L’entrée de la Russie dans l’Union Européenne est-t-elle souhaitable ?

Introduction

Où en est, aujourd’hui, le concept de « Maison commune européenne », énoncé par Mikhaïl Gorbatchev en 1985 ?
Après la fin de la guerre froide et la chute du mur de Berlin le 9 Novembre 1989, l’Europe Occidentale s’est retrouvée face à un nouveau voisin à l’Est. L’avenir européen se jouait alors là : la chute illustre, tout d’abord, l’opportunité de rassembler un continent qui avait été divisé depuis la seconde guerre mondiale mais surtout une possible avancée pour l’intégration des pays de l’Est. Qu’en est-il aujourd’hui ?

On voit aujourd’hui un élan d’intégration, initié par l’Union Européenne, qui souhaite asseoir sa légitimité économique, politique et diplomatique. On a vu en 2005 l’intégration de 10 nouveaux pays de l’Est qui montre cette volonté de rassembler les peuples sous le même drapeau européen, vecteur de valeurs et de progrès. La Russie, et sa relation d’attraction-répulsion avec l’UE, pose véritablement la question de l’intégration européenne. C’est dans ce contexte que l’on peut se demander si l’entrée de la Russie dans l’Union Européenne est souhaitable.

Nous essaierons donc d’étudier la légitimité de la Russie à entrer dans l’Union Européenne de par son appartenance géographique et la stratégie politique et économique de l’Union ; puis nous verrons que cette intégration reste toutefois discutable au regard des questions culturelles, religieuses, des querelles historiques entre les deux zones et d’une interrogation sur la réelle « possibilité » de cette entrée ; enfin nous verrons que cette question reste au cœur des relations internationales et que son impact va au-delà de la simple relation UE-Russie.
I- La légitimité de la Russie à rentrer dans l’UE

Dans un premier temps, il est légitime d’envisager l’entrée de la Russie dans l’UE car les relations russo-européennes ne cessent de se développer depuis l’intégration de la Communauté Européenne et l’émergence de la Russie en tant qu’acteur international depuis l’effondrement de l’URSS.


A- L’appartenance géographique

La Russie appartient au continent européen. En effet, l’Europe est délimitée par : à l’est, le massif de l’Oural et le fleuve Oural, au sud-est par le massif du Caucase, la mer Caspienne, la mer noire et le détroit du Bosphore, au sud-ouest la méditerranée et le détroit de Gibraltar, à l’ouest par l’océan Atlantique et enfin au nord par l’Arctique.
C’est d’ailleurs la Russie elle-même qui fixa les frontières du territoire européen : au XVIIIème siècle, le géographe de Pierre Le Grand, Vassili Tatichtchev mit en place cette frontière symbolique, de l’Oural, afin de faire de Moscou une grande capitale Européenne et de moderniser la ville.
Cette frontière européenne a été renforcée en 1962 par la célèbre phrase du Général De Gaulle quant à la création d’une « solidarité européenne de l’Atlantique à l’Oural ».
Cependant, si la Russie fait incontestablement partie du « territoire européen », la question reste problématique d’un point de vue politique. En effet, la Russie voit une grande partie de son territoire sur le continent asiatique. On peut donc arguer que même si la Russie appartient à l’Occident par son territoire, son histoire et sa culture occidentale, son immensité concourt à en faire un continent à part entière (reliant l’Europe au Pacifique).
La Russie ferait donc plus partie de « l’Eurasie » en se référant à un argument scientifique qui se base sur la tectonique des plaques : l’Europe et l’Asie continentale forment une seule et même plaque.
Enfin, si on se réfère au Traité de Maastricht de 1992, « Tout Etat européen peut en devenir membre ». La même idée est reprise, dans le projet de traité constitutionnel européen, qui déclare : « L’Union est ouverte à tous les Etats européens qui respectent ses valeurs et qui s’engagent à les promouvoir en commun ». Selon ces déclarations, la Russie est tout à fait légitime à l’entrée dans l’UE.

