Une odyssée solitaire française au Mali

by GEOFFRAY kevin

1. La présentation du journal

Le Web magazine Global Politics a été fondé en 2001 et est l’un des premiers journaux tchèques Internet dédiés aux relations internationales et études européennes. L’objectif du projet est de fournir des vues scientifiques sur l’évolution de la science politique , les relations internationales , l’Union européenne et la politique en général . Global Politics est également intéressé à la politique du point de vue de manifestations culturelles et artistiques des entreprises de toutes sortes . Le magazine est un projet étudiant et en essayant d’atteindre aux élèves champs concernés et de stimuler leur intérêt pour la politique .

Global Politics offre la possibilité de publier des articles et commentaires de controverse et d’essayer de participer activement aux discussions techniques en cours .

Le magazine a été fondé par un groupe d’étudiants de la Faculté des sciences sociales et la Faculté de droit de l’Université Masaryk de Brno , qui veulent améliorer de façon significative le développement de la République tchèque à un champ très étendu de relations internationales . En janvier 2003, la revue est venue sous le patronage de significatif think tank tchèque Institut international des sciences politiques ( Institut international de science politique , IIPS ) et a commencé à travailler plus étroitement avec la section de l’étudiant ( SS IIPS ) . En janvier 2006, le Global Politics a commencé à sortir avec de nouveaux graphismes de nouvelles solutions techniques et de sites web modifiés de façon significative à former le personnel de la rédaction , qui s’appuie sur le travail des éditeurs précédents . Un changement de génération et démographique semblable s’est également produit en juin 2012 .

 

2. La présentation de l’original

Quant à la présentation de l‘original, l‘article est écrit par deux auteurs, Adele Válková et Mirek Hero. Adele Válková est étudiante et rédactrice en chef du Times et une étudiante du Collège anglais à Prague. Mirek Hero est l’éditeur de politique mondiale et FSE MU étudiant à FSS MU Brno. Cet article a été publié dans une section GB Briefing d‘information sous sujet France (Mali). La date de publication est le 4 mars 2013.

 

3. Traduction de l’article

Une odyssée solitaire française au Mali

Le 11 janvier 2013, la France a lancé une intervention militaire au Mali, à la demande du gouvernement malien, qui est venue à la veille. Ce pays d‘Afrique du Nord et aussi l‘ancienne colonie française a longtemps lutté avec des islamistes dans le nord de son territoire. La communauté internationale, cependant, a hésité à s‘engager dans les actions plus vigoureuses, par suite la France a pris l‘affaire en mains propres.

La communauté internationale a débattu la situation défavorable du Mali au moins depuis le milieu de l‘année dernière. Les Nations Unies ont abordé cette question à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2012, mais sans un résultat plus précis. Pareillement, se sont également terminées les interventions, qui étaient en charge de l‘Association économique des États d‘Afrique de l‘Ouest, la CEDEAO. Le 11 janvier 2013, François Hollande a confirmé son intention d‘intervenir au Mali avec la force militaire. «Le Mali est confronté à des attaques par des groupes terroristes, dont la brutalité et le fanatisme sont connus à travers le monde», a expliqué le président français. Il a également ajouté que l’intervention est conforme au droit international et va durer « aussi longtemps que nécessaire. » Avec les troupes françaises, sont également engagées les unités de combat de certains pays de la CEDEAO, l‘association déjà susmentionnée. Après l’intervention française, ils devraient prendre le contrôle de la région en coopération avec les forces armées maliennes.

La plupart des États ont accepté cette étape. Le premier ministre britannique David Cameron a exprimé son soutien à la France. Mais la Grande-Bretagne, comme tous les autres pays ont refusé la participation de ses propres soldats en opération Serval. David Cameron a également négativement commenté la possible implication de l‘OTAN. Le ministre des Affaires étrangères au Mali, Tieman Hubert Coulibaly a, cependant, un avis différent: „tout ce qui se passe au Mali, est une menace mondiale. Rappelez-vous le 11 septembre. Le terrorisme peut en effet se produire n’importe où, à n‘importe quel moment, contre n’importe qui. „ Entre autres l‘Allemagne a répondu aussi défavorablement à son éventuelle participation. « Il était justifié que la France réponde àla demande d’assistance du gouvernement malien, mais utiliser les troupes de combats allemandes n’est pas en discussion », a déclaré Guido Westerwelle, le ministre allemand des Affaires étrangères. Selon le quotidien britannique, Guardian, l’intervention française, malgré le soutien indirect des États-Unis et de la Grande-Bretagne, lui a valu le surnom « d’intervention solitaire“.

