Les enjeux de l’Arctique

Qu’est ce que l’Arctique ?

L’Arctique c’est cette région du monde formé par l’Océan Arctique qui est gelé, la majeure partie de l’année, et les terres arctiques avec notamment le nord de l’Amérique, de l’Europe et de la Sibérie. On y retrouve des régions insulaires comme le Groenland et les iles de la nouvelle Sibérie.

Cette région donne lieu a beaucoup de littératures, a beaucoup de fantasmes, dans les médias notamment. La fonte rapide de la banquise, laisse entrevoir d’ici quelques décennies, nous n’avons pas de chiffre précis, il change énormément en fonction des organismes, 2016, 2020, 2030, la disparition totale de la banquise en été.

Cette disparition permettrait notamment l’ouverture de passages maritimes très convoités et relanceraient les projets d’exploration minière et d’hydrocarbure selon USGS United States Geological Survey (Institut d’études géologiques des États-Unis.)

Ces changements climatiques attirent toutes les convoitises internationales et on entend beaucoup parler de bataille, de nouvelle guerre froide, de conflit entre les états riverains pour le partage géographique de l’arctique et de ses richesses.

On se demandera alors si l’exploitation de toutes ces opportunités, fait-elle de l’Arctique un nouvel Eldorado ? Qu’en est-il réellement ? A qui appartient l’arctique ? En quoi la fonte de la banquise fait elle de cet espace une région tant convoitée par les Etats aux enjeux multiples ?

Nous allons vous présenter nos résultats en suivant la même progression que lors de nos recherches. C’est à dire en 2 axes :

  •  Nous nous sommes attachés à comprendre cette région en étudiant sa géographie et ses acteurs, avant de s’intéresser au phénomène principal de cette région, le réchauffement climatique.
  • Dans notre second axe, nous avons étudié les différents enjeux qui découlent de cette première partie, économique, politique et militaire.

Notre problématique : On se demandera alors si l’exploitation de toutes ces opportunités, fait-elle de l’Arctique un nouvel Eldorado ? 

Qu’est ce que l’Arctique et quel est l’impact du réchauffement climatique sur cette région ?

Qu’est ce que l’Arctique ?

Il y a 4 types de définitions possibles : Une astronomique, une océanographique, une géographique et une climatologique. La limite généralement admise est donnée par le cercle Arctique, où lors des solstices il fait jour ou nuit pendant vingt-quatre heures.

Acteurs : 

Cette terre, découverte par les Vikings comprend aujourd’hui 8 pays côtiers qui jouent donc un rôle dans cette zone : le Canada, Les Etats-Unis, le Danemark, la Russie, la Norvège, la Suède, la Finlande et l’Islande. Ces huit pays sont membres du Conseil pour l’Arctique (Arctic Council). Ce conseil réunit également les principales populations autochtones de l’arctique comme les Inuits, les Sames, et les Yakoutes.

Ce conseil est une des plus importantes organisations intergouvernementales dans la région, bien qu’il n’est qu’un rôle consultatif. Il a été formé en 1996, les discussions concernent principalement le développement durable et la protection de l’environnement dans la région.

D’autres Etats ont un intérêt croissant pour l’Arctique. En Asie, la Chine, la Corée du sud, le Japon, l’Inde, ou encore Singapour, s’y intéressent. Cela démontre l’importance de cette région pour le monde et donne un rôle accru aux pays nordiques, “petits ” comparés aux puissances arctiques du G8. Un atout de taille dans les relations de ces États avec des puissances asiatiques comme la Chine.

Des puissances comme la Chine et l’Inde s’intéressent à l’Arctique au point de demander le statut d’observateur permanent au Conseil de l’Arctique. Cela démontre que l’Arctique peut-être amenée à être une région clé du XXIe siècle.

Des ONG et des associations de défense de l’environnement sont également présente, nous le verront un peu plus tard.

La fonte de la banquise et la conséquence des changements climatiques

Toute la géostratégie de cette région est en train de subir un bouleversement à cause des changements climatiques, à commencer par la fonte de la banquise.

