Monarchie du Golfe

[vz_heading] Documents numériques [/vz_heading]

[vz_heading] Introduction [/vz_heading]
Le Golfe Persique est une mer intercontinentale de l’Océan indien qui sépare l’Iran de la péninsule Arabique et s’étend sur une superficie de 251 000 kM2. Les pays bordant le golfe persique sont l’Iran au nord-est, Irak, Koweït, Arabie Saoudite, Bahreïn, Qatar, Emirats Arables unis à l’Ouest et au sud et pour finir l’Oman qui occupe l’angle sud-est de la péninsule arabique.

 

Les pays du golfe détiennent plus de la moitié des réserves brute de pétrole de la planète et d’importantes réserves de gaz.  Ces ressources sont cibles de convoitise de la part des autres pays. De plus, les révolutions arabes ont ajouté une menace  pour les monarchies  en place. La monarchie étant définie comme un « régime politique dans lequel le détenteur du pouvoir l’exerce en vertu d’un droit propre. »  Larousse.

 

La particularité de ce régime politique nous amène à nous pencher sur les menaces qui pèsent sur ces pays. Pour ce faire, il est important de définir la notion de sécurité qui, selon le Larousse, est la  situation dans laquelle quelqu’un ou quelque chose se sent à l’abri du danger, et protégé de ses potentiels risques.

 

[vz_heading] Sécurité intérieure [/vz_heading]
[vz_heading size=”2″] 1) La menace terroriste [/vz_heading]

Une branche active d’Al-Qaïda est présente dans la région. Il s’agit d’AQPA (Al-Qaïda pour la Péninsule Arabique). Les régimes des Etats du Golfe mettent en place des politiques pour lutter contre les terroristes à l’intérieur de leur pays. En 2004, les monarchies ont signé un acte antiterroriste qui renforce leur coopération sécuritaire.

L’Arabie Saoudite tente d’éradiquer la branche saoudienne. Cependant on note un déplacement du phénomène et non pas sa disparition car le réseau d’Al-Qaïda est très actif au Yémen. On peut néanmoins relever une certaine contradiction dans la politique de la monarchie saoudienne. En effet, elle a financé une prison pour terroristes qui en plus d’offrir tout le confort à ses détenus, rémunère les familles des jeunes terroristes arrêtés pour les inciter à ne pas recommencer. De plus la monarchie saoudienne soutient les salafistes, un mouvement qui préconise l’usage de la violence contre ceux qui n’adhèrent pas à la stricte interprétation du Coran. La guerre sainte des djihadistes est responsable d’actes terroristes à travers le monde.

En ce qui concerne la position du Qatar sur la question du terrorisme, la direction du renseignement militaire a découvert que l’Etat finançait les organisations d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest).

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2) Politique intérieure et protection des régimes monarchiques
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Les pays du Golfe ont une obsession en ce qui concerne leur sécurité et surtout le maintien de leurs monarchies. Il s’agit pour la plupart de pays très fermés, dans lesquels les journalistes ont beaucoup de mal à entrer et interroger la population par peur de représailles. A travers l’exemple du Bahreïn, nous allons voir comment la volonté de stabilité intérieure des régimes monarchiques est omniprésente.

Le régime des Al-e Khalifa au Bahreïn interdit toute forme de protestation et la répression dans le pays est très forte. A l’origine il y a le clivage entre la majorité chiite et le régime sunnite. Les tensions dans le pays se sont accentuées depuis la révolution arabe en 2011. Les monarchies du golfe sont alors restées unies dans leur combat pour le maintien de leur régime et le Bahreïn a obtenu un renfort militaire. L’Arabie Saoudite notamment, a apporté son soutien en envoyant des hommes et des chars sur place.

Autre point sur la question de la protection intérieure : les différences de position idéologiques entre l’Arabie Saoudite et le Qatar. L’Arabie Saoudite se définit comme la garante de l’islam et elle défend les salafistes qui sont les musulmans les plus strictes. Elle s’oppose au Qatar sur la question des frères musulmans qui prône un système politique démocratique qui vient en opposition au régime saoudien. Dans les récents mouvements qui ont agité le monde arable, le Qatar s’est investi aux côtés des révolutionnaires. Néanmoins lorsqu’à la même période, il y a eu des manifestations au Bahreïn, le Qatar n’a pas soutenu les manifestants et s’est rangé du côté de l’Arabie Saoudite. Preuve que l’union dans la péninsule reste la plus forte lorsqu’il s’agit de protéger les régimes monarchiques en place.

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3) Menace sur les marchés économiques
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Les monarchies du Golfe son très riches de par leur ressources en pétrole et en gaz qui sont considérables. Mais cette richesse est très contrôlée par les régimes et les étrangers ont peu de droit dans ces pays. Pour aborder la question de l’économie nous allons nous appuyer sur l’exemple du Qatar. Cette petite monarchie immensément riche compte 1.8 millions d’habitants mais seulement 300 000 sont des qatari alors pour protéger leur économie, lorsqu’un étranger vit au Qatar il doit se remettre à un sponsor qatari. Toutes ses démarches devront être effectués avec la présence du sponsor. Si il veut créer une entreprise 51% appartiendra au sponsor qatari même si il n’investi pas 1 centimes. Si il y a un conflit entre l’étranger et le sponsor, le Qatar peut délivrer une interdiction de quitter le pays. les règlements économiques sont donc très protectrices  l’égard des Qatari.

