TADJIKISTAN
Introduction :
Le Tadjikistan, ou plus précisément nommée, la République du Tadjikistan, est un pays d’Asie centrale enclavé d’une superficie totale de 143 100 km2 et d’une population totale de 8,13 millions habitants. Sa capitale est Douchanbé qui compte 747 705 habitants. Il est limitrophe de l’Afghanistan au sud, de la Chine à l’est, du Kirghizistan au nord et de l’Ouzbékistan à l’ouest. Il est le seul État faisant anciennement partie de l’Asie centrale soviétique où la langue la plus parlée n’est pas une langue turque mais iranienne, le tadjik et la langue courante est le Russe (langue de communication interethnique).
Né suite à la chute de l’URSS en 1991, les frontières du pays sont issues de la création de la République socialiste soviétique du Tadjikistan en 1929 au sein de l’Union soviétique. Cependant ce pays de l’ex-URSS se trouve être le plus pauvre des pays faisant anciennement partie de l’URSS malgré de nombreuses ressources naturelles et une forte croissance.
Le Tadjikistan compte trois principales villes en plus de sa capitale ; Khodjent avec 140 225 habitants, Kouliab qui compte 86 735 habitants ainsi que Kourgan-Touibé qui a une population de 65 309 habitants. Le pays possède sa propre monnaie, le somoni qui équivaut aujourd’hui à 0,14994787€.
La population se divise en trois catégories religieuses. Les tadjiks représentent près des deux tiers de la population du Tadjikistan, le dernier tiers étant représenté par une minorité d’Ouzbeks.
L’Islam sunnite est prédominante car elle représente environs 90 % de la population Tadjik, on trouve une minorité de chiites ismaéliens (dans le Pamir, 5%), ainsi qu’environs 200 000 orthodoxes.
Sur les 187 pays classés par l’ONU, le Tadjikistan se trouve à la 125ème place du classement de l’Indice du Développement Humain (IDH) et ce avec une croissance démographique de 2,11%. La population du Tadjikistan est une population jeune (50% de la population ayant moins de 17 ans) avec une espérance de vie moyenne de 65 ans. Le taux d’alphabétisation du Tadjikistan de 99,6% est plus élevé que celui de la France qui se trouve à 99,00% et place le pays en 12ème position dans la liste des pays selon leur taux d’alphabétisation , indiqué par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Évaluation du risque politique :
La stabilité du gouvernement
Le gouvernement Tadjik, est resté quelques années stable à la suite de l’indépendance. La population n’a pas montré de réelle volonté de changement suite à la guerre civile et a préféré la stabilité offerte par le gouvernement en place plutôt que de choisir un nouveau parti. Depuis quelques années, cette stabilité s’est progressivement dégradée.
Les conditions socio-économiques
Le Tadjikistan n’a jamais été une puissance économique sous l’URSS et la guerre civile dont il a été victime l’a même placé parmi les pays les plus pauvres du monde. En effet la vente du coton et de l’aluminium n’offre que de faibles revenus et laisse le pays vulnérable aux fluctuations économiques. Cependant, depuis la guerre civile, le PIB a nettement augmenté, environ de 9,6% par an entre 2000 et 2004. La vie au Tadjikistan reste néanmoins précaire, car 20% de la population vivrait en dessous du seuil de pauvreté absolue se situant à 1,25$ par jour.
Les conflits internes et les pressions interethniques
Après avoir obtenue son indépendance en 1991, le Tadjikistan a sombré dans une guerre civile. Durant cinq années deux camps se sont opposés, les communistes et les pro-islamistes. Les communistes ayant réussi à repousser les islamistes se sont alors livrés à une épuration ethnique envers les Gharmis et les Pamiris. Fin 1996, un accord de paix a été discuté, proposant entre autre un partage des pouvoirs. Malgré cela, la stabilité du pouvoir n’a été réelle qu’à la fin de la décennie.
Fin 2010, un conflit a de nouveau éclaté, dû à une embuscade tendue par des islamistes envers un convoi de l’armée Tadjiks. Suite à cette attaque plusieurs opérations militaires ont été mises en places pour riposter, toujours suivies de répliques de la part des insurgés.
