Des sociétés militaires privées pour protéger les « Nouvelles Routes de la Soie »

Sigles :

APL : Armée Populaire de Libération (nom de l’armée chinoise).
BRI : Belt and Road Initiative (nom officiel du projet des « Nouvelles Routes de la Soie »).
RPC : République populaire de Chine.
SMP : sociétés militaires privés.

La Chine fait appel à des sociétés militaires privées (SMP) pour protéger les infrastructures des Nouvelles Routes de la Soie. Source image : iStock.

Les ambitions chinoises n’ont de cesse de croître, notamment depuis l’arrivée du président Xi Jinping au pouvoir en 2013. La République Populaire de Chine (RPC) entend en effet prendre la première place mondiale et ainsi devancer les Etats-Unis. Mais quel est le prix d’une telle stratégie et quels sont les moyens de sa réussite ?

Un projet pharaonique au service du rayonnement chinois

Infographie du projet des Nouvelles Routes de la Soie. Source image : China-Britain Business Council.

Dévoilé en 2013 au Kazakhstan par le président chinois Xi Jinping, le projet colossal des « Nouvelles Routes de la Soie » (« Belt and Road Initiative » – BRI – selon l’appellation chinoise) désigne un ensemble de liaisons maritimes et terrestres visant à connecter la Chine au reste du monde, englobant 68 pays au total, et à développer et promouvoir la coopération entre la Chine et ses nouveaux partenaires[1]. La finalité de ce plan ambitieux est de renforcer la position de la Chine sur le plan mondial, de grandir son influence internationale. A cet effet, il s’agit bien entendu d’une priorité de la diplomatie chinoise mise en œuvre par Xi Jinping, désormais leader quasi-absolu de la RPC.

Cette coopération renforcée, portée par la Chine, établit un cadre d’échanges multilatéraux qui inclut à la fois un aspect commercial, mais aussi des interactions sur le plan des investissements, du tourisme, ou encore de la culture afin de développer économiquement les pays partenaires. Dès lors, de nombreuses infrastructures sont nées de ces partenariats. Nous pouvons citer l’exemple de la construction du port de Gwadar au Pakistan[2], celui du gazoduc reliant la Chine et le Turkménistan via la région du Xinjiang[3] ou bien l’immense route ferroviaire de 450km reliant Mombassa à Nairobi au Kenya[4]. Bien que ces projets soient généralement bien reçus par les populations locales, il n’en reste pas moins qu’ils font l’objet de vives critiques. S’ajoute à cela le fait que les infrastructures prévues par le gouvernement chinois traversent parfois des régions instables, en proie à des tensions ou des problèmes d’insécurité flagrants.

La nécessaire sécurisation des intérêts chinois

La question de la sécurisation du gigantesque projet chinois devient donc essentielle. Il paraît effectivement primordial d’assurer la protection des infrastructures, des travailleurs, des entreprises mais aussi purement et simplement des intérêts chinois. Dans son ouvrage China’s Private Army: Protecting the New Silk Road[5], Alessandro Arduino recense les risques sécuritaires auxquels la Chine doit faire face pour que la sécurité règne au sein des Nouvelles Routes de la Soie. Bien que de « banals » actes contre la présence chinoise sur des territoires étrangers continuent de se produire (à l’image de la crise de la mine d’Aktogay au Kazakhstan en juin 2015[6]), la majorité des risques concerne en réalité des agressions contre les ressortissants chinois (kidnapping, racket…) ou les conséquences de l’insécurité prégnante en raison des crises géopolitiques qui touchent ces pays. A ce titre, le risque terroriste est très présent dans certaines zones, notamment la région du Cachemire qui accueille le corridor économique Chine-Pakistan, mais encore l’Afrique, l’Afghanistan ou la Turquie qui sont confrontés à de nombreuses attaques terroristes et par lesquels doivent passer les Nouvelles Routes de la Soie.

La municipalité birmane de Shwe Kokko connaît le développement d’un réel « Chinatown » depuis le début du projet associé aux Nouvelles Routes de la Soie. Source image : Bertil Lintner.

