Géopolitique : fiche pays
Les Îles Fidji
Manon Dressayre
2017 – M1 RHO
A. La stabilité du gouvernement et ses institutions 5
B. Les conditions socio-économiques 5
D. Les relations externes et pays voisins 6
F. Les conditions de sécurité dans le pays lié à la criminalité et au terrorisme 7
II. Des risques économiques et financiers 8
III. Des risques géographiques et environnementaux 8
A. Les risques sismiques et géologiques 8
B. Les risques sanitaires et épidémiques 9
B. Poids du pays dans les institutions internationales 9
C. Technologie et innovation 10
A. Reconnaissance médiatique et culturelle 10
Les Iles Fidji ou de son nom officiel République des Fidji se situe dans l’océan pacifique sud, au nord de la Nouvelle-Zélande. Elle est entourée à l’est du Vanuatu, à l’ouest des Tonga et au sud des Tuvalu. L’archipel est constitué d’environ 800 îles, îlots et atolls mais seulement une centaine sont peuplés. Les Fidji sont divisés administrativement en quatre régions : la région centrale qui correspond à l’est de l’île Viti Levu, septentrionale correspond à l’île Vanua Levu, la région occidentale correspond à l’ouest de l’île Viti Levu et la région orientale correspond à l’île d’Ovalau. Il existe également l’île de Rotuma qui est considérée comme une dépendance des Iles Fidji. De chaque région découle des provinces, qui se décomposent en villes. Les douze principales villes sont : Ba, Labasa, Lami, Lautoka, Levuka, Nadi, Nasinu, Nausori, Savusavu, Sigatoka, Suva et Tavua. La capitale des Iles Fidji est Suva, elle se situe dans la région centrale.
D’après la Banque mondiale la population recensée aux Iles Fidji s’élève à 898 760 habitants pour 18 333 km2 ce qui représente 49 hab/km². L’indicateur de développement humain (IDH) est de 0,736 ce qui place les Iles Fidji au rang mondial de 91 sur 188. La monnaie échangée est le dollar fidjien, un dollar fidjien correspond à 0,4132 euros au 23/10/2017. Les Iles Fidji sont une république parlementaire avec comme président de la république M. Jioji Konusi. Les trois langues courantes sont l’anglais, le fijien et l’hindi.
Les deux religions qui prédominent sur les Iles Fidji sont le christianisme à 64,5% et l’hindouisme à 27,9%, l’islam regroupe 6,3% de la population. La part d’indiens est très importante sur l’ile ce qui crée des conflits ethniques.
Les ressources naturelles sont importantes ce qui aide le pays dans son développement. Il regorge de ressources minières, halieutiques, forestières et agricoles. Malgré tout la production de sucre reste la plus importante. Le tourisme se développe de plus en plus car les paysages paradisiaques attirent de nombreux visiteurs.
Des risques politiques
La stabilité du gouvernement et ses institutions
En 1970, les Iles Fidji obtiennent leur indépendance auprès des Anglais. Par la suite, elles ont connu un gouvernement instable puisque quatre coups d’Etat et trois constitutions ont été adoptées depuis 1970. Les coups d’Etat ont été menés avec des revendications tels que la demande d’une plus grande liberté ou des droits dans chaque communauté sans différence d’ethnies. Par exemple, la constitution reconnaissait le monopole sur la propriété de la terre aux fidjiens de souche.
En 2006, un coup d’Etat retentit, c’est l’armée dirigée par Frank Bainimarama qui renverse le gouvernement. En 2007, le président des Iles Fidji Josefa Lloilo, attribue le poste de premier ministre à Frank Bainimarama. Le gouvernement promet que des élections démocratiques et libres auront lieu en 2009 mais ce n’est pas le cas. Par conséquent, les Iles Fidji se voient retirer du Commonwealth et des sanctions ne se font pas attendre de la part de certains pays comme la Nouvelle-Zélande demandant un retour de la démocratie. De 2006 à 2014, la République des Fidji était sous dictature militaire mais actuellement elle est reconnue comme une démocratie parlementaire.
