INTRODUCTION
L’agence de presse turque « Anadolu » a été créée le 6 avril 1920 par Mustafa Kemal Atatürk afin d’annoncer les nouvelles de la guerre d’indépendance turque.
L’agence de presse « Anadolu », a été créée 17 jours avant l’ouverture d’assemblé nationale de la Turquie à Ankara. L’agence diffusa la première loi adoptée par le parlement.
Un document a été publié concernant la création de l’agence de presse. Ce dernier était primordial pour le peuple musulman ottoman qui était en guerre à cette époque. Ce communiqué de presse avait pour but la diffusion des bonnes informations sur ce qu’il se passait à l’intérieur puis à l’extérieur du pays, elle permettait d’éclaircir le peuple de la situation du pays.
Ça première diffusion a débuté le 12 avril 1920, il y avait des informations concernant le pays et des informations sur les pays étrangers.
L’agence se trouve aujourd’hui sur plusieurs continents dans le monde.
Elle diffuse aujourd’hui, ces articles, dont ses analyses, photos, graphique ainsi que ses produits consistant en produits audio et vidéo dans les organisations de médias, les journaux, les plates-formes en ligne, les sites Web, les chaînes de télévision, stations de radio et aux organismes publics et privés.
Aujourd’hui « Anadolu Ajansi » diffuse ces informations en 5 langues : en Anglais, Bosniaque, Arabe, Russe et Turque
L’article nous présente la question chypriote entre la Turquie et l’Union européenne.
Aujourd’hui, la question chypriote est l’un des plus gros problèmes de la Turquie au niveau de son adhésion à l’Union européenne.
Ce problème entre les Turcs et les Chypriotes a commencé avec l’offensive militaire de l’armée turque lancée le 20 juillet 1974, suite à un coup d’État de nationalistes grecs, et qui a conduit l’occupation de 38% du territoire chypriote par la Turquie. L’opération s’appelait, « l’opération de paix » ou encore « l’invasion turque de Chypre ».
Chypre étant une île méditerranéenne située au carrefour de l’Europe, du Levant et de l’Afrique, est aujourd’hui, peuplée d’environ 1200000 habitants, dont l’élément grec est majoritaire et l’élément turc minoritaire. Le pays est « divisé » en deux :
Le Chypre du Nord, qui est un État non reconnu internationalement (sauf par la Turquie) qui se dénomme lui-même République turque de Chypre du Nord. Reconnu uniquement par la Turquie qui le soutient militairement, économiquement, démographiquement et diplomatiquement, l’état de Chypre du Nord est considéré par l’ONU et par le Conseil de l’Europe.
Et le Chypre du Sud appartient aux Grecques et fait partie de l’Union européenne depuis le premier mai 2004.
Malgré des efforts répétés sous l’égide de l’ONU pour amener les dirigeants des communautés grecques et turques de Chypre à s’entendre, l’île est restée divisée depuis 1974.
L’article que l’on va étudier nous présente les solutions recherchées pour résoudre le problème chypriote qui facilitera l’adhésion de la Turquie dans l’Union européenne.
L’article a été publié le 8 novembre 2013, il nous parle du ministre des Affaires étrangères de la Turquie, Davutoglu, qui espère que les négociations commenceront sur Chypre et que cette question cessera d’être un facteur de blocage entre l’Union européenne et la Turquie.
Davutoglu et Stéphane Füle se sont rencontrés à Ankara pour parler de l’adhésion de la Turquie à l’UE.
Stéphane Füle a tenu une conférence de presse avant son départ. Il a réaffirmé le soutien de la commission européenne à la candidature turque à l’adhésion, mais il a pressé le pays de mettre pleinement en œuvre les protocoles additionnels et de normaliser ses relations avec Chypre.
Cependant, M. Davutoglu a déclaré que les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE ne devraient pas être entravées par des problèmes politiques qui n’ont aucun lien avec le processus européen.
M.Füle estime que la Turquie est un pays qui devra être présent en Europe en raison de sa situation géographique, de sa taille et de son orientation stratégique.