Le gouvernement chinois, tout comme les entreprises chinoises qui opèrent sur ces terrains, se doivent donc de protéger leurs ressortissants et leurs investissements. C’est tout à fait la situation de la ville de Shwe Kokko au Myanmar (actuelle Birmanie)[7]. Un projet lié aux Nouvelles Routes de la Soie a émergé dans cette petite localité du Myanmar et des gardes de sécurité chinois sont arrivés avec. Leur but est de protéger les ingénieurs, techniciens et ouvriers chinois en charge du projet de construction d’infrastructures massif qui comprend des maisons de luxe, des hôtels, un golf, des usines, des centres commerciaux et bien d’autres édifices tous plus ambitieux les uns que les autres. La Chine transforme ainsi le paysage de la ville qui est désormais appelée « Chinatown » par les locaux. Un vrai microcosme chinois s’est effectivement créé avec toutes les composantes d’une société à part entière : de l’argent chinois provenant des investissements, une population chinoise composée des travailleurs et même un système de sécurité chinois.

Le recours aux sociétés militaires privées

C’est ainsi que rentrent en jeu les sociétés militaires privées (SMP). Il s’agit là d’un des secrets les mieux gardés du gigantesque projet des Nouvelles Routes de la Soie. En effet, les entreprises chinoises, cherchant à sécuriser les projets BRI, engagent ce que l’on appelle des contractors. Ces derniers sont les employés des SMP. Ils agissent comme des agents de sécurité privé et sont chargés de protéger à la fois les investissements et les ressortissants de l’Empire du Milieu. Les grandes firmes chinoises privilégient le recours à des SMP provenant de leur pays d’origine plutôt qu’à des agents de nationalités différentes. Cela s’explique à la fois par le caractère assez protectionniste du projet (et le souhait de ne pas livrer la sécurité de sites stratégiques à d’autres pays) mais aussi par l’aspect financier (un agent de sécurité chinois coûterait douze fois moins cher qu’un agent britannique ou américain[8]). Cette situation participe cependant à renforcer le sentiment d’écosystème chinois dans les pays destinataires des projets BRI et peut ainsi contribuer au sentiment antichinois parfois présent. On décompte pas moins de 5 000 SMP en Chine aujourd’hui, mais seulement 20 d’entre elles auraient réellement la capacité et l’habilitation pour opérer à l’étranger[9]. Les chiffres officiels parlent de 3 200 agents non-armés travaillant pour ces SMP[10].

La compagnie DeWe Security est l’une des SMP chinoises qui participe à la sécurisation des Nouvelles Routes de la Soie. Source image : Jason Lee, Reuters.

Les gardiens des Nouvelles Routes de la Soie font désormais partie du « packaging de la BRI » et sont indispensables à son expansion et sa pérennité. Parmi ce club, le groupe chinois DeWe Security est particulièrement actif. Suite à des pertes importantes dues à l’instabilité prégnante de certains pays, des grandes compagnies chinoises ont décidé de faire appel à ses services. Ainsi, DeWe Security emploie d’anciens militaires de l’Armée Populaire de Libération (APL) au Soudan et en Afrique centrale. Dans le cadre de ces contrats, les contractors de l’entreprise de sécurité ont, par exemple, été amenés à évacuer plus de 300 ouvriers chinois d’un site pétrolier qui était déstabilisé par des combats entre milices locales au Soudan du Sud en 2016. Mais DeWe n’est pas la seule SMP concernée. La China Road and Bridge Corporation protège la toute récente ligne ferroviaire reliant Nairobi à Mombassa au Kenya. Huawei Security Group, FSG Group ou encore HXZA, pour ne citer qu’elles, veillent à la sécurité des entreprises et de leurs compatriotes expatriés en Afrique. Le cœur de la BRI ne résiderait-il pas finalement dans ces SMP ?

Le recours au SMP chinoises pour protéger les intérêts à l’étranger est de plus en plus utilisé. Source image : MERICS.

Des atouts incontestables

Il est vrai que la sécurisation des infrastructures des Nouvelles Routes de la Soie est un aspect primordial et ces SMP présentent des avantages certains. Le premier de ces atouts réside dans le fait qu’il s’agit d’un engagement seulement à court-terme. On ne paye finalement ces sociétés de sécurité que lorsque l’on utilise leurs services. Une fois le service devenu inutile, le contrat est terminé et l’engagement prend fin. Cela présente un avantage considérable par rapport à l’emploi de militaires pour une mission similaire : ces derniers continuent à être payés une fois leur mission terminée. Ce « néo-mercenariat » est donc éminemment moins couteux.