Le 9 septembre 2013, le président des Iles Fidji donne son accord pour introduire dans la nouvelle constitution des élections démocratiques et libres. On retrouve également dans cette constitution l’abolition du principe de séparation ethnique qui donnait plus d’importance aux Fidjiens de souche qu’aux indo-fidjiens. Le président actuel est M. Jioji Konusi.
Les conditions socio-économiques
Les Iles Fidji ont un développement économique supérieur aux autres îles du Pacifique mais malgré cela il y a de fortes disparités sociales. Un fossé se creuse de plus en plus entre les pauvres et les riches. L’instabilité politique et le manque de moyens à affaibli le pays socialement et on remarque une hausse importante de la pauvreté et des discriminations. Selon la Banque Mondiale, un tiers de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. La croissance démographique est l’une des plus importantes de tout le Pacifique, les jeunes de moins de 29 ans représente 60% de la population. Les populations vivent principalement du secteur agricole, cela représente 67% de la pratique du pays. Le taux de chômage s’élève à 7,9% en 2016.
Oxfam, présente depuis les années 1990 dans les Iles Fidji, est une confédération qui agit contre les injustices et la pauvreté. Elle participe à l’autonomisation des femmes en les aidant à donner leurs opinions sur des débats. Oxfam aide à renforcer les capacités en créant des liens entre des radios locales et des ONG de Pacifique, elle favorise la communication. Puis, elle permet d’aider à la sensibilisation de la justice sociale en essayant de réduire les conflits sociaux, ethniques. Elle tente de le faire en mettant en place des formations pour éduquer autour des questions sur la démocratie. Oxfam essaye d’améliorer la qualité de vie de la population Fidjienne.
Malgré le développement du pays et l’influence du monde, les Iles Fidji composent un pays traditionnel qui de par sa localisation reste marginalisé. Le taux de naissance chez les adolescents est estimé à 30% ce qui correspond à peu d’utilisation des contraceptions existantes, seulement 31,8% de la population en utilise. De plus, la société reste violente puisque 72% de la discipline sur les enfants est imposée par la violence.
Les pressions ethniques
Il existe une division ethnique sur le territoire des Iles Fidji entre les Fidjiens d’origine appelé également mélano-fidjiens et les indo-fidjiens. Aujourd’hui, on retrouve cette division ethnique dans les partis politique des Fidji. Quatre partis sont visibles : le Fidji d’abord, le parti libéral social-démocrate, le parti de la fédération nationale et le parti travailliste fidjien.
Les deux partis majeurs sont le parti libéral social-démocrate qui est principalement constitué de fidjien de souche et le parti travailliste fidjien constitué en masse d’indo-fidjien. Chacun de leur programme politique sont en lien avec les ethnies qui les représente.
Les relations externes et pays voisins
Les relations entre les Iles Fidji et les pays voisins ainsi que les autres pays se sont détériorées suite à sa sortie du Commonwealth en 2009. La Nouvelle-Zélande souhaitait un retour à la démocratie et le fait rapidement savoir à son voisin. Les principaux donateurs en 2009 qui sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, La France et le Royaume-Uni décident d’arrêter la coopération militaire en place. Les Iles Fidji décident alors, en 2009, de créer le Forum pour le développement des îles du Pacifique (FDIP) en excluant l’Australie et la Nouvelle-Zélande qui les avait évincés du Forum des îles du Pacifique (FIP).
Suite à son retour au calme, les relations externes se sont améliorées laissant place à des développements, des échanges commerciaux et à une plus grande ouverture au monde. On observe une hausse des échanges commerciaux avec la France, mais également une aide française lors du cyclone Winston en 2016. La France a envoyé près de trois tonnes d’aides humanitaires. L’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon sont les trois pays qui aident majoritairement les Iles Fidji grâce à des dons. La France, L’Allemagne et le Royaume-Uni participent également à l’aide bilatérale.
