Présentation du journal
Le journal d’où sont tirés cet article est El Pais, quotidien espagnol proche des idées socialistes suivant une ligne éditoriale de centre-gauche et appartenant au plus important groupe de médias espagnol, Prisa. Son nom complet est « El Pais : diario independiente de la mañana » (« Le Pays : journal indépendant du matin »). La presse espagnole est généralement très dynamique. Ce journal fondé par José Ortega Spottorno a été publié pour la première fois le 4 mai 1976, soit six mois après la mort de Franco. Il a été le premier journal démocrate du début de la transition espagnole, car le reste des journaux espagnols venaient de la période du franquisme.
C’est une traduction de son original publié dans The New York Times, quotidien new-yorkais distribué internationalement et parmi les plus prestigieux journaux d’Amérique. Fondé le 18 septembre 1851, il est le journal de référence des démocrates américains ainsi que des républicains modérés.
Présentation de l’original
Cet article, « De rebelle à prisonnier puis à président » a été traduit par María Luisa Rodríguez Tapia à partir de l’article publié par Bill Keller dans le New York Times. Il a été le rédacteur en chef de ce quotidien américain de 2003 à 2011 et a notamment gagné le Prix Pulitzer en 1989 pour sa couverture sur l’assouplissement et l’effondrement final du régime communiste, et l’éclatement de l’Union soviétique lorsqu’il était correspondant du Times à Moscou.
Il a été publiés le 6 décembre 2013, le lendemain de la mort de Nelson Mandela.
De rebelle à prisonnier puis à président
Nelson Rolihlahla Mandela, qui a dirigé l’Afrique du Sud lors de son émancipation du gouvernement de la minorité blanche, fut le premier président noir de son pays et s’est converti en un symbole international de dignité et de tolérance. Il est mort pendant la nuit du jeudi 5 décembre 2013, ce qu’a annoncé le président sud-africain Jacob Zuma. Il avait 95 ans.
Mandela avait dit depuis longtemps qu’il voulait une sortie discrète, mais la période qu’il passa cet été dans un hôpital de Pretoria entraina une clameur de disputes familiales, de médias avides de nouvelles, de politiques en quête d’attention et une effusion nationale d’émotion et de peine. Au final, Mandela décéda dans sa maison, à 20h50 heure locale, et sera enterré, selon son souhait, dans le village de Qumu où il a grandi. Début juillet, une ordonnance judiciaire a décrété qu’on ré-enterrerait là-bas les restes exhumés de trois de ses fils, et ce qui ainsi mis fin à une querelle familiale qui avait causé une sensation dans les médias.
La lutte de Mandela pour la liberté le fit grimper de la royauté tribale à la libération clandestine, puis de travailler comme prisonnier dans une carrière, pour enfin culminer à l’espace présidentiel du pays le plus riche en Afrique. Et ainsi, à la fin de son premier mandat, à la différence de tant de révolutionnaires triomphant se considérant comme des âmes sœurs, il renonça à se présenter à la réélection et remis volontairement le pouvoir à son successeur démocratique.
La question la plus habituelle au sujet de Mandela était comment, depuis que les blancs avaient humilié systématiquement son peuple, avait torturé et assassiné beaucoup de ses amis et l’avaient maintenu emprisonné durant 27 années, pouvait-il avoir une telle absence de rancœur.
Le gouvernement qu’il forma quand il eut l’opportunité de le faire fut une fusion inimaginable de races et croyances, qui comprenait beaucoup de ses anciens oppresseurs. Etant nommé président, il a invité l’un de ses geôliers blancs à l’investiture. Mandela a vaincu sa méfiance personnelle, proche de la haine, pour partager le pouvoir et un prix Nobel de la paix avec le président blanc qui l’avait précédé, F. W. de Klerk.
Comme président, entre 1994 et 1999, il dédia une grande énergie modérer le ressentiment de son électorat et à tranquilliser les blanc qui craignaient les représailles.
L’explication de cette absente de rancœur, du moins en partie, est que Mandela était quelqu’un de rare parmi les révolutionnaires et les dissidents morals: un homme d’Etat habile, qui n’avait aucune difficulté à faire des concessions et qui s’impatientait avec les doctrinaires.
