Introduction
L’insularité est une des constantes géographique qui peut s’imposer à un pays. Elle désigne le caractère isolé d’un espace ou d’un territoire, incarnée par la notion d’île. Cette isolation peut être une cause si l’objet en question est isolé (forme passive de l’isolation) ou un effet s’il s’est isolé (forme active de l’isolation). C’est le cas de certains grands pays, comme le Japon, ou le Royaume-Uni.
Mais nous allons aujourd’hui nous intéressé à un archipel d’îles nommé Saint-Vincent-et-les-Grenadines. C’est un État des Petites Antilles, dans la mer des Caraïbes, situé à l’ouest de la Barbade, entre Sainte-Lucie et la Grenade
Pour ces pays, le fait de vivre sur île créé une psychologie à part. L’île à l’image d’un refuge pour ses habitants. Mais cette idée de refuge est nuancée car associée à la fragilité. Lorsque le pays est une île, cela va presque inévitablement entraîner des dépendances commerciales, et le rapport de force de ces pays avec leurs partenaires peut les placer dans des situations qui ne sont pas forcément favorables économiquement et humainement.
Suite à cette réflexion quant à la fragilité et à l’organisation du commerce d’un pays en situation d’insularité, nous pouvons nous poser la question suivante : Dans quelle mesure un Etat en situation d’insularité tel que Saint-Vincent-et-les-Grenadines parvient-il à développer son commerce ?
Dans un premier temps nous allons présenter les caractéristiques principales de Saint-Vincent-et-les-Grenadines puis aborder les plans historique et géographique. Par la suite, nous étudierons la politique économique de cet Etat et comment il parvient à développer son commerce.
I.Contexte
1.Présentation
Situation :
Saint-Vincent-et-les-Grenadines est un État des Petites Antilles, dans la mer des Caraïbes, situé à l’ouest de la Barbade, entre Sainte-Lucie et la Grenade. Il fait partie, comme ces trois dernières, et cinq autres États de la région, de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale à laquelle il a adhéré en 1981. Cet État est composé de l’île principale de Saint-Vincent et d’un chapelet d’îles plus petites, les Grenadines, situé au sud. Les principales sont (du nord au sud) : Bequia, Baliceaux, Moustique, Canouan, Mayreau, Tobago Cays, Union et Petit Saint-Vincent. Cette dernière île marquant la limite avec la Grenade.
La capitale est Kingstown. Les villes principales sont donc Kingstown, Chateaubelair et Georgetown. Du fait de l’influence anglaise tout au long de son histoire, la langue officielle est l’anglais. Les langues courantes sont l’anglais et le créole local (aussi appelé st vincentais). La Monnaie est le dollar des caraïbes de l’Est, lié au dollar américain au taux fixe de 1 US $ = 2,70 EC$ depuis 1976.
Gouvernement :
Dans cet Etat s’applique un régime démocratique parlementaire. Ce pays étant une ancienne colonie anglaise, le chef de l’Etat est donc la Reine Elizabeth II. Elle est représentée par le Gouverneur général Sir Frederick Nathaniel Ballantyne depuis le 2 septembre 2002. Le premier ministre se nomme Ralph Gonsalves et il est aussi et ministre des Finances, de la Planification, de la Sécurité nationale, des Affaires légales, des Affaires des Grenadines et de l’Energie.
Données démographiques :
La population (selon la Banque mondiale en 2013) est de 109 400 habitants. La croissance démographique (selon la Banque mondiale en 2013) est 0,1 %. L’espérance de vie (selon le PNUD en 2011) est de 72,3 ans. Au niveau des religions : ce pays est majoritairement anglicans 47 % ; méthodistes 28 % ; catholiques 13 % ; autres (dont hindous) 12 %. L’indice de développement humain (PNUD, 2011) est de 0,717 (85ème rang sur 186), le développement humain est donc moyen.