En plus d’être de nouveau victime d’un conflit interne depuis quelques années, les minorités religieuses du Tadjikistan (juifs, protestants), semblent avoir été victimes de mesures discriminatoires et de destruction de leurs lieux de culte. Elles sont de plus discriminées au niveau juridique. En effet, d’après certaines lois, une minorité religieuse non musulmane ne peut avoir une existence légale que si elle compte au moins 400 membres dans une région rurale, 800 en ville et 1 200 à Douchanbe. Cela rend donc l’existence de certaines communautés très difficile, voir impossible du fait que environ 96% de la population est de religion musulmane.
Les conflits externes et pays voisins entrainant un risque potentiel
La politique étrangère du Tadjikistan est dominée par les problèmes de l’Afghanistan voisin, des risques de contagion qu’il implique, du trafic de drogue à l’islamisme armé, et la nécessité conséquente de coopération internationale. De ce fait, le Tadjikistan participe à de nombreuses organisations internationales, et reçoit de nombreuses aides, monétaires, médicales ou autres. Le pays est resté proche de la Russie au sein de la CEI, mais développe des relations avec d’autres puissances régionales, telle que la Chine, avec qui un conflit de délimitation des frontières a été résolu en 2002 grâce à un accord. De plus il entretien des liens avec l’Iran, pour lequel le Tadjikistan soutient la candidature à l’Organisation de coopération de Shanghai. Enfin, le Tadjikistan fait aussi partie de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), qui défend de nombreux programmes humanitaires et de réformes démocratiques dans le pays.
Le niveau de corruption
Le niveau de corruption du pays sur dix ans, d’après l’Indice de Perception de la Corruption (IPC), est passé de 1,8 en 2003 à 2,2 en 2012. Le Tadjikistan se place ainsi au 157ème rang mondial (sur 176) pour la lutte contre la corruption. Le respect des droits de l’homme par le pouvoir reste sujet à caution. De plus, la liberté de la presse et le droit à un procès équitable sont mal assurés par le gouvernement. De nombreux cas de tortures ont été dénoncés et les forces de l’ordres font preuves de violence et sont peu contrôlables. Depuis l’indépendance du pays, les droits sociaux et économiques sont devenus de plus en plus limités, du fait de la paupérisation de la société. Cela a conduit au travail forcé (des enfants comme des adultes), ainsi qu’à la discrimination et la violence à l’encontre des femmes.
Les conditions de sécurité dans le pays liées à la criminalité et au terrorisme
En 2009, le pays enregistrait le démantèlement d’environs 200 organisations terroristes. Ces bandes comptaient plus de 3000 crimes à leur actifs dont 170 attentats. Depuis douze ans, le gouvernement du Tadjikistan lutte de façon active contre le terrorisme afin d’assurer la sécurité du pays. Le pays souhaite aussi installer un contrôle par appareils de radioscopies en raison de la nette augmentation des échanges avec l’Afghanistan.
Malgré cela, le pays compte plus de 50 millions de personnes consommant illicitement de la drogue. La criminalité du pays augmentant, serait dû, non seulement à l’augmentation des cartels de drogues, mais aussi aux tensions interethniques du pays et des tensions avec les pays voisins.
Une évaluation du risque économique et financier
Année 2013 Prévisions 2014
PIB national 8,54 Md USD 9,22 Md USD
PIB par habitant 1 050 USD / hab 1 111USD / hab
Taux de croissance du PIB 7,0% 6,0%
Taux d’inflation annuel 7,5% 7,2%
Solde budgétaire – 2,3% – 1,3%
Solde courant – 1,7% – 2,2%
Dette publique 30,07% 31,4%
Solde commercial – 37,43% soit – 3Md USD – 37,32%
Stabilité du taux de change Non, en constante augmentation depuis 1992
Depuis 1986, le Tadjikistan connait une croissance du PIB importante puisqu’elle est de 129% en 26 ans avec, en 1992, son plus bas niveau (- 29%). Il y a eu une nette amélioration depuis 1992 et une croissance assez stable depuis 1997.