Quand on posa cette question à Mandela, en 2007 –après un tourment aussi sauvage, comment contrôlez-vous cette haine ? -, sa réponse fut presque méprisante : « La haine obscurcit l’esprit. Empêche d’exécuter une stratégie. Les leaders ne peuvent pas se permettre le luxe de haïr ».
Pendant ces cinq années de présidence, Mandela même s’il resta une figure vénérée à l’étranger, perdu du brio dans son propre pays, dans ses efforts pour maintenir unie une population divisée et transformer un mouvement de libération indiscipliné en un gouvernement crédible.
Certains Noirs – dont parmi eux Winnie Madikizela-Mandela, son ex-femme, qui a réuni un important groupe de partisans parmi les plus mécontents – se plaignaient qu’il ne s’était pas donné suffisamment de hâte à combler la grande brèche entre la majorité noire pauvre et la minorité blanche aisée. Certains Blancs dirent qu’il n’avait pas su contrôler le crime, la corruption ni le copinage.
Depuis, Mandela avait commencé à prêter moins d’attention aux détails de gouvernement et avait transféré les responsabilités journalières à son second, Thabo Mbeki, qui lui succèdera en 1999. Mais la plupart de ses compatriotes savaient clairement que sans son autorité patriarcale et sa finesse politique, l’Afrique du Sud aurait pu sombrer dans une guerre civile bien avant d’atteindre son imparfaite démocratie.
Après avoir abandonné la présidence, Mandela a porté le poids de ce statut moral à travers le continent, comme médiateur pour la paix et comme défenseur pour augmenter les investissements étrangers.
La montée d’un « fauteur de trouble »
Mandela avait déjà passé plusieurs années en prison, accomplissant sa peine de condamnation à vie, quand il a attiré l’attention du monde entier comme un symbole de l’opposition à l’apartheid, littéralement «loin» en afrikaans, un système de création de districts raciales qui arrachait aux Noirs leur état les citoyens et les reléguait à vivre dans des «territoires» et districts aux allures de réserve.
Autour de 1980, les dirigeants exilés du principal mouvement antiapartheid, le Congrès National Africain, ont décidé que cet éloquent défenseur était le parfait héros pour humaniser leur campagne contre un système qui a refusé 80% des votes des Sud-Africains. Mandela a noté avec une certaine ironie dans son autobiographie de 1994, Le long chemin jusqu’à la liberté, que cette congrégation a fait de lui le plus célèbre prisonnier politique du monde sans savoir exactement qui il était.
En Afrique du Sud cependant, et parmi ceux qui ont suivi de plus près la situation du pays, Nelson Mandela était déjà un nom qui faisait parler.
Il est né sous le nom de Rolihlahla Mandela, le 18 juillet 1918 à Mvezo, un petit village de vaches, maïs et huttes de boue situé sur les collines du Trankei, un ancien protectorat britannique du sud. Il aimait signaler que son nom avait le sens familier de « fauteur de trouble ». Son nom anglais, plus formel, il le devait à un maitre quand il a commencé à aller à l’école à sept ans. Son père, Gadla Henry Mphakanyiswa, était un chef de la tribu Thembu, un sous-groupe de la nation Xhosa.
« La première chose dont il faut se rappeler de Mandela est qu’il était issu d’une famille de la royauté », dit Ahmed Kathrada, un activiste qui a partagé une cellule avec lui et qui était l’un de ses plus intimes amis. « Cela lui a toujours donné la force ».
L’incorporation à un mouvement
Mandela a commencé à agrandir ses horizons aux écoles des missionnaires méthodistes et à l’Université de Fort Hare, soit l’unique université résidentielle pour Noirs de tout le pays. Plus tard, il dit que quand il est arrivé à l’université il se considérait avant tout un Xhosa, mais que quand il partit, il avait une perspective africaine plus large.
Il a rencontré Olivier Tambo quand il étudiait le Droit à Fort Hare, un autre futur dirigeant du mouvement de libération. De retour chez lui, il apprit que sa famille lui avait choisi une fiancée. Comme la femme ne lui a pas paru attrayante et la perspective de travailler dans l’administration tribale encore moins, il s’enfuit à la métropole noire de Soweto.
