La France, prochaine autorité humaine de l’Europe ?
« Je le dis tout net, si le pays ne fait pas l’effort nécessaire pour donner à la science la place qu’elle mérite et à ceux qui la servent le prestige nécessaire à leur influence, il deviendra tôt ou tard une colonie ».
Frédéric Joliot-Curie[1]
Reconnue dans le monde académique anglo-saxon par les travaux de la Royal Society et de l’American Association for the Advancement of Science. En France, la diplomatie scientifique reste floue. Pierre-Bruno Ruffini est pionnier dans la promotion universitaire de cet instrument. Son œuvre phare, “Science et diplomatie : Une nouvelle dimension des relations internationales »[2] vise justement à circonscrire et diffuser le principe de diplomatie scientifique. Il s’agit désormais de faire la part entre théorie et pratique.
Un État ne sachant pas faire face aux nouvelles problématiques techniques et scientifiques qui forment les enjeux contemporains stratégiques, environnementaux, écologiques, ou autres, se retrouve dans une situation diplomatique défavorable de dépendance sur la scène internationale, voire dans le pire des cas, comme le prophétisait Frédéric Joliot-Curie, perd sa souveraineté. C’est dans le croisement des intérêts de la science et de la diplomatie que se trouve la diplomatie scientifique.
Il convient de démontrer que la diplomatie scientifique est un mécanisme qui doit être pleinement intégré aux politiques étrangères en quête de puissance. L’analyse du principe théorique est nécessaire dans un premier temps pour, par la suite, se demander s’il existe une conscience de ce levier de puissance ou s’il est dissous dans d’autres aspects de la politique étrangère. Nous prendrons l’exemple de la France, ancienne puissance coloniale dont le territoire n’a abrité aucun conflit depuis la Seconde Guerre mondiale et dont le désir de peser sur la scène internationale n’est pas un secret. La France est donc un candidat parfait qui semble s’éveiller à la diplomatie scientifique depuis 2013 pour parvenir à ses fins.[3]
I / La diplomatie scientifique : un concept déjà opérationnel
A / Définition, formes, et histoire du principe de diplomatie scientifique
Le manque d’information diplomatique ou une connaissance approximative des enjeux scientifiques qui font face à la communauté internationale peuvent mettre un État à l’écart du processus de prise de décisions qui parfois concernent l’ensemble de la planète. En revanche, une connaissance approfondie des idées et des techniques est une condition sine qua non du prestige politique. Yan Xue Tong, chercheur en relations internationales à tendance réaliste, théorise trois types de leadership international supportés par une puissance militaire : la tyrannie, l’hégémonie et enfin l’autorité humaine. Seule variante, le degré de moralité, de vertu, que le régime veut se donner.[4] L’autorité humaine permet à un État de prendre une position de premier plan et devenir un chef de file international.[5] Nous verrons l’exemple du projet chinois dans le domaine de la physique. C’est dans le rapport à la communauté internationale que la concurrence se fait. C’est pourquoi, une diplomatie scientifique forte est un élément indispensable à mettre en place pour qui veut assurer son influence régionale ou mondiale.
La diplomatie scientifique se repose sur trois points essentiels : la science dans la diplomatie, que l’on pourrait résumer comme l’aide apportée par les scientifiques dans le travail des diplomates. La diplomatie pour la science : le savant, projeté sur la scène internationale, devient l’égal du soldat ou du diplomate.[6] Enfin, la science pour la diplomatie considère la science comme outil réparateur ou précurseur des relations internationales.[7]
Quels en sont les objectifs ? Pierre Bruno Ruffini en dénombre trois.[8] Attirer ; la matière grise étant une ressource difficile à produire, les États produisent cette matière et attirent celle des autres. Coopérer ; par ce biais, les États se donnent une bonne image sur la scène internationale et assurent la vitalité de leurs réseaux d’alliances. Enfin, la force d’influencer les décisions régionales ou internationales par et pour le prestige de la Nation.