Le Tadjikistan est un pays dont l’économie dépend de l’exportation du coton (20%) et de l’aluminium (61%). Entre 2004 et 2008, le Tadjikistan a subit une forte baisse des exportations à cause de la crise, passant d’un solde commercial de -11.6% en 2004 à – 55% du PIB en 2008.
Cependant, depuis 2008, le Tadjikistan connait une forte croissance qui devrait se maintenir durant l’année 2014 grâce aux secteurs dynamiques ces dernières années : l’industrie légère, le textile, les services, la construction et l’agroalimentaire. Les exportations tadjikes stagneront en raison de la légère baisse attendue des cours de l’aluminium et du coton.
Son économie dépend aussi fortement des transferts des tadjiks travaillant sur les chantiers en Russie et au Kazakhstan. Ils seraient un million et leurs transferts représenteraient la moitié du PIB.
L’industrie représente approximativement 20% du revenu tadjik. Le secteur industriel est principalement constitué de l’usine de la compagnie tadjike d’aluminium (Talco), de la production d’électricité et de petites fabriques agroalimentaires. Le secteur des services a atteint 60% du PIB en 2013. Environs 20 % de la population vivrait sous le seuil de pauvreté absolue d’1,25 $ par jour. Enfin, près de 40 % du PNB proviendrait, en 2009, d’envois de fonds d’émigrés tadjiks.
Les transferts des travailleurs expatriés ont retrouvé leur niveau d’avant la crise, soit un des plus élevés au monde. Malgré des gisements d’or, d’argent, d’uranium et de tungstène, le pays est limité en termes de matières premières. Le pays a également un bon potentiel hydroélectrique mais il importe de l’électricité, faute d’investissements.
La Chine finance actuellement des projets, notamment une route allant vers le Xinjiang chinois et la construction de trois centrales hydroélectriques. La Russie est aussi présente, elle a notamment des troupes militaires stationnées dans plusieurs villes. Le pays a bénéficié du soutien du FMI via un accord triennal jusqu’en 2012, un nouvel accord pourrait être renouvelé en 2014. La signature d’un accord entre l’Afghanistan, le Turkménistan et le Tadjikistan pour la réalisation d’une ligne de chemin de fer rejoignant les trois pays en mars 2013 annonce de futurs investissements importants. En outre, un accord de société mixte entre Total, Tethys et CNPC a été signé en juin 2013 dans le cadre du projet Bokhtar, l’exploitation commencerait à la fin de l’année 2014 et pourrait faire du Tadjikistan l’un des principaux producteurs de gaz d’Asie centrale. A l’inverse, la construction du barrage hydroélectrique de Rogun est toujours au point mort du fait des menaces de l’Ouzbékistan, craignant de voir son agriculture pénalisée par cette retenue d’eau.
En matière d’inflation, les tensions sur les prix persisteront du fait de la forte dépendance du Tadjikistan en denrées alimentaires et en hydrocarbures et ce, malgré la hausse modérée des cours. La dette publique tadjike restera assez faible. Néanmoins le service de la dette demeure très élevé, ayant plus que doublé depuis 2011. Son financement dépendra largement des aides internationales qu’elles soient multilatérales ou bilatérales (Chine, Banque mondiale, Banque asiatique de développement). La balance commerciale, quant à elle, devrait de nouveau se dégrader en raison de la baisse de valeur des exportations du Tadjikistan et de l’augmentation du prix de ses importations. En outre le risque de change est élevé étant donné la grande sensibilité aux chocs extérieurs du pays et ses très faibles réserves en devises. Enfin le secteur bancaire demeurera fragile en raison d’une forte dollarisation, de la présence de nombreux actifs douteux et du manque d’efficacité de la réglementation prudentielle.