Données économiques :
– PIB (Banque mondiale 2013) : 712 M US $
– PIB par habitant : 6450 US $
– Taux de croissance : 2,1 % en 2013 (CEPALC)
– Taux de chômage : 30 %
Ses principaux clients, selon le classement 2012 de l’OMC 2012, sont : Sainte-Lucie avec 20,6 % des échanges commerciaux, Trinité-et-Tobago à 16,1 %, l’Union Européenne à 12,4 %, la Barbade à 11,3 % et Antigua & Barbuda 7,4 %. Ses principaux fournisseurs sont les Etats-Unis avec 33 % des échanges commerciaux, Trinité-et-Tobago avec 27,1 % et l’Union européenne avec 9,5 %.
2.Histoire
Les Britanniques ont été les premiers à revendiquer la possession de Saint-Vincent en 1627 Mais les Français furent les premiers colonisateurs européens de l’île puisqu’ils ont établi leur première colonie à Barrouallie peu avant 1700.
Les Indiens Caraïbes ont agressivement empêché la colonisation européenne de Saint-Vincent jusqu’au XVIIIe siècle. Des esclaves africains, qu’ils soient naufragés ou échappés de Sainte-Lucie ou de la Grenade ou à la recherche d’un refuge à Saint-Vincent, se sont croisés avec les Indiens Caraïbes pour devenir les black Caraïbs, les « Caraïbes noirs ».
À partir de 1719, des colons français ont importé les cultures du café, du tabac, le maïs et du sucre dans des plantations employant des esclaves africains.
Saint-Vincent, a été cédée à la Grande-Bretagne lors du traité de Paris (1763).
Elle fut restaurée à la domination française en 1779.
Et cédée une nouvelle fois aux Britanniques en vertu du traité de Versailles (1783).
Le conflit entre les Britanniques et les Caraïbes noirs a continué jusqu’en 1796, lorsque le général Abercrombie a écrasé une révolte fomentée par le Français Victor Hugues. Plus de 5 000 Caraïbes noirs ont finalement été expulsés vers Roatán, une île au large de la côte du Honduras.
L’esclavage a été aboli en 1834, les pénuries de main-d’œuvre dans les plantations ont attiré des immigrants portugais dans les années 1840 et d’Inde dans les années 1860. Les conditions sont restées très dures pour les anciens esclaves et les travailleurs agricoles immigrés, conséquence des prix mondiaux du sucre qui ont laissé l’économie stagnante jusqu’au tournant du siècle.
De 1763 jusqu’à l’indépendance, Saint-Vincent est passé par divers statuts coloniaux sous les Britanniques :
– Une assemblée représentative a été autorisée en 1776
– Colonie de la Couronne en 1877
– un conseil législatif est créé en 1925
– et le suffrage universel des adultes est accordé en 1951
Au cours de cette période, les Britanniques ont fait plusieurs tentatives infructueuses d’affilier Saint-Vincent avec les autres îles du Vent pour gouverner la région grâce à une administration unifiée. La plus notable a été la Fédération des Indes occidentales, qui s’est effondrée en 1962.
Saint-Vincent a obtenu le statut d’État associé le 27 octobre 1969 et donc le contrôle complet sur ses affaires intérieures. Suite à un référendum en 1979, Saint-Vincent-et-les-Grenadines est la dernière des îles du Vent à accéder à l’indépendance, obtenue le 27 octobre 1979.
Les catastrophes naturelles ont frappé le pays durant le XXe siècle. En 1902, le volcan La Soufrière de Saint-Vincent a explosé, tuant 2 000 personnes. Beaucoup de terres agricoles ont été endommagés, et l’économie s’est détériorée.
En avril 1979, La Soufrière de Saint-Vincent est entrée en éruption de nouveau. Bien qu’il n’y ait pas eu de morts, des milliers de personnes ont dû être évacuées, et il y a eu des dommages sur les exploitations agricoles.
En 1980 et 1987, les ouragans ont dévasté les exploitations de bananes et les plantations de noix de coco, 1998 et 1999 ont vu une saison d’ouragans très actifs, avec l’ouragan Lenny en 1999, causant d’importants dégâts sur la côte ouest de l’île.
