Cambodge
Introduction
Forme de l’Etat : monarchie constitutionnelle élective
Langues : Khmer (langue officielle) + Cham, Jaraï, Cham occidental, Mnong central, Kuy, Tampuan
Ethnies : Khmers (+85%), Viêt, Chams, Chinois, Kuî, Mnong, Laotien, Jaraï, Malais, Tai, Chong, Tampuan
Monnaie : Riel (KHR) et Dollars
IDH : 0,543 (201)
Démographie : 15 millions d’habitants (2013)
Risques politiques
La stabilité du gouvernement et des institutions : Le niveau d’instabilité politique est évalué à 3,5 sur 5 (2012, Globale peace index). Le gouvernement s’appuie sur l’aide de l’ONU : exemple du procès des dirigeants Khmers Rouges devant la justice en 1997.
Lors des élections législatives de 2008, l’opposition au parti étant au pouvoir dénonce des lacunes et des irrégularités dans les scrutins avec notamment des noms disparus sur les listes électorales. Ainsi, les résultats sont truqués aux yeux de certains partis.
La crise économique asiatique n’a pas été une force majeure destructrice du développement politique du Cambodge. Cette crise a effectivement contribué à l’appauvrissement économique de ce pays mais elle n’est pas la cause principale. Elle n’a pas non plus contribué à la déstabilisation du système politique cambodgien.
Les facteurs extérieurs, comme les pressions politique et diplomatique exercées par certains acteurs (spécialement l’ASEAN et des organismes humanitaires), l’empêchent de tomber dans le chaos et l’anarchie.
Encore traumatisée par les problèmes socio-économiques, la démocratie y demeure fragile et évolue plutôt vers un système non libéral.
De nouvelles élections pourraient être organisées de manière régulière. Davantage de liberté économique pourrait être octroyée. Mais le parti populaire du Cambodge ne s’affaiblira sans doute pas.
Les conditions socio-économiques : Le Cambodge est en période post-conflit et donc en restructuration. Il reste cependant un pays sous-développé et l’un des plus pauvres de la région du Sud-Est asiatique.
L’agriculture tient une place primordiale. Elle fut et reste la raison d’être et le moyen de vivre pour une très large part de la population. En 1992, après plus de deux décennies de souffrance, le pays retrouve une paix depuis longtemps oubliée.
Le Cambodge a émergé en tant que démocratie libérale après les élections organisées par l’ONU en 1993, ce qui couta à la communauté internationale environ $2 milliards. La communauté internationale a depuis lors investi $2 milliards supplémentaires dans cette jeune démocratie.
Le coup d’Etat qui s’est produit au Cambodge en Juillet 1997 est concomitant à la crise économique thaïlandaise.
Par habitant le PIB diminua en 97, créant la première récession économique depuis la transition vers une économie de marché.
En 2010, la population a atteint 15,5 millions de personnes ce qui a réduit la surface cultivable disponible de 30%.
Les conflits internes : La Cambodge a connu de nombreuses crises dans le passé. En 1995, les populations se voient déportées à cause des mouvements révolutionnaires. Le Cambodge est alors rebaptisé Kampuchéa démocratique. Ceci a déclenché une invasion par l’armée vietnamienne en 1978 qui a fait chuté le régime des Khmers Rouges. En 1979, l’ONU déclare le retrait de l’invasion et proclame le Kampuchéa démocratique en tant que parti légitiment au pouvoir.
Depuis 2008, il y a l’existe d’un conflit frontalier international avec le Thaïlande. Son origine provient du temple de Preah Vihear appartenant au Cambodgien dont l’accès est possible seulement en passant par la Thaïlande. En 2011, des accords ont été signés pour le retrait des troupes mais le conflit est toujours d’actualité.
La guerre a récemment refait surface au Cambodge et elle influence dans les futures élections législatives. La peur est présente partout dans le pays et chez la population qui est totalement sous le contrôle du Parti du peuple cambodgien. La propagande est extrêmement présente. Le Premier ministre, Hun Sen, prévoit une nouvelle guerre civile si l’opposition remporte les élections.
