Introduction
Bordée au Nord par le Yarmouk, et à l’Ouest par le Jourdain, la Mer Morte et le Wadi Araba, la Jordanie dispose, à Aqaba, d’une ouverture large de quelques kilomètres sur la Mer Rouge. Son territoire est composé à 80% de déserts qui s’étendent à l’Est en direction de l’Irak et, au Sud-Est, vers l’Arabie Saoudite.
La Jordanie, en forme longue le Royaume hachémite de Jordanie, est un pays d’Asie occidentale dont la superficie est de 92300 km². Sa capitale est Amman.
Voisine immédiate de l’Irak et de la Syrie, elle accueille des centaines de milliers de réfugiés en provenance des zones de guerre, et continue actuellement à en recueillir. Ils étaient au nombre de 811 000 en janvier 2015, selon l’Agence des
Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR). Soit un habitant sur neuf.
Le climat jordanien est sec et chaud et la Jordanie figure parmi les pays du monde les moins riches en eau. La Jordanie s’est modernisée et est entrée dans le 21e siècle.
Evaluation du risque politique
Outre la Transjordanie à partir de 1921, les Hachémites ont régné sur l’Irak et le Hedjaz, province occidentale de l’actuelle Arabie saoudite. Ennemis des Turcs pendant la Première guerre mondiale, ils bénéficient du soutien des Britanniques, notamment de Lawrence d’Arabie, pour engager une grande révolte arabe. Arrière-grand-père du roi Hussein, le chérif de la Mecque proclame l’indépendance du Hedjaz, en novembre 1916. Il en est chassé en 1924, et définitivement dépossédé du Hedjaz fin 1925, par Abdel Aziz Al-Saoud, qui s’apprête à réunir les diverses provinces de la péninsule arabique pour fonder son royaume.
Le pouvoir des Hachémites continue de s’exercer sur deux royaumes, l’Irak et la Transjordanie, confiés respectivement à Fayçal et Abdallah – les deux fils de Hussein – par la Grande-Bretagne. L’émirat de Transjordanie est créé en 1921.
La Jordanie est une monarchie constitutionnelle dont les actuels souverains sont, depuis le 7 février 1999, le Roi Abdallah II et la reine Rania. Il s’agit d’une monarchie héréditaire.
Le Roi détient le pouvoir exécutif. Il signe et exécute toutes les lois. Il nomme et peut renvoyer tous les juges par décret, approuve les amendements de la constitution, déclare la guerre. Le Roi nomme le Premier Ministre pour un mandat dont le terme n’est pas défini. Le Conseil des Ministres est quant à lui dirigé par le Premier Ministre mais nommé par le Roi.
Le pouvoir législatif comprend un parlement séparé en deux assemblés législatives. Le parlement est constitué de la Chambre des Notables et de la Chambre des représentants. En Jordanie, le parlement ne joue qu’un rôle limité dans le gouvernement du pays. La politique au sein du pays est plus orientée vers le côté familles et tribus que vers de véritable partis politique.
On peut noter que les plus importants d’entre eux sont les formations pro-gouvernementales comme par exemple : Le Parti Islamique Centriste, Une Jordanie plus fort, ou encore le Parti d’Union Nationale.
Le Royaume hachémite de Jordanie, pôle de stabilité dans un environnement régional particulièrement instable, n’est cependant pas à l’abri de troubles, et du risque terroriste en particulier.
La Jordanie connait une menace permanente d’attentats. Cette menace est bien prise en compte par les autorités jordaniennes qui continuent de se mobiliser pour prévenir le risque terroriste ou toute infiltration aux frontières. La plupart des lieux publics font l’objet d’une vigilance renforcée, parfois de filtrages de sécurité, auxquels il faut se conformer.
Par ailleurs, du fait de l’intervention de la coalition internationale contre Daech et des menaces existant à l’encontre de la France et de ses ressortissants, une vigilance accrue est nécessaire, et requiert notamment d’adopter une attitude générale de prudence dans la fréquentation des lieux publics aux heures de grande affluence. Les événements en cours en Syrie incitent à déconseiller formellement tout déplacement vers le nord du pays, et particulièrement aux abords de la frontière entre la Jordanie et la Syrie, cette zone étant classée rouge, y compris le site touristique de Gadara/Oum Qaïs. Les déplacements à la frontière avec l’Irak sont formellement déconseillés. Enfin, il est fortement déconseillé de se rendre de Jordanie en traversant la péninsule du Sinaï ou d’y entreprendre un voyage.