Le 25 novembre 2009, un référendum est organisé qui propose de remplacer la Constitution en vigueur depuis 1979. Approuvé par seulement 43,13 % des suffrages, il est rejeté car il aurait fallu une majorité des deux tiers pour qu’il soit adopté. Son adoption aurait entraîné l’abolition de la monarchie et aurait donné plus de pouvoir à l’opposition. C’est le premier référendum de ce genre à être organisé par l’Organisation des États de la Caraïbe orientale.
3.Géographie
La superficie de l’île principale est de 389 km² et il y a 45 km² de plus en prenant en compte l’archipel de 8 îles. Saint-Vincent-et-les-Grenadines forment un archipel de 32 îles, dont 9 sont habitées. La principale est Saint-Vincent. Il s’agit d’une île haute, marquée par un relief accidenté et la masse du volcan de la Soufrière. Toujours en activité, il occupe tout le tiers nord de l’île, dont il est le point culminant (1234m). Les Grenadines forment un archipel étiré sur 70 km de long. Les plus grandes îles sont Bequia (18,1 km²), Canouan (8,3 km²) et Union (7,8 km²).
Au niveau de la géographie de St Vincent et les Grenadines, il est important de soulevé le point suivant : cet Etat est en situation d’insularité. Le Dictionnaire de l’Académie française définit l’insularité comme étant la « configuration d’un territoire constitué d’une ou de plusieurs îles ; ensemble de caractères propres à un tel territoire, à sa population. » De manière simplifiée, l’insularité désigne une terre entourée d’eau qui se différencierait du continent de par sa petite taille principalement.
Malgré les avantages économiques que présente l’insularité (faible niveau de concurrence, succès touristique), elle possède aussi beaucoup d’inconvénients. En effet, la petitesse du territoire, comparée à celle des continents, fait que la population insulaire est plus faible qu’ailleurs. La faiblesse des ressources (matières premières, infrastructures, potentialités humaines) notamment a cause des éruptions qui ont détruits les exploitations agricoles et l’exiguïté du territoire ainsi que l’isolement causé par la mer obligent les économies insulaires à mettre en place un système de gestion particulier. Celui-ci repose sur une ouverture à un réseau important d’échanges avec l’extérieur. Cette ouverture entraine une forte dépendance (30% importations USA…) un exode de la jeunesse et donc de capital humain, ainsi qu’une augmentation du taux de chômage. C’est pourquoi il y a 30% de chômage à Saint Vincent et les Grenadines. Cette dépendance est souvent due à peu d’exportations ou dans des domaines très ciblés (agriculture, pêche) et à un volume d’importations élevé. De plus, la fragilité de l’activité intérieure et le poids du commerce extérieur est aggravé de manière importante lorsque l’île est éloignée et distante de ses marchés. Les îles doivent également faire face à des surcoûts liés à l’irrégularité physique et l’éloignement. Ces contraintes permanentes ont des incidences sur l’ensemble des conditions socio-économiques insulaires.
De nombreuses études, dans des domaines variés (économie, statistiques, géographie…), s’attachent à saisir les contraintes que fait peser la géographie sur la réussite économique des îles. Pour la plupart d’entre elles, l’insularité se présente comme une donnée négative qui génère une série de handicaps difficilement surmontables (exiguïté du territoire, faible peuplement, surcoûts, etc.). Cependant les perspectives de développement de ces territoires isolés ne sont pas systématiquement vouées à l’échec.
Avantages | Inconvénients |
– Faible niveau de concurrence- Succès touristique | – Population faible (110 000 habitants)- Faiblesse des ressources (agriculture)- Contrainte géographique (Volcan)- Exiguïté du territoire (450km²)- Isolement- Dépendance vis-à-vis des pays extérieurs(notamment Etats-Unis)- Exode capital humain- Chômage (30%)- Surcoûts liés à l’éloignement |
Figure 1: Tableau récapitulatif des forces et faiblesses de l’Etat insulaire St Vincent et les Grenadines
Nous allons donc maintenant, dans la seconde partie, voir comment un Etat insulaire tel que Saint-Vincent-et-les-Grenadines parvient à organiser son économie et développer son commerce.
