ALLEMAGNE: UN FUTUR A ENJEUX
L’Allemagne est un pays d’Europe Centrale. Le pays est au cœur du vieux continent en témoigne sa position géographique puisqu’il est entouré de nombreux pays: Danemark, Pologne, République Tchèque, Autriche, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg et France.
Avec une superficie de 357 027 km2, il ne s’agit que du huitième plus grand pays d’Europe, mais sa population de 80.523.700 (2012) en fait le pays le plus peuplé de l’Union européenne. Sa capitale, Berlin, est située dans le nord-est du pays et forme un état fédéré à part entière comptant environ 3,5 millions d’habitants.
L’histoire de l’Allemagne est jalonnée de conflits, de guerres bien avant les deux guerres mondiales. Le pays, officiellement né en 1871, appartenait autrefois à différents empires qui ont marqué leur époque (empire Romain, empire Prusse, empire Germanique), mais la guerre de 39-45, restera pour beaucoup comme la plus marquante de l’histoire allemande. Elle a abouti à une division du pays qui ne se réunifia qu’en 1989 avec la chute du Mur de Berlin. Depuis 1949, l’Allemagne est une République fédérale, régie par une constitution appelée Loi fondamentale.
Le drapeau allemand a connu bien des évolutions en concordance avec les changements politiques de ce pays et de son histoire particulièrement mouvementée. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le drapeau utilisé est celui-là même que le gouvernement nazi avait fait interdire. Composé de trois bandes horizontales, ses couleurs trouveraient leurs origines dans les guerres napoléoniennes avec le noir, symbole de la sombre servitude, le rouge, du sang et l’or, de la liberté. Depuis 1949, le drapeau allemand est resté identique, mais en raison du passé nazi, il aura fallu attendre la coupe du monde de football en 2006 en Allemagne pour voir ses habitants le brandir fièrement.
La langue officielle du pays est l’allemand, qui est langue maternelle pour plus de 90% de la population bien qu’il en existe des variantes entre les différentes régions. On distingue l’Allemand standard, du bas allemand (dialecte des plaines du Nord) et du haut allemand (dialecte des plaines du Centre et du Sud). Quatre minorités ethniques sont reconnues en Allemagne, à savoir les Danois, les Frisons, les Tsiganes et les Sorabes. Il en existe en réalité bien plus, mais peu de recensements officiels sont effectués en Allemagne. Ainsi, les autres langues parlées à l’image de ses minorités sont nombreuses, mais peu représentées (faible pourcentage de la population). On peut citer le polonais, le danois, le sorabe, le frison, le turc ou encore le serbe…
L’Allemagne connait également une diversité au niveau de ses religions. On retrouve au sein de pays, les trois monothéismes que sont le Christianisme, l’Islam et le Judaïsme. Parmi les chrétiens, le pays est peuplé à fois de catholiques et de protestants dans des proportions similaires (32,9% contre 32,5%). On retrouve majoritairement les protestants au Nord et à l’est du pays, et les catholiques au Sud. Les musulmans représentent environ 3% de la population avec une majorité sunnite, provenant essentiellement de l’immigration de Turcs. Enfin, les juifs sont toujours représentés en Allemagne et leur nombre serait même en augmentation. Compte tenu de l’histoire de cette communauté au sein du pays, elle bénéficie de relations privilégiées et d’aides afin de favoriser son développement.
Du fait de sa présence au sein de l’Union Européenne et donc du Marché d’échange Européen, l’Allemagne a abandonné le Mark Allemand au profit de l’Euro qu’elle utilise depuis 1999. Par ailleurs, en 2013, le pays a conféré au Bitcoint (monnaie virtuelle ne dépendant d’aucune banque centrale ou institution financière) le statut de monnaie officielle. La reconnaissance de cette monnaie électronique s’échangeant par Internet a provoqué de nombreuses réactions, pouvant accréditer l’hypothèse d’une faible confiance de l’Allemagne en l’Euro.