Toutefois, cela n‘a pas découragé les habitants du Mali de célébrer et d’accueillir avec enthousiasme l‘aide française. Pour beaucoup, cette réaction était surprenante, compte tenu du fait que le Mali, il y a 10 ans encore, était une colonie française et que les relations diplomatiques après le règne de Nicolas Sarkozy semblaient impensables. L’atmosphère dans la capitale est décrite, dans une interview faite par la station de radio PRI’s THE WORLD, par Ousmane Diadie Toure, directeur et membre du Cercle des défenseurs des mouvements d‘activistes de la République: „quand les troupes françaises sont arrivées, on a senti un soulagement à Bamako. Maintenant, on voit des drapeaux français partout à Bamako. Je pense qu’au Mali l‘amour a abondé de nouveau pour la France, parce que les Français sont venus pour nous sauver et nous aider à sortir de cette situation. „

Au Mali, selon les statistiques environ 90% de la population adhère à l’Islam, la plupart d’entre eux viennent des militants qui ont presque entièrement dominé au nord du pays. Islamistes dans le territoire qu’ils contrôlent, ils appliquent la charia stricte. En juillet 2012, il y avait même un incident au cours duquel, ils ont lapidé quelques accusés d’éducation des enfants illégitimes. À la suite de cela et plusieurs autres cas de sentences cruelles et surtout sans fondement déjà un nombre indéterminé d’habitants du nord du Mali ont fui vers l’Algérie. La plupart des gens ont examiné la situation insupportable, de sorte que leur réponse à l’intervention française est sans critique positive.

Il y avait aussi des voix dissidentes. Le principal argument des détracteurs de l’action militaire a été la naissance du néo-colonialisme, en raison de l’histoire commune de la France et du Mali, ce que strictement refusent les gouvernements des deux pays. Il a également été entendu la critique plus constructive, en mettant l’accent sur la motivation de la France. « À long terme, la France a l’intérêt de protéger les ressources dans la région du Sahel et en particulier le pétrole et l’uranium. Lesquelles la société française Areva a acquis depuis des décennies au Niger », a déclaré Katrin Sold par la Société allemande de politique étrangère.

Quelles que soient les motivations de la France, les soldats français sont au Mali depuis près de deux mois. L’opération, qui est peut-être plus compliquée que prévu, a déménagé à sa deuxième partie. Ce que la diplomatie française et malaisienne réclame. De nombreux experts estiment toutefois que l’action militaire pourrait finalement prendre plus de temps que prévu. Les troupes africaines, selon eux, ne sont pas prêtes à prendre le relais de l’opération. Et que dit François Hollande? « Nous resterons au Mali aussi longtemps que nécessaire. Mais notre engagement à long terme est hors de question. Il s’agit d’une opération de courte durée.  » Il n’y a pas longtemps, il a affirmé que les troupes françaises sont prêtes à quitter le Mali au début de mars, maintenant il parle de la fin du même mois. Quelle sera la vraie réalité, cependant, la réponse à ceci nous devrons attendre un peu.

 

4. Le commentaire, les critiques ou les analyses comparatives

À mon avis cet article donne une vision assez intéressante et basée géopolitiquement. Je pense qu‘après la lecture de l‘article chacun se pose la question, mais qu‘elle a été la vraie raison ou motivation d‘intervenir au Mali ? Selon l‘article si on regarde la position à long terme, la France est intervenue pour protéger les ressources qui se trouvent dans le Sahel. Mais l‘intervention est aussi d’après moi justifiée par la lutte contre le terrorisme, par la restauration de l’intégrité territoriale du Mali, par le retour de la démocratie et enfin par des raisons humanitaires.

Aujourd’hui, nous constatons une évolution ambigüe de plusieurs conséquences. On peut se poser les questions, quel gouvernement ou quels États soutiennent la France au Mali? D‘ailleurs si la France est intervenue pour arrêter le terrorisme. Quelle est la capacité d‘actions des preneurs d‘otages?D’après moi il serait naïf de penser que l‘intervention réduira les risques.

Un autre argument qu‘on pourrait invoquer est l‘intégrité territoriale du Mali. Force est de constater un problème qui est significatif :  Le Mali n‘a pas réussi à créer un État national depuis son indépendance.

Pour conclure, je dirai que l‘intervention de la France au Mali était sure. La France se situe dans une longue tradition d‘interventions, justement au Mali où elle est intervenue moins de 16 fois. À mon avis aujourd‘hui on peut dire que justement l‘intervention militaire au Mali était prévue et elle est aussi justifiée pour stopper les djihadistes. La France annonce aujourd‘hui pour rester dans le cadre légal qu‘elle a agi suite à la demande du président malien.

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