Quel avenir pour une économie basée sur l’industrie et le pétrole ?
1. Introduction :
Le Congo est un pays, d’une superficie de 342 000 km2, situé au cœur de l’Afrique Centrale et couvert a majorité de forêt tropicale. Le pays possède des frontières avec le Gabon, la Centrafrique, le Cameroun, la République Démocratique du Congo et l’Angola. Ce grand nombre de pays limitrophes ne l’empêche cependant pas de profiter du littoral puisque la République du Congo détient une bande côtière de 220km.
Ce pays fut découvert par Diego Cao en 1482, puis par Pierre Savorgnan de Brazza en 1879 qui nomma sa capitale Brazzaville. En 1885 le Congo devient une colonie française jusqu’au 15 Aout 1960, date de l’indépendance du Pays.
Aujourd’hui le Congo est une République avec un régime présidentiel régis par un acte Fondamentale adopté le 24 Octobre 1997 suite à une guerre civile. Le président de la République est Denis Sassou Nguesso depuis 1997, réélu en 2002, 2009 et enfin 2016. Suite aux élection législative de Juillet 2017, le parti majoritaire est le PCT (Parti Congolais du Travail), qui est le parti du président actuel avec comme orientation politique le socialisme démocratique.
La population Congolaise est de 5,126 millions d’habitants selon la banque mondiale. 50% de la population actuelle a moins de 20 ans. Plus de 60% de la population vit dans les villes, c’est un pays très urbanisé et le taux d’alphabétisation est légèrement supérieur à 80%. Brazzaville et Pointe-Noire (capitale économique) regroupent à elles seules plus de 50% de la population totale et 90% de la population urbaine.
La langue officielle du Congo est le français. Les deux langues nationales sont le lingala parlé dans le Nord du pays et le Kituba, un créole kikongo simplifié compréhensible par les divers dialectes du kikongo, parlé dans le Sud du pays.
Le Congo compte près de 70 ethnies que l’on peut répartir en 7 groupes, les trois principaux groupes sont les KONTO qui représentent plus de 50% de la population totale, les TEKE qui représentent plus de 20% de la population, les MBOSI qui représentent plus de 10% de la population, les SANGHA, les MAKAA, les KOTA et les OUBANGUIENS sont les groupes minoritaires qui représente moins de 20% de la population totale.
Le Christianisme est la principale religion du Congo : 94%, dont 55% de Catholiques, 25% de protestants et 14% de Sectes chrétiennes africaines. L’Islam et les autres religions ne représentent que 6%.
- Informations complémentaires :
IDH | 0,592/1 |
Monnaie | Francs CFA (XAF) |
Densité | 14,9 Hab/Km2 |
Indice de liberté de la presse | 36,73 (Rank : 115) |
Indice de corruption | 2,3 (Rank : 153) |
Taux de chômage | 53% |
2. Evaluation des risques politiques :
- Politique interne :
Le Congo est divisé en 12 départements, subdivisés en 86 sous-préfectures et 7 communes urbaines.
Le Congo connait une stabilité politique incertaine depuis l’instauration du multipartisme en 1990, due à une corruption à grande échelle présente dans tous les secteurs, a une lutte de succession autour du président actuel Denis Sassou Nguesso, un faible niveau de développement économique ainsi qu’une dépense au pétrole qui représente 80% des exportations.
- Politique externe :
Le Congo fait partie de l’Organisation des Nations Unies (ONU) depuis le 20 septembre 1960 et participe à toutes les institutions spécialisées de l’ONU tel que l’UNESCO, le PNUD, l’UNICEF, l’OMS, et la FAO.
Le Congo est également membre des institutions économiques et financières internationales tel que le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque mondiale, l’Organisation Mondiale du Commerce et l’ASECNA.
Il fait partie des pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) liés à l’Union Européenne par des accords de coopération.
Sur le plan régional, le Congo fait partie de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Il fait également partie d’institutions telles que la Banque Africaine de Développement (BAD), le Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES), l’Union Panafricaine pour la Science et la Technologie (UPST).
C’est aussi un membre fondateur de l’Union Douanière et Économique des Etats d’Afrique Centrale (UDEAC), de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
- Conflits internes :
Ces vingt dernières années, le Congo a connu une guerre civile décomposée en trois périodes : 1992-1994, 1997 et enfin 1998-2002. Cette guerre a eu pour principaux acteurs, les partisans de Sassou Nguesso et les partisans des opposants politiques.