Comme dit précédemment, l’Allemagne est le pays le plus peuplé de l’Union européenne. Parmi ses 80 millions d’habitants, on dénombre environ 6/7 millions d’étrangers. Avec une densité de 225 habitants par km2, il s’agit d’un de pays les plus densément peuplés d’Europe avec une concentration plus importante à l’ouest du pays. L’Allemagne est un pays vieillissant qui compte un des plus faibles taux de natalité au Monde (8,25 pour mille), en raison d’une politique familiale (problèmes de crèches, de gardes d’enfants…) et de la situation précaire de certains habitants qui les découragent. Ainsi, actuellement la population allemande n’augmente que du fait des immigrations d’étrangers principalement dans l’ouest du pays où les conditions de vie sont meilleures. Il s’agit sans doute là d’un des problèmes majeurs du pays, à savoir comment relancer la dynamique familiale et faire face aux nombreuses retraites à financer. L’indice de développement humain situe l’Allemagne au cinquième rang avec un IDH de 0,920. Appartenant à la catégorie de pays ayant un IDH très élevé, celui-ci diminue lorsqu’on tient compte des inégalités atteignant 0,856.
EVALUATION DU RISQUE POLITIQUE
La stabilité du gouvernement et des institutions :
Depuis l’instauration en 1949, de la République fédérale et après la réunification du pays, l’Allemagne n’a pas connu de grandes évolutions au niveau de l’exercice de la politique. Le pays a choisi de recourir à la rationalisation de la responsabilité du gouvernement afin d’éviter l’instabilité et le traumatisme d’une nouvelle république de Weimar. Cela se traduit par un système relativement complexe avec une organisation selon le principe de séparation des pouvoirs.
Ainsi le parlement allemand se décompose en deux entités :
– Le Bundestag (assemblée parlementaire) issu d’élections législatives fédérales directes (4 ans de fonction) exerce un pouvoir central dans le contrôle de l’action du gouvernement fédéral. Le mode de scrutin avec les électeurs disposant d’une voix pour élire un député dans leur circonscription et une deuxième pour voter pour la liste d’un parti (souvent le choix du parti est en concordance avec le candidat choisi) garantit pour chaque parti d’obtenir un nombre de sièges proportionnels au nombre de voix obtenues par le parti et du fait d’une clause obligeant les partis à recueillir au moins 5% des suffrages exprimés ou avoir 3 députés élus pour appartenir au Bundestag, cela permet au parlement d’être constitué de peu de partis et de partis majoritaires favorisant l’élaboration de la politique du pays.
– Le Bundesrat (conseil fédéral) comprenant des représentants des 16 Länder allemands et disposant de 69 votes, participe à l’action législative du pays. Les membres sont désignés par les Gouvernements des Länder. . Les textes proposés passent tous devant le Bundesrat avant le Bundestag. Certaines lois doivent être approuvées par la majorité des deux chambres tandis que le Bundestag peut pour d’autres s’opposer au refus du Bundesrat. Cela montre la nécessité d’une collaboration, d’une concertation entre les deux chambres.
Le pouvoir exécutif est lui représenté par le président fédéral qui est élu pour 5 ans (renouvelable une fois) par les députés du Bundestag et des membres du Bundesrat, mais ses fonctions sont plutôt limitées ; le pouvoir exécutif étant majoritairement représenté par le chancelier fédéral, chef du gouvernement. Le chancelier est élu, sur proposition du président par le Bundestag pour une durée de 4 ans, renouvelable plusieurs fois. Les ministres sont nommés par le président sans que le Bundestag n’ait son mot à dire.
Pour favoriser la stabilité du système politique, il est possible pour le parlement de renverser le chancelier, à condition d’avoir déjà choisi son remplaçant à la majorité, ce qui empêche des coalitions extrêmes sans réel projet derrière et pousse à la recherche de solutions par la concertation en cas de difficultés. Le président, quant à lui, peut dissoudre le Bundestag sur demande du chancelier ou si la confiance ne lui est pas accordée. On parle d’un vote de confiance qui s’il aboutit à un rejet de la confiance entraine la nomination d’un nouveau chancelier ou la dissolution du parlement. Ainsi, les parlementaires sont restreints dans leurs possibilités.
Ce modèle complexe de gestion gouvernementale allemande est considéré pour beaucoup comme une réussite, tant le pays marqué par les troubles des deux guerres mondiales a réussi à se relever politiquement jusqu’à présent.
Les conditions socio-économiques :
L’Allemagne est souvent citée en exemple de réussite européenne dans un contexte de crise économique et de mondialisation exacerbant la concurrence entre pays.