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On peut s’apercevoir sur ce graphique, le retrait de l’extension de la banquise entre 1979 et 2014 de manière continue, de plus cette tendance s’accélère.

Ce déclin de la banquise n’est pas uniforme, comme vous le voyez, il y a un pic en 2007 et un pic en 2012, alors que par exemple en 2013, elle a beaucoup moins fondue. C’est encore plus frappant sur cette représentation ci-dessous où l’on voit nettement la différence d’une année sur l’autre.

Des zones,  peuvent être complètement libérées de la glace une année mais pas la suivante.

Il est donc extrêmement difficile de prédire à quel moment de l’année aura lieu la débâcle, c’est à dire la fonte de la glace, et à quel moment aura lieu l’embâcle, c’est à dire la formation de la banquise.On ne peut donc pas faire de plan précis, et dire que pendant tant  de temps, il n’y aura pas de glace.

On vous a donc parler de la diminution de la banquise dans son extension spatiale, mais il faut aussi prendre en compte l’âge de la banquise. La part de la banquise pluriannuelle, celle qui a plusieurs années, est plus dense, plus dure, plus solide se trouve de plus en plus rare. Elle est représenté en vert sur les photos ci-après alors que la banquise de moins d’un an est en violet.

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Ces deux phénomènes additionnés donnent donc une diminution de l’épaisseur de la banquise et de son volume.

Par conséquent des scientifiques pense qu’un effet de seuil est possible et que l’accélération de la diminution de la banquise se fasse très rapidement. Certaines études prévoient d’ailleurs que cet effet de seuil pourrait être atteint en 2015 ou 2016. En fonction des études, on estime que l’on pourrait arriver à un été sans glace d’ici 2020, 2030 ou 2040 pour les plus optimiste. Je précise bien, un été, car en hiver il y aura toujours reformation de la banquise.

Autre phénomène, la fonte de l’Inlandsis du Groenland. La fonte de la glace sur cet ile a pour conséquence la formation de nombreux icebergs ce qui engendre des risques accrus pour la navigation. De plus les icebergs tendent à se briser et à former des petits morceaux de glace que l’on appel des bourguignons qui sont impossible à détecter par radar.

Ce qu’il faut retenir de cette partie est : que la banquise fond,  de plus en plus rapidement, en été, qu’il est impossible de prévoir les dates de cette fonte. Nous notons également qu’il a formation de petits icebergs qui rendent la navigation dangereuse.

Passons maintenant à la partie 2 et les enjeux géopolitiques

Pourquoi la fonte de la banquise fait-elle de l’Arctique un espace convoité ? Quels sont les enjeux ?

La fonte de la banquise rend accessible et exploitable des ressources potentielles (ressources naturelles, nouvelles routes commerciales, tourisme). Comme nous le précisions précédemment, les médias n’hésitent pas expliquer qu’il va y avoir une nouvelle guerre froide en Arctique, voir, des lendemains apocalyptiques pour le contrôle des ressources de cette région. Nous allons voir dans cette partie ce qu’il en est et si l’on doit vraiment s’inquiéter ou non.

Deux questions principales se posent, le statut des détroits et le statut des plateaux continentaux.

1er phénomène dut à la fonte des glaces : l’ouverture des voix maritimes

Voici 2 cartes, présentant ces ouvertures potentielles :

Le passage du Nord-Ouest  dans l’archipel arctique canadien

Le passage du Nord-Est le long de la côte Sibérienne et des archipels russes.

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On voit bien que les détroits sont situés dans les espaces intérieurs Canadiens ou dans les espaces Russes. Ces positions géographiques posent un problème juridique, les Russes et Canadiens invoquent l’Article 7 de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer alors que d’autres pays comme les Etats-Unis font référence à l’article 33 sur les détroits internationaux qui prévoit le droit de transit inoffensif. Le but de ces différentes revendications est bien sur pour le contrôle des détroits. Ce litige n’est d’ailleurs pas nouveau, il existe depuis 1950, il revient juste d’actualité avec la fonte des glaces.

