La Thaïlande, l’usure d’un Tigre asiatique

Annoncé par le gouvernement provisoire de la junte militaire au pouvoir depuis le putsch de mai 2014, la Thaïlande organisera ses premières élections législatives depuis ledit coup d’Etat, et se tiendront en février 2019. Une année 2019 qui sera pour le « Royaume du sourire » chargée politiquement avec aussi en mai 2019 la cérémonie du couronnement du Roi Maha Vajiralongkorn qui règne sous le nom de Rama X[1]. Une cérémonie qui intervient après plus de deux ans de deuil national, suite au décès de Rama IX.

Ces deux évènements permettent de mettre en exergue deux caractéristiques politiques de ce pays d’Asie du Sud-Est ; un pays considéré comme émergent, et à qui l’on reconnaît une économie croissante et des potentialités qu’on connait aux Etats nouvellement industrialisés de seconde génération : ces « Tigres asiatiques » dont d’essor serait celui de l’héritage, avant eux, des « Dragons asiatiques » [N.B : Vague des « pays nouvellement industrialisés » : République de Corée, Taïwan, Hong Kong, Singapour]. Ces deux caractéristiques politiques sont d’une part l’instabilité du système politique national, étant donné une certaine appétence pour les coups d’Etats, mais d’autre part, et paradoxalement, par la constance et même la solidité de son institution monarchique.

Instabilité politique d’une part car lorsque l’on regarde son histoire, si la Thaïlande, alors Royaume de Siam, était une monarchie absolue, elle devient monarchie constitutionnelle en 1932 après un premier coup d’Etat significatif porté par les bureaucrates soutenus par les militaires. Ce coup d’Etat et changement constitution seront les premiers d’une longue série : Dix-huit constitutions successives et une vingtaine de tentatives de coups d’Etats pour douze réussis. Avec les élections à venir, la Thaïlande s’apprête à connaitre son sixième cycle[2] de coup d’Etat, constitution provisoire, constitution permanente (votée en mai 2016, promulguée en 2017), élections (à venir) puis… coup d’Etat ? En somme, l’instabilité chronique du pays et de son gouvernement ne semble pas s’apaiser : c’est à se demander qu’est-ce qu’il y a de constant dans son système politique.

C’est alors le second élément qui intervient. L’institution monarchique, représentée par le roi, est un élément politiquement symbolique et infaillible. Bien que dénué de pouvoir temporel et politique proprement dit, à l’image du monarque britannique, la religion et l’héritage culturel (aussi renforcé par les gouvernements successifs légitimes ou non, et légaux ou non) donnent à la fonction de Roi un rôle symbolique quasi sacré tant la personne du Roi est intouchable[3], il est considéré comme une semi-divinité. Une telle affirmation ne saurait être remise en cause aujourd’hui, dans la transition entre Rama IX, décédé le 16 octobre 2016, et Rama X. Bien que complexe du fait de la longévité du règne de Rama IX (près de 70 ans) et de l’excentricité de son successeur[4], la solidité dans la succession royale s’opère dans une continuité de sacralisation de l’institution monarchique au travers de la loi sur la lèse-majesté qui reste sévère et punie toutes critiques qui pourraient être formulée à l’encontre du Roi. Une loi solide qui depuis la mort de Rama IX cherche à se renforcer notamment en poursuivant les ressortissants thaïlandais établis hors du territoire du royaume[5]. Mais force est de constater que l’institution monarchique, bien que largement réformée, n’a jamais vu son Roi être remis en cause tant sur sa vertu morale et sur son caractère semi-divin, ce qui fait de cette institution, sans conteste, la plus stable du pays[6].  

La Thaïlande est donc une monarchie constitutionnelle qui paradoxalement, depuis son établissement, s’accommode d’une instabilité constitutionnelle chronique et d’une exceptionnelle stabilité monarchique. Une contradiction, une dualité du système qui oscille entre ordre et chaos, en somme l’illustration de l’influence de la religion bouddhiste et l’usage du Dhrama (Ordre du monde) par le Roi[7] qui doit garantir l’ordre dans son royaume par sa vertu. Cette dualité est une caractéristique politique proprement thaïlandaise, car on la retrouve aussi dans l’exercice de sa politique étrangère.