Ainsi, le taux de chômage du pays n’a cessé de baisser depuis quelques années, à l’inverse de nombreux de ses pays voisins dont le chômage est en constante progression. Il est passé de 6,1% en 2011, à 5,5% en 2012 et à 5,3% en juillet 2013. Le taux de chômage des jeunes est identique à celui de la population globale, ce qui est relativement rare quand on sait que l’emploi des jeunes est principalement touché par la crise.
Mais ces chiffres ne doivent pas masquer la réalité d’une vraie disparité au sein de l’Allemagne. Certaines régions sont en situation de plein emploi (Bavière) tandis que d’autres sont bien au-dessus de la moyenne du pays (Berlin : 12,3%). De plus, certains habitants sont dans situations de pauvreté avancées. La réforme du marché du travail allemand qui a favorisé l’emploi précaire a certes réduit le chômage en Allemagne, mais les chômeurs sont les plus touchés par la pauvreté dans l’Union européenne ; 70% touchent moins de 950 euros par mois contre 45% dans l’UE. L’appauvrissement des travailleurs est en augmentation, ils représenteraient aujourd’hui environ 20%, preuve que les conditions allemandes ne sont pas optimales pour toutes.
Conflits internes et externes :
Dans beaucoup de domaines, l’Allemagne a été traumatisée par la période nazie. Si on n’assiste pas dans le pays à des conflits internes très prononcés, certains partis politiques concentrent les tensions, en raison de leur position politique. Par exemple, le NPD (parti national-démocrate) jugé par une majorité comme xénophobe et antisémite fait l’objet d’une procédure d’interdiction pour la deuxième fois après 2003. Mais rien ne garantit l’aboutissement de la procédure ni que cela ne va pas au contraire renforcer le pouvoir du parti qui sacralise le spectre de l’extrême droite en Allemagne.
Le pays est très actif sur le devant de la scène internationale, mais n’est réellement impliqué dans aucun conflit majeur avec ses pays voisins ou autres. Sa présence internationale est justifiée par l’influence et la puissance du pays.
Ainsi, l’Allemagne et la France sont au cœur de l’Union européenne, ce qui entraine parfois des tensions entre les deux pays dont les relations diplomatiques ont toujours été compliquées, mais où l’on cherche désormais à favoriser « l’amitié franco-allemande ».
L’Allemagne intervient dans les conflits africains, au Moyen-Orient et favorise des relations avec des pays partout à travers le monde afin d’accroitre son pouvoir mondial, mais on ne peut pas identifier à ce jour un réel risque qui serait lié aux relations allemandes internationales.
Le niveau de corruption :
Selon l’ONG Transparency International qui publie un indice de perception de la corruption (IPC), l’Allemagne se situe en 2013 au 12e rang des pays les moins corrompus au Monde avec un IPC de 78. Le pays a fait de la lutte de la corruption, un de ses engagements. Ainsi, en 2010, la part de l’économie souterraine est passée sous le seuil de 14% (et ce pour la première fois depuis de nombreuses années). Cependant, cela n’empêche pas certains scandales politiques d’éclater à l’image de celui de l’ancien lobbyiste Karlheinz Schreiber, jugé pour corruption et condamné à six ans et demi d’emprisonnement en Allemagne, qui aurait fait des dons non officiels à l’ancien chancelier Helmut Kohl.
Criminalité et terrorisme :
L’Allemagne connait un faible taux de criminalité (environ 2,5%) même si elle existe notamment dans les villes à travers des vols, des violences, principalement le fait de jeunes et même de jeunes immigrés souvent en situation scolaire ou professionnelle difficile. Le pays fait donc surtout face depuis quelques années à la montée de crimes et délits commis par des étrangers dont une proportion serait le fait du PKK (parti kurde), qui revendique en direction de la Turquie depuis l’Allemagne.
Le pays a une peur du terrorisme, se déclarant souvent sous la menace terroriste. Mais dans les faits, depuis la disparition de la Fraction armée Rouge, peu d’actes terroristes sont à rapporter. Mais plusieurs tentatives ont été démantelées comme à Berlin en 2011. Depuis les attentats de 2001, le pays aurait déjoué une dizaine d’attentats. Du fait de ses relations internationales et de ses interventions dans certains pays, les Allemands restent en alerte contre toute éventualité d’actes terroristes et particulièrement vigilants sur le plan du terrorisme.
