Nom officiel: République du Panama
Capitale: Panama
Langues: Espagnol (85% de la population) et langues amérindiennes (15%)
Population totale: 4 037 212 habitants (estimation pour 2016)
Forme de l’Etat: République démocratique unitaire
Ethnies : métis (70%), origines amérindiennes et indiennes (14%), blancs (10%) et amérindiens (6%)
IDH : 0,78 (élevé)
Monnaie : Balboa (PAB)
1. Introduction
Le Panama se situe au sud de l’Amérique Centrale, limitrophe avec le Costa Rica et la Colombie et entouré par la mer des Caraïbes et l’Océan Pacifique. Le Panama fut un des premiers pays où les espagnols ont établi une colonie. Pendant plus de 300 ans le Panamá fut une colonie espagnole. C’est jusqu’à 1821 que le Panama déclare son indépendance de l’Espagne et rejoint la Grande Colombie (formé par la Colombie, le Venezuela et l’Equateur). Le 3 novembre 1903, le Panama obtient finalement son indépendance de la Grande Colombie grâce à l’aide des Etats-Unis. Le Panama devient une zone stratégique grâce à la construction du canal de Panamá dans les années 1900. Il fut inauguré en 1914 et aujourd’hui il possède environ 4% du commerce maritime mondial. Aujourd’hui, le pays est considéré comme un des pays les plus stables dans plusieurs aspects d’Amérique latine et notamment de la région d’Amérique centrale. Le pays se développe de plus en plus et son économie est toujours en croissance ce qui le fait un des meilleurs pays pour mener des affaires. Certains le considèrent même aujourd’hui comme le « Singapour des Amériques ».
Nous cherchons à analyser quels sont les facteurs qui permettent au Panamá de s’établir comme une puissance dans une zone en crise comme celle de l’Amérique centrale ?
2. Évaluation du risque politique
- Stabilité du gouvernement et des institutions
Pouvoir exécutif :
Le gouvernement panaméen est de nature démocratique depuis 1990. Le Président de la République est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans. Il détient le pouvoir exécutif c’est-à-dire l’exécution des lois et la direction des affaires du pays. L’actuel président Juan Carlos Varela élu le 4 mai 2014 étant membre du parti panaméiste de centre droit. Il y a eu un taux de participation important aux élections de 75,5%. Les prochaines élections présidentielles et législatives auront lieu en mai 2019.
Pouvoir législatif :
Le pouvoir législatif est monocaméral, il appartient à l’Assemblée nationale et au gouvernement. L’Assemblée nationale du Panamá (le Parlement) compte 71 sièges (depuis 2009) et ses membres sont élus au suffrage universel pour cinq ans. Elle a pour activité principale d’émettre les lois. Durant les élections de 2014, le Président ne possédait que 12 des 71 sièges du parlement. Il a dû signer un pacte de gouvernabilité avec les 26 parlementaires de l’opposition (Partido Revolucionario Democrático) lui permettant d’avoir une majorité parlementaire avec 49 sièges sur 71.
Pouvoir judiciaire :
La Cour Suprême de Justice est le principal organe judiciaire du pays. Elle est composée de 9 magistrats et de 9 suppléants élus selon la Constitution politique pour dix ans. Elle est divisée en quatre chambres : du civil, du criminel, le contentieux-administratif et les affaires générales.
- Conditions socio-économiques
Malgré les mesures mises en place pour réduire la pauvreté, le pays possède encore des grandes inégalités de classes sociales parmi les autres pays d’Amérique latine. La pauvreté au Panama touche encore 22% de la population (10% en pauvreté extrême).
Le taux de chômage est en 2016 de 5,6%. Le nombre de personnes au chômage est de 105 518 en mars 2017 (une augmentation de plus de 1 000 de personnes par rapport à 2016).
Cependant, les bénéfices réalisés par les activités de services profitent peu à la population. Selon la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), le pourcentage du PIB utilisé par le gouvernement pour les dépenses publiques est très bas par rapport aux autres pays d’Amérique latine (7% en 2014).