Les pressions ethniques : Les Khmers sont l’ethnie majoritairement présente au Cambodge. Ce nom fut donné aux communistes en 1966. En 1968, ils ont lancé une attaque et ainsi fait naître officiellement l’ARL (Armée révolutionnaire de libération). Les Khmers rouges étaient au pouvoir durant la guerre civile (de 1975 à 1979). Ils avaient alors mis en place un régime communiste dictatorial à l’origine de nombreuses violences et de crimes de masse. En 1979, avec l’invasion vietnamienne, les Khmers rouges sont chassés du pouvoir et se voit contraints de se battre pour le reprendre : nouvelle guérilla (guerre civile) jusqu’en 1999, c’est un échec pour eux.
On parle de « troisième guerre d’Indochine » faisant suite à la guerre d’Indochine et la guerre du Vietnam qualifiée elle-même de « deuxième guerre d’Indochine ».
C’est principalement les luttes de clans qui ont principalement et immédiatement contribué à la dégradation des performances économiques. Ce n’était donc pas la faible performance économique qui détermina à elle seule le développement de la politique cambodgienne. En fait, ce fut la lutte de clans, s’intensifiant et culminant lors du coup d’état qui s’opposa au développement économique jusqu’en 1997.
Les conflits externes et pays voisins entrainant un risque potentiel :
Conflit dans le sud de la Thaïlande depuis 2004 dont la raison première serait la pauvreté. Des mouvements indépendantistes se sont levés puis il y a eu un coup d’Etat en septembre 2006. L’OTAN révèle de nombreux actes terroristes. Les négociations sont en cours en Malaisie mais n’ont toujours pas abouties.
Il y a également des manifestations anti-gouvernementalistes pour cause de crise politique depuis le renversement du Premier ministre par l’armée en 2006.
Le conflit frontalier avec la Thaïlande s’est un peu apaisé depuis novembre 2013 mais il n’est toujours pas résolu.
Le niveau de corruption : à 20 sur une échelle allant de 0 à 100, 160ème sur 177 pays étudiés (2013, Transparency International).
Le Cambodge est le deuxième pays le plus corrompu en Asie de l’Est.
Le Cambodge est classé parmi les 15 pays les plus corrompus.
Le Cambodge serait le deuxième pays le plus corrompu de l’Asie du Sud-est après l’Indonésie. Ce fléau est ainsi enraciné dans toutes les sphères de la société cambodgienne : politique, économique et sociale. Il existe différentes formes de corruption politique au Cambodge. La première forme, « la petite corruption », est pratiquée par les fonctionnaires des administrations locales. La seconde forme, « la grande corruption » (en raison de son poids économique), est l’apanage de hauts dirigeants, qui, en quête de « gros » avantages personnels, détournent les intérêts collectifs pour leur propre bien.
La corruption est présente partout, que ce soit au niveau des élections, du procès des leaders Khmer Rouge, ou encore de la presse.
La corruption est un problème qui mine la presse. La couverture médiatique est largement en faveur du gouvernement et le CPP.
Les conditions de sécurité dans le pays lié à la criminalité et au terrorisme : la criminalité est relativement élevée en raison de la pauvreté endémique. Il y a eu plusieurs cas d’attentats mineurs de nature criminelle contre des personnes privées et des commerces locaux.
Il existe une loi cambodgienne destinée à lutter contre la pédophilie. Elle est punie par 1 à 10 ans de prison pour tout acte indécent sur mineurs de moins de 15 ans ou relation sexuelle sur mineurs de moins de 15 ans.
Après des années d’insécurité dues à la guérilla des Khmers rouges, le Cambodge est progressivement rentré, depuis 1998, dans une période de stabilité et de sécurité civile.
Le niveau de la criminalité violente pour l’ensemble de la période 2009-2012 est enregistré à hauteur d’une moyenne annuelle de 4,9 sur une échelle de 1 à 5. C’est en 2011 qu’on enregistre le plus haut niveau (5) et c’est en 2012 qu’on enregistre le plus bas niveau (4,5).
Le Cambodge et le Royaume-Uni ont signé un mémorandum de coopération dans la lutte contre la criminalité internationale. Ils prévoient d’échanger des informations et de mener conjointement des investigations afin de démanteler des réseaux criminels.
Le Cambodge et le Vietnam ont signé une convention sur le renforcement de leur coopération dans la prévention et la lutte contre la criminalité transnationale. Aux termes de cette convention, les deux parties élaborerons des traités bilatéraux et multilatéraux sur la coopération dans la prévention et la lutte contre la criminalité, établiront un mécanisme de coordination directe, s’informeront régulièrement de la situation de la criminalité et s’apporteront un soutient judiciaire.