Le rapport des sociétés à cet outil reste en partie lié à un héritage historique. La révolution industrielle anglaise et l’apport colonial ont permis à l’Europe de prendre la tête dans la course à l’innovation et au progrès.[9] La Seconde Guerre mondiale ayant épuisé l’Europe, le centre de gravité scientifique se déplace ensuite vers les États-Unis. Le sort réservé à Hiroshima et Nagasaki effraie les autres puissances, qui, en imitant ou en s’opposant, valident le modèle de politique de recherche américain et sa place de leader.[10]
L’opposition la plus marquante se remarque durant la Guerre Froide. Il faut comprendre le fonctionnement des deux entités politiques antagonistes (deux diplomaties scientifiques de concurrence) et leur organisation interne respective (deux diplomaties scientifiques de coopération).[11] La coalition occidentale laisse libre cours à une certaine forme de concurrence interne ouvrant la porte à l’innovation tous azimut et à la création de nouveaux marchés. Au contraire, les pays de l’Europe de l’Est faisant partie du bloc de l’Est sont dominés. La centralisation de l’effort d’innovation au travers de comités économiques régionaux sous la responsabilité du Gosplan[12], dépendant lui-même du Conseil des ministres de l’URSS fonctionne dans un premier temps et l’URSS devient une véritable alternative à l’Occident. Toutefois, le manque d’émulation interne ralentit l’adaptation aux normes et attentes des marchés internationaux. Ainsi, les États-Unis d’Amérique ont longtemps bénéficié d’un monopole dans le domaine de « l’économie du savoir ».[13]
B/ Une géopolitique de coopération et de compétition à part entière.
Pierre Bulher, définit l’avantage américain ainsi : « (les USA) imposent l’hégémonie formelle et méthodologique, c’est-à-dire l’élaboration et l’expression de la pensée. »[14] Mais rien n’est définitif. Pierre-Bruno Ruffini souligne la tendance contemporaine du centre mondial de la production des connaissances à se déplacer à nouveau. En 2009, la région asiatique investit pour plus de 400 milliards de dollars dans son budget de recherche et développement, presque à égalité avec les USA. La Chine connaît depuis 1997 une augmentation annuelle des dépenses en R&D d’environ 20 % tandis que l’Amérique du Nord (USA – Canada – Mexique) et l’Union européenne connaissent une baisse dans l’augmentation de ces dépenses.[15] Quand en 1995, l’Occident représentait 69 % de cette production scientifique mondiale[16] et l’Asie seulement 14 %, 2009 souligne la tendance lourde : l’Occident n’est plus qu’à 58 % et l’Asie monte à 24 % de la production mondiale.[17]
Un exemple flagrant de cette montée en puissance est le projet de collisionneur électron-positron circulaire que la Chine a dévoilé en novembre 2018. Bénéficiant d’un budget de 5 milliards de dollars et qui devrait voir le jour en 2025.[18] L’objectif principal, l’étude du boson de Higgs. Quel intérêt sur la scène internationale ? Les travaux sur le boson de Higgs ont débuté dans les années 1960, mais il n’a été découvert au CERN qu’en 2012.[19] Il est étudié pour mieux comprendre la matière, elle-même liée à l’énergie. De plus, briser des électrons dans un collisionneur permet de créer de l’antimatière. Les possibilités industrielles et stratégiques de l’étude du boson de Higgs et de la possession d’un collisionneur sont quasi infinies.
