Introduction
Le Burundi moderne a été façonné par les occidentaux, notamment la Belgique et l’ONU. Après l’indépendance en 1962, le Burundi voit triompher le tribalisme en 1965 aboutissant à la désintégration du régime démocratique en 1966. Le pays rentre alors dans sa phase de ” République (tutsi) contre le Peuple (hutu) “, période qui va entrainer l’échec de la modernisation du pouvoir, des conflits régionalistes et des tueries à grande échelle en 1969, 1972 et 1988. Ces violences provoqueront la pression des Occidentaux qui aboutira en 1993, aux premières élections démocratiques, puis a des massacres intercommunautaires et à la radicalisation de l’opposition.
Il s’agira d’observer comment les conflits historiques ont façonné le paysage économique, culturel et politique du Burundi actuel. Nous ferons d’abord une présentation générale du pays, avant de faire le point sur les clivages politiques du Burundi depuis 1890 jusqu’à aujourd’hui. Enfin, nous évoquerons la position de l’état sur le plan mondial a l’heure actuelle.
I. Le Burundi, un état centre-est-africain
1. Caractéristiques démo-géographiques
Situé dans la région des Grands Lacs et entouré par la République démocratique du Congo à l’ouest, le Rwanda au nord, et la Tanzanie à l’est et au sud, le Burundi compte 10,16 millions d’habitants pour 27 834 km2. Le pays est enclavé puisqu’il n’a pas d’accès à la mer. En revanche, il est frontalier avec le lac Tanganyika, le deuxième plus grand lac du monde (250 000 km2) et le plus poissonneux.
Situé sur un plateau au cœur de l’Afrique, le Burundi jouit d’un climat équatorial tempéré par l’altitude puisqu’il est tout de même situé à 1700 mètres en moyenne. A Bujumbura, la capitale, les températures restent constantes tout au long de l’année, oscillant entre 20 et 30 degrés en moyenne. Le mont Heha, au sud-est de la capitale, culmine à 2670 mètres. Une bande de terre longeant le fleuve Ruzizi, au nord du la Tanganyika, est la seule région dont l’altitude est inférieure à 1000 mètres.
La flore trouve ici un grand nombre d’espèces d’arbres. Forcément, le bananier est omniprésent mais aussi le palmier, le jacaranda, et l’albizia qui est utilisé pour la confection de pirogues. Les fleurs sont également de la partie avec une quantité impressionnante d’orchidées. On y trouve beaucoup d’eucalyptus et d’acacia.
La faune burundaise comprend plusieurs espèces telles que les hippopotames, les crocodiles, les phacochères, les léopards, qui fut un temps l’emblème du pays, et les antilopes. De plus, les reptiles font également partie du décor. Il y a aussi beaucoup d’espèces de poissons (plus de 250) du fait de la présence du lac Tanganyika.
2. Vers une identité commune
En ce qui concerne la population, le Burundi compte trois tribus, les hutus, les tutsis et les twa. La société traditionnelle est très hiérarchisée et est organisée de façon féodale. Les Tutsi sont des pasteurs élevant du bétail, les Hutu des paysans. Chez les Tutsi, le roi (mwami) représente l’image du dieu suprême Imama. Il est entouré par une aristocratie dont le pouvoir repose sur la possession de bétail. Ainsi, un animal sera donné à l’agriculteur en échange de ses produits agricoles. Cette pratique, l’ubuhake, crée le lien “patron-client” entre deux personnes. Les Tutsi disposent de ce fait d’un pouvoir économique, redoublé d’un pouvoir militaire qui leur est traditionnellement dévolu. Les colonisateurs allemands puis belges ont tout naturellement mis à profit cette hiérarchisation pour satisfaire leurs besoins de classification de la population. En ce qui concerne la religion, la majorité des burundais est de confession catholique (60%), 20% sont de religion indigène, 15% protestants et 5% musulmans
Si ces trois peuples se sont beaucoup affrontés, ils partagent aussi une culture et des valeurs communes que l’on retrouve dans le drapeau du pays.