Ces SMP permettent encore de soutenir l’APL lorsque celle-ci se retrouve dépassée par une situation dans laquelle elle intervenait originellement, comme ce fut le cas au Venezuela en 2017 lorsque des citoyens chinois ont massivement fui suite à des révoltes liées à l’hyperinflation qui touche le pays [11]. En dehors de l’aide à l’APL, les SMP chinoises peuvent surtout intervenir lorsque l’APL elle-même ne peut pas être déployée. En effet, le recours à l’armée chinoise ne peut pas toujours se justifier et est même parfois prohibé dans certains pays. Dès lors, la sécurité des infrastructures doit tout même être assurée et ce sont les agents de sécurité privée qui vont pouvoir s’en charger. Par ailleurs, même lorsque le déploiement de l’APL est possible, Pékin encourage de plus en plus les entreprises chinoises à faire appel à ces sociétés privées pour transférer le coût du secteur public au secteur privé[12] et ainsi réaliser des économies considérables dans le budget étatique. S’ajoute à cela le fait qu’employer le secteur privé plutôt que l’armée étatique permettrait à la Chine de se dédouaner si un problème survenait et de déporter la responsabilité sur la SMP en cause.

Les SMP chinoises sont majoritairement composées d’anciens militaires de l’APL. Source image : Thaier Al-Sudani, Reuters.

Au-delà de l’aspect opérations extérieures à proprement parlé de l’APL, un autre facteur financier s’ajoute pour l’Etat chinois. Des coupes budgétaires drastiques sont prévues dans l’APL. Les effectifs de l’armée chinoise doivent effectivement passer de 2,3 millions de soldats en 2015 à 1 million en 2020[13]. Ces restrictions vont forcément entraîner des démobilisations de soldats. Or, le gouvernement chinois souhaite éviter que ces anciens soldats ne soient engagés par des gangs qui seraient à la recherche de compétences militaires pour compléter leurs rangs. La reconversion semble alors toute trouvée : les ex-membres de l’APL sont des contractors tous désignés pour les SMP chinoises œuvrant à l’étranger dans l’optique de protéger les Nouvelles Routes de la Soie.

Un problème reste néanmoins à noter. Les agents de ces SMP manquent cruellement d’expérience. Le recrutement parmi les rangs de l’APL pallie légèrement cette inexpérience, mais il faut bien admettre que les soldats chinois n’ont pas non plus une expérience de terrain conséquente et c’est d’ailleurs généralement le reproche qui est fait à l’APL. Ainsi, ex-militaires ou non, les agents de sécurité privé n’ont que peu, si ce n’est pas du tout, de connaissances en matière de situations de conflits. Si leur objectif premier est la protection des sites des Nouvelles Routes de la Soie, ils pourraient être amenés à devoir gérer des problématiques bien plus complexes avec la réalité du terrain et leurs lacunes rendraient les situations encore plus périlleuses. L’inexpérience relative des employés de ces SMP augmente fortement le risque d’erreurs potentielles[14], ce qui pourrait avoir des conséquences très négatives pour Pékin, notamment en termes d’image internationale.

Un cadre légal difficile à cerner

Qui plus est, ces sociétés de néo-mercenariat opèrent dans ce que l’on peut qualifier de « zone grise légale ». Cette problématique juridique est mise en exergue par un triptyque selon le Mercator Institute for China Studies (MERICS) : d’un côté, la loi chinoise ne s’applique pas aux activités internationales des SMP ; de l’autre, les régulations internationales ne sont pas suffisantes à l’heure actuelle ; cela laisse donc comme seule hypothèse l’application de la loi des pays dans lesquels les SMP opèrent[15]. Or, bien souvent ces pays étrangers n’ont pas de normes spécifiques qui s’appliquent à ces acteurs de sécurité privée et, quand ils en ont, elles sont généralement insuffisantes. Cela laisse donc la porte ouverte à un vide juridique considérable.

L’encadrement des contractors est alors très flou. Mais qu’adviendra-t-il si des débordements venaient à être commis ? On se rappelle des scandales liés à la SMP américaine Blackwater lorsqu’elle agissait en Irak[16]. Il serait donc tout à fait envisageable que des bavures similaires puissent advenir un jour ou l’autre dans le cadre des actions des SMP chinoises. Sans cadre juridique établi, les conséquences sont très incertaines. La RPC est certes signataire du Document de Montreux de 2008 qui organise un code de conduite pour l’emploi des SMP applicable à l’Etat contractant avec la SMP, le pays dans lequel cette dernière opère et le pays auquel elle est rattachée fiscalement et juridiquement. Ainsi, la déontologie de ce document s’appliquerait si une telle situation arrivait. Néanmoins, ce texte juridique n’a aucune force contraignante, il s’agit simplement d’un code établissant des bonnes pratiques qu’il serait bon de mettre en œuvre. La question reste donc entière quant à la suite juridique de mauvaises pratiques, voire de violations claires des Droits de l’Homme, de la part des SMP chinoises à l’étranger. Ce manque de contrôle des SMP vient rajouter aux critiques déjà nombreuses du projet des Nouvelles Routes de la Soie. Plus dramatiquement, l’accroissement du recours aux SMP pour protéger les infrastructures de la BRI pourrait résulter, in fine, en un fiasco politique et diplomatique pour Pékin et ainsi entacher grandement le discours « gagnant-gagnant » que le président Xi Jinping aime à mettre en avant.