Le 18 décembre 2016, une attaque armée à Kerak a fait 10 morts et une trentaine de blessés. L’attaque a été revendiquée par Daech. Des opérations de police dans les jours suivants ont permis d’appréhender des individus liés à l’attaque du 18 décembre et ont fait des victimes supplémentaires parmi les forces de sécurité.
La situation doit inciter à faire preuve de grande prudence, à se tenir informé des développements régionaux et à consulter régulièrement le site de l’ambassade de France en Jordanie.
Evaluation des risques économiques et financiers
La Jordanie est une économie émergente de taille modeste, avec un PIB à 38 Milliards d’euros en 2016, tiré par le secteur des services financiers – la première banque arabe est une banque jordanienne – mais aussi le tourisme, le commerce et l’immobilier. Le secteur manufacturier représentait moins de 30% du PIB en 2013. L’économie jordanienne a été largement libéralisée et privatisée dans les années 2000, période de forte croissance. Concernant l’IDH, l’Indice de Développement Humain, il est de 0,741 et le pays est 91ème au monde. On sait que plus le nombre se rapproche de 1, plus le niveau de développement du pays est élevé. La Jordanie dispose de ressources naturelles et énergétiques très limitées (absence d’hydrocarbures, pénurie d’eau), ce qui l’oblige à importer une grande part de ses besoins et ce qui rend son économie vulnérable. La Jordanie serait par ailleurs en 2016 classée 56ème pays le plus corrompus sur 176 pays au total, avec un indice sur la corruption de 48/100 ce qui reste élevé.
La Jordanie est l’un des pays de la région les plus engagés dans les réformes (privatisations, réformes fiscales, ouverture du secteur bancaire…). Les trois principales richesses du pays sont le phosphate, le potasse et le calcaire. Des réformes économiques récentes visant à libéraliser le commerce et à attirer les investissements ont permis à la Jordanie d’afficher de bonnes performances. Cependant aujourd’hui, le taux de croissance du PIB a diminué depuis 2014, passant de plus de 3% à 2%. Le pays est marqué par un déficit budgétaire important avec par un lourd endettement qui a atteint 95% du PIB fin 2016.
L’économie jordanienne a, en effet, subi de plein fouet l’impact combiné de la crise financière internationale, du printemps arabe et de la crise en Syrie sur son commerce extérieur et sur les flux touristiques. Son taux de croissance, après avoir oscillé autour de 8% entre 2004 et 2008, s’est stabilisé à un niveau plus modeste (estimé à +2,3% en 2016). La croissance devrait atteindre une moyenne de 2,6% selon les prévisions de la Banque mondiale pour la période 2017-2019.
On note également que la population de Jordanie a considérablement augmenté ces dernières années. Il atteindra bientôt les 10 millions d’habitants ce qui représente une véritable explosion démographique. La capitale de la Jordanie, Amman, rassemble environ 6 millions d’habitants dans son aire urbaine ce qui représenterai près de 62 % de la population totale du pays. La cause principale de cette augmentation est l’accueil de réfugiés provenant des pays voisins comme la Syrie et l’Irak qui fuient les guerres.
L’afflux massif de près de 650 000 réfugiés syriens pèse également sur les infrastructures (éducation, santé notamment) et les ressources du pays (eau, énergie), ainsi que sur la situation de l’emploi et le marché immobilier.
Cet afflux est source de pressions économiques, sociales et démographiques et le pays a décidé de fermer ses frontières, par crainte d’une infiltration djihadiste en 2016. Le tourisme et les investissements sont en diminution. En outre, le commerce vers l’Irak et la Syrie est fortement compromis. Pour aider la Jordanie à surmonter ces défis, les projets d’aide internationale ont augmenté en 2016 après que le pays a présenté le projet “Jordan Compact” qui a pour but d’améliorer l’intégration des réfugiés dont le nombre dépasserait le million d’individus. Ainsi, l’aide annuelle américaine a été portée à 1,275 milliards USD et les donateurs internationaux ont apporté 1,7 milliards USD via un plan d’aide sur trois ans. L’Union Européenne a de son côté décidé de faciliter certaines exportations jordaniennes. Onze zones économiques avec une importante population de réfugiés seraient créées et bénéficieraient d’un accès préférentiel au marché européen de même que de conditions spécifiques visant à accroître leur attractivité. Depuis 2016, le pays bénéficie également des nouveaux prêts du FMI de 723 millions USD et de la Banque mondiale (prêt de 300 millions USD).