- Conflits externes :
Le Congo connait quelques tensions avec l’Angola à cause de la mauvaise délimitation de leurs frontières. En effet la frontière a été délimitée par une commission franco-portugaise en 1901-1902 ; elle séparait à l’époque l’Angola portugaise (Afrique occidentale portugaise) et le Congo français.
Un incident frontalier a eu lieu le 13 octobre 2013 : En effet, des troupes angolaises capturent une quarantaine de soldats congolais ; d’après le Congo, les troupes angolaises ont pénétré le territoire Congolais ceux que démentent les Angolais en affirmant que c’est les soldats Congolais qui se sont perdus sur le territoire Angolais. Cependant ces troupes angolaises vont brièvement occuper cinq villages congolais. Heureusement un accord est trouvé le 18 octobre, et les troupes angolaises repassent la frontière.
- Conditions de sécurité :
Le 4 mars 2012, la ville de Brazzaville a été le théâtre, de violentes explosions au camp militaire de Mpila. Cependant aujourd’hui le risque d’explosion a totalement disparu et les autorités congolaises travaillent à la totale dépollution de cette zone.
La criminalité dans la région du Pool et à la frontière avec la Centrafrique est importante à cause de la crise en Centrafrique.
3. Evaluation des risques économiques et financiers :
PIB | 7,844 MD USD (2017) |
PIB par habitant | 1526,34 USD (2017) |
Taux de croissance du PIB | -2,7% (2016) |
Taux d’inflation annuel | 3,6% (2016) |
Le Congo fait partie de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale dont les pays ont pour monnaie unique et commune le franc CFA d’Afrique Centrale (XAF). On a alors un taux de parité fixe 1 euro = 655.957 XAF. Depuis 1998, le franc CFA est convertible en euro ce qui permet une plus grande stabilité du taux de change des francs CFA. Ainsi cette collaboration monétaire suit quatre principes : la garantie de convertibilité illimitée par le Trésor français, la fixité des parités, la libre transférabilité et la centralisation des réserves de change. Nait aussi de cette collaboration des réunions des ministres des finances des pays de la zone franc. Le climat monétaire est alors très attrayant.
Néanmoins, l’économie congolaise est peu diversifiée. Le Congo est principalement un pays tourné vers le secteur primaire. En effet, la majorité de la croissance économique est basée sur le secteur pétrolier grâce aux groupes comme Total, ENI, Murphy Oil qui assure 40% du PIB. Ce secteur permet de développer l’Etat Congolais sur les plans économiques et sociaux. Même si dans un souci développement durable, le secteur pétrolier connait un certain déclin (-1,5% sur la période 2014-2016), le Congo grâce à son prix assez élevé du baril de pétrole peut espérer un avenir qui le développera. La majorité des efforts sont tournés vers le pétrole, l’agriculture malgré le potentiel qu’offre le pays n’est pas assez développé. Le secteur tertiaire quant à lui réalise 37,3% du PIB. De plus, grâce à sa position géographique et son ouverture maritime et fluviale sur le monde, le Congo est un pays de transit. En effet, le port de la Pointe Noire est facile d’accès et se situe sur la côte atlantique cela facilite les nombreux transits. Malgré la dominante du secteur pétrolier, on peut noter depuis quelques années un regain d’activité dans les autres secteurs. Pour ce qu’il en est de l’économie informelle, c’est une conséquence de la défaillance de l’Etat. Cependant, d’après une étude de Gaufryau et Maldonado, on a pu constater que l’économie informelle jouait un rôle important dans le monde de l’emploi. En effet, « l’emploi dans le secteur informel, en 1995, représentait 46,7 % de l’emploi total au Congo-Brazzaville ». Ainsi, c’est un secteur créateur de richesses et d’emplois non-négligeable.
En 2017, la république du Congo reste très peu diversifiée et son PIB continue de s’écrouler. La baisse du PIB a commencé dès 2015 suite à la chute du prix du baril de 60%.
Le gouvernement du Congo, dont la dette s’élevait à 5.6 milliards de dollars ne pouvait pas faire en sorte de développer le pays. Mais en 2010, le FMI, la Banque Mondiale et les créanciers de Paris accordent au Congo Brazzaville une annulation d’une grande partie de sa dette extérieure. Ainsi, le gouvernement a pu réaliser des projets d’infrastructures et des investissements pour améliorer les conditions de vie des congolais. Au reste de la dette extérieure de 2010 ne s’ajoute aucunes autres lourdes créances ce qui donne une dette de 21.8% du PIB. Cependant la dette publique qui en 2013 s’élevait à 38% du PIB va exploser à 77% du PIB en 2016.