Il est constitué d’une croix de Saint-André blanche symbolisant la paix, qui partage l’espace en deux triangles verts pour l’espérance et deux rouges, représentant la lutte pour indépendance. Le centre de la croix supporte un disque blanc et trois étoiles rouges symbolisent les trois éléments de la devise nationale : unité, le travail et le progrès. On notera que la monnaie est le Franc Burundais. Un euro égal a un peu moins de 2000 BIF.
En ce qui concerne la culture, l’alimentation est très présente. L’agriculture étant la principale industrie au Burundi, un repas burundais typique se compose de patates douces, maïs et haricots. En raison de son coût, on ne mange de la viande que quelques fois par mois. Lorsque les Burundais se retrouvent lors de grandes fêtes, ils boivent de l’impeke, une bière de sorgho, servie dans un pot unique. Chaque personne y trempe sa paille en symbole d’unité. Plus quotidiennement, les Burundais sont de très gros consommateurs de bière de banane. Les langues officielles de la république du Burundi sont le kirundi et le français. Le français reste toutefois une langue de l’élite, parlée par moins de dix pour cent de la population. Le swahili, la langue bantoue régionale, il est avant tout parlé par les commerçants et reste circonscrit essentiellement aux zones urbaines. L’artisanat est une importante forme d’art au Burundi. La vannerie est très populaire ainsi que les masques, boucliers et les statues en bois, mais aussi les poteries faites par les artisans locaux. L’artisanat du Burundi a beaucoup souffert de la guerre civile. Cependant, depuis la fin des années 2000, un renouveau très net se fait sentir. La musique et les danses traditionnelles sont aussi un héritage culturel important du Burundi. La troupe Royal-Burundi, une troupe de tambours traditionnels, s’est produite pendant plus de quarante ans à travers le monde entier.
II. Le Burundi, marqué par la décolonisation et les conflits
1. Un état fortement influencé par la colonisation
Avant la colonisation du Burundi par les Allemands en 1890, puis par les Belges en 1919 suite à la conférence de Versailles, l’histoire du Burundi est incertaine. En effet, des interprétations idéologisées du passé, soit par le colonisateur pour son propre profit, soit par l’une des trois ethnies ont pu altérer la réalité historique. Il n’y a aucune trace écrite, seuls quelques indices peuvent renseigner les historiens. Par conséquent, nous parlerons que de l’histoire du Burundi à partir de sa colonisation.
Tout commence en 1890, lorsque les Allemands s’installent dans la région des grands lacs en Afrique et classent les différents groupes sociaux du Burundi en ethnies homogènes, en castes bien définies. Les premiers écrits parlent ainsi des Hutus (85% de la population), agriculteurs issus d’une migration aux origines de la majorité des peuples de l’Afrique centrale et orientale, des Tutsis (14% de la population), qui sont des éleveurs seraient issus de migrations provenant d’Afrique orientale et soit disant descendants de Cham, fils de Noé, et des Twa (1% de la population) qui seraient le peuplement originel du Burundi.
Suite à la Conférence de Versailles en 1919, le royaume de Belgique obtient un mandat sur la province du Ruanda-Urundi, constituée des Rwanda et Burundi actuels.La gestion coloniale Belge s’appuie en partie sur la gestion Allemande : elle renforce l’administration dite indirecte, avec un système de monarchie et de chefferie couplé avec une nouvelle génération de chefs sortis des écoles coloniales.
L’action coloniale fut surtout décisive dans le domaine social. En effet, à une époque où la pression fiscale sur le pays augmente, la gestion coloniale augmente le pouvoir de l’aristocratie Ganwa (prince d’avant la colonisation) sur les Tutsis et le pouvoir des Tutsis sur les Hutus, qui seront au final exclus de l’exercice du pouvoir local. Ce faisant, les Tutsis étaient devenus « supérieurs » aux Hutus. La colonisation belge pratiquant le “diviser pour mieux régner” avait favorisé l’accumulation des frustrations.
