Introduction
Depuis l’effondrement de l’URSS en 1991, la situation de la Russie, État continent le plus vaste du monde, est particulièrement complexe. L’URSS éclate en quinze États indépendants souverains, dont la Russie, qui a hérité de l’ancienne superpuissance les trois quarts de son territoire, plus de la moitié de sa population, les deux tiers de son industrie et la moitié de sa production agricole.
Aujourd’hui la Russie est une République socialiste fédérative soviétique présidée par Vladimir Vladimirovitch Poutine.
Sa population est estimée à 142 500 482 en 2013 avec une espérance de vie atteignant presque 70 ans. Sa superficie est de 17 098 242 km 2 et le pays est à cheval sur l’Asie du Nord et sur l’Europe. Le territoire s’étend sur plus de 9000km et compte 9 fuseaux horaires. Sa capitale est Moscou, sa langue officielle le russe et sa monnaie le Rouble russe. L’indice de Développement Humain (IDH) en 2012 était de 0,788 (indice élevé). Il est à noter que 110 personnes détiennent 35% de la richesse de la Russie en 2013.
1. Évaluation du risque politique
La Russie reste dans une logique d’empire. Elle reste très influente dans son étranger proche, grâce à des alliances politiques, économiques et sécuritaires : la Communauté économique eurasiatique, l’Organisation du traité de sécurité collective, l’Organisation de coopération de Shanghai incluant la Chine, un potentiel rival en Asie centrale, et l’Union de la Russie et de la Biélorussie. À l’international, elle rayonne par son statut de membre du G8 et de l’OMC depuis fin 2011ainsi que par son siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
Mais la politique de Vladimir Poutine reste néanmoins hautement critiquée. En effet, il y a un réel manque de démocratie et les citoyens russes revendiquent un changement du système politique formé pendant les années de la présidence de Vladimir Poutine, caractérisé par le renforcement du pouvoir étatique, le changement du mode d’élection et la modification de la législation sur les partis politiques.
De plus, la Russie rencontre un contrôle des médias de plus en plus prononcé, puisque depuis 2000-2004, le Kremlin a resserré son emprise sur les chaînes de télévision ou des journaux privés. Mais ceci reste à être nuancé puisque la majorité des rédacteurs en chef et journalistes confirment ne pas recevoir de pression de la part du Kremlin.
Aussi la justice semble avoir quelques lacunes en Russie, puisque les tribunaux sont relativement cléments dans les affaires d’actes racistes. Les verdicts cléments augmentent et étrangement la criminalité également, ce qui ne fait que renforcer le sentiment d’injustice au sein de la société russe.
En ce qui concerne le terrorisme au sein du pays, un rapport du centre de l’OTAN relève en 2011, selon les sur ces publics, un total de 330 actes terroristes (9e rang mondial) faisant 247 tués, 535 blessés et 3 personnes enlevées. Nous pouvons dès alors dénoté la menace du terrorisme islamique dans le Caucase du Nord (groupes Djihadistes tchétchènes et réseaux terroristes étrangers comme Al-Qaida). Les attentats contre des immeubles en 1999 ont eux aussi marqué l’histoire du terrorisme en Russie (290 morts en l’espace d’un mois), ainsi que des centaines prises d’otages en septembre 2004.
La Russie vit encore des ors du passé. Face à une puissance émergente comme la Chine, sa position internationale et régionale future dépendra des choix politiques de son gouvernement.
Enfin, la corruption en Russie est un véritable fléau. En effet, la Russie est un des états les plus corrompus du monde. L’ONG Transparency classait la Russie en octobre 2009, parmi les 25 pays les plus corrompus du monde à la 154e place sur 178. Soit au même niveau que les pays comme le Kenya, le Congo ou le Cambodge et loin derrière la Colombie (78e place) ou l’Éthiopie (116e place) .
2. Évaluation des risques économiques et financiers
La Russie fait partie des pays économiquement développés avec un PIB en 2012 de 2,015 billions USD.