Là-bas, on lui a dit de parler à Walter Sisulu, qui dirigeait une société immobilière et était une figure du Congrès National Africain. Sisulu a observé ce grand jeune de portée aristocratique et au regard sûr et, après une entrevue, a décidé que ses prières avaient été exaucées.
Mandela a immédiatement impressionné les militants par sa capacité à convaincre les sceptiques. “Son point de départ est ’Je vais convaincre cette personne de toute façon’ », dit Sisulu. «C’est un don qu’il a. Il va voir n’importe qui, n’importe où, avec cette même confiance ».
Bien qu’il n’ait jamais terminé la carrière du Droit, Mandela a ouvert le premier cabinet d’avocat noir d’Afrique du Sud avec Tambo. Impatient devant l’impuissance apparente des plus grands de l’ANC, Mandela, Tambo, Sisulu et d’autres militants ont formé la Ligue de la Jeunesse de l’ANC, et ont orchestré une prise du pouvoir générationnel.
Durant ses années de jeune avocat à Soweto, Mandela s’est marié avec une infirmière, Evelyn Ntoko Mase, avec qui il a eu quatre enfants, dont une fille qui mourut au neuvième mois. Mais les demandes de son travail politique l’ont tenu à l’écart de sa famille. Le mariage s’est refroidi et a terminé brusquement.
« Il a dit, ‘Evelyn, je sens que je ne t’aime déjà plus ‘», dit-elle dans une interview pour un documentaire « Reste avec les enfants et la maison ».
Peu après, un ami l’a présenté à Nomzamo Winifred Madizikela, une belle et décidée assistante sociale qui travaillait dans le domaine de la médecine et avait 16 ans de moins que lui. Mandela est follement tombé amoureux d’elle et a déclaré à son premier rendez-vous qu’il pensait se marier avec elle. Il l’a fait en 1958, alors qu’il était impliqué, avec d’autres activistes, dans un marathon judiciaire pour trahison.
Pendant le procès, la légende grandit
En 1961, avec la patience du mouvement de libération à la limite après que la police ait tué 69 manifestants pacifiques dans le district de Sharpeville l’année précédente Mandela s’est dirigé vers pour une nouvelle voie, celle de l’insurrection armée.
C’était un virage brusque pour un homme qui, peu de semaines auparavant, avait proclamé que la non-violence était un principe inviolable de l’ANC. Plus tard, il a expliqué que renoncer à la violence « n’est pas un principe moral mais une stratégie ; il n’y a rien de bon moralement d’utiliser une arme inefficace ». Mandela est devenu le premier commandant d’une armée hétéroclite de la libération, avec le pompeux nom d’Umkhonto we Sizwe, Lance de la Nation.
Les gouvernements sud-africains étaient obsédés par l’idée de se débarrasser de Mandela et ses camarades. En 1963, Mandela et huit autres dirigeants de l’ANC ont été accusés de sabotage et de complot pour renverser l’État, des délits passibles de la peine capitale. Il a été appelé le Procès de Rivonia, le nom de la ferme où les accusés avaient conspiré.
A la suggestion de Mandela, les accusés, sûrs de la condamnation, ont décidé de transformer le procès en un drame moral qui les fera valoir au tribunal de l’opinion publique mondiale. Ils ont reconnu qu’ils avaient commis des actes de sabotage et ont tenté d’exposer une justification politique pour lesdits actes.
Le discours de quatre heures avec lequel Mandela a ouvert le dossier de la défense a été l’un des plus éloquents de sa vie.
« J’ai lutté contre la domination blanche, et j’ai lutté contre la domination noire » a-t-il assuré au tribunal. « J’ai organisé l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivent ensemble en harmonie et avec égalité des opportunités. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et le voir devenir réalité. Mais votre honneur, si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis disposé à mourir ».
Sous d’énormes pressions des libéraux sud-africains et d’autre pays (dont un vote quasi-unanime de l’Assemblée Générale des Nations Unies) pour que soit respectée la vie des accusés, le juge a acquitté l’un d’eux et a condamné Mandela et les autres à la peine à perpétuité.