Dette publique en % du PIB | 77% (2017) |
Balance commerciale | 14,7% (2016) |
Balance Courante | 15% (2015) |
Pour ce qui en est des liens économiques avec l’extérieur, la Chine est un des premiers partenaires économiques du Congo, c’est une grande aide par rapport aux grands travaux dans le but de moderniser le pays. La collaboration sino-congolaise a donné naissance par exemple à la centrale hydraulique d’Imboulou. En effet, en 2007 les investissements des chinois ont été bien supérieurs aux 200 millions d’euros. Mais cela a une contrepartie qui est l’exploitation par les chinois des matières premières congolaises. La France est les Etats-Unis sont également des partenaires commerciaux non négligeables. En effet, les exportations françaises à destination du Congo sont à la hausse depuis 2012 (+20%) et des centaines d’entreprises françaises qui emploient plus de 12 000 salariés sont représentées au Congo. Les richesses naturelles du Congo attirent énormément les IDE notamment dans l’achat de bois ou de pétrole. Cependant, malgré ces richesses attrayantes le coût de la main d’œuvre, la faible productivité et les infrastructures inadéquates sont des faits qui découragent les investisseurs étrangers.
4. Evaluation des risques géographiques et environnementaux :
- Les risques sismiques et géologiques
Comme nous l’avons dit précédemment, le Congo est un pays d’une superficie de 342 000km², il se situe en Afrique Centrale, et est entouré par le Gabon, le Cameroun, la République Centrafricaine, la république démocratique du Congo et l’Angola. Ce pays dispose d’une façade maritime sur l’Atlantique qui est une réelle ouverture sur le monde mais aussi un enjeu pour les pays plus enclavé. Ce territoire a l’air grand et exploitable cependant, les forêts couvrent 58% du territoire et la savane 42%. Il y a donc peu de surface habitable et cultivable. La majorité de la population se concentre alors dans les grandes villes : Brazzaville et Pointe Noire. Nous pouvons également noter que ce pays est traversé par le fleuve Congo, le second plus long après le Nil. Ce pays dispose alors de grandes richesses géographiques de par l’océan, le fleuve et les paysages riches et variés.
Ce pays se situant proche de l’équateur dispose donc de 3 types de climats :
• le climat équatorial dans le nord du pays, caractérisé par une forte humidité. Cela permet le développement d’une forêt équatoriale qui enrichie la biodiversité du pays. De plus, la forêt dispose de nombreux avantages pour la population environnante comme des fruits et feuilles comestibles, c’est également une sorte de « poumon » pour l’humanité. En revanche, c’est un obstacle quant à la circulation dans le territoire et les liens avec les pays environnants.
• le climat tropical humide dans le sud-ouest, où les précipitations moyennes annuelles varient entre 1 200 mm dans le sud et 1 700 mm sur les reliefs proches du Gabon. Ce climat est associé à la savane, qui laisse la possibilité de faire des élevages et permet une circulation d’autant plus facile. Le climat est favorable pour la conservation de produits et de machines, à la maturation de céréales ou de coton mais il y a des difficultés pour l’accès à l’eau.
• le climat subéquatorial, connu dans les régions des plateaux et de la cuvette, est intermédiaire entre les deux climats précédents, le travail agricole est donc favorable toute l’année.
Globalement, nous avons pu remarquer qu’il n’y avait pas de limite pour la culture des plantes tropicales, et pour l’agriculture mise à part pour certaines cultures maraichères comme la laitue. Les climats variés permettent des agricultures et des élevages variés. Mais, ces climats sont également sources d’inconvénients sanitaires ou par rapport à la communication (exemple du climat équatorial). Ou encore, les climats engendrent de nombreuses inondations et érosion qui dégradent les milieux urbains. Mais cela n’est pas dû qu’au climat mais aussi à cause de l’action humaine par le déboisement et l’occupation de l’espace ne respectant pas les normes. Cela entraine de nombreuses conséquences comme de décès ou des dégâts matériels.