Il avait à l’agenda l’ouverture des nouveaux chapitres dans les pourparlers, le processus de réformes de la Turquie notamment au niveau juridique, et la levée des procédures de visas aux Turcs.
TRADUCTION DE L’ARTICLE
M. Davutoglu: « La question chypriote ne devrait plus être un facteur inhibant entre nous et l’Union Européenne ».
« Nous espérons que les négociations commenceront au sujet du Chypre, qui sortira d’être un problème entre la Turquie et l’Union Européenne » à dit le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
Le ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie, Ahmet Davutoglu et le Commissaire européen chargé de l’élargissement et de la politique de voisinage Stephane Fule se sont rencontrés dans le logement des ministres des Affaires étrangères.
Ahmet Davutoglu et Füle ont ensuite tenu une conférence de presse conjointe sur la réunion.
M. Davutoglu, a déclaré que les relations entre la Turquie-Union Européenne, sont d’une grande importance pour les deux côtés, il y a des relations stratégiques et malgré les différents obstacles la Turquie n’a pas renoncé aux buts qu’elle voudrait atteindre au niveau de l’Union Européenne. Lors de la rencontre, M. Davutoglu a précisé qu’ils ont abordé la question chypriote, qui influence les relations bilatérales de façon négative.
M. Davutoglu annonce que la Turquie a fait preuve de détermination en vue de trouver une solution globale depuis 2003, et ensuite en 2004 avec le plan Annan, et surmonter les obstacles en renforce la confiance entre les relations avec l’Union européenne.
Davutolu à annoncé qu’ils ont abordé à New York des mesures importantes avec le ministre des Affaires étrangères de la Grèce Evangelos Venezilos et il a mentionné que la Turquie attache une grande importance aux visites réciproques des représentants de l’Administration chypriote grecque (GCA) et de la République turque de Chypre du Nord (RTCN) à Ankara et Athènes.
Davutoglu rappel que la Turquie cherche une solution pour une paix durable le plus rapidement possible, il a déclaré : « Maintenant, il faudra attendre une attitude similaire de la part de GASC, qui est notre souhait ainsi que le souhait des Nations Unies, la RTCN et l’UE. Nous espérons que, dans les prochains jours à venir, de commencer à mener des négociations globales sur la question chypriote, car cette question est un facteur de blocage dans l’Union européenne pour la Turquie ».
Cela, apporterait la paix en Chypre, garantira une paix durable, ainsi que l’Union Européenne avec l’adhésion de la Turquie renforcera sa position en tant qu’acteur mondial.
L’adhésion de la Turquie dans l’UE renforcera les développements mondiaux qui peuvent influer sur l’agenda international dans de nombreux égards extrêmement historiques.
«Notre objectif est de voir l’ouverture de tous les chapitres »
Füle a également déclaré qu’il y a un nouvel élan dans les relations Turquie-UE qui a commencé l’an dernier à la suite du résultat de l’agenda positif.
L’UE devra continuer à être une plate-forme pour le processus de réforme en Turquie, Fule dit
« Une fleur ne suffit pas pour que le printemps arrive. Par conséquent, notre objectif est de voir tous les autres chapitres ouverts ».
Füle a signé un accord de réadmission avec Malmström pour entamer le dialogue sur l’exemption de visa, le résultat de leur dur labeur doit être considérée dans une à deux semaines la Banque mondiale, délivre un accord d’union douanière entre la Turquie et l’UE pour les deux côtés c’est un rapport portant sur les préoccupations des États, Füle : « ce rapport sera utilisé pour la promotion des échanges de l’UE -Turquie et les relations économiques, dans les relations Turquie-UE qui ont commencé l’an dernier à la suite d’un ordre du jour positif » a-t-il dit.
COMMENTAIRES
On pourra dire que le premier sujet et plutôt complet, clair et net. C’est un article objectif, qui contient des informations diffusées par l’agence de presse « Anadolu », donc ceci veut dire que toutes les informations et renseignements donnés par cet article sont justes, et que l’on peu faire confiance.