Le gouvernement cambodgien a approuvé un décret sur le gel des biens des terroristes et des organisations concernées. Ce décret, comprenant cinq chapitres et 17 clauses, montre les efforts du gouvernement cambodgien dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes. Le Cambodge est membre du Groupe Asie-Pacifique contre le blanchiment d’argent depuis Juin 2004.
Le Cambodge et la Thaïlande ont signé un protocole d’accord sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Risques économiques et financiers
PIB par habitant : 944 USD (2012, Banque mondiale)
Taux de croissance du PIB : 7% (2013, FMI)
Taux d’inflation annuel : 3,5% (2012, FMI)
Solde budgétaire (en % du PIB) : -6,1% (2013, CoFACE)
Solde courant (en % du PIB) : -10,6% (2013, CoFACE)
Dette externe (en % du PIB) : 28,2% (2013, CoFACE)
Solde commercial : -3,93% (2013, Banque mondiale)
Stabilité du taux de change : dollarisation virtuelle de l’économie
Risques géographiques et environnementaux
Les risques sismiques et géologiques : Pendant la saison des pluies, des inondations sont possibles. Les infrastructures doivent contenir la montée des eaux du fleuve, tout en assurant l’évacuation des eaux usées et pluviales. Les plus démunis restent les plus vulnérables aux inondations. Depuis la guerre civile, le Cambodge figure parmi les pays les plus infestés de mines (bombes non explosées).
Les risques sanitaires et épidémiques : Les conditions de vie et la situation sanitaire sont déplorables depuis la guerre. De nombreux ravages dus au paludisme, à la malnutrition (2/3 de la mortalité), au sida, à la tuberculose, à la rage et autres pour cause de manque d’argent. Il y a présence de risques de Choléra causé par la qualité médiocre de certains aliments et de l’eau, de grippe aviaire causée par des produits alimentaires contaminés en particulier les viandes et les œufs.
45% de la population n’a pas accès à l’eau potable (UNICEF) pour cause un traitement des eaux quasi inexistant ainsi l’eau consommée est souvent porteuse de nombreuses bactéries. Certains aliments consommés ne sont pas toujours mangeables. Des parasites peuvent s’attraper lors de baignades. Certains médicaments vendus sont périmés ou contrefaits. Plusieurs décès d’enfants en bas âge ont été constatés au Cambodge, décès liés à l’entérovirus EV 71, généralement associé au syndrome pieds-mains-bouche. Jusqu’à présent, les victimes étaient en grande majorité issues d’un environnement défavorisé.
Les hôpitaux sont sous-équipés. Le niveau d’infrastructure est très faible. Il est question d’une importante inégalité d’accès aux soins (riches face aux pauvres). En effet, 35% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et 20% en dessous de la norme nutritionnelle de 2100 calories par jour (UNICEF). L’espérance de vie est de 61 ans. La population n’a pas ou très peu confiance aux services de santé du pays.
Depuis les années 1990, l’aide internationale s’est développée. L’ONG Eau pour tous a mis en place plus de 80 puits. Cette dernière en coopération avec l’ONG Osmose agit pour la prévention des risques liés à la santé et l’hygiène.
Hard power
Pouvoir militaire réel : Le Parti du peuple cambodgien au pouvoir contrôle l’armée et la police.
Des membres influents du gouvernement principalement des militaires et des agents de sécurité ont souvent accaparé des terres pour leur usage personnel au détriment des fermiers les plus pauvres.
Le pouvoir militaire en vigueur comprend les forces armées royales khmères. Depuis les années 2000, les relations se sont renforcées avec les militaires chinois dans le cadre de la modernisation de ses matériels.
Le Cambodge renforce sa capacité militaire. Le gouvernement a acheté des véhicules pour renforcer son armée.
L’ambassade américaine à Phnom-Penh c’est transformé en poste de commandement militaire US au Cambodge.
La police militaire cambodgienne dont la formation et l’entrainement des cadres est assurée en partie par la gendarmerie française.
La police militaire cambodgienne a été à maintes reprises mise en cause par la presse internationale pour son implication dans des trafics de drogue et la répression politique.
Le Cambodge est passé d’un régime militaire à un régime policier.
L’armée compte désormais 20 généraux d’armée, une centaine de généraux de corps d’armée, et plus de 2200 généraux de division et de brigade confondus. Soit un total de plus de 2300 généraux.