Mais le projet politique de la Chine est plus subtil : il faut faire avancer le domaine des énergies en tête de file d’une coalition internationale plus efficace que celle déjà existante. En effet, des instituts, des chercheurs et universités asiatiques, russes, allemandes, et même américaines, apportent leur soutien au projet qui vient faire concurrence directe au CERN.[20] Il s’agit certes d’une avancée positive pour la science, mais également d’un tour de force politique sur la scène internationale. Le gouvernement chinois envoie un message de puissance et se donne une image de leader bienveillant face à la stagnation internationale : « C’est une machine pour le monde et (créée) par le monde : pas une (machine) chinoise » va même jusqu’à affirmer Wang Yifang directeur de l’Institute of High Energy Physics de Beijing.[21]
La volonté de créer cet outil en Europe existe depuis des années mais, n’avance pas. Les États-Unis ont peu ou proue leur mot à dire dans ce domaine depuis l’abandon de leur projet initial en 1993.[22] La Chine, se montre capable de faire avancer des projets de grande échelle (environ 4 fois plus grand que le grand collisionneur de Hadrons du CERN) sans limitation budgétaire et cela attire énormément de chercheurs qui en feront le centre de production des normes donc une autorité humaine incontournable dans la continuité des États-Unis.[23] En revanche, il semble qu’il soit trop tôt pour parler d’une nouvelle Rome[24], il reste pertinent de dire que cette stratégie de diplomatie scientifique relève directement de la théorie réaliste des relations internationales.[25]
II / Quelles opportunités pour la France ?
A) Structure des réseaux de la diplomatie scientifique française
La France a l’avantage de disposer d’un système national de recherche et d’innovation aboutit et spécialisé dans la recherche et l’enseignement,[26] c’est d’ailleurs le 4e pays d’accueil des étudiants internationaux, et le 1er pays d’accueil non anglophone.[27] En 2002, le gouvernement déclarait pourtant lutter contre les « handicaps dont souffre la recherche française »[28]. Un terme trop définitif pour un pays qui reste à la 7e position mondiale depuis 2003 du Science and Engineering Indicators de la National Science Foundation qui « classe les pays par ordre de prééminence scientifique relative ».[29] Son véritable point faible, une relative stagnation. Relative, car l’émulation académique existe entre les universités, les grandes écoles et les instituons (du type CNRS, Inserm,..) donnant un dynamisme certain à la production de connaissances françaises. En revanche, la valorisation de la recherche en France se fait selon le principe de techno out[30] (sur le modèle américain utilisé durant la Guerre froide) : la recherche fondamentale est menée sur tous les fronts et le développement d’une éventuelle retombée industrielle est le fruit d’un partenariat occasionnel. Or, l’État, principal « actionnaire payeur »[31] manque de leadership et laisse peu de place aux industries. Contrairement au style du market-ing[32](similaire à la stratégie de l’URSS)qui veut qu’un investisseur réunisse les compétences scientifiques nécessaire à la réussite d’un projet précis. On remarquera pourtant que cette liberté académique relève d’un calcul conscient de l’État, une ‘’bienveillance intéressée’’. Que la recherche fondamentale aboutisse ou non à quelque chose de concret, là n’est pas la question. En revanche, cela traduit les prémisses d’une volonté politique d’affirmation du rôle de puissance scientifique et normative de la France sur la scène internationale.
Prenons comme exemple les objectifs fixés par l’article L111-1 du Code de la Recherche.[33] En premier lieu, l’accroissement des connaissances. Un État qui ne sait pas faire face aux problématiques internationales contemporaines est impuissant, il s’agit de rester en bonne position dans la course au progrès. Objectifs suivants : la valorisation des résultats de la recherche et la diffusion de l’information scientifique. Pour ces domaines, l’Agence pour la Diffusion de l’Information Technologique (ADIT) sert de média propageant une image prestigieuse de la nation moderne et participant de même à la construction des stratégies internationales des acteurs privés.[34] Enfin, il s’agit de promouvoir le français comme langue de la science. Un tel renforcement vient appuyer une volonté de reconnaissance internationale de la langue française comme outils de référence dans la production des normes scientifiques dont l’impact est international.
La stratégie construite en interne cherche à donner à la France un statut d’autorité humaine[35] sur la scène internationale, c’est-à-dire, un rôle et une image de leader vertueux dans une logique de puissance d’influence.[36] La France a donc pour objectif affiché et pourtant méconnu de faire se rencontrer les intérêts de la science et de la politique. Il y a dons une véritable diplomatie scientifique en France.