Après la seconde guerre mondiale, l’ONU fait pression sur la Belgique, qui passe d’un régime de tutelle à un régime de mandat, préparant ainsi la décolonisation du pays. A cette époque, le pays est en pleine croissance et par conséquent, elle confirmait le pouvoir politico-économique de la deuxième génération des chefs tutsis d’une part et d’autre part elle permettait l’apparition d’une contre-élite hutu qui avait profité de l’enrichissement agricole général ou qui devait sa promotion à l’école.
2. Le Burundi et l’indépendance
Le 1er Juillet 1962, le Burundi est un pays libre. Les historiens s’accordent pour dire que le pays n’était pas prêt, en raison de son faible nombre d’élite universitaire et de la situation originale de la capitale Bujumbura qui était une ville plus cosmopolite que burundaise.
Après l’indépendance du Pays, de 1962 à 1965, la politique du pays va s’ethniciser a cause d’une classe politique déstabilisée par de multiples assassinats de personnalités politiques et une inadaptation de la Constitution aux réalités culturelles. S’ajoute à cela le contexte mondial de l’époque : Le Rwanda connaît des massacres contre les Tutsis et la guerre froide bat son plein. Au même moment, le Rwanda connaît une révolution sociale, qui inspirera les leaders Hutus et conduira les élites Tutsies à un repliement sécuritaire. C’est alors que commence une succession de coup d’Etat.
En 1965, les élections législatives, qui accordaient une majorité aux parlementaires Hutus ne furent pas prises en compte par le roi, qui mit en place son gouvernement. A la suite de ce coup d’Etat constitutionnel, le premier coup d’Etat Hutu éclata, occasionnant des massacres de civils Tutsis, puis Hutus. En Juillet 1966, le roi est destitué par le prince héritier Charles Ndizeye (ou Ntare V) qui avait pour but d’abattre la monarchie et par la même occasion d’abattre les clivages ethniques. Seulement, les républiques qui suivirent amplifièrent ces divisions.C’est à partir de la fin 1966 que la situation devient vraiment critique. Le capitaine Michel Micombero, d’origine Tutsi, voulait dépasser les clivages ethniques. Pour ce faire, il instaura une dictature militaire et l’UPRONA (Union pour le progrès national) devient alors le parti unique (majorité Tutsi). De ce fait, il y a un monopole des organes de l’Etat par les Tutsis. Ce monopole a conduit en 1969 a l’élimination des élites politiques Hutus et a des procès d’intimidation des élites Tutsis libérales en 1971
3. Le massacre de 1972
Le 29 Avril 1972, un groupe rebelle Hutu attaque et tue à la machette une centaine de Tutsis. Ces tueries se propagent dans tout le sud du pays et feront des milliers de morts du côté des Tutsis. Le lendemain, la contre-offensive Tutsi est lancée mais cette fois-ci, dans tout le pays et de surcroît, l’ex Mwami Charles Ndizeye tombe dans le piège de Micombero et est exécuté sommairement pour prévenir un rassemblement Hutu autour de l’Homme. Tous les Hutus un tant soit peu intellectuels sont torturés puis tués sur place sans jugement.
Ce massacre prend la forme d’un génocide quand pratiquement toutes les élites Hutus sont assassinées, étudiants compris. Le nombre de morts varie selon les sources, mais la plupart s’accordent pour dire qu’entre 100 000 et 200 000 personnes sont mortes. S’en suivit la mission de « Pacification » mise en place par Micombero. Dans les faits, cette mission avait plutôt pour but la désinformation du peuple Burundais et la diffusion de l’idée selon laquelle il n’y avait jamais eu de conflit entre Hutus et Tutsis mais juste des malfaiteurs venus de l’extérieur et arrêtés à temps pour ne pas entraîner le génocide des Tutsis. Pour cela, il engage des « Hutus de service », qui sont la pour vanter les mérites de Micombero. Aujourd’hui encore, ce génocide n’est pas reconnu comme tel par les politiques au Burundi.
Vis à vis de ce génocide, nous pouvons nous demander pourquoi tant de silence au niveau international ? Tout d’abord, le Burundi n’était plus un enjeu de la guerre froide comme c’était le cas en 1964-65, lorsque le pays était un point d’implantation privilégié de la Chine. De plus, la question des droits humains avait une faible résonance à l’échelle internationale.