Poids du pays dans les institutions internationales : le Cambodge est membre de l’ONU et d’organisations qui en dépendent telles que l’UNESCO, l’ESCAP, IMO ou UNCTAD. Le pays est également membre de l’ADB (Banque de développement asiatique), de l’IBRD (Banque International pour la reconstruction et le développement) et de l’IMF (Fonds monétaire International). Le Cambodge a signé le Traité de non prolifération de l’arme nucléaire en 1982, le Protocole de Genève en 1980, la Convention sur la guerre Bactériologique en 1980. Le pays est candidat pour rejoindre l’ASEAN, l’APEC et l’OMC.
Technologie et innovation : Avec un taux de croissance proche de 7% en 2012, une implantation au centre de l’ASEAN (Association of South-East Asian Nations), une population jeune et un schéma de développement en cours, le royaume du Cambodge a tous les atouts d’un nouveau Far-East. Les nouvelles technologies ne sont pas en reste, car le Cambodge tire un vrai bénéfice de son arriération. Il peut investir dans des technologies innovantes et moins couteuses. A titre d’exemple, le taux d’équipement en téléphone portable est de 1,3 par habitant.
Soft power
Reconnaissance médiatique et culturelle : 90% des artistes du Cambodge sont morts durant la guerre. Ainsi, le pays rencontre de nombreuses difficultés pour le renouveau culturel puisque les artistes sont très peu et manquent d’outils. La transmission du savoir faire culturel aux générations futures est complexe. Le CIAI, une ONG de défense des droits de l’enfant, cherche à venir en aide aux jeunes artistes du Cambodge en favorisant cette transmission des anciens artistes et en aidant à fournir les outils dont ils ont besoins.
Le centre de Phare Ponleu Selpak (« la lumière de l’art » en Khmer) a été créé dans le but de lutter pour la protection et l’éducation des enfants et également pour redynamiser la culture cambodgienne. A l’origine, c’était un espace où les enfants pouvaient dessiner pour s’exprimer à travers l’art et surmonter leurs traumatismes. Grâce à l’expansion de la communauté, le Ministère de la Culture et des Beaux-Arts du Cambodge a nommé Phare Ponleu Selpak « pôle culturel de l’Ouest du Cambodge ».
Le Krama est une sorte de foulard traditionnel au Cambodge. Il a plusieurs rôles dans la vie des cambodgiens mais c’est surtout un symbole d’appartenance et un signe de reconnaissance du peuple Khmer. Il est transmis comme héritage culturel au Cambodge depuis des siècles. La mode parisienne en a fait un accessoire à la pointe de la mode porté par des hommes et des femmes de tout âge. Ainsi, le projet Krama Héritage a créé une communauté qui partage ces valeurs et qui soutient également un projet solidaire local au Cambodge qui a pour but de donner du travail dans à des tisserands.
La presse cambodgienne est décrite comme parmi les plus libres de la région. Néanmoins, Reporter Sans Frontière l’a placé 126ème sans son classement mondial car les médias seraient contrôlés par la politique, l’argent et la peur.
Presque tous les médias cambodgiens sont alignés à un parti, la majorité l’étant pour le PPC. Celui ci possède d’ailleurs toutes les télévisions. Seule la presse de langue étrangère préserve encore une certaine indépendance.
Le problème qui ronge la liberté de la presse au Cambodge est la peur. Les journalistes sont menacés physiquement, mais aussi de poursuites légales.
Vecteurs d’influences (cinéma, médias, diasporas) : Le cinéma cambodgien est né en 1950 et a connu son âge d’or dans les années 1960. Cependant avec l’arrivée de la guerre et des conséquences de celle-ci, l’industrie cinématographique connaît de nombreuses difficultés à refaire surface et retrouver son dynamisme d’autrefois. Depuis les années 2000, une reprise lente se fait connaître. Davy Chou, un réalisateur cambodgien, a sorti en 2012 un documentaire Le sommeil d’or dans le but de regrouper des témoignages d’artistes d’avant guerre. Le film La Déchirure datant de 1984 a été tourné en Thaïlande et décrit également une part historique du pays en mettant en scène les populations sous le régime des Khmers Rouges. De plus, Rithy Panh a réalisé le film L’Image manquante qui retrace le génocide cambodgien qui aurait fait deux millions de victimes, c’est le premier film cambodgien a recevoir un oscar.