La Banque Mondiale ainsi que l’Union Européenne interviennent dans la gestion économique des Iles Fidji. L’Union Européenne dans le cadre du 11ème Fond européen de développement a débloqué un budget de 28 millions d’euros de 2014 à 2020. La Banque Mondiale intervient grâce à des prêts d’argent.
Le niveau de corruption
Le 30 novembre 2001, l’initiative anti-corruption de la Banque asiatique de développement/OCDE pour l’Asie et le Pacifique voit le jour dans un but de normalisation internationale contre la corruption. C’est 28 pays d’Asie et du Pacifique qui se sont alliés dans cette lutte. Ce plan repose sur trois piliers : établir des services publics efficaces et transparents, combattre la corruption et promouvoir l’intégrité dans les affaires et enfin impliquer activement le public. Des ateliers sont mis en place regroupant des pays du Pacifique afin de lutter contre ces pratiques engendrant de nombreuses pertes pour les pays. Ces pays marqués par leur tradition, doivent mettre en place des changements dans les comportements de la population afin de réduire la corruption.
Les conditions de sécurité dans le pays lié à la criminalité et au terrorisme
La sécurité aux Iles Fidji s’est détériorée avec une hausse des vols et des cambriolages. Le tourisme a entraîné des vols dans les hôtels plus nombreux qu’auparavant. Il est également conseillé aux touristes de ne pas séjourner dans des hôtels de bas standing, réputés pour être très peu sécurisés. Le développement du tourisme a également entrainé une hausse des pickpockets qui sont situés sur les lieux les plus touristiques.
Grâce à la technologie, de nouveaux moyens de piratage voit le jour et notamment ceux des moyens de paiement. Certains terminaux de paiements n’ont pas les mises à jour nécessaire aux Iles Fidji et permettent de pirater les comptes en banque grâce aux cartes de crédit lors d’un paiement.
De plus, des cas de viols ont recensés au moins une dizaine de victimes étrangères en 2011 dont des mineurs. Ces cas correspondent avec l’affluence du tourisme dans l’ouest des Iles Fidji. A l’heure actuelle, il n’y a pas d’actions terroristes reportées aux Iles Fidji.
Des risques économiques et financiers
| Données économiques | |
| PIB par habitant | 5 153,352 dollars |
| Taux de croissance du PIB | 1,965% |
| Taux d’inflation annuel | 3,301% |
| Solde budgétaire (en % du PIB) | |
| Solde courant (en % du PIB) | -3% |
| Dette externe (en % du PIB) | 46,1% |
| Solde commercial | -199538.00 |
| Stabilité du taux de change | 1 dollar fidjien = 0,4132 euros au 23/10/2017 |
Données récupérées de la Banque Mondiale.
L’économie des Iles Fidji s’est révélée être dynamique durant les dernières années avec un taux supérieur à 4% du PIB. Cependant, en raison des dommages causés par le cyclone Winston qui s’est abattu sur le pays en février 2016, la croissance économique des Iles Fidji s’élève à 1,9%.
Les trois principaux secteurs d’activité sont le secteur tertiaire (71% du PIB), l’industrie (18,4% du PIB) et l’agriculture (10,6% du PIB). Le nombre de touristes en 2016 est estimé à 792 300 ce qui correspond à presque la totalité de la population de l’île. Le secteur touristique est donc un enjeu économique majeur des Fidji.
Des risques géographiques et environnementaux
Les risques sismiques et géologiques
Les îles Fidji sont situées dans une zone sismique, elles font donc face à des dévastations de type tremblement de terre, tsunamis, cyclone, de fortes pluies provoquant des inondations et des glissements de terrain. Le dernier cyclone, Winston, datant de 2016, était le plus puissant de l’histoire de l’archipel. Il a fait de nombreux morts et a causé beaucoup de dégâts matériels sur son passage. La saison des cyclones commence au début du mois de novembre jusqu’à la fin du mois d’avril.
Face à ses nombreux risques, il est recommandé de suivre les prévisions météorologiques et les instructions des autorités. Il existe le Fiji meteorological Service, le Fiji National Disaster Management Office (NMDO) et l’organisation météorologique mondiale (OMM). Les dégâts provoqués par les risques géologiques et cycloniques peuvent provoquer des coupures de courants, un manque d’approvisionnement d’eau et la fermeture des aéroports.