Les années qui ont suivies le massacre de 1972, et ce, jusqu’en 1988, se sont déroulées dans un Etat soumis à la supériorité Tutsi qui n’est pas sans rappeler l’apartheid d’Afrique du Sud d’autant par la force des circonstances que par la volonté des dirigeants.
4. La guerre civile de 1993
Après un coup d’Etat en Septembre 1987, le major Pierre Buyoya prend le pouvoir et s’engage dans une libéralisation qui met à l’ordre du jour l’unité nationale. De ce fait, à partir de Octobre 1988, de nombreuses réformes sont mises en place : Nomination d’un premier ministre Hutu, égalité ethnique aux postes de ministres et gouverneurs et ouverture au multipartisme. Toutes ces mesures seront présentées en référendum. En parallèle de cette démocratisation, Melchior Ndadaye, Hutu, (Front pour la démocratie du Burundi), remporte les premières élections démocratiques de l’histoire du Burundi, en 1993.
Cependant, en Octobre 1993, les hautes autorités de l’Etat sont assassinées lors d’un coup d’Etat avorté et l’annonce de la mort du président tout récemment élu soulève le peuple dans une guerre civile. D’abord, des Hutus se vengent de la mort de leur président en massacrant des Tutsis, puis, l’armée (majoritairement Tutsi) se venge et tue des milliers de Hutus. Pour finir, les Hutus prennent les armes et affrontent les Tutsis. Le processus de paix durera jusqu’au 18 Avril 2009, date à laquelle le chef des FNL (tutsi) annonce renoncer à la lutte armée
III. Situation actuelle, économie et ressources
1. Une situation politique tres instable
Aujourd’hui et depuis les accords d’Arusha en 2000, le Burundi est une république multipartite à régime présidentiel. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement et le pouvoir législatif est détenu par le sénat et l’assemblée nationale (composée de 60% de Hutus et de 40% de Tutsis). Le président actuel est Pierre Nkurunziza du parti CNDD-FDD (Conseil National pour la Défense de la Démocratie – Forces pour la Défense de la Démocratie). Il achève actuellement son deuxième mandat à la tête du Burundi, il est au pouvoir depuis 9 ans.
Les prochaines élections présidentielles auront lieu en juin 2015 et sont sources de nombreux désaccords et conflits au sein du pays. En effet, le président actuel, Pierre Nkurunziza, est accusé de vouloir détruire les partis de l’opposition. De nombreux membres de l’opposition sont aujourd’hui en exil, portés disparus voire déclarés morts (69 disparus et 20 morts seulement en 2011).
Pour information, la principale coalition du pays, L’Alliance Démocratique Pour le Changement (l’ADC Ikibiri) est présidée par Léonce Ngendakumana. Il est actuellement menacé d’emprisonnement pour «imputations dommageables, dénonciations calomnieuses et aversion ethnique». Son procès est considéré comme procès politique par l’avocat de la défense
L’un des symboles de cette lutte acharnée contre l’opposition est l’arrestation de Pierre Claver Mbonimpa, célèbre défenseur de droits humains dans le pays le 15 mai dernier pour « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État ». Pierre Claver Mbonimpa est cependant actuellement en liberté provisoire pour problèmes de santé.
S’ajoute à cela la menace des Imbonerakure, la jeunesse du parti CNDD-FDD. Ces jeunes fortement engagés sont considérés comme une menace pour la paix par les défenseurs des droits de l’homme. Ils sont dénoncés par l’ONG Amnesty International de porter atteinte aux droits humains notamment en ce qui concerne la répression contre l’opposition au gouvernement actuel
De plus, depuis la réélection du président Nkurunziza en 2010, le pays vit dans une insécurité quasi-permanente. Le Burundi subit les menaces du mouvement islamiste Al-Shahab (mouvement lié à Al-Qaïda) car des soldats Burundais sont engagés dans la force de maintien de la paix envoyée par l’Union Africaine en Somalie (à Mogadiscio).