Outre la crise humanitaire et financière causée par l’afflux de réfugiés syriens, la Jordanie souffre d’un taux de chômage élevé et en augmentation (15,8% en 2016), un fort taux de pauvreté et d’importantes inégalités. Toutefois, le développement de la Jordanie bénéficie de l’aide internationale, car le pays a su devenir un élément stabilisateur du Proche et Moyen-Orient en assurant la stabilité de ses frontières qu’elle partage avec l’Arabie Saoudite, l’Irak et Israël notamment. Le royaume reçoit donc un soutien budgétaire important de la part de ses principaux partenaires (FMI, BM, Etats-Unis, pays du Golfe, UE, Japon, France).
Evaluation des risques géographiques et environnementaux
Dans l’ensemble, les conditions sanitaires en Jordanie sont bonnes. On peut considérer que le risque sanitaire n’est pas important pour le voyageur. L’infrastructure médicale est satisfaisante dans les hôpitaux d´Amman. Il n’est donc, dans de nombreux cas (même graves), pas indispensable d’envisager un rapatriement sanitaire. En cas de problème, on contactera toutefois sa compagnie d’assistance et, éventuellement, l’ambassade de France à Amman. Cependant, on constate aujourd’hui une réapparition de cas de poliomyélite, de rougeole, de rubéole et de tuberculose comme conséquence de la détérioration de la situation sanitaire en Syrie. Il est recommandé de vérifier que les vaccinations contre ces types d’affections sont à jour avant tout voyage vers la Jordanie et sa région. Par ailleurs, les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission du Coronavirus.
Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé des voyageurs âgés de plus d’un an en provenance de zones infectées. Les baignades en eau douce exposent au risque de bilharziose urinaire (ou schistosomiase). La baignade est envisageable quand un avis fiable sur l’endroit est disponible. La bilharziose est particulièrement présente dans la vallée du Jourdain. Les conditions d’hygiène n’étant pas particulièrement bonnes, il faut éviter de boire l’eau du robinet, de manger des crudités et de consommer des aliments crus ou mal cuits.
La Jordanie est un pays peu exposé aux risques sismiques et géologiques.
Le soleil est donc le principal risque avec la déshydratation, insolations les températures pouvant facilement dépasser les 40°.
Evaluation du soft power
L’alliance avec les Etats-Unis constitue le fil rouge de la diplomatie jordanienne, ce qui a été encore rappelé lors de la visite du Roi Abdallah II aux Etats-Unis début décembre 2014. Les Etats-Unis fournissent à la Jordanie une aide militaire et économique importante. Un accord de libre-échange a été signé en 2001 (le premier entre Washington et un pays arabe) et les Etats-Unis sont le 3ème fournisseur et le 1er client de la Jordanie.
Second pays arabe, après l’Egypte, à avoir signé un accord de paix avec Israël (1994), la Jordanie est fortement mobilisée en faveur d’une relance des négociations de paix israélo-palestiniennes. Elle joue à cet égard un rôle important en tant que membre arabe du Conseil de sécurité depuis janvier 2014. Le Roi de Jordanie rappelle régulièrement l’urgence de mettre en œuvre une solution prévoyant la création d’un Etat palestinien sur la base de l’initiative arabe de paix. Le Royaume a nommé le 28 septembre 2012 un nouvel ambassadeur à Tel-Aviv.
La relation avec les pays du Golfe se développe, notamment avec le Koweït (premier investisseur étranger en Jordanie), les Emirats arabes unis et l’Arabie Saoudite, qui est l’autre grand partenaire économique. La relation avec le Conseil de Coopération des Etats Arabes du Golfe fait l’objet d’un partenariat renforcé dont les projets de coopération s’appuient sur une enveloppe de 5 Milliards de dollars d’aides pour les projets sur 2012-2017.