Les facteurs limitant la croissance du pays sont la faiblesse de l’infrastructure économique, la diminution importante de la production industrielle et agricole, une mise en œuvre inadéquate des réformes structurelles, le trafic de drogues, un chômage généralisé et une dette extérieure importante. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, mais le taux aurait diminué d’environ 2% en 2013 selon les autorités gouvernementales. De plus, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan se disputent le partage des ressources d’eau limitées et sont en conflit à propos de la dégradation de l’environnement causée par la baisse du niveau de la Mer d’Aral.
Une évaluation des risques géographiques et environnementaux :
Les risques sismiques et géologiques :
Le Tadjikistan est une région entourée de terres, c’est une région montagneuse dominée par la chaîne Trans-Alay dans le nord et la chaîne du Pamir dans le sud-est. Il est situé dans une région à haut risque en ce qui concerne les tremblements de terre. L’intensité des secousses observées peut varier de 3 à 8 sur l’échelle de Richter. L’eau infiltrée au-dessous du réservoir sous grande pression sur la Vakhsh à Rogun, diminue les frottement des failles et en facilite les glissements producteur de séisme. Et la région a déjà connu de très grands séismes
La frontière sud du Tadjikistan est particulièrement dangereuse. Dans un grand nombre de districts de haute montagne, il y a des risques d’avalanches ainsi que d’inondations et de glissements de terrain liés aux crues, en particulier lors des pluies intenses du printemps, les routes deviennent alors très dangereuses.
Les risques sanitaires et épidémiques :
Les équipements sanitaires du Tadjikistan sont insuffisants, on observe une augmentation du niveau de salinité du sol, de la pollution industrielle, de l’excès de pesticides et de l’assèchement du bassin de la Mer d’Aral. En effet, la culture du coton, très présente au Tadjikistan, est à la source de la plupart des problèmes écologiques actuels du pays. Outre la désertification induite par le gaspillage massif de l’eau dans cette culture, l’emploi de pesticides tels le DDT et d’engrais chimiques a exposé la population agricole à de fortes toxicités, dont les conséquences sanitaires sont toujours présentes.
Une évaluation du Hard power du pays
Pouvoir militaire réel
Les forces armées tadjikes consistent en une armée de terre et une armée de l’air ainsi qu’une garde nationale présidentielle et de garde-frontières. Le commandant en chef des forces armées est le président Emomalii Rahmon.
Contrairement aux autres anciennes Républiques soviétiques d’Asie centrale, le Tadjikistan n’a pas formé ses forces armées sur les ex-unités soviétiques basées sur son territoire mais utilise en grande partie de l’équipement soviétique. La 201e division motorisée de fusiliers de l’armée russe est néanmoins présente sur le territoire tadjik. Elles ont notamment participé à la guerre civile du Tadjikistan de 1992 à 1997.
Budget : 3,9% du PNB
Aptes au service militaire : Hommes âgés de 16 à 49 ans : 1 490 267 (2010)
Femmes âgés de 16 à 49 ans : 1 675 083 (2010)
Poids du pays dans les institutions internationales
Une coopération régionale et internationale
Le Tadjikistan est membre de l’ONU depuis le 2 mars 1992 et membre du Comité International Olympique (CIO) depuis 1993.
Le Tadjikistan participe à de nombreuses organisations internationales, et reçoit un volume important d’aide. Il est resté proche de la Russie au sein de la Communauté des États indépendants (CEI), mais développe les relations avec d’autres puissances régionales, telles la Chine, avec qui un conflit de délimitation des frontières fut résolu par un accord en 2002, et au travers d’enceintes régionales : Organisation du Traité de Sécurité Collective, Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et Eurasec (Communauté économique eurasiatique). Il soutient l’adhésion de l’Iran à l’OCS. Le Tadjikistan est aussi membre de l’OSCE, qui soutient divers programmes humanitaires et de réformes démocratiques dans le pays. Douchanbé a privilégié son adhésion à l’OMC le 2 mars 2013 avant d’envisager la possibilité d’adhérer à l’Union douanière Biélorussie-Russie-Kazakhstan, pays avec lesquels il ne partage aucune frontière.
Technologie et innovation
Dépense en recherche et développement : 0,10% du PIB
Global Innovation Index (GII) : Tadjikistan classé au 101ème rang
L’Indice mondial de l’innovation (GII) est un indicateur du rôle essentiel que joue l’innovation en tant que moteur de la croissance économique et de la prospérité.