2. Economie et ressources
Le PIB du Burundi est de 2,718 milliards de dollars en 2013 et le PIB par habitant s’élevait à 170 dollars en 2011. Bien que ces chiffres paraissent très bas, il faut préciser que depuis dix ans, la croissance du Burundi est positive (4,5% de croissance économique en 2011) et que le niveau de vie des habitant à doublé (si l’on observe l’évolution du PIB par habitant).
Le Burundi faisant partie des pays les plus pauvres au monde, a du se reconstruire suite à de nombreuses années de guerre civile. De manière générale, le pays doit faire face à des problèmes aussi larges que l’éducation (manque d’infrastructure et de personnel) ou l’accès aux services sociaux (très peu d’infrastructures dans le pays, par exemple, moins de 5% de la population a accès à l’électricité).
Aujourd’hui, le Burundi s’efforce de diversifier son économie, de moderniser les systèmes administratifs et financiers, de renforcer le rôle du secteur privé et d’améliorer les conditions de vie des habitants.
Un exemple de l’évolution et de la reconstruction de l’économie du pays est la signature en 2011 d’un accord-cadre de coopération pour le Nil. Selon cet accord, les pays du bassin du Nil s’engagent à préserver les ressources en eau de la région afin d’y établir des centrales hydroélectriques et de construire des barrages dans le but d’améliorer et protéger le secteur agricole.
Grâce à son climat, le Burundi est un pays où l’agriculture représente la majeure partie des activités économiques. Le Burundi est d’ailleurs ce que l’on peut appeler une économie de plantation.
La production agricole du pays est répartie entre les cultures vivrières et la production destinée à l’exportation. Il est important de noter que 90% des Burundais dépendent de l’agriculture vivrière et qu’elle représente plus de 50% du PIB du pays. Les cultures vivrières du Burundi sont des cultures de manioc, bananes, patates douces, haricots, sorgho et de maïs. Les exportations de produits concernent le café (80% des exportations), le thé, le coton, le sucre, l’huile de palme, le pyrèthre et le tabac.
Le problème persistant de la productivité agricole du pays est qu’elle ne permet pas la sécurité alimentaire des habitants. Cela s’explique par le manque d’infrastructures permettant la circulation des produits agricoles mais également par le manque d’entretien des plantations.
Le pays possède également plusieurs gisements miniers (deuxième plus grande réserve mondiale de Coltan et 6%des réserves mondiales de Nickel) mais difficilement exploitables en raison du manque d’infrastructure et de qualification de la main d’œuvre. Cependant, des études sont en cours au Burundi afin de trouver des solutions pour transformer le Nickel sur place afin de rendre les exportations et les investissements dans ce secteur plus intéressants.
Quant au secteur tertiaire, il représente plus de 30% du PIB. Il est caractérisé par les activités liées aux télécommunications et aux transports et bénéficie d’une croissance annuelle supérieure à 5% tout comme le secteur industriel.
Conclusion
Le Burundi, petit état centre africain qui compte trois peuples qui se sont par le passé beaucoup affrontés a du se forger une identité propre, principalement à travers une culture riche et commune. Depuis une dizaine d’années, après des années de conflits, de guerres civiles et de massacres, le Burundi sort enfin la tête de l’eau avec des résultats économiques croissants et de nombreux projets visant à développer le pays.
Sources
Présentation de Burundi, un état centre-est-africain :
Diplomatie.gouv.fr
Labanquemondiale.org
Drapeauxdespays.fr
Ouvrage : « Le burundi contemporain : un etat-nation en question, 1956-2002 » – Augustin Nsanze
Histoire, colonisation, décolonisation :
http://etudesafricaines.revues.org/156
https://www.youtube.com/watch?v=hVfPDOdNbng
https://www.youtube.com/watch?v=mgBh9m7Mb8Q
http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm
http://www.universalis.fr/encyclopedie/burundi/2-histoire/
Situation actuelle, économie et ressources :
http://www.search.worldbank.org
Rédacteurs:
Mathilde ARNAUD
Hugues COHEN
Elise FARADJI