- Conflits internes
Le Panamá est un pays qui ne connaît pas des fortes pressions ethniques. Cependant, récemment il y a eu des tensions sociales concernant le projet de construction du barrage hydraulique Barro Blanco sur la rivière Tabasara. Depuis quatre ans, ce projet oppose les indigènes Ngöbe-Buglé de la région de Chiriqui, l’entreprise hondurienne Genisa et deux banques européennes. Les responsables de la construction de ce barrage n’ont pas consulté avec les populations locales avant d’entamer la construction du barrage. Les négociations sont bloquées car les indigènes refusent d’accepter de l’argent comme compensation et de quitter leurs terres.
- Conflits externes et pays voisins entrainant un risque potentiel
Le pays se trouve en conflit récemment avec la Colombie principalement par rapport au problème de trafic de drogues et violence au sein de la frontière. Le Président panaméen a déclaré que le processus de paix avec les FARC en Colombie avait avant tout causé une augmentation de la violence. A la suite du traité de paix signé entre les FARC et le gouvernement de la Colombie, des membres des guérillas, des paramilitaires et des trafiquants sont fui du pays vers le Panamá afin de consolider leurs activités illicites à la frontière.
Une autre source de tension internationale pour le Panama est la rupture des relations diplomatiques avec le Taiwan en juin 2017. Le pays a décidé de favoriser ses relations avec la Chine au détriment de celles avec le Taiwan.
- Niveau de corruption
Depuis son élection en 2014, le Président Juan Carlos Varela a mis en place des mesures anti-corruption très strictes. Le pays, connu pour être un paradis fiscal, renforce son système bancaire afin de le rendre plus transparent et consolider la coopération avec les autorités judiciaires.
Le scandale des Panamá Papers en 2016 a provoqué des nombreuses critiques envers le système fiscal du pays. Alors que juste 20% des sociétés et des banques impliquées dans cette affaire étaient originaires du pays. Depuis cela, le président a annoncé que le pays appliquerait la norme OCDE d’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers en matière fiscale afin de favoriser la transparence.
- Conditions de sécurité dans le pays lié à la criminalité et au terrorisme
A cause des fortes inégalités sociales au sein du pays, la criminalité est en croissance. Les régions les plus violentes du pays coïncident avec celles où la présence des gangs est la plus forte. Selon l’unité antigang de la Police Nationale, en 2016 le pays comptait avec 204 gangs concentrés dans les provinces de Panama, Colón et Chiriqui. La deuxième ville du pays, Colón, située sur la côte atlantique est connu pour son taux de criminalité élevé. Ainsi, la province de Darién et la zone de San Blas qui se trouvent à proximité avec la Colombie sont des zones de refuge pour les guérillas et les trafiquants de drogues.
En 2014, le taux de criminalité au Panamá était de 16,1 pour 100 000 habitants. Ce taux reste élevée mais faible par rapport à ceux des autres pays d’Amérique centrale. Depuis l’arrivée au pouvoir de Juan Carlos Varela, il a mis en place un programme de réhabilitation appelé « Barrios Seguros » qui a permis de réduire le nombre de crimes et des gangs dans le pays.
3. Évaluation des risques économiques et financiers
- PIB par habitant: $13 256 (FMI, 2016)
- Taux de croissance du PIB : 4,9% (estimation pour 2016)
- Taux inflation annuel : 0,7 (estimation pour 2016)
- Solde budgétaire (en % du PIB) : -3,1% du PIB
- Solde courant (en % du PIB) : -6,2% du PIB
- Dette externe (en % du PIB) : 39,4% du PIB
- Solde commercial : -11 milliards $
- Stabilité du taux de change : 1 PAB = 1 USD (parité fixe avec le dollar américain)
L’économie du Panamá est l’une des plus stables, prospères et avancées d’Amérique centrale et du Sud. L’économie du pays repose sur trois piliers : la zone franche de Colón (2ème zone libre au monde après Hong Kong) qui génère plus de 17 milliards de dollars US annuels des exportations-importations et des dépenses des touristes (soit équivalent à 36% du PIB du pays), le Centre bancaire international et les services maritimes (Canal de Panama et infrastructures portuaire et de logistique). Le Canal de Panamá représente 4% du commerce maritime mondial et ses recettes représentent 6% du PIB total panaméen. Les projets de développement des infrastructures (2ème ligne de métro en construction à Panamá City et restructuration urbaine à Colon) et les revenus croissants dus à l’expansion du canal de Panamá (depuis juin 2016) devrait augmenter la croissance du pays en 2017. Le pays a une économie ouverte qui offre les tarifs les plus bas dans la région ce qui permet l’accroissement des IDE.