EVALUATION DES RISQUES ECONOMIQUES ET FINANCIERS
PIB par habitant 41.865,52 €
Taux de croissance du PIB + 0,3% en juillet 2013
+ 0,7% en 2012
Taux d’inflation annuel 2,1% en 2012
1,9% en avril 2O13
Solde budgétaire (en % du PIB) + 0,2% en 2012
Solde courant (en % du PIB) 81,9% du PIB en 2012
Dette externe (en % du PIB) 6905 milliards de $ / + de 100% du PIB
Solde commercial + 235 milliards € soit 7% du ¨PIB en 2012
Stabilité du taux de change Euro (EUR) – Taux de change annuel moyen pour 1 USD : 0,78 en 2012
Quatrième puissance économique derrière les Etats-Unis, la Chine et le Japon, l’Allemagne est le plus grand exportateur mondial de biens, ce qui explique en partie son important excédent commercial. L’économie allemande est une des plus compétitives au monde qui doit beaucoup à son secteur industriel, parmi les plus puissants à l’image de son secteur de l’automobile (40% des exportations allemandes). Cependant, le pays est endetté et connait des disparités dans son développement économique entre les différentes régions, à l’image de l’Est en reconstruction et moins dynamique industriellement que l’Ouest et le Nord.
RISQUES GEOGRAPHIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX
La carte ci-dessous présente les degrés de risque assortis aux différentes régions où l’on identifie des risques sismiques principalement au Sud-Ouest du pays.
L’Allemagne est consciente de la nécessité de protéger la nature et l’environnement et mène une politique à ce niveau-là. Mais paradoxalement, elle fait face à des problèmes de pollutions. Elle a vu la destruction de nombreux espaces forestiers et à la contamination radioactive du sol, des eaux (Elbe particulièrement pollué) en raison notamment de l’exploitation de l’uranium. Enfin, le pays n’est pas à l’abri d’inondations comme en août 2005 en Bavière ou encore de tempêtes.
Les principaux risques sanitaires identifiés en Allemagne sont liés à des maladies transmises par les piqures d’insectes ou le contact avec des animaux (problèmes des tiques dans certaines régions).
Dans l’ensemble, le pays ne présente pas de risques géographiques et environnementaux majeurs, étant dans une position géographique favorable et disposant de conditions de vie, de prévention et d’accès aux soins satisfaisants.
LE HARD POWER
Le pouvoir militaire allemand est représenté par la Bundeswehr, armée nationale du pays qui est composée d’environ 190 000 militaires avec plus de 6000 d’entre eux déployés à l’étranger dans le cadre d’intervention pour le maintien de la paix. Le budget alloué à l’armée est de 32 milliards d’euros. Le Bundeswehr est sous le contrôle du ministère de la Défense et le Bundestag peut contrôler en partie les forces armées dont la mission principale est le contrôle interne du pays.
Le pays est membre de nombreuses institutions internationales dont son poids dans chacune d’entre elles est relativement important, mais parfois entaché par son passé à l’image de sa place au sein de l’ONU où elle ne dispose pas du statut de membre permanent et donc du droit de véto permanent. Au sein de l’UE, l’Allemagne occupe une place conséquente, et l’on parle souvent de l’axe franco-allemand comme centralisateur et acteur majeur des décisions concernant l’UE ; L’Allemagne est également membre de l’OTAN pour lequel il a participé aux conflits au Kosovo ou en Afghanistan, de l’OSCE, de l’OMC ou encore du FMI dont il est l’un des principaux détenteurs du capital, lui conférant un certain poids.
Il s’agit là d’un des fers de lance de la réussite et de la compétitivité allemande. L’Allemagne est de réputation un pays qui base son développement sur les innovations, sur la recherche de nouvelles technologies. En 2011, la part des dépenses en recherche et développement dans le PIB représentait 2,88%. Mais la force du pays est aussi de concentrer ses ressources, ses compétences sur des secteurs industriels intensifs en capital, en innovation comme l’automobile ou bien le chimique qui contribue grandement à la création de richesse, de valeur du pays (part de 12% dans la valeur ajoutée du pays). L’Allemagne est donc l’un de pays les plus innovants au Monde, mais va devoir poursuivre ses efforts pour le développement de sa capacité d’innovation, mais aussi pour sa protection, car la concurrence ne cesse de s’accroitre dans ce domaine avec l’ouverture voire la perte des frontières.
LE SOFT POWER
La culture allemande est riche et très diversifiée, mais il est difficile de lui associer un impact majeur dans la reconnaissance du pays en raison de la spécificité en général de ses œuvres culturelles.