Coopération sino-tadjik pour la culture de coton
En vertu d’un accord sino-tadjik, l’institut d’écologie et de géographie du Xinjiang, rattaché à l’académie des sciences de Chine (CAS), est sur le point de mettre en place un projet de coopération sur trois ans visant à aider les agriculteurs du Tadjikistan à protéger leurs cultures de coton des parasites et des insectes. Le Tadjikistan est un grand pays producteur de coton en Asie centrale. En 2012, le pays a produit 500 000 tonnes de coton.
Investissements espagnols pour la construction d’une ferme avicole
La société espagnole Dalexi Trend s’allie à des sociétés locales pour la construction d’une ferme avicole au Tadjikistan, avec un investissement total de 4,7 millions USD. La ligne de production sera installée par des spécialistes espagnols et l’usine disposera d’une capacité annuelle de 2 800 t de viande de poulet, et comptera 70 employés. Ce sera l’une des plus modernes du pays.
Investissements espagnols pour la construction d’une ferme avicole
La société espagnole Dalexi Trend s’allie à des sociétés locales pour la construction d’une ferme avicole au Tadjikistan, avec un investissement total de 4,7 millions USD. La ligne de production sera installée par des spécialistes espagnols et l’usine disposera d’une capacité annuelle de 2 800 t de viande de poulet, et comptera 70 employés. Ce sera l’une des plus modernes du pays.
CASIP SME: L’objectif de ce projet financé par l’UE est de transférer des connaissances et des compétences aux chambres de commerce d’Asie centrale (Kirghizstan, Kazakhstan, Ouzbékistan et Tadjikistan) afin de les aider dans le développement, l’intégration et la livraison aux PME de nouveaux services de propriété intellectuelle.
Avec l’aide du Centre du commerce international (ITC), un groupe de créateurs et de fabricants de produits artisanaux et de vêtements originaires du Kirghizistan et du Tadjikistan exposent pour la première fois leurs talents lors d’un prestigieux salon international de la mode éthique organisé à Paris cette semaine. Le développement du secteur des textiles et de l’habillement est une priorité du Gouvernement tadjik, qui considère que la filière offre un potentiel important de croissance et contribue à la diversification des exportations.
Une évaluation du soft power du pays
Reconnaissance médiatique et culturelle
Le Tadjikistan est quasiment absent des médias internationaux. Son champ de reconnaissance médiatique ne dépasse pas les pays voisins.
Biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial
Culturel : Sarazm (2010) est un site protohistorique exceptionnel (fin Ve – deuxième moitié du IIIe millénaire), situé dans la vallée du Zeravshan. A la fin de l’URSS, une coopération s’est établit entre des chercheurs français et tadjiks dans le domaine archéologique afin de participer aux fouilles et aux recherches sur le site de Sarazm.
Naturel : Parc national tadjik (montagnes du Pamir) (2013). Ses caractéristiques : Un paysage naturel remarquable, comprenant le pic Ismail Samani, le glacier Fedtchenko et le lac Sarez, un biome unique caractérisé par un climat aride, sur une altitude élevée qui en fait le troisième plus haut site du Patrimoine mondial après l’Everest et le Nanda Devi, une réserve hydrologique majeure et un relief unique.
Vecteurs d’influences (cinéma, médias, diasporas…)
Média : Oinikhol Bobonazarova, une militante tadjik reconnue des droits humains, a remporté le Prix International Women of Courage en 2014.
Cinéma : Bakhtiyor Khudonazarov est un réalisateur, scénariste et producteur tadjik. Son film Loona Papa est internationalement reconnu.
Jamshed Usmonov, né en 1965 à Asht, est un réalisateur tadjik de langue persane. Il a étudié à l’école des Beaux-Arts de Douchanbé et à l’école de cinéma à Moscou.
Musique : Jurabek Nabiev (né en 1941) : chanteur et joueur de luth rawap (instrument à cordes pincées, dont la table d’harmonie est une peau, un peu comme le banjo). Interprète prestigieux du shashmaqôm tadjik.