B) Volonté politique forte et succès des stratégies françaises.
Mais quels sont les moyens des ambitions françaises ? Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), comprenant le caractère vital de cet enjeu a produit le rapport “Une diplomatie scientifique pour la France” en 2013. Ce rapport reprend, sous le filtre de la diplomatie, les objectifs précédemment cités à savoir : indépendance, valorisation de la recherche et influence internationale.[37] Appuyé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), leur mission est de mettre en place au niveau diplomatique la stratégie nationale de recherche et d’innovation (SNRI) qui découle de ce rapport. Deux axes de priorités ont été dégagés comme lignes rouges du projet[38] : un premier, thématique (environnement, information, …), un second, géographique (BRIC, CIVET, Japon, Corée du Sud) se reposant sur un maillage diplomatico-scientifique assuré par les programmes de coopération scientifiques d’ambassade qui créent le lien entre les acteurs de la recherche locale et les intérêts politiques de l’État, scientifique des laboratoires de recherche et économiques des entreprises françaises.[39]
Et cela fonctionne. On retrouve dans la politique étrangère française les trois objectifs de la diplomatie scientifique (Attirer, Coopérer, Influencer). Le récent accord franco-indien d’unité de recherche internationale RELAX en est un bon exemple. Le 13 novembre 2017, l’université de Bordeaux, soutenue par le CNRS a mis en place avec le CMI (Chennai Mathematical Institute) et l’IMSC (Institute of Mathemattical Sciences of Chennai) un programme de formation d’une élite de chercheurs en sciences informatiques. L’attractivité se retrouve dans les échanges étudiants qui deviendront des chercheurs à forte valeur ajouté et auront construit un réseau en France. La coopération se traduit dans un partenariat d’excellence scientifique. Enfin, la quête d’influence, est identifiable lors du discours du professeur Pierre Dos Santos (représentant de l’université de Bordeaux) lorsqu’il souligne l’admirable développement indien de ces dernières années et rappelle au passage les importants investissements français dans le pays.[40]
Il
ne s’agit ici que d’un exemple tiré d’un ensemble plus large de projets mis en
place par la diplomatie scientifique française qui reflète une approche
délicate des relations entre les deux nations et précède la visite du Président
Macron du 10 mars 2018 à New Delhi. Il est, dans ce contexte, tout à fait
possible de souligner le rôle de la diplomatie scientifique comme précurseur
d’opportunités diplomatiques, économiques, voire stratégiques et son effet sur
l’élaboration d’un partenariat répondant de manière anticipé à certains journaux, qui, surpris
par ce rapprochement titrent « Visite de Macron en Inde : quels sont les liens
entre les deux pays ?».[41]
Et c’est avec la même ambition que la France s’intéresse au projet spatial
européen, à l’Antarctique, la bioéthique, aux intelligences artificielles, etc.[42]
Conclusion et prospective
La diplomatie scientifique dispose de moyens d’action dans la concurrence et dans la coopération. Dans les deux cas, elle peut se faire de manière offensive ou bienveillante, mais toujours dans la logique des intérêts des États. C’est également un moyen d’affirmer sa puissance sur la scène internationale sans conflit ouvert.
Il importe de différencier la diplomatie scientifique de la diplomatie culturelle qui fait référence en France quand le sujet abordé s’éloigne du pouvoir régalien. Le développement scientifique et technologique est un des instruments de pouvoir des plus fins qui soit, car, créant l’admiration, l’envie, la peur. « Maintenant, je suis devenu la mort, le destructeur des mondes. »[43] récitait le physicien américain Robert Oppenheimer conscient des conséquences de sa bombe nucléaire entre les mains des États. En effet, le progrès scientifique et technique trouve des applications dans les champs stratégiques, diplomatiques et économiques permettant à l’État d’élargir son champ d’action sur la scène internationale de manière concrète. La diplomatie scientifique serait au croisement du soft power et du hard power.