II.L’économie
1.Les organisations partenaires
Nom | Création et adhésion | Autres membres | Objectifs et description |
Commonwealth | 16 Etats en tout | Tous les Etats de ce royaume sont indépendants mais reconnaissent le chef d’Etat Britannique (aujourd’hui Elisabeth II) comme leur souverain. Adhésion symbolique. | |
Organisation des Etats Américains (OAE) | Création en 1948 | Tous les gouvernements des Etats d’Amérique | Défendre la démocratie et les Droits de l’Homme, renforcer la sécurité du territoire, lutter contre les trafics de drogue et la corruption, aider les échanges entre les pays d’Amérique |
Commission économique pour l’Amérique latine (CEPAL)Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) | Création en 19481984 : changement de nom | 31 membres de tous les continents | Commission régionale de l’ONU : publie des statistiques économiques de référence sur l’Amérique Latine |
Fédération des West IndiesCaribbean Free Trade Association (CARIFTA)Communauté des Caraïbes (CARICOM) | Entre 1958 et 1962Entre 1965 et 19721973 : Conférence de Chaguaramas | 14 états membres + 6 membres associés, dont la majorité fait partie du Commonwealth + 7 états observateurs | Cette organisation est jumelée avec de nombreuses institutions qui ont chacune leurs rôles dont le CSME |
Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) | Création en 1975 par l’accord de Georgetown | Pays d’Afrique et du Pacifique | Le développement durable, réduction de la pauvreté dans les états membres |
Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO) | 1981 | 7 états membres : Antigua-et-Barbuda, Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte Lucie + 2 états associés : Anguilla et les îles vierges britanniques | Organisation de consultation coopération et action concertée. Domaines d’activités prioritaires : commerce, transport, tourisme durable et gestion des catastrophes naturellesAssociée au CARICOM |
Forum Caribéen (CARIFORUM) | 1992 | Pays indépendants de la Caraïbe signataires de la convention de LoméRépublique dominicaine (associée au CARIFORUM par l’accord de libre-échange signé avec le CARICOM) | coordination de l’aide européenne et ajustement des intérêts des pays de la régionaccord de libre-échange avec le Venezuela (1992), la République dominicaine (1998) ou de coopération avec l’AEC (1997), avec l’Argentine (1997)CARICOM : multiplication des accords et conventions avec le Japon, l’Espagne, le Chili et l’Afrique du Sud (1999) + pays ou organismes tiers |
Association des Etats de la Caraïbe (AEC) | Décennie 90 | vingt-cinq pays du bassin caribéen, permet le croisement de plusieurs organismes e CARIFORUM, marché commun centraméricain, le Groupe des trois (Colombie, Mexique et Venezuela) + les 5 membres associés (Aruba, Guyane française, la Guadeloupe, la Martinique et les Antilles néerlandaises), +observateurs | le plus large regroupement des pays de la Caraïbeobjectif :développer la concertation intergouvernementale, de travailler à l’instauration et la promotion de la Grande Caraïbe, espace d’échange et de collaboration dans les domaines commercial, financier, culturel, scientifique, politique et technologique. |
Caribbean Single Market and Economy (CSME) | 2005 : revision du traité de Chaguaramas | Barbade, Belize, la Jamaïque, la Guyana, le Suriname et Trinité-et-Tobago | Marché et économie unique caribéeninstauration d’une Cour caribéenne de justice, l’édition d’un passeport communautaire destiné autant à faciliter la circulation intra-caribéenne qu’à développer l’identité d’une appartenance commune |
Petrocaribe | 2005 | Compte aujourd’hui 18 pays : des Caraïbes et Venezuela | Alliance entre les pays des Caraïbes et le Venezuela permettant à la région des Caraïbe d’acheter du pétrole à des conditions préférentielles |
Alliance Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) | Saint Vincent et les Grenadines les a rejoint en 2009 | Antigua et Barbuda, Bolivie, Cuba, Dominique, Equateur, Nicaragua, VenezuelaObservateurs : Haïti, Uruguay, Russie et Iran | Promouvoir l’intégration des pays de l’Amérique Latine et des Caraïbes : solidarité, complémentarité, justice et coopération |
Communauté d’Etats latino-américains et caraïbes (CELAC)Successeur du groupe de Rio et du Sommet de l’Amérique Latine et des Caraïbes sur l’intégration et le développement (CALC), alternative à l’Organisation des Etats Américains (OEA) | 2010Sommet du groupe de Rio | Les 600 millions d’habitants des 33 Etats d’Amérique Latine et de la Communauté Caribéenne (CARICOM) | Promouvoir l’intégration et le développement des pays latino-américains |
Le but de toutes ces organisations est de favoriser leur intégration, créer une économie et développer ces Etats insulaires afin qu’ils participent à leur niveau « au monde ».