Ainsi souvent qualifiée de puissance fondamentale de l’Asie du sud-est à la consistance géopolitique majeure[8] et à l’économie incontournable de la zone (2ème économie de l’ASEAN derrière l’Indonésie[9]) il est surprenant d’y trouver une complexité et une instabilité aussi flagrante. L’Etat établissant un cadre politico-légal qui doit assurer au pays une continuité dans son effort de développement et d’intégration mondialisée, comment un tel pays au régime tantôt civil/démocratique, tantôt militaire peut-il assurer cette continuité dans le développement interne et avoir une constance dans ses relations extérieures ? 

La Thaïlande tire son développement et son essor actuel, certes à travers le dynamisme de la zone, dopé par la République Populaire de Chine (RPC), par l’héritage des Dragons asiatiques, et par l’établissement des accords régionaux de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) dont Bangkok est le siège, mais c’est la curieuse alchimie entre sa gestion interne (1) et l’exercice de sa politique étrangère en tirant  de sa situation géopolitique en Asie (2) qui lui permet d’être un pivot important, un Etat essentiel pour tous ceux qui désireraient avoir une influence importante en Asie Indopacifique.

Un territoire contrasté et divisé en partie responsable de l’instabilité politique. 

Si le coup d’Etat de 2014 n’a rien de nouveau, ou même de révolutionnaire dans la vie politique thaïlandaise, il faut constater une singularité dans cette constance. C’est l’opposition de deux groupes militants, issus du clivage politique qui s’est renforcé au cours des huit années de gouvernement civils. Un clivage sociologiquement et géographiquement marqué qui complexifie la démocratisation du pays, déjà largement remise en cause par la culture et l’anthropologie politique du pays[10].

Une impulsion démocratique, dite « à l’occidentale » avait été entamée Thaksin Shinawatra. Premier ministre de Thaïlande de 2001 à 2006. Le premier ministre occupe de facto (depuis le coup d’Etat de 1938) la fonction d’orienter politiquement le pays. Issu du milieu des affaires, Thaksin Shinawatra aura une politique plutôt libérale, soucieux d’ouvrir d’avantage la Thaïlande à la mondialisation. Sur le plan interne, il s’attirera la sympathie des classes plus pauvre du fait de mesures prises contre la pauvreté et sur le développement des zones rurales[11]. Cependant en 2006 il est renversé par un coup d’Etat militaire et est accusé de corruption et de conflit d’intérêt. De là commencera un clivage visible entre ses partisans, les « chemises rouges », et ses opposants, les « chemises jaunes ».

Le Front national uni pour la démocratie et contre la dictature (UDD), dont les partisans sont appelés « chemises rouges », symbole de leur ralliement, regroupe globalement les militants, souvent issus des classes moins aisées, rurales, qui sont favorables à plus de démocratie et qui sont de plus en plus hostiles contre l’institution monarchique.

L’Alliance pour la démocratie populaire (PAD), dont les partisans sont appelés « chemises jaunes », regroupe globalement les militants issus des milieux urbains, de l’élite conservatrice, qui sont hostiles à la démocratie dite « à l’occidentale », très favorables à la monarchie et qui soutiennent le pouvoir militaire.   

Les tensions suscitées par ces deux groupes marqueront dès 2006, avec la fuite du Premier Ministre Shinawatra déchu, une situation de crise politique, rendant le gouvernement élu impuissant, chassé par les militaires avec l’appui des « chemises jaunes », ces citadins qui envahissent et occupent les bâtiments officiels[12].

Ce qui est intéressant de remarquer c’est que ce clivage politiquement marqué, s’incarne aussi dans un clivage géographique [Figures 1 et 2]. Le Nord qui regroupe les régions rurales, fertiles certes mais pauvres, et peu intégrées à la mondialisation, a voté en majorité en 2011 pour le Parti partisan de Thaksin Shinawatra (le Pheu Thai) [en orange sur la figure 2] ; le Sud regroupe quant à lui les régions plus riches soit bénéficiant du dynamisme de la capitale Bangkok, ville mondiale parfaitement intégrée et centre administratif et économique, soit bénéficiant des revenus du tourisme massif le long des littoraux méridionaux. Ces régions ont voté en majorité pour le parti démocrate [en bleu sur la figure 2] en 2011. A l’issue de ce scrutin, le parti Pheu Thai l’emporte et c’est Yingluck Shinawatra, sœur du premier ministre déchu Thaksin Shinawatra, qui devient Premier Ministre. 