Les risques sanitaires et épidémiques
Le climat des Iles Fidji est tropical causant des risques sanitaires et épidémiques importants. Les moustiques sont nombreux et provoquent des maladies. La présence du Chikungunya, de la Dengue et de Zika est connue. De plus, les voyageurs peuvent être atteint de l’hépatite A ou de la typhoïde, une vaccination est recommandée. L’hépatite B représente un risque élevé dans les Iles Fidji.
Durant le mois d’octobre 2017, un foyer épidémique de fièvre typhoïde a été recensé aux Fidji : 13 patients ont été diagnostiqués. La prise en charge d’une fièvre typhoïde ou paratyphoïde peut nécessiter une hospitalisation. La prévention contre ses risques épidémiques repose sur une bonne hygiène. La fièvre typhoïde est une « maladie des mains sales » dont la chaîne de transmission peut être interrompue par le lavage soigneux des mains après contact fécal et avant la manipulation des aliments. Il faut également préférer une consommation d’eau en bouteille ou contrôlée. Les soins médicaux de base sont assurés aux Fidji. En cas de maladie ou de blessure grave, il est préférable de se faire soigner à l’étranger (Nouvelle Zélande, Australie ou Europe). En 2016, sur 1000 enfants de moins de 5 ans aux Iles Fidji le taux de mortalité est estimé à 22. Le taux de mortalité néonatale pour 1000 naissances vivantes est de 8,8. Ces chiffres restent élevés et montre que les risques sanitaires aux Iles Fidji sont à améliorer.
Hard power du pays
Pouvoir militaire réel
L’armée a beaucoup de pouvoir à l’intérieur du territoire fidjien suite aux trois coups d’Etat menés par celle-ci. Les Fidji consacrent 0,975% du PIB au budget consacré à l’activité militaire.
Les Forces Militaires de la Républiques des Fidji (RFMF) sont constitués d’environ 3000 hommes divisés en trois bataillons d’infanterie et d’une force maritime de 300 hommes. Ils ont pour mission d’assurer la défense de la nation, de soutenir les forces de polices et de surveiller les eaux. Depuis 2015, le commandant des forces armées est le commodore Viliame Naupoto.
Les Fidji ont récemment fait appel à la Russie dans leur programme d’armement, 20 conteneurs ont été livré au port de Suva le 12 janvier 2016 contenant des armes et des munitions.
Poids du pays dans les institutions internationales
En 2009, les Iles Fidji sont exclues du Commonwealth, créé en 1947 représentant l’association d’anciennes colonies de l’empire britannique. Les pays membres sont unis par leurs intérêts communs, mais sont autonomes. Les Iles Fidji ont su rebondir et renforcer leur présence au sein des organisations multilatérales dont l’Organisation des nations Unies. Le pays a également été désigné pour présider le groupe des 77 en 2013, le Comité exécutif du FNUAP du PNUD et de l’UNOPS en 2014, l’Assemblée générale en 2016, le Sommet sur les océans (co-présidence) et la COP23 en 2017.
Ils ont également pu renouer des liens avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande en participant à la réunion des ministres de la Défense du Pacifique-Sud à Auckland les 6-7 avril 2017 et en étant invités à l’Asia-Pacific Intelligence Chiefs Conférence les 5-7 septembre 2017 en Nouvelle-Zélande.
Technologie et innovation
Les Îles Fidji ont signé l’accord sur le climat de Paris, ils ont été un des premiers états du Pacifique à ratifier cet accord dès avril 2016. Les changements climatiques affectent de plein fouet les Iles Fidji avec les cyclones, tsunamis et autres catastrophes naturelles. Ils ont donc décidé d’être l’un des premiers états insulaires à changer et à s’adapter. Cette prise de conscience a permis aux populations de se tourner vers de nouvelles technologies et à innover en termes de structure, d’habitations, de système d’alerte en cas d’un cyclone ou d’améliorations des services météorologiques.