Dans ce premier sujet, nous remarquons que l’insistance de la Turquie à adhérer à l’Union européenne depuis 42 ans s’est traduite par de nombreux efforts démocratiques et économiques.
Ce pays au sein de l’Union représente un nouvel enjeu pour l’économie et la stabilité politique de l’Europe depuis en ce qui concerne la candidature turque, les éléments semblent jouer en sa faveur depuis le 11 septembre puisque son économie est désormais considérée comme un atout de choix pour l’UE. La Turquie pourrait également jouer un rôle non négligeable dans la géopolitique naissante de l’Union européenne. Ce pays est une chance indéniable pour l’Union européenne, d’un point de vue géopolitique et géostratégique.
Sa situation centrale en Eurasie, sa position intermédiaire entre culture occidentale et moyen-orientale, sa tradition de politique étrangère affirmée sont autant d’avantages que mettent en avant les analystes européens.
La Turquie est un véritable gardien oriental pour la sécurité européenne comme le prononce le ministre des Affaires étrangères Davutoglu «la participation de la Turquie dans l’UE renforcera les développements mondiaux qui peuvent influer sur l’agenda international dans de nombreux égards extrêmement historiques ».
Par conséquent, la grande majorité des Européens et plus particulièrement les Français sont contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne donc la procédure d’adhésion de la Turquie à l’Union est toujours en cours comme le montre l’article étudié. L’acceptation de la Turquie dans l’Union européenne permettrait d’améliorer sensiblement le sort des minorités turques et de diminuer ainsi tous risques de conflits. L’adhésion de la Turquie permettrait des évolutions très positives sur le plan de la sécurité, de la stabilité de la paix.
Ainsi, l’Union européenne accorde beaucoup d’importance au maintien de la paix et à la limitation des tensions entre ses états membres, mais aussi avec les états voisins. Mais pour cela la Turquie devra tout d’abord régler certains problèmes notamment la question chypriote comme énoncée dans le texte.
Le plan Annan est cité dans le texte qui est un moyen pour la Turquie de faciliter son adhésion à l’Union européenne. Qui est une bonne idée pour la paix, mais ne suffit pas, car, le plan n’a pas très bien marché jusqu’à présent.
La Turquie fait des pas importants en matière de démocratie, par conséquent ces pas ne suffisent pas pour son adhésion.
Officiellement, candidate depuis 1999, la Turquie a échoué jusqu’à présent à faire avancer ses négociations d’adhésion qui se heurtent aux réserves de Paris et Berlin à l’entrée d’un grand pays musulman dans l’Union Européenne et à l’absence de règlement à Chypre, qui est occupée depuis 1974 par les Turcs comme on la vue plus haute. Sur les 35 chapitres de négociations, treize ont été ouverts et un seul a pu être bouclé. Donc, l’UE conditionne un déblocage supplémentaire des discussions à la République de Chypre, l’un des 28 pays de l’UE. Donc, on pourra dire que c’est un développement positif qui est tardif pour la Turquie. L’Europe pourrait désormais convaincre l’administration chypriote grecque de lever les obstacles à l’ouverture.
Cet article nous fait croire que l’adhésion de la Turquie dépend surtout de la question chypriote qui est en train de s’achever. Par conséquent, ce n’est pas si simple, rien n’est encore sur pour la Turquie puisqu’il y a encore de nombreux pas importants, à réaliser notamment sur la démocratie au niveau du pays. Plusieurs négociations ont commencé, mais la question reste encore fragile.
Site Internet :
Anadolu Ajansi: Kıbrıs konusu AB ile aramızda engelleyici faktör olmaktan çıkmalı /08 novembre 2013.
Wikipedia:Mustafa Kemal Atatürk
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mustafa_Kemal_Atat%C3%BCrk
Wikipédia: La République turque de Chypre du Nord
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chypre_du_Nord
Toute l’Europe:Les négociations entre l’UE et la Turquie reprennent
http://www.touteleurope.eu/actualite/les-negociations-entre-lue-et-la-turquie-reprennent.html