constituer une armée commune de soldats afin de renforcer la sécurité aux frontières, mais peinent à limiter l’avancée de la secte dans le pays.
Face aux actions l’EI, les pays occidentaux se mobilisent (vingt-deux pays, dont les États-Unis, le Canada, la France, le Royaume-Uni et l’Arabie Saoudite). Ils organisent des frappes aériennes, livrent des armes aux troupes irakiennes et syriennes locales. Mais ils ont du mal à localiser les djihadistes de l’EI, qui sont répartis sur plusieurs pays, se fondent dans la population, et dont les centres de commandement sont plus éloignés.
Dans les deux cas, combattre ces deux organisations est difficile, puisqu’on se retrouve confronté à des combattants déterminés à défendre leurs idées religieuses et géographiquement difficilement identifiables.
Par Myriam Benrahou et Alice Allimant
Sources
http://www.liberation.fr/monde/2014/10/02/l-inexorable-progression-de-l-etat-islamique_1113609
http://www.lemonde.fr/international/visuel/2014/10/15/comprendre-la-bataille-de-kobane-en-quatre-cartes_4506678_3210.html
http://www.lopinion.fr/15-septembre-2014/boko-haram-a-l-etat-islamique-geographie-explique-crises-16320
Au cœur du califat : avec les djihadistes de l’Etat islamique en Syrie et en Irak
http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Nigeria-2014/p-27554-Nigeria-Boko-Haram-c-est-qui-C-est-quoi-.htm
http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/09/01003-20120209ARTFIG00793-nigeria-boko-haram-met-kano-a-feu-et-a-sang.php
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/08/26/le-siege-de-l-onu-a-abuja-vise-par-un-attentat_1563823_3212.html
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=33369#.VDlUTvmSxk8
http://www.huffingtonpost.fr/2014/08/24/boko-haram-califat-islamique-nigeria_n_5704319.html
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/15/origine-nombre-financement-l-etat-islamique-en-cinq-questions_4487306_3218.html
http://www.tchadenligne.com/article-qui-se-cache-vraiment-derriere-la-secte-boko-haram-123630259.html