Outre ces différences d’appréciation entre les pays qui n’est qu’un problème juridique, il convient de se demander pourquoi il y a un litige et quels sont les enjeux en terme de naviguation ?

A l’époque des premiers contentieux, il n’y en avait pas vraiment avec la présence de la glace. Une des rares exceptions, en 1969, lors de la découverte de pétrole sur la côte Nord de l’Alaska, une compagnie pétrolière Américaine a donc construit un bateau à coque renforcée le « Manhattan » et l’a envoyé traversé le passage du Nord-Ouest pour tester la faisabilité technique et économique. Si techniquement il est arrivé à traverser le passage du Nord-Ouest avec l’aide de brise-glace, la compagnie s’est rendue compte qu’économiquement cela n’en valait pas la peine. Elle a donc opté pour la mise en place d’un oléoduc pour le transport du pétrole plutôt qu’un transport maritime. Cette traversée fut d’ailleurs le 1er contentieux entre Canada et USA d’un point de vue juridique.

Mais depuis la fonte des glaces, on imagine qu’un trafic de transit puisse se mettre en place. Comme on peut le voir sur cette carte, le nombre de kilomètre entre 2 distances pourraient être grandement réduit en passant par le nord.

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Ce tableau vient corroborer nos propos:

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De nombreuses destinations, pas toutes,  sont plus courtes. De plus, on ne parle que de distance, et non pas de temps de transit, qui est le facteur le plus important pour les armateurs. En effet, dans les eaux arctiques, on ne peut pas avancer aussi vite que dans les autres mers, à cause des icebergs, des bourguignons et banquises dérivante dont on parlait précédemment. Une étude a d’ailleurs été menée auprès des armateurs pour mesurer leur souhait de  développer leur activité en Arctique, et les résultats sont sans équivoque comme vous pouvez le constater sur ce tableau:

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Aucun des interrogés n’affirment vouloir développer son activité dans cette région. Attention, je parle bien du trafic de transit comme les porte-conteneurs.

Pourquoi, les porte-conteneurs ne sont-ils pas intéressés ? Ils fonctionnent en juste à temps, à l’heure près, en général 6 mois à l’avance. Or même si l’on peut prévoir que dans les quelques années à venir il n’y aura plus de du tout de glace en été, il est impossible de prédire exactement à quelle date cette fonte débutera et s’arrêta. Ces entreprises ne veulent donc pas prendre des risques de retard ou de changements d’itinéraires.

De plus, même si le gain de quelques heures représente une source de revenu supplémentaire, elle n’est pas si conséquente que cela. Entre le cout des investissements, et l’exploitation de ce type de navigation, les primes d’assurance et la différence n’est pas si énorme que ça, contrairement à ce que les médias relais.

Conclusion : Le trafic de transit est pour l’instant très marginal est risque de rester longtemps, sur plusieurs décennies. On peut imaginer que d’ici 2100, il n’y aura plus de glace et que cela pourra changer mais cette date est encore trop long pour faire des hypothèses.

Au contraire, le trafic maritime, tiré par le trafic de destination (pêche, desserte des communauté, exploitation des ressources) devrait lui continuer à s’accroitre.

On peut également se demander s’il s’agit d’enjeu au niveau du tourisme ? On s’aperçoit que le tourisme est en plein essor puisque les croisières ont été multipliées par 20 en 28 ans. En même temps ce n’est pas bien compliqué puisqu’il y a 25 ans, il n’y avait qu’une seule croisière d’organiser, en 2008, il n’y en avait donc que 20. On est bien loin des chiffres des caraïbes. De plus, en Arctique, les bateaux contiennent 30 fois moins de personne que ceux des caraïbes. Ce secteur économique reste donc assez marginal.