De plus, la création d’un nouveau réseau Pacifique-Europe (PACE-Net Plus) permet de renforcer le partage de la recherche et des connaissances en termes de technologies, d’innovation. En 2015, les Fidji avaient publié des données récentes sur les dépenses en recherche-développement, qui s’élevaient à 0,15% du PIB. Aucun autre des pays insulaires n’avait publié des données récentes sur les chercheurs et les techniciens.
Les Fidji sont un Etat insulaire du Pacifique ce qui veut donc dire que le pays dépense beaucoup d’argent dans l’importation de produits pétroliers. Il est donc dans leur intérêt d’investir dans le développement des énergies durables. 60% de la production totale d’énergie est consacré aux sources d’énergie renouvelable aux Fidji.
Soft power du pays
Reconnaissance médiatique et culturelle
Les coutumes et traditions des Iles Fidji sont nombreuses, on peut noter les habits comme le masi (une étoffe constituée à partir d’écorce d’arbre) ou l’artisanat traditionnel des Fidji avec la vannerie (tissage du pandanus).
La musique et la danse font parties des traditions des populations Fidjienne présentes lors de fêtes et célébrations. La danse Meke est une danse cérémonielle et rituelle qui simule des scènes de combat. La danse Bula est quant à elle également pratiquée mais plus souvent devant les touristes, comme une façon de souhaiter la bienvenue.
Vecteurs d’influences
Les Fidji ont une influence dans le domaine du rugby, l’équipe des Fidji de rugby à XV est l’équipe nationale qui représente le pays. Elle participe à la coupe du monde de rugby à XV, à la Pacific Nations Cup et à la Pacific Islands Rugby Alliance (PIRA). L’emblème de l’équipe est le palmier. Les Fidji sont actuellement 9èmes du classement World Rugby regroupant actuellement 103 équipes nationales (au 9 octobre 2017).
De plus, les médias participent à la connaissance des Iles Fidji notamment en France avec la 18ème saison de « Koh Lanta ». Cette émission qui regroupe des millions de téléspectateurs chaque semaine permet de découvrir des paysages et des coutumes du pays.
ONG
Plusieurs ONG sont présentes sur les Iles Fidji dont Oxfam depuis les années 1990 agissant contre les injustices et la pauvreté. Ses trois domaines d’aides sont centrés autour de l’autonomisation des femmes, la sensibilisation à la justice sociale et le renforcement des capacités. Oxfam essaye d’améliorer la qualité de vie de la population Fidjienne. La Croix-Rouge, Humanium et Fiji women’s Crisis Centre sont également présentes aux Fidji.
Opportunités
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Menaces
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Forces
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Faiblesses
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Les Iles Fidji ont connu une instabilité politique durant de nombreuses années afin d’arriver actuellement dans une période qu’on peut qualifier de stable. Les nombreux coups d’Etats ont joué un rôle important dans le développement du pays. La croissance économique des Fidji est la meilleure de toutes les autres îles du Pacifique ce qui n’exclue pas la menace importante de la pauvreté et des conflits ethniques. Le tourisme joue un rôle important dans l’expansion de l’économie des Fidji en 2016, 792 000 touristes ont été recensés.
Les îles Fidji développent depuis peu la technologie et l’innovation au sein du pays en favorisant les partenariats avec les pays internationaux, en développant de nouveaux réseaux de communication et de partage des connaissances. Le développement des énergies durables est un nouvel enjeu qui prend de plus en plus de place au sein du pays.
De plus, l’exposition aux catastrophes naturelles menace le pays et ses ressources limitées, 31% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. La qualité des soins n’est pas optimale actuellement et il est préférable de se faire soigner dans des pays voisins en cas de grave maladie. Par ailleurs, le gouvernement Fidjien s’est engagé dans les négociations climatiques depuis les années 2010. L’Accord de Paris signé en 2016 a marqué leur préoccupation et engagement dans la protection de l’environnement.
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