La France est en passe de devenir une autorité humaine crédible : une puissance militaire assurée par l’arme nucléaire et soutenue par un caractère de puissance normative et ‘’bienveillante’’. En effet, elle attire de nombreux étudiants internationaux qui construiront un véritable réseau d’influence et sa future puissance normative. Elle coopère au travers d’institutions telles que le CERN ou l’ITER, de projets scientifiques européens dont l’ESS (European Spallation Source) en Suède ou le projet ELI (Extreme Light Infrastructure) en Roumanie. Assurant la vitalité de son réseau d’alliances, son développement économique futur et son rôle de leader régional. La France s’est rapidement familiarisée avec le concept de diplomatie scientifique, la France dispose des moyens de ses ambitions, la question qu’il reste à poser est de savoir si la France souhaite se considérer comme une grande puissance à l’échelle européenne, régionale ou mondiale.
Antoine GIROIR
Couverture : L’accélérateur de particules du Cern, le 10 février 2015 à Meyrin, près de Genève AFP/ARCHIVES – RICHARD JUILLIART
[1] Joliot-Curie Frédéric, conférence prononcée le 16 janvier 1945, à la Sorbonne, Archives de l’Association Curie et Joliot-Curie- manuscrits.
[2] RUFFINI Pierre-Bruno, Science et diplomatie: une nouvelle dimension des relations internationales, Paris, Éditions du Cygne, 2015, 235 p.
[3] Date de la publication par le Ministère des affaires étrangères de son rapport ‘’Une diplomatie scientifique pour la France’’.
[4] CREUTZFELDT Benjamin, «Yan Xuetong on Chinese Realism, the Tsinghua School of International Relations, and the Impossibility of Harmony», Theory Talk, n°51, 28/11/12, p.6.
[5] Pour aller plus loin, Foucher Michel (dir.) «Puissance et
influence. Repère et référence»,
Atlas de l’influence française
au XXIe siècle, Paris,
Robert Laffont, 2013.
[6] PAPON P., op. cit., p.26.
[7] PLOUSEAU Juliette, « Diplomatie scientifique : la science peut aider à contourner des relations difficiles entre deux pays (RUE 2017)», AEF Dépêche n°559429, 29/03/2017.
[8] RUFFINI Pierre-Bruno, op.cit., pp. 60-80.
[9] PAPON P, ibid., pp.23-35
[10] PAPON P, ibid., p.25.
[11] SIMAI Mihaly, “Compétition et coopération : la science et la technologie dans les relations Est-Ouest”, Revues d’études comparatives Est-Ouest, vol.18, n°2, 1987, pp.5-21, p.18.
[12] Pertinax, « La guerre froide : Eisenhower et Khrouchtchev vis-à-vis »,
Politique étrangère,
n°1 – 1959 – 24e année.
pp. 5-26, p.11.
[13] BUHLER Pierre, La puissance
au XXIe siècle : Les nouvelles définitions du monde, Paris, CNRS
éditions, 2011, p.
274
[14] RUFFINI P-B., ibid, p.17
[15] RUFFINI P-B., ibid, p.12
[16] C’est à dire les articles
publiés dans les revues académiques de renommée internationale, prend en compte
sciences
dures et sciences humaines et sociales.
[17] RUFFINI P-B., ibid, p.12
[18] Sciences et Avenir avec AFP, « La Chine va construire le plus grand accélérateur de particules du monde », Sciences et avenir, consulté le 24/11/18, https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/la-chine-va-construire-le-plus-grand-accelerateur-de-particules-du-monde_23323.