Source : « Thaïlande : Succès économique, impasse politique », Le dessous des cartes, ARTE, 2 avril 2016

Ces élections provoquent une recrudescence des tensions entre chemises rouges et chemises jaunes donnant lieu à des affrontements et plongeant le pays au bord de la guerre civile. Accusée de corruption sur fond de contestation des chemises jaunes à Bangkok, Yingluck Shinawatra est destituée par la cour constitutionnelle[13] en mai 2013 pour abus de pouvoir[14]

Le gouvernement provisoire est alors instauré mais est très vite renversé par un putsch, facilité par l’instauration de l’Etat d’urgence décrété par le Commandant de l’Armée royale lequel a été justifié par les affrontements civils entres chemises jaunes et chemises rouges.  Ce putsch en mai 2014 porte ainsi le Général Prayut Chan-o-cha au poste de Premier Ministre, largement plébiscité par les chemises jaunes.

Depuis, la junte militaire au pouvoir a instauré une constitution provisoire, confirmée en 2016 par référendum, et de nouvelles élections ont été annoncées pour février 2019. Avec le couronnement du Roi, la junte sera parvenue à encadrer les élections et la succession royale ; il y a fort à parier que malgré les contestations, le pouvoir militaire ait encore de l’avenir en Thaïlande.   

Une politique étrangère opportuniste protectrice des intérêts économiques en s’appuyant sur sa situation en Asie du sud-est  

La seconde face de l’exercice politique en Thaïlande est son extraordinaire habilité diplomatique à tirer profit de ses partenaires, de ses alliances et de ses adversaires, quitte à les interchanger.

Dans son histoire diplomatique, la Thaïlande a toujours suscité une certaine admiration de ses congénères sud-asiatiques pour une raison particulière : elle n’a jamais été colonisée par les puissances occidentales[15]. Par sa situation géographique, la Thaïlande, alors Royaume de Siam, a su affirmer son indépendance et s’imposer face aux deux géants coloniaux français et britannique comme Etat souverain tampon [Figure 3]. Une stratégie d’affirmation de souveraineté dans la continuité des celle opérée lors des grandes découvertes et des expéditions occidentales car dès le XVIIème siècle, le Royaume envoie des ambassadeurs au Royaume de France par exemple.   

La fin de l’ère coloniale donne à la Thaïlande une position privilégiée, forte de son indépendance conservée lors des dominations occidentales et de ses rapports cordiaux avec ces voisins et ayant garanti ses frontières au cours du XXème siècle avec l’appui de la Grande Bretagne alors hégémonique en Asie.

Lors de la première guerre mondiale, le Royaume de Siam rejoint la triple entente en 1917 et envoi un contingent sur le front français, ce qui lui permet de participer au traité de Versailles et obtient la révision des traités conclu avec les deux puissances coloniales[16].

Source : « Thaïlande : derrière la carte postale ? », Le dessous des cartes, ARTE, 3 novembre 2018

Après le coup d’Etat de 1932, le Royaume de Siam devient la Thaïlande en 1939 et la monté des opinions anticoloniales, dopées par la révolution chinoise, pousse la Thaïlande à envisager une géopolitique sans partenaires coloniaux occidentaux. Bien que la Chine s’imposât très vite comme allié naturel, craignant la monté des idées marxisme, la Thaïlande lui préféra le Japon (autre puissance jamais colonisée) dont l’hégémonie en Asie s’imposait de plus en plus, fort d’une militarisation exceptionnelle pour un pays asiatique[17]. Une alliance discrète mais qui suffit à la Thaïlande pour demeurer exempte de la domination Japonaise sur l’Indopacifique durant la seconde guerre mondiale, avant de l’abandonner au profit d’une alliance avec les américains qui lui permis d’être considéré en 1944 comme « territoire occupé devant être libéré de l’emprise nippone »[18]. Tant de manœuvres diplomatiques qui forcent le respect pour un pays trop longtemps sous-estimé par les puissances coloniales[19]. La Thaïlande garda un alignement américain post-seconde guerre mondiale quasi constant, les Etats-Unis représentant 11% de ses échanges [sources : OMC]. Cependant les échanges tendent aujourd’hui à se réduire du fait des coup d’Etat de 206 et de 2014. Ainsi la Thaïlande est parvenue à réorganiser son commerce extérieur, notamment en se tournant vers la RPC, doublant au passage le montant de ses échanges de 2006 à 2017 [source : Ministère de l’économie et des finances].