Un article pour le prix Geolinks, par Marie Guilhem


[1] Courrier International Paris, « Chine. “Routes de la soie”, la mondialisation selon Xi Jinping », Courrier International, 14 mai 2017, disponible en ligne : https://www.courrierinternational.com/grand-format/chine-route-de-la-soie-la-mondialisation-selon-xi-jinping.

[2] Courrier International Paris, « Pakistan. Avec le port de Gwadar, la Chine s’ouvre une voie rapide pour le pétrole », Courrier International, 12 novembre 2015, disponible en ligne : https://www.courrierinternational.com/article/pakistan-avec-le-port-de-gwadar-la-chine-souvre-une-voie-rapide-pour-le-petrole.

[3] GENTE, Régis, « Le Turkménistan oriente son gaz vers la Chine », Le Figaro, 15 décembre 2009, disponible en ligne : http://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2009/12/15/04012-20091215ARTFIG00406-le-turkmenistan-oriente-son-gaz-vers-la-chine-.php.

[4] KUO, Lily, « Kenya’s $3.2 billion Nairobi-Mombasa rail line opens with help from China », Quartz, 2 juin 2017, disponible en ligne : https://qz.com/africa/996255/kenyas-3-2-billion-nairobi-mombasa-rail-line-opens-with-help-from-china/.

[5] ARDUINO, Alessandro, China’s Private Army: Protecting the New Silk Road, Basingstoka, Palgrave, 2018, 170 pages.

[6] PANTUCCI, Raffaello & LAIN, Sarah, China’s Eurasian Pivot: The Silk Road Economic Belt, London, Routledge, 2017.

[7] LINTNER, Bertil, « A Chinatown mysteriously emerges in backwoods Myanmar », Asia Times, 1er mars 2019 [consulté le 10 mars 2019], disponible en ligne : https://www.asiatimes.com/2019/03/article/a-chinatown-mysteriously-emerges-in-backwoods-myanmar/.

[8] LEMAITRE, Frédéric, « Les nouvelles routes de la soie chinoises sont bien gardées », Le Monde, 29 août 2018 [consulté le 11 mars 2019], disponible en ligne : https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/08/29/les-nouvelles-routes-de-la-soie-sont-bien-gardees_5347578_3234.html?xtmc=dewe&xtcr=5

[9] ARDUINO, Alessandro, « How will Beijing provide security for Chinese personnel and infrastructure along the Belt and Road? », The Diplomat, 20 mars 2018 [consulté le 10 mars 2019], disponible en ligne : https://thediplomat.com/2018/03/chinas-private-army-protecting-the-new-silk-road/.

[10] China Daily, « Overseas security to get upgrade », China Council for the Promotion of International Trade, 22 avril 2016 [consulté le 10 mars 2019], disponible en ligne : http://en.ccpit.org/info/info_40288117521acbb801543d44c4a302b7.html

[11] HUIFENG, He, « As Venezuela implodes, so do the dreams of thousands of fleeing Chinese », South China Morning Post, 14 août 2017, disponible en ligne : https://www.scmp.com/news/china/economy/article/2102922/venezuela-implodes-so-do-dreams-thousands-fleeing-chinese.

[12] LEGARDA, Helena, « Chineses mercenaries are tightening security on the Belt and Road », East Asia Forum, 16 octobre 2018 [consulté le 12 mars 2019], disponible en ligne : http://www.eastasiaforum.org/2018/10/16/chinese-mercenaries-are-tightening-security-on-the-belt-and-road/

[13] Press Trust of India, « China to downsize army to under a million in biggest troop cut », The Times of India, 12 juillet 2017 [consulté le 10 mars 2019], disponible en ligne : https://timesofindia.indiatimes.com/world/china/china-to-downsize-army-to-under-a-million-in-biggest-troop-cut/articleshow/59555813.cms.