[19] GRUEL Mathieu, « Découverte du boson de Higgs: Les raisons de s’en faire tout un monde », 20 minutes, consulté le 26/11/18, https://www.20minutes.fr/sciences/965931-20120704-decouverte-boson-higgs-raisons-faire-tout-monde
[20] GAO Jie, « China’s bid for a circular electron–positron collider », CERN COURRIER, consulté le 20/11/18, https://cerncourier.com/chinas-bid-for-a-circular-electron-positron-collider/
[21] Sciences et Avenir avec AFP, « La Chine va construire le plus grand accélérateur de particules du monde », Sciences et avenir, consulté le 24/11/18, https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/la-chine-va-construire-le-plus-grand-accelerateur-de-particules-du-monde_23323.
[22] WINES Michael, « House Kills the Supercollider, And Now It Might Stay Dead », The New York Times, consulté le 30/11/18,https://www.nytimes.com/1993/10/20/us/house-kills-the-supercollider-and-now-it-might-stay-dead.html.
[23] Voir l’histoire de Nima Arkani-Hamed physicien américain chantre du projet de collisionneur chinois.
[24] Sciences et avenir, « Pékin s’inquiète des restrictions commerciales américaines sur la haute technologie », consulté le 21/12/18, https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/pekin-face-aux-restrictions-americaines-sur-la-high-tech_129614
[25] Pour aller plus loin : BATTISTELLA Dario, Théories des relations internationales, Paris, Presses de Sciences Po, 2015 (2003), 717 p.
[26] BOUVET Michel, « L’État français et le soutien à l’innovation (ou le mantra de l’innovation) », in Géoéconomie, 2016/3, n°80, p.203.
[27] Dossier de presse du gouvernement français, Stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux, 2018, p.4.
[28] POSTEL-VINAY Olivier, « La crise de la recherche française : état des lieux », in Commentaires, n°107, automne 2009, p.12.
[29] Voir Annexe 1
[30] BREESÉ Pierre, « Valorisation des connaissances et marchandisation des savoirs », in Géoéconomie, printemps 2010/2, n°53, p.35
[31] BOUVET Michel, op. cit., p.206, 2014.
[32] BREESÉ Pierre, op. cit., p.35
[33] Voir Annexe 2
[34] Ministère des affaires étrangères, Une diplomatie scientifique pour la France, rap. cit., p.10
[35] CREUTZFELDT Benjamin, «Yan Xuetong on Chinese Realism, the Tsinghua School of International Relations, and the Impossibility of Harmony», Theory Talk, n°51, 28/11/12, p.6.
[36] FABIUS Laurent, discours de la XXe conférence des ambassadeurs, Paris, 29 août 2012.
[37] Ministère des affaires étrangères, Une diplomatie scientifique pour la France, Paris, janvier 2013
[38] Ministère des affaires étrangères, Une diplomatie scientifique pour la France, Paris, janvier 2013, p.9
[39] Pierre-Bruno Ruffini, Diplomatie scientifique : une arme majeure sous-employée en France ?, The Conversation, consulté le 09/12/17, http://theconversation.com/diplomatie-scientifique-une-arme-majeure-sous-employee-en-france-74190
[40] Université de Bordeaux, «Bordeaux et Chennai mettent l’informatique à l’honneur», consulté le 17/12/2017, https://www.u-bordeaux.fr/Actualites/De-l-international/Bordeaux-et-Chennai-mettent-l-informatique-a-l-honneur
[41] RUBETTI Morgane, « Visite de Macron en Inde : quels sont les liens entre les deux pays ? », Le Figaro.fr, consulté le 10/03/18. http://www.lefigaro.fr/international/2018/03/09/01003-20180309ARTFIG00038-visite-de-macron-en- inde-quels-sont-les-liens-entre-les-deux-pays.php
[42] Pour aller plus loin dans ces domaines :
CNER, La France dans l’espace scientifique et technique européen : évaluation des relations entre l’Union européenne et la France, Paris, La Documentation française, 1999, 343 p.
HEISBOURG François, PASCO Xavier, Espace militaire : l’Europe entre souveraineté et coopération, Paris, Choiseul, 2011, 157 p.
Ministère des affaires étrangères et du développement international, Le grand défi de l’arctique : feuille de route nationale sur l’Arctique, Paris, juin 2016.