Le pays possède trois secteurs d’activités principaux :
- Agriculture : Elle représente 2,7% du PIB en 2016 et emploi 17% de la population active. Le pays produit principalement des fruits et légumes tropicales, du maïs, du sucre, du riz, du bois, du bétail et des fruits de mer.
- Industrie : Elle contribue au PIB à hauteur de 14,3%. Les principales activités industrielles sont : la fabrication d’aliments, produits laitiers, raffinerie de sucre, fabrication de vêtements, produits pétroliers, produits chimiques, les meubles et l’industrie de la construction.
- Services : Ils représentent 83% du PIB et emploient deux tiers de la population active. Ce secteur repose sur les activités du Canal de Panamá, la logistique, les activités bancaires, le libre-échange dans la zone de Colon, les ports à conteneurs et navires et le tourisme.
Les principaux partenaires commerciaux du Panamá sont :
- Etats-Unis: Ils sont le premier utilisateur du canal et principal partenaire politique, stratégique, économique et commercial du pays. En octobre 2012, le président Obama a ratifié le traité entre de libre-échange entre les Etats-Unis et le Panamá. Aujourd’hui on trouve 134 multinationales américaines dans le pays, qui génèrent plus de 820 millions de dollars y qui créent plus de 5 000 emplois selon le Ministère du Commerce Extérieur.
- Chine : Le deuxième utilisateur du canal et le premier fournisseur de la zone franche de Colón. En 2016, le Panama exporte des biens et de services vers la Chine de 50,9 millions de dollars, un 22,9% plus que l’année précédente alors que les importations provenant de la Chine atteignent les 1 138 millions de dollars. En juin 2017, le Panamá a rompu ses relations avec le Taiwan afin d’établir des meilleures relations avec la Chine.
- Union européenne: les IDE provenant des pays membres de l’Union Européenne vers le Panamá atteignent plus de 39 millions de dollars en 2016. En outre, 42 entreprises européennes ont leur siège régional au Panamá.
Cependant, le pays possède toujours une balance commerciale déficitaire. Les exportations augmenteraient grâce à l’expansion du canal mais les exportations resteront toujours plus importantes. Ainsi, la balance des revenus est également déficitaire du fait des intérêts de la dette et des rapatriements des dividendes par les sociétés étrangères. Le déficit budgétaire devrait se réduire en 2017 grâce à l’activité du canal et aux IDE. Ce déficit de la balance commerciale est cependant partiellement compensé par:
- L’activité commerciale de la zone franche de Colon, active dans l’importation de produits et leur redistribution, essentiellement vers les autres pays d’Amérique latine.
- L’excédent de la balance des services (recettes notamment sous forme de droits de péage de la gestion du canal)
- Les investissements directs à l’étranger
Le système financier du pays se positionne comme un des plus stables de la région. Le Centre bancaire international (CBI) rapporte 7,5% du PIB du pays (sixième activité qui contribue le plus au PIB panaméen. La Commission bancaire nationale (CNB) et la Banque nationale de Panama (BNP) supervisent le système bancaire, définissent les obligations des réservent et réglementent les taux d’intérêt. Le pays est considéré comme le centre bancaire le plus moderne et international avec environ 100 banques provenant de 40 pays différents qui gèrent plus de 82 milliards de dollars d’actifs. Cependant, à cause du secret bancaire total et de sa fiscalité zéro pour les revenus issus de l’étranger, le pays est considéré comme un paradis fiscal.