D’autre part, de nombreux films ont été tournés au Cambodge tel que Lara Croft : Tomb Raider en 2001 ou encore Deux frères de J-J. Annaud en 2003.
Récemment, la France a signé un accord de coproduction avec le Cambodge. En effet, tournant un film dans le pays, elle a souhaité faire participer les professionnels de cinéma locaux afin de les former et de pouvoir les accompagner dans leurs projets.
Suite à la guerre, beaucoup d’habitants ont fuis le pays. En France, la diaspora cambodgienne compte plus de 40 000 personnes vivant avec leur conscience de « l’avant et l’après guerre ».
ONG : beaucoup d’ONG présente au Cambodge (1500 sont enregistrées).
Le Centre pour le Développement Social (CSD) est une ONG créée en 1995 qui prône la démocratie, le dialogue, la lutte pour la justice sociale et contre la corruption. Son but est de développer le respect des droits humains et de la loi ainsi que la transparence dans la sphère publique.
Le Cambodge a cette particularité d’attirer plus que partout ailleurs les ONG. Ce nombre élevé fait de ce petit pays de 15 millions d’habitants l’un des pays avec la plus forte concentration d’ONG proportionnellement à sa population. Certains doutes sur les bienfaits de la présence excessive d’ONG peuvent pourtant être exprimés.
La grande majorité des ONG concentre leurs activités dans la région de Phnom Penh, laissant sous-représentées les régions rurales du Cambodge où se concentre plus de 80% de la population.
Les droits de l’homme, la réhabilitation physique des victimes de mines, les droits des femmes, la violence domestique, l’aide juridique et les questions environnementales sont les domaines où les ONG prennent le relais.
A moyen terme, une dépendance envers les ONG s’est développée et celles ci sont parfois perçues comme une véritable panacée par les Cambodgiens. Les attentes envers elles sont très élevées.
Conclusion
FORCES
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FAIBLESSES
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OPPORTUNITES
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MENACES
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Le Cambodge est un pays qui a beaucoup souffert de la guerre et qui en garde de nombreuses séquelles encore aujourd’hui. En effet, c’est un pays qui fait partie des plus pauvres et des plus insalubres de l’Asie de l’Est. De nombreux facteurs tels que l’instabilité politique, la criminalité, la corruption, le terrorisme, la situation sanitaire, les conditions de vie, les risques environnementaux ou encore le manque de moyens financiers font obstacle au développement du pays. Ainsi, le Cambodge reste à ce jour un pays sous développé. Cependant, grâce à l’intervention et l’aide de nombreuses ONG, aux accords internationaux signés pour lutter contre la criminalité, en étant membre de nombreuses institutions internationales telle que l’ONU et en étant candidat pour rejoindre des groupes tels que l’ASEAN ou l’OMC, le Cambodge saisit les opportunités qui s’offrent à lui pour mettre toutes les chances de son coté dans sa restructuration. Grâce à ses efforts et à l’aide de divers pays, le Cambodge voit aujourd’hui sa situation économique s’améliorée.
Malgré l’aide essentielle des ONG, qui sont considérées comme une véritable panacée, celles-ci n’ont pas encore les moyens d’aider toute la population. En effet, elle n’aide que 20% des habitants.
Le Cambodge perçoit à la foi un espoir de reconstruction grâce à la technologie et l’innovation ou encore à l’augmentation du PIB et à la foi une barrière à la reconnaissance internationale étant donné que l’après-guerre est encore trop présente dans le pays. En effet, certains conflits restent d’actualité et d’autres tensions émergent avec les futures élections législatives. De ce fait, le Premier ministre parle de la possibilité d’une nouvelle guerre civile.
Le Cambodge doit encore faire face à plusieurs difficultés économiques, politiques et sociales avant de pouvoir prospérer.
Sitographie
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http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/cambodge/presentation-du-cambodge/
http://www.ecam-asso.org/index.php/le-cambodge
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http://www.krama-heritage.net/_le-projet.php
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2007/07/03/un-genocide-en-heritage_930951_3216.html
http://letandemclasante.net/wordpress/2012/01/enjeux-sante-cambodge-eau-soins/
http://www.mondomix.com/news/le-sommeil-d-or-reveille-le-cinema-cambodgien
http://www.routard.com/guide/cambodge/1413/sante_et_securite.htm
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Cambodge
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_cambodgien_(1978-1999)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_frontalier_entre_le_Cambodge_et_la_Thaïlande
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_du_régime_Khmer_rouge