[43] DUBUIS Etienne, « Hiver nucléaire : les vraies fins du monde », Le Monde.fr, 13/12/2012.
Annexes
Bibliographie et sitographie
Ouvrages
BATTISTELLA Dario, Théories des relations internationales, Paris, Presses de Sciences Po, 2015 (2003).
BUHLER Pierre, La puissance au XXIe siècle : Les nouvelles définitions du monde, Paris, CNRS éditions, 2011.
CNER, La France dans l’espace scientifique et technique européen : évaluation des relations entre l’Union européenne et la France, Paris, La Documentation française, 1999.
Foucher Michel (dir.) «Puissance et influence. Repère et référence», Atlas de l’influence française au XXIe siècle, Paris, Robert Laffont, 2013.
HEISBOURG François, PASCO Xavier, Espace militaire : l’Europe entre souveraineté et coopération, Paris, Choiseul, 2011.
Ministère des affaires étrangères et du développement international, Le grand défi de l’arctique : feuille de route nationale sur l’Arctique, Paris, juin 2016.
PAPON Pierre, L’Europe de la science et de la technologie, Grenoble, Presses Universitaires, 2001.
RUFFINI Pierre-Bruno, Science et diplomatie: une nouvelle dimension des relations internationales, Paris, Éditions du Cygne, 2015.
Articles
BREESÉ Pierre, « Valorisation des connaissances et marchandisation des savoirs », in Géoéconomie, printemps 2010/2, n°53.
CREUTZFELDT Benjamin, «Yan Xuetong on Chinese Realism, the Tsinghua School of International Relations, and the Impossibility of Harmony», Theory Talk, n°51, 28/11/12.
Pertinax, « La guerre froide : Eisenhower et Khrouchtchev vis-à-vis », Politique étrangère, n°1 – 1959 – 24e année.
PLOUSEAU Juliette, « Diplomatie scientifique : la science peut aider à contourner des relations difficiles entre deux pays (RUE 2017)», AEF Dépêche n°559429, 29/03/2017.
POSTEL-VINAY Olivier, « La crise de la recherche française : état des lieux », in Commentaires, n°107, automne 2009.
SIMAI Mihaly, “Compétition et coopération : la science et la technologie dans les relations Est-Ouest”, Revues d’études comparatives Est-Ouest, vol.18, n°2, 1987.
Sites
GAO Jie, « China’s bid for a circular electron–positron collider », CERN COURRIER, consulté le 20/11/18, https://cerncourier.com/chinas-bid-for-a-circular-electron-positron-collider/
GRUEL Mathieu, « Découverte du boson de Higgs: Les raisons de s’en faire tout un monde », 20 minutes, consulté le 26/11/18, https://www.20minutes.fr/sciences/965931-20120704-decouverte-boson-higgs-raisons-faire-tout-monde
Pierre-Bruno Ruffini, « Diplomatie scientifique : une arme majeure sous-employée en France ? », The Conversation, consulté le 09/12/17, http://theconversation.com/diplomatie-scientifique-une-arme-majeure-sous-employee-en-france-74190
RUBETTI Morgane, « Visite de Macron en Inde : quels sont les liens entre les deux pays ? », Le Figaro.fr, consulté le 10/03/18. http://www.lefigaro.fr/international/2018/03/09/01003-20180309ARTFIG00038-visite-de-macron-en- inde-quels-sont-les-liens-entre-les-deux-pays.php
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Université de Bordeaux, «Bordeaux et Chennai mettent l’informatique à l’honneur», consulté le 17/12/2017, https://www.u-bordeaux.fr/Actualites/De-l-international/Bordeaux-et-Chennai-mettent-l-informatique-a-l-honneur
WINES Michael, « House Kills the Supercollider, And Now It Might Stay Dead », The New York Times, consulté le 30/11/18,https://www.nytimes.com/1993/10/20/us/house-kills-the-supercollider-and-now-it-might-stay-dead.html