Une éducation en prison
Mandela avait 44 ans quand ils l’ont menotté et mis dans un ferry en direction de la prison de Robben Island. Il sorti à 71 ans.
Robben Island, une île aux eaux infestées de requin, à 12km de la ville de Cabo, a été à travers les siècles garnison navale, hôpital psychiatrique et colonie de lépreux, mais a surtout été célèbre comme prison. Pour Mandela et d’autres, Robben Island était une université. Il a affiné ses compétences de leadership, de négociation et de prosélytisme, et son charme et sa volonté de fer se sont révélés irrésistibles, non seulement pour les diverses factions parmi les prisonniers, mais aussi pour certains des administrateurs blanc.
Sans doute pour le respect qu’il inspirait, les autorités l’ont choisi pour lui appliquer des cruautés inutiles. Ses amis ont dit que ces expériences ont renforcé son autocontrôle et l’ont converti, plus encore, en un homme qui a enterré très profondément ses émotions et a commencé à parler dans le «nous» collectif de la rhétorique de libération.
Plus encore, Mandela a déclaré que la prison a atténué tout désir de vengeance en le mettant en contact avec des gardes blancs sympathiques et avec des modérés au sein du gouvernement du Parti National, qui lui ont tendu la main en espérant établir un dialogue. Surtout, la prison lui a appris à être un négociateur hors pair.
La décision de Mandela d’entreprendre des négociations avec le gouvernement blanc a été l’une des plus transcendantes de sa vie, et il l’a prise sans consulter ses camarades, pleinement conscient qu’ils n’auraient pas été d’accord. Durant ses derniers mois d’emprisonnement, tandis que les négociations se confirment, ils l’ont transféré à la prison Victor Verster, hors de la ville de Cabo, où il a résidé dans un bungalow officiel.
Dès qu’ils ont pris connaissance des pourparlers, les alliés de Mandela à l’ANC se sont montrés méfiants, et leur préoccupation n’a pas été apaisée lorsque le Gouvernement leur a permis de parler avec Mandela. Il leur a expliqué son point de vue selon lequel l’ennemi était moralement et politiquement vaincu, qu’il ne lui restait rien de plus que l’armée, et que le pays était ingouvernable. Sa stratégie, a-t-il dit, était de donner aux gouverneurs blancs toutes les facilités possibles pour un retrait ordonné.
Un mariage rempli de problèmes
En février 1990, Mandela a abandonné la prison. Durant les quatre années suivantes il a dédié ses efforts à une laborieuse négociation, non seulement avec le gouvernement blanc mais aussi avec sa propre et révoltée alliance. Pendant que Mandela se languissait en prison, il s’est mis en marche une campagne de désobéissance civile. Et la participante la plus enthousiaste était Winnie Mandela.
Quand Mandela est entré en prison, le couple avait déjà deux filles mais avait eu peu de temps pour profiter de la vie de famille. Durant la majeure partie de ses années de mariage, ils se sont vus au travers de l’épais panneau de verre du parloir de la prison. La police la tourmentait sans cesse, et Winnie a fini emprisonnée et plus tard exilée dans un village afrikaner éloigné, Brandfort, où elle n’a pas cessé de défier ses gardiens.
Lorsqu’elle est apparue, libre, dans le tumulte de Soweto en 1984, elle s’était transformée en une agitatrice. Elle s’entoure de jeunes voyous qui terrorisaient, séquestraient et tuaient les Noirs qu’elle considérait comme hostile à la cause.
Les amis disaient que Mandela regrettait souvent d’avoir choisi la cause avant de la famille, alors que, longtemps après qu’il sut que Winnie Mandela avait maintenu un règne de la terreur, Mandela a refusé de prononcer une seule critique.
Quand il était président, il a reconnu sa popularité et l’a nommée vice-ministre des arts, un poste pour lequel elle a été impliquée dans des scandales économiques. En 1995, Mandela a demandé le divorce, qu’on lui a concédé l’année suivante, après une déchirante d’audience publique.