La Jordanie subit de plein fouet l’impact de la crise syrienne. Alors qu’elle fait face à une menace sécuritaire due aux combats qui font rage de l’autre côté de sa frontière nord, elle a accueilli un flux important de réfugiés syriens (650.000 inscrits au HCR, plus de 1.300.000 selon les autorités en incluant les Syriens déjà présents en Jordanie avant le conflit). Le camp de Zaatari, situé près de la frontière syrienne, compterait plus de 80.000 résidents.
La Jordanie est très préoccupée par les conséquences des crises régionales sur sa propre stabilité. Membre du Core group des Amis du peuple syrien, la Jordanie est mobilisée en faveur d’un règlement politique du conflit syrien. Elle a apporté son appui au nouveau gouvernement irakien avec l’espoir que celui-ci conduira un processus politique impliquant toutes les composantes du peuple irakien. Elle s’est associée à la Coalition internationale visant à soutenir l’Etat irakien dans sa lutte contre l’organisation terroriste Daech. Dans ce cadre, elle a participé à des frappes aériennes conduites contre cette organisation terroriste.
Le roi Abdallah a par ailleurs reçu le 21 novembre 2017, Sami Gemayel, le chef du parti Kataëb au Liban et a assuré le soutien de la Jordanie au Liban.
L’entrevue a été essentiellement axée sur le statut de Jérusalem et la nécessité que la Ville sainte soit ouverte à toutes les religions. Parallèlement aux relations bilatérales et aux développements dans la région, la réunion a également porté sur le dossier des réfugiés syriens et l’expérience acquise par la Jordanie sur ce plan.
Le roi Abdallah a informé le député des détails de la situation régionale assez délicate, lui assurant que la Jordanie se tenait “complètement aux côtés du Liban dans ses efforts pour surmonter les défis et préserver son unité nationale, sa souveraineté, sa sécurité et sa stabilité, pour bâtir un meilleur avenir pour le peuple libanais”.
Pour sa part, M. Gemayel a remercié la Jordanie pour son soutien au Liban et pour ses médiations continues pour la sécurité et la stabilité dans la région, ainsi que pour son aide à l’armée. Il a de même mis l’accent sur la nécessité de renforcer les relations libano-jordaniennes.
La France et la Jordanie
La France et la Jordanie sont liées par une relation d’amitié et de confiance. La France partage une grande proximité de vues avec la Jordanie sur de nombreux sujets régionaux et internationaux. Le dialogue entre les deux pays est donc étroit et approfondi, il s’illustre par la régularité de leurs contacts bilatéraux à haut niveau.
Le Roi Abdallah II et la Reine Rania ont tenu à marquer leur solidarité avec la France en participant, aux côtés du Président de la République, à la marche du 11 janvier en hommage aux victimes des attentats des 7 et 9 janvier 2015.
Le Roi Abdallah II de Jordanie a effectué une visite de travail en France, les 17 et 18 septembre 2014, au cours de laquelle il a été reçu par le Président de la République François Hollande, le Premier ministre, et les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ce déplacement a été l’occasion d’un dialogue approfondi sur les crises régionales et a fait l’objet d’un communiqué conjoint. La France et la Jordanie ont ainsi marqué leur soutien conjoint à la mobilisation internationale contre le terrorisme et leur soutien au nouveau gouvernement irakien ; la nécessité de relancer les efforts de paix israélo-palestiniens ; leur condamnation unanime de la violence en Syrie et l’urgence de la mise en place d’une transition menant à une solution politique globale.
Sur le volet bilatéral, cette visite a illustré la qualité de la relation franco-jordanienne et l’attachement de nos deux pays à l’approfondir. Plusieurs accords ont été signés en présence du Roi et du Président de la République, ils ont marqué le renforcement de notre coopération dans des secteurs clés comme le développement économique durable, le développement local (en particulier à Aqaba), la gestion durable des ressources en eau, les énergies renouvelables et les médias. Le Roi Abdallah II a également été accueilli au MEDEF où il a eu un échange direct avec les entreprises françaises consacré à l’environnement économique et aux opportunités d’affaires en Jordanie.
Le Ministre des Affaires étrangères et du Développement international a reçu à Paris le 8 janvier 2015 son homologue jordanien, M. Nasser Joudeh, afin d’évoquer le conflit israélo-palestinien, la lutte contre Daech et la crise syrienne. Il s’était précédemment rendu à Amman le 19 juillet 2014 afin de marquer l’engagement de la France en faveur d’un cessez-le-feu dans le conflit de Gaza.