Les plus importants sont :
Le CSME : Caricom Single Market and Economy, créé par le Traité de Chaguaramas en 1989. Son objectif est l’intégration économique et pour cela ils ont établis un marché de libre-échange et ont supprimés les barrières.
Domestic Trade and Consumer Affairs : cette organisation permet l’établissement de standards d’échange et de protection des consommateurs. Il permet une meilleure coopération entre les secteurs et impose un cadre de politique.
L’influence des grandes puissances
L’Union Européenne est un des principaux partenaires commerciales, leurs relations ont été contractualisées par les accords de Cotonou, de plus les relations facilitées sont par la présence des territoires des DOM dans la Caraïbe. L’UE apporte principalement des aides financières et techniques.
Les Etats-Unis sont, eux, une zone essentielle et stratégique pour la sécurité des USA. Ils ont créé l’organisation des Etats Américains afin de supporter les états Caribéens, la Banque interaméricaine de Développement et l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International.
2.Le commerce
Le commerce de Saint-Vincent-et-les-Grenadines concerne principalement des biens issus de l’agriculture et du tourisme.
La pêche fournit les hôtels prestigieux des Grenadines et les autres biens exportés sont les bananes, l’Arrow Root et le plantain.
Concernant les services, le tourisme représente 25% du PIB. Les lieux prisés sont équipés principalement par les hôtels de la Mustique Company et des efforts ont été faits pour améliorer les infrastructures, dont les aéroports qui facilitent les IDE.
Les autres services plus minoritaires et développés sont les technologies de l’information et de la communication ainsi que le secteur financier.
Aujourd’hui, un accès aux télécommunications est indispensable pour commercer avec le reste du monde et pour atteindre un niveau de développement comparable aux pays développés. En revanche cela nécessite des Ressources Humaines qualifiées et une situation réglementée et des politiques uniformisées.
Le secteur financier est aujourd’hui réglementé, ce qui n’a pas toujours été le cas. Ils sont néanmoins un lieu prisé en tant que pavillon de complaisance.
Les industries mineures sont celles du film (tournage des épisodes de Pirates de Caraïbes), la drogue et le tourisme sportif.
Conclusion
Pour conclure, nous avons vu dans un premier temps les caractéristiques principales de cet Etat, aux niveaux de sa situation, son gouvernement, sa démographie, et son économie. L’histoire de cet Etat permet de comprendre ses influences actuelles, notamment anglaises. La géographie permet de soulever le point important de l’insularité.
Dans un second temps, nous avons vu que le commerce de cet Etat ne lui permet pas d’être indépendant car il dispose de peu de ressources, il est donc partenaire de nombreuses organisations et dépend des grandes puissances comme les Etats-Unis et L’Union Européenne.
Saint-Vincent doit continuer de renforcer ses liens avec les autres Etats des Caraïbes, car ils sont dans des situations similaires. L’enjeu principal de ces pays est de se développer de manière solidaire pour pouvoir peut-être un jour peser sur le plan international. On peut être optimiste, car ces pays ont des croissances économiques supérieures à celles des pays développés actuellement.
Mais la question que l’on peut se poser est celle-ci : les groupes de petits Etats insulaires vont-ils parvenir à développer dans le futur des organisations qui auront un poids important sur le plan international ?
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