Source : import-export Société Générale

La Thaïlande jouit d’une position favorable au développement de son commerce et de son économie. C’est le deuxième exportateur mondial de riz, derrière l’Inde, et le premier exportateur de caoutchouc. Sa production de riz réside dans la fertilité de ses terres au nord lesquelles sont largement irriguées par la Chao Phraya, le Mékong, la Salouen et leurs affluents mais pâti de l’inadaptabilité de son système agricole[20] qui lui a fait perdre sa première place, notamment à cause des réformes et des retours en arrières des gouvernement militaires, hostiles aux chemises rouges, travaillant majoritairement dans les secteurs agricoles. La production du caoutchouc se fait dans le sud, fort de son climat et de sa végétation, cette production lui permet d’être le premier exportateur mondial avec près d’un tiers du volume d’échange annuel[21].

La Thaïlande cherche aussi à diversifier sa production notamment à l’instar de son proche voisin vietnamien à travers des secteurs industriels, automobile et électronique en particulier, qui représentent environ 15% de ses exportations [Source : Business France].

Mais c’est surtout le secteur du tourisme qui permettent à la Thaïlande de se développer, qui représente 1/5 de son PIB. La Thaïlande a reçu plus de 32 millions de touristes en 2016 [source : Ministère du tourisme et des sports thaïlandais] soit la moitié de sa population, avec une augmentation significative de touristes chinois (près de 9 millions en 2017). Un tourisme qui s’articule autour des espaces naturels des littéraux du sud autour de Koh Lanta et de Phuket, ainsi que de Bangkok ; le Nord étant moins intégré à l’industrie touristique. Une composante majeure du tourisme est le tourisme sexuel qui malgré des campagnes de limitation semble prospérer, et un porte un impact sur la réputation du pays car il reste le marqueur d’un développement relatif[22].

Par sa situation, elle constitue un pivot essentiel dans la géopolitique de l’indopacifique bénéficiant d’une double façade maritime sur le golfe de Thaïlande qui jouxte la mer de Chine Méridionale d’une part, et sur la mer d’Andaman d’autre part qui jouxte le golfe du Bengale. Aussi la RPC, qui tend à étendre son hégémonie sur la mer de Chine méridionale peut voir en la Thaïlande un appui particulier car tiers aux conflits qu’elle a notamment avec le Vietnam et la Malaisie. De plus RPC pourrait aussi compter sur la Thaïlande dans le cadre de sa stratégie du collier de perle qui vise à asseoir une domination maritime indopacifique au travers d’une voie maritime qui relierait la RPC avec le Proche orient. C’est un projet de grande envergure qui donnerait à la RPC une absolue domination maritime en Indopacifique[23]. En particulier, le projet du Canal thaï ou canal de Kra qui permettrait de relier les mers de Chines méridionale et d’Andaman par l’isthme de Kra [Figure 4] qui se substituerait à la voie maritime du détroit de Malacca, tend à confirmer cet intérêt chinois pour la Thaïlande qui a depuis 2014 entrepris avec son partenaire thaïlandais la construction d’un réseau ferroviaire entre Kunming, au sud de la RPC, jusqu’à Bangkok en passant par le Laos dans le cadre des nouvelles routes de la Soie chinoise[24] .

C’est donc avec un important réseau de communication et de voies que la Thaïlande compte, avec l’appui de la RPC développer son économie et augmenter son commerce extérieur.  

Source : Pierre-Olivier BEYRAND, « Le canal de Kra, symbole des ambitions expansionnistes chinoises : les Nouvelles routes de la Soie » Portail de l’Intelligence économique, 4 juin 2018

CONCLUSION :

On constate que la Thaïlande parvient à trouver sa place dans la géopolitique indopacifique et compte sur son intégration dans la stratégie chinoise pour doper son économie mondialisée. Cependant la Thaïlande fait face à un enjeu majeur, celui du vieillissement de sa population. En effet en 2012 le taux de natalité est passé en dessous du seuil de remplacement, soit 1,4 pour un seuil à 2,1 [Source : Banque Mondiale]. Des données inquiétantes car proches de celles du Japon, le pays le plus vieux du monde.    Cet enjeu de la démographie est d’autant plus préoccupant pour la Thaïlande car contrairement au Japon, elle est, malgré les potentiels et l’essor économique actuel du pays, encore considérée comme émergente.

Ainsi, si le développement économique s’accommode de l’instabilité interne grâce une certaine habilité ou opportunisme diplomatique, le risque est qu’à terme, la Thaïlande pourrait être trop vieille avant d’être riche[25].