Les ministres jordaniens de l’Industrie et du Commerce, M. Hazem El Nasser, et de l’Eau et de l’Irrigation, M. Hazem El Nasser, ont effectué une visite en France les 6 et 7 mars 2014 afin de développer notre coopération économique. Ils ont notamment été reçus par la ministre du Commerce extérieur, le MEDEF, et l’Agence française de développement. Une délégation d’entreprises françaises s’est quant à elle rendue à Amman les 14 et 15 mai 2014 afin de participer au Forum de l’énergie organisé par le Club d’affaires franco-jordanien (CAFRAJ).
Les relations économiques franco-jordaniennes ont connu un important développement à l’occasion de la privatisation de l’économie du royaume. Si la France n’est que le 17ème fournisseur de la Jordanie (13ème en 2012), les exportations vers la Jordanie ont enregistré une bonne progression en 2013 atteignant un montant de 381,5 M€ (+ 11% par rapport à 2012). 54ème client de la Jordanie, la France a importé pour 48,5 M€ de produits en 2013, ce qui a porté notre excédent commercial à 333 M€.
Avec 1 milliard d’investissement, la France se place au troisième rang des investisseurs étrangers, derrière le Koweït et l’Arabie saoudite, à parité avec les Etats-Unis. La France est surtout présente dans les télécommunications qui représentent 66% des investissements français (France Telecom), les services bancaires, la production de ciment (Lafarge), la distribution et le traitement des eaux (Veolia, Suez), la distribution de carburant (Total) et les transports (gestion de l’aéroport d’Amman par ADP).
La France entretient une coopération scientifique et technique variée dans des secteurs clés de l’économie jordanienne tels que l’énergie, l’eau et le tourisme. La bonne gouvernance, la justice, la modernisation de l’Etat, la valorisation des ressources archéologiques et la culture font aussi partie de nos priorités.
L’antenne de l’Institut Français du Proche-Orient (IFPO) d’Amman conduit des recherches archéologiques, d’histoire et de sociologie contemporaine d’intérêt scientifique pour la France et la Jordanie. L’Institut français de Jordanie (IFJ) est l’opérateur culturel de la France en Jordanie. Il assure notamment la promotion et la diffusion de la langue et de la culture françaises par des cours de français et une ambitieuse programmation culturelle. Il s’associe également avec les acteurs culturels jordaniens afin de promouvoir des projets conjoints.
Le nouveau lycée français d’Amman, inauguré en septembre 2013, constitue un vecteur de renforcement de notre coopération éducative, culturelle et linguistique avec la Jordanie.
Avec un volume de financements en cours de 560 M€ (août 2014), l’Agence française de Développement (AFD) et sa filiale PROPARCO se placent parmi les principaux bailleurs de fonds bilatéraux du Royaume hachémite. L’Agence se concentre sur les secteurs essentiels pour le développement économique et social du pays : eau, énergie, transports et développement local (y inclus la création d’emplois). Elle a octroyé, avec PROPARCO, 200 M$ en 2009 pour le projet d’adduction d’eau de la nappe de Disi, inauguré par le Roi de Jordanie en juillet 2013. La visite en France du Roi Abdallah II en septembre 2014 a permis la signature d’un Memorandum d’entente qui fixe le cadre d’intervention de l’AFD en Jordanie pour la période 2014-2016. Cet accord prévoit notamment un engagement fort de l’Agence dans le secteur de l’eau sous la forme d’un appui aux réformes et d’un soutien au développement des infrastructures.
Références
http://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Jordanie
https://www.populationdata.net/pays/jordanie/
http://michel.lalos.free.fr/site_jordanie/annexes/chronologie_jordanie.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jordanie
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/jordanie/presentation-de-la-jordanie/
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http://www.senat.fr/ga/ga90/ga905.html
http://www.lemoci.com/pays/jordanie/
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https://www.tradesolutions.bnpparibas.com/fr/explorer/jordanie/le–contexte–economique
http://www.monde–fr/cartes/rivalitesmaritimes
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils–aux–voyageurs/conseils–par–pays/jordanie–12269/
P.Boniface (2015), L’année stratégique 2016, Armand Colin, Paris, 2015.
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