[14] NOUWENS, Meia, et LEGARDE, Helena, « Guardians of the Belt and Road » [rapport du Mercator Institute for China Studies], International Institute for Strategic Studies, 17 août 2018, disponible en ligne : https://www.iiss.org/blogs/analysis/2018/08/guardians-belt-and-roa

[15] Ibid : « Chinese private security companies operate overseas in a legal grey zone: Chinese domestic law does not apply to their international activities, and international law lacks regulation, so they only have to abide by local host country laws, where those exist. ».

[16] SINGER, Peter W., « Retour sur le scandale Blackwater. Comment le Pentagone est devenu accro aux mercenaires », Courrier International, 24 octobre 2007 disponible en ligne : https://www.courrierinternational.com/article/2007/10/25/comment-le-pentagone-est-devenu-accro-aux-mercenaires.

Bibliographie :

Ouvrages :

ARDUINO, Alessandro, China’s Private Army: Protecting the New Silk Road, Basingstoka, Palgrave, 2018, 170 pages.

PANTUCCI, Raffaello & LAIN, Sarah, China’s Eurasian Pivot: The Silk Road Economic Belt, London, Routledge, 2017, 108 pages.

Articles de presse :

ARDUINO, Alessandro, « How will Beijing provide security for Chinese personnel and infrastructure along the Belt and Road? », The Diplomat, 20 mars 2018 [consulté le 10 mars 2019], disponible en ligne : https://thediplomat.com/2018/03/chinas-private-army-protecting-the-new-silk-road/

Courrier International Paris, « Chine. “Routes de la soie”, la mondialisation selon Xi Jinping », Courrier International, 14 mai 2017 [consulté le 7 mars 2019], disponible en ligne : https://www.courrierinternational.com/grand-format/chine-route-de-la-soie-la-mondialisation-selon-xi-jinping

Courrier International Paris, « Pakistan. Avec le port de Gwadar, la Chine s’ouvre une voie rapide pour le pétrole », Courrier International, 12 novembre 2015, disponible en ligne : https://www.courrierinternational.com/article/pakistan-avec-le-port-de-gwadar-la-chine-souvre-une-voie-rapide-pour-le-petrole

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LE BELZIC, Sébastien, « Chinafrique : Le risque d’opérations ciblées de groupes islamistes locaux menace l’Afrique », Le Monde, 19 février 2019 [consulté le 11 mars 2019], disponible en ligne : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/02/19/chinafrique-le-risque-d-operations-ciblees-de-groupes-islamistes-locaux-menace-l-afrique_5425331_3212.html?xtmc=dewe&xtcr=2

LEMAITRE, Frédéric, « Les nouvelles routes de la soie chinoises sont bien gardées », Le Monde, 29 août 2018 [consulté le 11 mars 2019], disponible en ligne : https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/08/29/les-nouvelles-routes-de-la-soie-sont-bien-gardees_5347578_3234.html?xtmc=dewe&xtcr=5

LINTNER, Bertil, « A Chinatown mysteriously emerges in backwoods Myanmar », Asia Times, 1er mars 2019 disponible en ligne : https://www.asiatimes.com/2019/03/article/a-chinatown-mysteriously-emerges-in-backwoods-myanmar/

Press Trust of India, « China to downsize army to under a million in biggest troop cut », The Times of India, 12 juillet 2017, disponible en ligne : https://timesofindia.indiatimes.com/world/china/china-to-downsize-army-to-under-a-million-in-biggest-troop-cut/articleshow/59555813.cms

SINGER, Peter W., « Retour sur le scandale Blackwater. Comment le Pentagone est devenu accro aux mercenaires », Courrier International, 24 octobre 2007 [consulté le 15 mars 2019], disponible en ligne : https://www.courrierinternational.com/article/2007/10/25/comment-le-pentagone-est-devenu-accro-aux-mercenaires

Sources numériques :

China Daily, « Overseas security to get upgrade », China Council for the Promotion of International Trade, 22 avril 2016 [consulté le 10 mars 2019], disponible en ligne : http://en.ccpit.org/info/info_40288117521acbb801543d44c4a302b7.html

LEGARDA, Helena, « Chineses mercenaries are tightening security on the Belt and Road », East Asia Forum, 16 octobre 2018 [consulté le 12 mars 2019], disponible en ligne : http://www.eastasiaforum.org/2018/10/16/chinese-mercenaries-are-tightening-security-on-the-belt-and-road/

NOUWENS, Meia, et LEGARDE, Helena, « Guardians of the Belt and Road » [rapport du Mercator Institute for China Studies], International Institute for Strategic Studies, 17 août 2018 [consulté le 12 mars 2019], disponible en ligne : https://www.iiss.org/blogs/analysis/2018/08/guardians-belt-and-road

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