D’autre part, le Congo est fortement exposé aux risques sismiques et à plusieurs catastrophes naturelles comme des éruptions volcaniques, des séismes, des tremblements de terre, des glissements de terrain. Goma, une ville du Congo est connue comme la « ville la plus exposée au monde aux catastrophes naturelles », étant donné qu’elle se situe au pied d’un volcan en activité. Ce site est alors extrêmement surveillé notamment par l’Observatoire Volcanologique de Goma, d’autant plus que la population croit d’années en années.
- Les risques sanitaires et épidémiques
Le Congo est peuplé de 3.8 millions d’habitants, dont 46% qui ont accès aux services d’approvisionnement en eau. Moins de la moitié de la population à un accès à l’eau, or ceci est primordiale pour une vie saine en communauté. C’est un fait à ne pas négliger car l’eau est une source d’hygiène et d’assainissement et pourrait ainsi éviter plusieurs maladies et épidémies.
De nombreuses maladies sont responsables de décès au Congo :
– Le VIH est une des principales causes de mortalité au Congo, sa propagation s’est d’autant plus accélérée ces dernières années suites aux conflits armés et aux nombreux viols.
– Le paludisme qui se transmet notamment par les moustiques, est favorisé par le climat est également cause de mortalité pour les populations non-traitées.
– La rage est une maladie presque toujours mortelle et est souvent négligée car il n’y a pas de assez de prévention dans les communautés rurales.
– La fièvre jaune est une maladie hémorragique. Si elle n’est pas traitée il y a un fort risque de décès. Cette maladie a progressé à cause de la déforestation, de l’urbanisation et du changement climatique. Encore faut-il que la population puisse accéder aux soins ou aux vaccins.
– La trypanosomiase est une maladie endémique qui peut devenir mortelle et qui se transmet par la piqure de la mouche tsétsé.
Le paludisme, le VIH et les maladies diarrhéiques sont de loin les premières causes de mortalité au Congo. Ces nombreuses maladies ont de graves conséquences sur l’économie du pays car elles ralentissent l’activité économique et le progrès social.
De nombreuses maladies également se transmettent par l’eau, la nourriture ou l’environnement, ce sont les épidémies diarrhéiques. De nombreuses précautions sont à prendre quant à l’environnement qui entoure la population congolaise, quant à la propreté, et des lieux qu’elle côtoie.
Ces risques sanitaires et épidémiques assez alarmants ont sensibilisés et fait agir de nombreuses ONG mais cela reste malgré tout insuffisant.
5. Evaluation du Hard Power :
En ce qui concerne le pouvoir militaire du Congo, il est écrit dans la constitution de la République du Congo qu’il est apolitique et soumis aux lois et règlements de la République. Il ne doit et ne peut être utilisé à des fins personnelles mais dans l’intérêt général. Toutes ses missions sont ou doivent être fixées par la loi ainsi que son organisation et son fonctionnement.
Mais on peut dire qu’on niveau international les forces armées congolaises ne sont pas très présentes. On voit plus souvent l’intervention de l’armée de la République Démocratique du Congo et non celle de la République du Congo.
Par contre, ces forces armées congolaises ont été utilisées pour permettre au président actuel de faire un coup d’état et donc de prendre la place du président élu.
En ce qui concerne son implication dans les institutions internationales, le Congo est tout d’abord membre de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale). C’est une organisation internationale qui réunit l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale et l’Union économique de l’Afrique Centrale et qui a en son sein 6 pays membres qui sont le Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. Elle a pour but de créer une certaine solidarité et uniformité dans cette zone géographique qu’est l’Afrique Centrale. Mais le Congo fait aussi partie de l’Union Africaine, de l’Organisation internationale de la Francophonie ainsi que de l’Organisation des Nations Unies.
Selon le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique il y a de nombreux projets de recherche scientifique notamment en ce qui concerne la santé et l’agriculture. Il y a de nombreux chercheurs qui ont été publiés ainsi que de nombreux projets de recherche et d’innovation.
6. Evaluation du Soft Power :
Au niveau de la reconnaissance médiatique et culturelle, on peut noter que la République du Congo est très souvent confondue avec la République Démocratique du Congo. En effet il y a une confusion depuis que l’ex-Zaïre est devenu la République Démocratique du Congo. On peut aussi mettre en évidence qu’avec la guerre beaucoup de ressortissants congolais se sont réfugiés dans les pays ouest-africains et en ont pris la nationalité.
On peut constater qu’il y a certaines personnalités congolaises qui sont internationalement reconnu ainsi que certains styles musicaux comme le ndombolo.