2ème  phénomène dut à la fonte des glaces : L’enjeu des plateaux continentaux et de l’exploitation des ressources naturelles

Le litige qu’il y a entre les différents pays s’explique certainement bien plus par cet enjeu des exploitations des ressources naturelles que par celui de la navigation comme nous venons de le montrer.

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On sait depuis les années 20 qu’il y a du pétrole dans l’Arctique. Des exploitations sont d’ailleurs  déjà en place.

Selon USGS il y a potentiellement 30% du gaz et 13% du pétrole mondial qui reste à découvrir. Il s’agit donc bien d’un pourcentage par rapport aux ressources qui n’ont pas encore été découverte et non pas aux ressources totales. De plus, ces ressources potentielles ne sont pas forcement toutes exploitable. Ce ne sont que des prévisions.

Ces ressources sont très importantes pour tous les pays de l’Arctique car source de revenu, mais peut-être encore plus pour la Russie. Le pays de Vladimir Poutine, qui est aujourd’hui le 1er pays exportateur de gaz espère accroitre cette domination, pour redevenir une des 1ère puissances mondiales. C’est d’ailleurs le seul pays de la région avec une stratégie aussi poussé pour l’Arctique.

En Septembre 2013, 30 membres de l’équipage de l’Arctic-Sunrise, un navire de Greenpeace, ont été placés en détention provisoire puis condamnés. Les militants ont tenté d’aborder une plate-forme pétrolière de Gazprom, afin de dénoncer ses projets de forage en eaux glacées, dans la zone arctique dénonçant ainsi les dommages environnementaux.

C’est donc pour la conquête de ces ressources qu’il y a une vraie lutte des plateaux continentaux.

Cette lutte est régit par la Convention de Montego Bay sur le Droit de la mer de 1982. Celle-ci prévoit que chaque pays qui ratifie le traité international dispose de 10 ans pour faire l’inventaire de la géologie du plateau continental autour de ses côtes, puis déposer une revendication au titre de l’article 76 de la Convention, qui prévoit que l’État riverain peut revendiquer la souveraineté économique sur les gisements des fonds marins, au-delà de la limite des 200 miles marins de la Zone économique exclusive.

Voici les critère de définition des plateaux continentaux :

La zone économique exclusive, qui s’arrête aux 200 miles marins définit donc ceux à quoi les Etats ont le droit sans demande d’extension. Le but des recherches géologiques est de prouver que le plateau continental étendu va au delà des 200 milles marins et donc que cette partie leur appartient également. Cela est peut-être plus parlant avec une représentation :

 

Une instance  étudie, les demandes et les différents dossiers des états. 10 ans pour soumettre sa demande après ratification du traité. Ce n’est pas le 1er arrivé 1 er servis comme on le lit dans certains journaux. Les USA n’ont pas encore ratifiés malgré les souhaite des politiques, le sénat bloque, donc ils n’ont pas de date butoir pour l’instant.

Il y a une coopération réelle entre les pays pour différente raison: D’une part c’est économique, les frais sont divisés entre les différents Etats et d’autre part il n’y a pas de contestation des résultats possible

On assiste (dans la presse) à une course effrénée aux plateaux, notamment à cause de la Russie et de l’histoire du drapeau planté à l’endroit exact du pôle nord, mais cela n’était qu’une opération de communication et d’intimidation.

Les ressources naturelles sont déjà partagées à 95%. Il ne reste plus que 5% à distribuer. Ce qui ne semble pas représenter un motif de nouvelle guerre froide.

Il y a une remilitarisation de l’Arctique certes, mais simplement car jusqu’à maintenant, il n’y avait quasi pas de base et de port. Il s’agit juste, selon nous, d’une nouvelle zone exploitable et il est normal de militarisé ce coin du globe.

On retrouve des contestations portant principalement sur des frontières maritimes en mer de Beaufort (États- Unis/Canada), en mer de Lincoln (Canada/Danemark avec le Groenland) ainsi que sur l’îlot de Hans dans le passage Kennedy entre le Groenland et l’île d’Ellesmere (Canada/Danemark – Groenland). Cependant à l’heure actuelle beaucoup de conflits sont en voie d’être réglés.