Ainsi, le pays est le berceau de célèbres compositeurs de musique « classique » à l’image de Bach, Beethoven ou Strauss et est connu pour sa culture rock et ses festivals. Le pays a vu aussi naitre de grands philosophes comme Kant, Nietzsche. Le cinéma allemand est brillant, mais n’a pas un rayonnement international conséquent du fait de films appartenant plus à la catégorie de « films d’auteur » qui ne trouve pas une diffusion importante dans les pays étrangers à quelques exceptions comme « Cours Lola, cours » ou encore « Good bye Lenin »
Il semblerait que le pays soit avant tout reconnu pour son pouvoir économique, son pouvoir politique et sa stabilité plutôt que sa culture. La réussite de certaines de ses entreprises comme BMW, Adidas, Volkswagen contribue à la reconnaissance de ce pays à l’étranger tout comme le fait que l’allemand soit parlé dans d’autres pays. Il est important de souligner que le pays jouit d’une bonne image, puisque selon un sondage de la BBC en 2013, il serait le pays le plus apprécié sur une liste de 15 pays, preuve de la popularité du pays.
Les ONG sont nombreuses en Allemagne. On recenserait plus de1,5 million d’Allemands appartenant aux quatre principales ONG du pays, à savoir la WWF, la Nabu, Greenpeace et Bund qui s’occupent des principales questions environnementales par exemple. Elles disposent d’un pouvoir relativement important sur la politique n’hésitant pas à exercer des pressions compte tenu de leur importance en termes d’adhérents.
CONCLUSION
Marqué par une histoire difficile, le pays a su se relever de la Seconde Guerre mondiale pour devenir aujourd’hui un acteur majeur dans le monde, formant une puissance économique et politique indéniable. Fort d’un secteur industriel performant, le pays a su faire face à la crise en reformant son marché du travail jouant sur une flexibilité et une précarisation des emplois accrues. Avec une croissance positive de son PIB, et un taux de chômage moins élevé que dans les autres grands pays européens, l’Allemagne affiche des indicateurs positifs globaux quant à sa situation socio-économique. Mais le pays est en réalité marqué par de profondes différences entre les régions du pays et entre les individus. La situation précaire que connaissent certains travailleurs et l’obligation pour des retraités de reprendre le travail pour s’en sortir pousse à s’interroger sur les vrais méfaits de la politique allemande sur le travail. Le pays est en plus vieillissant et risque à terme de manquer de main-d’œuvre, ce qui peut compromettre la force allemande industrielle.
Le pays, a su accroitre progressivement après 1990, son influence et son rôle dans les relations internationales à l’image de sa position centrale dans l’UE pour devenir une puissance sur la scène internationale. Pas à l’abri du terrorisme, le pays est aussi en alerte contre tout débordement au niveau de ces partis politiques afin d’éviter de revoir des extrêmes s’imposer.
Le pays a donc toujours oscillé entre modernité, liberté et rigueur pour s’imposer comme la force numéro 1 du continent européen. Mais nul doute qu’en raison de l’émergence de certains pays et de la situation propre de l’Allemagne, l’avenir ne parait pas si évident et passera sans doute par de nouvelles réformes, de nouveaux changements.
SITOGRAPHIE
Documentation française
Ministère des affaires étrangères
http://www.france-allemagne.fr
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/02/l-allemagne-menacee-par-une-demographie-atone_3488663_3234.html
https://www.deutschland.de/fr/topic/politique/allemagne-europe/vivre-en-allemagne
http://www.robert-schuman.eu/fr/doc/questions-d-europe/qe-237-fr.pdf
http://www.dw.de/corruption-lallemagne-arrive-12%C3%A8me/a-17269113
http://www.bmwi.de/FR/Sujets/Technologie/Environnement/lallemagne-technologique.html
http://www.oecd.org/fr/sti/inno/41571225.pdf
http://www.tatsachen-ueber-deutschland.de/fr/contenu-home/faits-et-chiffres/lallemagne-dans-le-monde.html
http://wikipedia.fr
http://www.allemagne.diplo.de/Vertretung/frankreich/fr/Startseite.html
http://www.memo.fr/dossier.asp?ID=89
LIVRE :
Pouvoir militaire, Pouvoir civil en Allemagne
J aime l Allemange c est un pays d exemple meme pour un individu qui veux etre puissant vis a vis de tout challenge de la vie courente