Sport : Rasul Bokiev (né en 1982), judoka (moins de 73 kg), est le premier médaillé olympique tadjik (bronze, Pékin, 2008). L’année précédente, il l’avait été aux championnats du monde de Rio de Janeiro.
ONG
De nombreuses ONG sont présentes au Tadjikistan
– ACTED : Agence d’Aide à la Coopération Technique Et au Développement
– Beriozka Humanitaire : Association finançant des convois d’aide humanitaire par de multiples activités
– Croix Rouge
– Pharmaciens sans frontières
– Pompiers De L’urgence Internationale : association humanitaire française qui œuvre pour porter secours et assistance aux pays victimes de catastrophes naturelles
– Scolasia : association française qui lutte depuis avril 2000 en faveur de l’éducation des enfants les plus défavorisés d’Asie Central
– Le GERES : Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarités – est une association à but non lucratif, créée en 1976 au lendemain du premier choc pétrolier.
– Handicap International : L’ONG française est désormais présente au Tadjikistan, avec un bureau à Douchanbé. Aide au handicap et action contre les mines sont ses principaux axes d’activités.
Conclusion
Le Tadjikistan est un pays d’Asie centrale ex-membre de l’URSS. Ce pays aux influencent culturelles et religieuses très variées possède certaine force. Malgré une indépendance relativement récente, le Tadjikistan est membre de nombreuses organisations internationales et est constitué d’une population jeune, au taux d’alphabétisation élevé. De plus, de nombreux accords et investissements de pays étrangers permettent le développement de la recherche et de l’industrie, notamment hydroélectrique. Depuis 1986, grâce à la production d’aluminium et la culture du coton qui permettent l’exportation vers les nombreux pays limitrophes du Tadjikistan comme la Chine et la Russie dont elle maintient un lien fort, le pays à réussi à booster son PIB malgré l’inflation. Cependant sa population reste très pauvre car, malgré sa production industrielle importante, le Tadjikistan a peu de ressources naturelles et manque d’un accès suffisant à l’eau pour le développement de son industrie hydroélectrique. En outre, par manque d’infrastructures économiques et d’investissements, le Tadjikistan se voit obligé d’importer de l’électricité. Par ailleurs, le pays est enclavé et se situe dans une zone à fort risques sismiques et géologiques ce qui freine le développement de l’industrie. Le gouvernement, en place depuis de nombreuses années, est corrompu, tout comme les forces de l’ordre qui n’hésitent pas à abuser de leur pouvoir et faire preuve de violence envers les habitants. On observe aussi quelques tensions interethniques importantes et le manque de volonté d’intervenir de la part du gouvernement. Néanmoins, depuis une dizaine d’année, celui-ci mène une lutte contre le terrorisme, qui se révèle être très présent dans le pays. Ce même terrorisme qui permet le trafic de drogue et qui limite ainsi la croissance économique du pays. De plus, le Tadjikistan se trouve être en conflit avec ses pays voisins allant même jusqu’à des menaces terroristes. Enfin, le pays manque cruellement de reconnaissance médiatique et d’influence, du fait de ses faibles échanges avec le monde.
Pour conclure, les risques politiques et économiques sont importants mais le Tadjikistan possède certaines forces et opportunités pouvant lui permettre de se développer à long terme.
SWOT
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Ambassade de France au Tadjikistan :
http://ambafrance-tj.org
17, rue Rakhimi – 2e passage734017 Douchanbé
+992 (37) 221 7855 ou +992 (37) 251 01 26
En cas d’urgence : +992 (93) 514 2052
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Paris | Ambassade du Tadjikistan
40, avenue de Saxe75007Paris
01.43.06.45.20
Informations utiles pour se rendre au Ttadjikistan
Recommandations générales
- il est rappelé l’impérieuse nécessité de contracter, avant le départ, une assurance incluant le rapatriement ;
- il est conseillé de systématiquement photocopier les pages d’identité du passeport ainsi que le visa, quel que soit le lieu de délivrance de ce dernier (auprès des ambassades du Tadjikistan à Bruxelles, Londres ou Berlin) ;
- il est fortement conseillé aux ressortissants français voyageant seuls ou en groupe de contacter téléphoniquement l’ambassade de France à Douchanbé dès leur arrivée sur le territoire ;
Des mesures de précaution méritent toutefois d’être rappelées :
- Ne pas se déplacer avec de fortes sommes, ou, en cas d’extrême nécessité, ne pas le faire de manière ostensible, notamment lorsqu’on change de l’argent.