Le lingala, langue parlée en République du Congo et en République Démocratique du Congo en tant que langue nationale mais aussi en Angola, en République Centrafricaine et au Cameroun. C’est un des moyens de véhiculer la culture congolaise internationalement. Elle réunit tout un peuple ethnique et contrairement à de nombreuses langues ethniques couramment appelées patois elle n’est pas en disparition, au contraire.
Ce pays abrite en son sein de nombreuses ONG et Organisations Internationales tel qu’ACTED (Aide à la Coopération Techniques et au Développement), l’Aide à l’Enfance, la Croix-Rouge Française ainsi que du Comité International de la Croix-Rouge, la CCHV (Coopérative des Cultivateurs Handicapés et Vieillards), le CACSUP (Centre Africain de Complémentaire Scolaire, Universitaire et de Promotion)…etc.
D’après son hard et son soft power, on peut conclure que la République du Congo ne bénéficie pas d’un grand rayonnement international tant en ce qui concerne ses forces militaires que sa culture.
7. Conclusion :
Le Congo, ce pays politiquement instable à cause de la corruption, est habité par de nombreuses ethnies : signes de diversités mais aussi de fortes menaces car les guerres ethniques sont très présente en Afrique à cause des découpages des frontières fait par les colons.
Les frontières du Congo avec certains pays comme l’Angola, la Centrafrique ou la République Démocratique du Congo sont aussi source de problèmes, ainsi que la criminalité très élevé dans certaines de ses régions. Cependant le Congo se veut être un pays tourné vers l’extérieur avec une ouverture maritime mais aussi une politique externe très présente que ce soit en Afrique ou au-delà du continent. L’économie congolaise peu diversifié, est majoritairement basé sur le secteur pétrolier qui assume 58,6% du PIB face au secteur tertiaire qui n’en assume que 20,5%. Bien qu’une belle perspective d’avenir, cette dépendance au pétrole peut vite nuire à l’économie Congolaise. Le Congo a de nombreux partenaires financiers très influents comme la Chine, son principale partenaire, la France et les Etats -Unis grâce à ses richesses naturelles. Composé de 58% de forêts et 42% les terres congolaises ne sont que partiellement cultivables, cependant ces climats variés offrent des possibilités de cultures diverses. Le Congo est un pays frappé par de nombreuses maladies très présente en Afrique et dangereuses tel que le Paludisme, le VIH Sida, la rage, la fièvre jaune et la trypanosomiase. Ces maladies sont causes d’une forte mortalité et ont de graves conséquences sur l’économie du pays. La République du Congo est pays qui ne rayonne pas beaucoup à l’international malgré sa forte culture. En effet, au niveau militaire elle n’intervient pas souvent dans les conflits internationaux mais elle est quand même présente dans les organisations internationales et fait de gros efforts de recherche et d’innovation. En ce qui concerne son soft power, outre une langue qui réunit un peuple et une diaspora des quatre coins du monde, la culture congolaise est très peu présente au niveau international. Le pays reste tout de même intégré dans la mondialisation avec l’implantation de multiples ONG et Organismes internationaux.
Analyse SWOT :
Forces |
Faiblesses |
– Ressources naturelles
– Climat propice à l’agriculture – Forte urbanisation |
– Instabilité politique
– Corruption – Criminalité – Économie peu diversifiée – Dépendance au secteur pétrolier – Accès à l’eau |
Opportunités |
Menaces |
– Conjoncture mondiale propice au business
– Ouverture maritime |
– Frontières dangereuses (RCA, RDC, Angola)
– Une diversité ethnique explosive – Catastrophes naturelles – Maladies infectieuses et risques sanitaires |
Références :
https://data.worldbank.org/country/congo-rep
http://www.banquemondiale.org/fr/country/congo/overview#1
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/16580_la-conjoncture-economique-au-congo-brazzaville
http://www.indexmundi.com/republic_of_the_congo/demographics_profile.html
<https://rsf.org/fr/classement
http://www.fao.org/nr/water/aquastat/countries_regions/COG/COG-CP_fra.pdf
http://www1.rfi.fr/actufr/articles/102/article_66973.asp
http://w3.uqo.ca/crdc/00_fichiers/publications/cahiers/CI24.pdf
http://afrique.arte.tv/blog/?p=3863
/geopolitique/afrique-centrale/crise-identitaire-a-brazzaville/
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/congo-12306/
http://www.defap.fr/activites-internationales/informations-sur-les-pays/liste-de-pays/afrique/congo–brazzaville