Dotée de réserves en hydrocarbures et d’un réseau d’acheminement vers l’Europe et vers l’Asie, elle est un partenaire énergétique incontournable pour les pays européens. Les industries des hydrocarbures lui assurent d’importants revenus (30 % de son PIB en 2010).
À l’avenir, la Russie entend garder cette prééminence, d’où son intérêt pour le Grand Nord ou la mer Caspienne. En 2011, la Russie était la dixième puissance économique mondiale.
Cependant, la Russie a du mal à maîtriser son vaste espace. 75% de la population russe vit dans l’ouest du pays sur 25% du territoire. La Russie redoute une annexion progressive de ses territoires en Extrême-Orient par une population chinoise en forte croissance. Par ailleurs, en raison d’un climat septentrional, la Russie n’a pas su se doter d’un réseau routier et urbain comparable à celui d’un pays développé. Hormis Moscou, Saint-Pétersbourg et les régions minières, la majorité des régions russes souffrent de décroissance.
La croissance de la Russie a ralenti en 2012 et la tendance pour 2013 n’a pas été meilleure, l’économie russe résistant toutefois bien dans un contexte économique international déprimé. Le principal moteur de l’économie russe étant la consommation privée restera soutenu par la progression des salaires favorisée par un chômage qui reste peu élevée, mais sera contrainte par l’accélération de l’inflation et une politique budgétaire moins expansionniste.
La Russie vit de ses acquis et non de ses innovations. Elle n’a pas su dynamiser ses régions sinistrées en rénovant leurs outils de production ou investir dans la prospection et le développement de nouveaux gisements. Elle reste à la traîne dans les techniques de pointe ou les industries de biens de consommation. Son économie repose essentiellement sur ses exportations en hydrocarbures.
Enfin,elle n’arrive pas à attirer plus d’investissements étrangers en raison de sa corruption.
cf coface.com
3. Évaluation des risques géographiques et environnementaux
– La Russie rencontre des climats extrêmes. En effet, certaines zones comme les plaines de Sibérie occidentale sont accompagnées de températures allant jusqu’à -27°C en hiver, et -43°C en Sibérie Orientale.
– Séismes fréquents, mais de très faible magnitude.
– Les principaux risques sanitaires en Russie sont les maladies transmises par les piqûres d’insectes ou par contact avec des animaux (maladie de Lyme et encéphalite à tiques par exemple); les maladies transmises par l’eau, l’environnement ou la nourriture; les maladies transmises par contact interhumain (tuberculose par exemple).
4. Évaluation du Hard Power du pays
– avec 1 150 000 militaires dans le service actif et 2 100 000 de réservistes en 2006, l’armée russe est la deuxième plus grande armée du monde. Mais aussi la plus forte.
– un appareil de défense toujours dissuasif: deuxième exportateur en armements, augmentation du budget de défense et rénovation de ses forces armées, et est également dotée de l’arme nucléaire.
– comme précédemment expliqué la Russie souffre de son manque d’innovation et se repose sur ses acquis sans financer de nouveaux projets.
5. Évaluation du Soft Power du pays
– Taux d’alphabétisation très élevé, parmi les plus élevés du monde (100% d’alphabétisation).
– Culture extrêmement riche en Russie (écrivains, peintres, sculpteurs, acteurs, réalisateurs, musées, monuments, théâtres, cinémas…)
– Depuis la chute de l’URSS, le paysage télévisuel russe a beaucoup changé. Le web et la mondialisation sont venus surenchérir sur ces changements.
– Les Russes sont depuis longtemps au plus haut niveau sur le web. Ils le montrent régulièrement par leurs sites internet souvent inventifs et créatifs et par la qualité de leur webmaster et informaticien.
– Augmentation permanente des utilisateurs d’internet.
Conclusion
Sources
lexpress.fr
wikipedia.fr
statistiquesmondiales.fr
defense.gouv.fr
larussiedaujourdhui.fr
fcnetglobers.fr