- Ne pas se hasarder seul le soir dans des zones inconnues, désertes ou excentrées.
- Ne pas chercher à se soustraire aux nombreux barrages et contrôles de la police, des services de sécurité ou de l’armée sur les routes comme en ville.
- Des champs de mines subsistent, notamment dans certaines zones frontalières, à l’ouest et au sud du pays, ainsi que dans la vallée de Garm. Il convient de se renseigner régulièrement auprès de l’ambassade de France à Douchanbé et, sur le terrain, auprès de l’une ou l’autre des nombreuses ONG ou organisations internationales (OSCE, PAM, etc.) présentes.
Formalités d’entrée et de séjour :
Les voyageurs qui souhaitent se rendre au Tadjikistan doivent impérativement être détenteurs d’un visa tadjik. La République du Tadjikistan délivre quatre types de visas d’entrée sur son territoire :
- de service
- d’études
- d’affaires
- de tourisme.
Les voyageurs désireux de se rendre au Tadjikistan par voie routière doivent obligatoirement détenir un visa délivré par l’une des ambassades du Tadjikistan installée en Europe (Bruxelles, Berlin et Londres) ou dans les pays traversés (Turquie, Iran, Emirats arabes unis, Russie, Ouzbékistan, Kazakhstan, République kirghize, Pakistan et Afghanistan). Les voyageurs se rendant au Tadjikistan par voie aérienne peuvent se procurer à leur arrivée à Douchanbé un visa touristique à entrée unique pour une durée maximale de 45 jours auprès du Bureau consulaire de l’aéroport. Il est important de prévoir deux photographies d’identité.
Us et Coutumes
La très grande majorité de la population est musulmane. Il convient de respecter les habitudes locales, notamment en ce qui concerne les égards dus aux femmes et d’adopter en toute circonstance une tenue décente.
La nudité est à proscrire. Il est déconseillé de porter le short et plus encore de se déplacer torse nu. Il est également recommandé, dans les zones rurales, de ne pas se baigner en maillot à proximité des lieux d’habitation.
Visas Schengen
Les visas Schengen sont délivrés par l’Ambassade d’Allemagne : 59,1, rue Somoni 734064 Douchanbé. Tél : +992-43 3773013.
Monnaie
Tous les paiements se font en liquide. Officiellement, ils doivent être effectués exclusivement en monnaie nationale (le somoni). L’usage des cartes de crédit n’est pas répandu. Le dollar américain et l’euro sont à peu près les seules monnaies acceptées dans les bureaux de change.
SITOGRAPHIE :
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http://www.indexmundi.com/tajikistan/
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Vendredi 02/05
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_Tadjikistan
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tadjikistan
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Samedi 03/05
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https://fr.globalvoicesonline.org/2014/03/11/164310/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Personnalit%C3%A9_tadjike
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_taux_d’alphab%C3%A9tisation
http://www.senat.fr/expatries/dossiers_pays/tadjikistan.html
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http://www.planet-expert.com/fr/pays/tadjikistan/economie-3
Banque Mondiale
Samedi 10/05
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/tadjikistan-12329/
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2065
Dimanche 11/05
http://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Tadjikistan
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http://www.geostrategie.com/2862/crise-au-tadjikistan-et-manipulations-exterieures-quel-impact-pour-le-kirghizstan-et-donc-l%E2%80%99avenir-de-l%E2%80%99asie-centrale/
Mots-clés : Asie Centrale, faiblesse, Menace, Opportunité, risque pays, Tadjikistan