4. Évaluation des risques géographiques et environnementaux
- Risques sismiques et géologiques
Le Panamá se trouve dans une zone à forte activité sismique en Amérique centrale. Le pays est une microplaque qui est ainsi entourée d’autres quatre plaques : celle des Caraïbes, de Nazca, del Coco et de Suramérica. Historiquement, il y a déjà eu des tremblements de terre de magnitude 7 sur l’échelle de Richter au Panamá. L’épicentre des tremblements de terre ont toujours lieu vers le Nord du pays (Puerto Armuelles, San Blas, etc) qui est la zone la plus proche des plaques.
En termes de risque volcanique, au Panamá il y 26 volcans dont trois sont considérés toujours en activité : le volcan Barú (au nord du pays), La Yeguada (à l’ouest du pays) et El Valle (au sud-est du pays). Cependant, ces volcans se trouvent dans les zones les plus peuplés du pays donc en cas d’éruption volcanique cela pourrait être désastreux pour le pays.
Concernant les risques climatiques, les ouragans se forment au-dessus de dix degré de latitude nord dans les Caraïbes. Le Panamá se situe entre les latitudes nord 5 et 10 c’est-à-dire à la limite où se forment les ouragans. Habituellement, ils ne parviennent qu’à provoquer des vents forts et de la pluie. Ainsi, un aspect qui favorise le Panama c’est la force Coriolis qui fait tourner les cyclones d’est en ouest vers la droite et alors cette trajectoire empêche qu’ils touchent l’isthme du Panamá.
- Risques sanitaires et épidémiques
Au Panamá, les virus transmis par des piqûres de moustiques sont très communs comme la dengue, la fièvre jaune (dont la vaccination est obligatoire pour certains pays), la chikungunya et plus récemment le zika. Les conditions d’hygiène dans le pays ne sont pas les mêmes que dans les pays développés donc il est nécessaire d’être à jour avec les vaccinations pour la typhoïde et l’hépatite A et B. Ainsi, l’eau du robinet au Panamá est potable en général mais le processus de traitement de l’eau n’assure pas une bonne qualité de l’eau potable ce qui risque.
5. Évaluation du Hard power
- Pouvoir militaire réel
Le Panamá ne possède pas de force militaire permanente. En 1990, le gouvernement décide d’abolit l’armée et de réformer les dispositifs de sécurité en créant les Forces publiques panaméennes. En 1994, l’Assemblée législative approuve un changement sur la Constitution interdisant la création d’une force militaire permanente mais permettant la mise en place d’unités spéciales de police pour lutter contre les agressions externes.
- Poids du pays dans les institutions internationales
Le Panamá consolide son positionnement sur la scène économique mondiale avec son adhésion à l’OMC en 1997. En effet, cela lui a permis de s’engager dans des négociations commerciales internationales et de conclure des traités de libre-échange avec différents pays.
Ainsi, le pays est membre de l’Assemblée Générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité des Nations Unies. De plus, il est membres de plusieurs institutions financières internationales comme la Banque mondiale, le FMI et la Banque interaméricaine de développement.
- Technologie et innovation
Le pays est récemment le premier pays parmi les pays d’Amérique centrale à assimiler les nouvelles technologies : sécurité biométrique, le réseau 5G, l’enseignement à distance, etc. Il possède le meilleur accès à des réseaux continentaux à haut débit en fibre optique dans les infrastructures de télécommunication. Cette année 2017, le Panamá a accueilli d’importants événements concernant le progrès technologique en Amérique Latine comme la Cybertech América Latina et la Fintech. Cependant, le pays connaît de plus en plus une réduction du budget consacré au développement de la technologie et des innovations, de 2014 à 2016 il y a eu une réduction de 7 millions de dollars. Le Secrétariat National des Sciences, Technologies et Innovation (SENACYT) a pour objectif de transformer le pays en un hub technologie dans la région d’ici 2020.
6. Évaluation du Soft power
- Reconnaissance médiatique et culturelle
Le Panamá est un pays à fort potentiel touristique, étant un des pays les plus visitées par des touristes en Amérique Centrale avec le Costa Rica. Un des principaux contributeurs à la richesse de sa culture est la présence constante de touristes venant de tous les coins du monde.