CARTE DE SYNTHESE

Source : Myriam SONNI « Thaïlande : comprendre l’insurrection musulmane au Sud », Asialyst, 05 septembre 2016

[1]Coronation of King Rama X set for early May, Thai palace says”, Asia Times, 1er Janvier 2019

[2] Eugénie MERIEAU, IFRI, « Comprendre l’instabilité politique thaïlandaise : Constitutionalisme et coup d’Etat », Politique Etrangère 2014/3 Automne, p. 135

[3] Louis GABAUDE, « Politique et religion en Thaïlande : dépendance et responsabilité », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 32, 2001, n°1. Politique et religion en Asie orientale, p. 145

[4] « Rama X, un roi qui doit trouver sa place dans le cœur des Thaïlandais », Le Figaro, 25 novembre 2017

[5] « Après la mort du roi de Thaïlande, les dérapages des royalistes se multiplient », Le Monde, 19 octobre 2016.

[6] Eugénie MERIEAU, IFRI, « Comprendre l’instabilité politique thaïlandaise : Constitutionalisme et coup d’Etat », Politique Etrangère 2014/3 Automne, p. 145

[7] Louis GABAUDE, « Politique et religion en Thaïlande : dépendance et responsabilité », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 32, 2001, n°1. Politique et religion en Asie orientale, p. 150

[8] Arnaud LEVEAU, « Le Destin des fils du dragon. L’influence de la communauté chinoise au Vietnam et en Thaïlande », Politique étrangère, n°2 – 2004 – 69ᵉannée. p. 467

[9] Source : FMI (2017)

[10] Louis GABAUDE, « Politique et religion en Thaïlande : dépendance et responsabilité », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 32, 2001, n°1. Politique et religion en Asie orientale, p. 143

[11] Arnaud DUBUS, « Thaïlande : En avant toute, vers le passé », La Revue Géopolitique – DiploWeb, 28 octobre 2014

[12] « La Thaïlande déchirée entre le rouge et le jaune », Le Figaro, 15 novembre 2008

[13] Heang-Jareon NOPADOL, « Thaïlande », Annuaire international de justice constitutionnelle, 19-2003, 2004. Constitution et élections – La loi, p. 350

[14] « La première ministre thaïlandaise destituée par la Cour constitutionnelle », Le Monde, 07 mai 2014

[15] François JOYAUX, « La politique étrangère de la Thaïlande en Asie », Politique étrangère, n°4 – 1966 – 31ᵉannée. pp. 335

[16] Dominique GUILLEMIN, « Quelle place pour le Siam dans l’Asie coloniale ? Une étude au regard des relations franco-siamoises, 1893-1941 », Matériaux pour l’histoire de notre temps, 2007/4 n°88, pp. 38-40

[17] Philippe MULLENDER, « L’évolution récente de la Thaïlande », Politique étrangère, n°2 – 1950 – 15ᵉannée, pp. 213-233

[18] François JOYAUX, « La politique étrangère de la Thaïlande en Asie », Politique étrangère, n°4 – 1966 – 31ᵉannée. pp. 335

[19] Arnaud LEVEAU, « Le Destin des fils du dragon. L’influence de la communauté chinoise au Vietnam et en Thaïlande », Politique étrangère, n°2 – 2004 – 69ᵉannée. p. 467

[20] Armand COLIN, « Le marché, l’Etat et la compétitivité du riz thaïlandais », Annales de géographie, 2010/1 n°671-672, pp. 160

[21] Jocelyne DELARUE, Bénédicte CHAMBON, « La Thaïlande : premier exportateur de caoutchouc naturel grâce à ses agriculteurs familiaux », Economie Rurale, 2012, pp. 330-331

[22] Franck MICHEL, « Le tourisme sexuel en Thaïlande : une prostitution entre misère et mondialisation », Téoros, 22-1 | 2003, 22-28.

[23] Laurent AMELOT, « La stratégie chinoise du « collier de perles » », Outre-Terre, 2010/2-3 (n°25-26), p. 191

[24] Vivien FORTAT et Christian VICENTY, « Les nouvelles routes de la soie, Taoïsme économique ou nouvel impérialisme ? », IRIS Asia Focus n°45 – Programme Asie, Octobre 2017, p. 11

[25] « Une partie de l’Asie risque d’être vieille avant d’être riche », Le Monde, 10 mai 2017

AUTEUR : BENOÎT T.

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