Autre controverse : la dorsale de Lomonosov, chaîne de montagnes sous-marines située entre la Sibérie et le Groenland, que se disputent la Russie, le Canada et le Danemark.

Conclusion

Les deux grandes évolutions ayant touché l’Arctique ces dernières années sont : la fin de la guerre froide et la disparition progressive de la calotte glacière recouvrant l’Océan Arctique. Il y eu a partir de là, une vrai remise en cause de la stabilité internationale.

En effet les régions arctiques sont devenu un véritable objet de convoitise notamment grâces aux multiples enjeux économiques, politiques, environnementaux et militaire vu précédemment.

On retrouve encore des contestations dans le haut-Arctique portant principalement sur des frontières maritimes en mer de Beaufort (États- Unis/Canada), en mer de Lincoln (Canada/Danemark avec le Groenland) ainsi que sur l’îlot de Hans dans le passage Kennedy entre le Groenland et l’île d’Ellesmere (Canada/Danemark – Groenland) et enfin la dorsale de Lomonosov, chaîne de montagnes sous-marines située entre la Sibérie et le Groenland, que se disputent la Russie, le Canada et le Danemark.

Les enjeux sont donc important, mais nous avons vu que la plupart des litiges en cours étaient en train d’être réglés. On observe donc une tendance aujourd’hui,  plutôt tournée vers une coopération entre les pays de l’Arctique sur le long terme. Le Conseil de L’Arctique se présenterait comme l’institution idéale pour gérer les conflits entres les pays.

Même si les événements au cours de ces dernières décennie ont fait d’elle un espace plus intégrée au reste du monde et que des efforts sont faits en terme de coopération,  certaines parties prenantes comme les peuples autochtones peinent encore à trouver leur place.

Peut-on imaginer une solution similaire à celle trouvée pour l’Antarctique en 1959 ? Etant donné que l’un est un continent entouré de mers et l’autre un océan entouré de continents, nous nous trouvons face à une toute autre situation. Une solution pourrait  alors être la suppression de l’extension au delà des 200miles mètres marins et de laisser une partie des eaux aux organisations internationales.

Ouverture / Débat 

 Le modèle de l’antarctique

Peut-on imaginer une solution similaire à celle trouvée pour l’Antarctique en 1959 ?

Afin de constituer un cadre juridique pour ce territoire, les Etats ont donc entamé des négociations qui ont abouti en 1959 dans un contexte de guerre froide à la signature du Traité sur l’Antarctique, (entré en vigueur en 1961)

Arctique une nouvelle terre de conflits ?

D’après nous la situation de l’Arctique a quelque peu était surmédiatisée. Certes, les enjeux restent très forts en particuliers militaires et économiques, mais le problème des frontières tend peu à peu à se solutionner.

Bibliographie :
Source web :

http://www.franceculture.fr/oeuvre-geopolitique-de-l-arctique-de-thierry-garcin

http://www.diploweb.com/Arctique-la-geopolitique-est-de.html

http://www.underthepole.com/milieu-polaire/geopolitique-de-larctique/

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/quelle-geopolitique-de-l-arctique-139368

http://cdt.ch/files/docs/9ad16d8f0cec9655e16eb41639444514.pdf

http://alliancegeostrategique.org/2013/11/08/geopolitique-de-larctique-th-garcin/

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/1004_Garcin_fr.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=EB0-hQbA0hg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pétrole_et_gaz_naturel_en_Arctique

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/07/l-arctique-terre-promise-pour-les-compagnies-petrolieres_1755976_3244.html

http://blog.lefigaro.fr/climat/2010/06/larctique-le-rechauffement-et-le-petrole.html

 

Conférence :

http://www.ihedn.fr/?q=content/lundis-ihedn-ruptures-en-arctique-climat-et-geostrategie-video

 

Benjamin CHAUMAT

Pétronille DUDA

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