 

 
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II) Sécurité extérieure
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1) Sécurité économique
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Les pays du Golfe sont des pays très riches en ressources, donc très convoités par les puissances mondiales. Pour créer une cohérence économique et se prémunir des menaces que peuvent être les pays extérieurs, le Conseil de Coopération des états du Golfe a été créé en 1982 par l’Arabie Saoudite. Il vise à renforcer la coordination, l’intégration et les échanges entre ses membres. Ce conseil est représentatif des pays de la péninsule et leur permet d’avoir un impact plus conséquent dans le commerce, même si l’on observe qu’un accord commun n’est pas toujours simple à établir. Par exemple l’idée d’une monnaie commune a été lancée dans les années 1990 et n’a toujours pas aboutie à l’heure actuelle. Il est le premier partenaire commercial de l’Union Européenne avec qui il lie des relations stratégiques importantes.

On assiste à une diversification des revenus économiques des pays du Golfe. Notamment pour certains pays comme le Bahreïn ou Oman, où les réserves pétrolières sont moins importantes. Le tourisme de luxe, l’exploitation gazière et les investissements à l’étranger constituent une alternative au pétrole. Le jour où « l’or noir » viendra à manquer, la situation des pays du Golfe changera de manière préoccupante étant donné l’importance de ce revenu financier et l’enjeu géopolitique qu’il induit.

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2)  Sécurité militaire
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Depuis la création de la CCG, la défense collective n’a joué qu’un rôle minime pour les six pays.  Malgré la création de la Coopération, les Etats restent concentrés sur des problèmes nationaux et ne disposent pas d’une vision globale. La rivalité et les inégalités qui peuvent exister entre les différentes monarchies (Oman et Arabie Saoudite en particulier) sont un frein à la mise en place d’une sécurité commune.

De plus, chaque pays ne possède pas les mêmes relations avec ses voisins directs. Pour l’Arabie Saoudite, l’Iran est une menace terroriste bien réelle, tandis l’Oman entretient, elle, de bonnes relations avec ce pays. Dans ce contexte, il est difficile de procéder à une création de défense commune.

La principale ligne défense de la coopération est attribuée aux puissances étrangères, avec comme chef de file, les Etats-Unis (mais aussi la France et la Grande-Bretagne). Ces alliances ont permis de protéger les monarchies face à une éventuelle attaque de l’Iran ou d’éviter des conflits.

Cependant, le printemps arable semble accélérer le processus de mise en place d’un système de défense regroupant l’ensemble des membres de la coopération. Les Saoudiens en particulier ont décidé l’intervention militaire du  « Bouclier de la Péninsule » (composante militaire du CCG), à Bahreïn. Cela représente un signe fort afin de montrer d’une part qu’un changement de régime n’était pas envisageable dans cette région, et d’autre part de faire face aux guerres civiles voisines. Il est toutefois notable que le processus d’unification de la défense demeure un projet fragile. Le soutien militaire des Etats-Unis reste prédominant dans les monarchies du Golfe.

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Conclusion
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Les monarchies du golfe se protègent individuellement et mutuellement notamment avec le conseil de coopération des pays du golfe.

De cette protection ressort deux aspects qui tiennent une place aussi importante au sein de la politique des monarchies. Il s’agit d’une part du maintien des régimes en place et de leurs stabilités intérieures, et d’autre part de la protection de leurs ressources face à l’omniprésence des puissances étrangères dans leur économie.

On peut alors se demander quel est l’avenir de ces pays si on ne prend pas en compte la dimension stratégique que représente le pétrole pour les pays extérieurs. Il est important de préciser qu’actuellement se pose la question de l’indépendance énergétique des États-Unis, principal partenaire commercial et militaire de ces pays.

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Bibliographie
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Site internet
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http://www.slate.fr/story/77082/qatar-arabie-saoudite

http://www.epochtimes.fr/front/12/10/10/n3507237.htm

https://sites.google.com/site/emiratsarabesunis/infos-pratiques/securite

http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/72988-le-qatar-finance-les-terroristes-d%E2%80%99aqmi-et-du-mujao.html
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Articles de presse et ouvrages
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courrier international : “tolérance zéro pour le terrorisme”

bonjour qatar : “expulsion d’iraniens des emirats arabes unis”

20minutes : “Bahreïn, une loi pour interdire les manifestations a Manama”

le monde : “qui se cache derrière AQMI”

Le terrorisme au nom du Jihad de Pierre Mayaux
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Vidéo
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Arte : “la répression au Bahreïn

Arte : ” l’autre visage de l’Arabie Saoudite”

Envoyé spécial : “la face cachée du Qatar”

.franceculture.fr/ les-enjeux-internationaux-pays-du-golfe-2010-11-18.