Le Ministère des affaires étrangères du Panamá a mis en place en 2017 une stratégie de diplomatie culturelle afin de promouvoir la diversité culturelle du pays. Le ministère a dépensé 86 000 dollars pour la promotion du cinéma, la gastronomie et la musique panaméenne en envoyant des représentants panaméens dans des festivals partout dans le monde.
7. Conclusion
Depuis son indépendance dans les années 1900, le Panamá a mis en place des mesures qui lui ont permis de développer son économie et mener sa croissance à la hausse. Aujourd’hui, il se positionne comme un des pays les plus stables d’Amérique centrale et même d’Amérique latine. Grâce à sa position stratégique et ses politiques, le Panama a réussi a signer plusieurs accords de libre-échange partout dans le monde et à développer le secteur des services notamment le tourisme. Cependant, le pays dépend beaucoup de la conjoncture économique et de ses partenaires commerciaux comme les Etats-Unis et la Chine, ainsi que des revenus réalisés par la Canal, la zone franche de Colón et le secteur des services. Ainsi, la mise en place de ces mesures de libre-échange ont permis le développement du commerce illicite des drogues et le blanchiment d’argent. En outre, le pays a été considéré à plusieurs reprises comme un « paradis fiscal » à cause de son système bancaire et principalement à la suite du scandale des Panama Papers en 2016. Malgré cela, le pays a vite réagit et cherche à améliorer son image aujourd’hui et à continuer de se positionner à la tête des pays les plus développés d’Amérique latine.
SWOT
Forces |
Faiblesses |
Canal (4% du trafic maritime mondial) et zone franche de Colón
Position favorable par rapport aux pays d’Amérique centrale Importance du secteur des services principalement le tourisme Nombreux accords de libre échange (Etats-Unis, Amérique du Sud, Union Européenne, Chine) Dollarisation de l’économie (parité fixe du Balboa avec le dollar américain) |
Problèmes de corruption (image de paradis fiscal) et violence
Fortes inégalité sociales (22% de la population vie en pauvreté et 10% en pauvreté extrême) Dépendance des Etats-Unis et de la conjoncture internationale Balance commerciale déficitaire Enormes investissements sur infrastructures portuaires au détriment des dépenses sociales. |
Opportunités |
Menaces |
Elargissement du Canal de Panama
Ouverture aux nouvelles technologies Renforcement des relations avec la Chine Amélioration de la réglementation du système bancaire suite au scandale des Panama Papers |
Possibilité de désastre naturel
Trafic de drogues provenant de la Colombie Tensions avec le Taiwan Image de paradis fiscal Apparition des tensions ethniques |
8. Références
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160404.OBS7829/10-choses-a-savoir-sur-le-panama.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Panama
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/panama/donnees-generales/
http://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Panama
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_du_Panama
https://data.worldbank.org/country/panama?view=chart
http://www.aupanama.com/vivre-au-panama/la-stabilite-du-panama/
http://www.lemoci.com/fiche-pays/panama/implantations/
http://www.organojudicial.gob.pa/tribunales/corte-suprema-de-justicia/sala-civil/
http://laestrella.com.pa/vida-de-hoy/planeta/panama-salvo-huracanes-tormentas/23549979
http://laestrella.com.pa/panama/nacional/panama-pais-sismico-toman-precauciones/23450893
http://www.routard.com/guide/panama/2845/sante_et_securite.htm
http://www.aupanama.com/la-republique-du-panama/politique-exterieure/
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/panama
http://www.france24.com/fr/20170613-panama-rompt-taiwan-chine-relations-diplomatiques-commerciales
https://elcapitalfinanciero.com/estados-unidos-y-panama-historicos-socios-comerciales/
https://www.forbes.com.mx/panama-quiere-aprovechar-relacion-comercial-con-ue/
https://www.alternatives-economiques.fr/panama-pauvres-un-paradis-fiscal/00079711
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