Puis, Mandela est devenu amoureux à la vue de Garça Michel, la veuve de l’ancien président du Mozambique et activiste dans les causes humanitaires. Ils se sont mariés le jour où Mandela fêtait son 80ème anniversaire. A sa mort, il la laisse comme veuve, ainsi que ses deux filles avec Winnie, Zenani et Zindziswa, une fille de sa première épouse, Makaziwe, 17 petits-enfants et 14 arrière-petits-enfants.
Ses limites en tant que président
Deux ans après que Mandela sorti de prison, des dirigeants blancs et noirs se sont réunis dans un centre des congrès en banlieue de Johannesburg pour commencer des négociations qui, malgré les difficultés, conduiraient à la fin du gouvernement blanc. Tandis que les extrémistes, tant blancs que noirs, avaient recours à la violence pour tenter d’influencer le résultat, Mandela et le président blanc, De Klerk, discutaient et manœuvraient pour réussir un transfert de pouvoir pacifique.
Au final, cependant, Mandela et son équipe de négociateurs ont réussi à atteindre le grand pacte qui garantissait des élections libres en échange de promettre aux partis de l’opposition la répartition du pouvoir et la garantie que les blancs ne souffriraient pas de représailles.
Lors des élections d’avril 1994, les électeurs ont fait dans certains endroits des queues de kilomètres de longueur. L’ANC a obtenu 62% des voix, et 252 des 400 sièges de l’Assemblé Nationale, de sorte que Mandela, leader du parti, était assuré d’être président.
Mandela a pris possession le 10 mai, et a accepté la charge avec un discours patriotique pour tous. « Jamais, jamais, jamais plus cette belle terre n’expérimentera à nouveau l’oppression de l’un par l’autre », a-t-il déclaré.
Comme président, Mandela a montré un énorme talent pour les grands gestes de réconciliation. Mais il y avait une limite à ce qu’il pouvait faire –grâce aux exhortations, symbolismes, appels au meilleur dans chacun de ses citoyens- pour couvrir la distance entre le privilège blanc et la pauvreté noire. Durant son mandat il a peu avancé vers les objectifs qu’il s’était fixé en termes de logement, d’éducation et d’emploi.
Le journaliste sud-africain, Mark Gevisser, dans la biographie du successeur de Mandela, Thabo Mbeki, qu’il a publié en 2007, dit : «L’héritage fondamental de la présidence de Mandela –entre les années 1994 et 1999- est un pays dans lequel l’Etat de droit a été consolidé dans une Charte de Droit irréfutable, et dans lequel les prédictions sur les conflits ethniques et raciaux n’ont pas été réalisés. Ces exploits, par eux-mêmes, font de Mandela un Saint. Mais il était beaucoup mieux comme libérateur et bâtisseur d’une nation qu’en tant que gouverneur ».
Dans son étape d’ex président, Mandela a prêté son charisme à un certain nombre de causes dans le continent africain, a participé à des pourparlers de paix pour mettre fin à de nombreuses guerres et a aidé son épouse, Graça, à amasser des fonds pour des organismes de bienfaisance en faveur des enfants.
Commentaires
Cet article a pour but de rendre hommage à Nelson Mandela, grand défenseur de la lutte anti-apartheid qui s’est éteint le jeudi 5 décembre 2013 à l’âge de 95 ans et enterré ce mardi 10 décembre avec la présence de nombreux chefs d’État. Après quatre heures de discours officiels, l’ancien archevêque anglican Desmond Tutu a conclu cet hommage en déclarant en afrikaans “Dieu, je te demande de bénir notre pays. Tu nous as donné un trésor merveilleux, avec cette icône de la réconciliation”.
Sitographie:
http://internacional.elpais.com/internacional/2013/12/06/actualidad/1386356936_122339.html
http://internacional.elpais.com/internacional/2013/12/06/actualidad/1386342542_889665.html
http://www.enespagne.com/presse_espagnole.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/El_Pa%C3%ADs
http://fr.wikipedia.org/wiki/The_New_York_Times
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bill_Keller
http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/billkeller/index.html
http://www.lefigaro.fr/international/2013/12/09/01003-20131209LIVWWW00488-hommage-nelson-mandela-francois-hollande-nicolas-sarkozy-madiba.php
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