B- Une stratégie politique de la part des pays européens

D’un point de vue politique, l’adhésion de la Russie à l’UE pourrait être une avancée stratégique. En effet, la Russie représente un pays de taille et de pouvoir qui pourrait accroître le poids politique de l’UE, la Russie occupant un siège au conseil de sécurité de l’ONU. L’Union Européenne, en mal de crédibilité, pourrait asseoir une plus grande légitimité et peser davantage dans les relations internationales.
De plus, 2011 devrait également voir rentrer la Russie dans l’Organisation Mondiale du Commerce. Cette entrée tant attendue fait de la Russie, un acteur majeur sur lequel il faut compter. Cette adhésion fait partie pour le pays d’un processus bien entamé d’intégration mondiale. L’UE ne devrait-elle pas le prendre comme un signe ?
Ensuite, le processus d’intégration politique a été renforcé par l’adoption de l’Accord de partenariat et de coopération (APC) lors du sommet de Saint-Pétersbourg en 2003. En effet, cet accord a pour but de créer « 4 espaces communs[i] » dont un espace de justice et de sécurité extérieure.
Enfin, grandir l’UE avec la Russie permettrait un accès au Pacifique et une proximité avec l’Asie et ses acteurs dominants (Chine, Inde, Japon…). Il serait alors stratégique de s’étendre afin de rentrer dans les zones politiques stratégiques et se rapprocher du centre de gravité de plus en plus fort que représente la Chine.

C– Une stratégie économique pour l’UE

La Russie et l’Union Européenne ont déjà de nombreux partenariats énergétiques. C’est dans ce sens qu’une relation d’interdépendance existe déjà bel et bien entre les deux pays.
En effet, l’Union Européenne est le premier partenaire économique de la Russie et cette dernière le premier fournisseur d’énergie de l’UE. Le rapprochement étant alors plus que stratégique. La Russie représente non seulement le premier fournisseur de pétrole (16% de la consommation européenne[ii]) et de gaz (19% de la consommation européenne) de l’Europe mais surtout la solution européenne pour sortir de la dépendance aux pays de l’OPEP. Ce partenariat est d’autant plus stratégique que la demande de gaz va augmenter de 50% d’ici 2020 (source : AIE).
On peut aussi remarquer que l’adhésion des nouveaux pays dans l’UE, anciens satellites russes, ont accru l’importation européenne d’hydrocarbures (90% de la consommation de la Pologne vient de Russie).
Ensuite, la stratégie économique a déjà été bien avancée à travers l’adoption de l’Accord de partenariat et de coopération (APC) lors du sommet de Saint-Pétersbourg en 2003. En effet, cet accord a pour but de créer « 4 espaces communs » dont un espace économique[iii]. Cet accord est complété par « l’Espace économique européen commun » (L’EEEC) qui crée un « marché ouvert et intégré entre UE et Russie ». Ainsi, il est prévu un rapprochement des normes législatives russes et européennes afin de promouvoir les investissements et les coopérations bilatérales dans les domaines prioritaires comme l’énergie et les télécommunications.

 

II- Mais une intégration toutefois discutable

Cependant, nous allons voir dans un deuxième temps que cette intégration pose des problèmes culturels, politiques et pratiques.
A- Problèmes culturels et juridiques

Si l’on considère acquise « l’Européanité » de la Russie, cela ne veut pas forcément dire qu’il est souhaitable que cette dernière rentre dans l’UE. Même si selon l’article 237 du Traité de Rome (1957) repris dans le Traité de Maastricht (1992), « tout Etat européen peut en devenir membre », l’UE n’est pas une simple organisation qui vise seulement à renforcer les relations entre ses pays membres. Elle englobe une forme juridique particulière avec des structures de pouvoir décisionnel. L’UE n’est pas un simple partenariat mais est dotée d’une personnalité juridique : cela signifie que les organes européens peuvent prendre des décisions si celles-ci ont été ratifiées par les Etats membres qui délèguent alors leur pouvoir. La Russie est-elle prête à déléguer son pouvoir à un organe supranational ? Ne risque-t-elle pas de bloquer le bon fonctionnement de l’UE en refusant de ratifier certaines propositions ? L’UE rassemble déjà de nombreux pays et la question de son ouverture à d’autres pays très influents comme la Russie pourrait menacer son fonctionnement.
De plus, faire adhérer la Russie à l’UE soulève un problème culturel. L’UE est à la base constituée de pays d’origine latine et germanique et à dominance chrétienne.  Intégrer la Russie à l’UE reviendrait à intégrer un pays de croyance orthodoxe et d’origine slave. Si une intégration avait lieu, les peuples européens parviendraient-ils à s’identifier et s’unir sous la même citoyenneté européenne sans traits culturels communs ?


B- Oppositions politiques fréquentes de la Russie avec l’UE

D’autre part, l’UE et la Russie n’ont pas que des relations de partenariat. Bien au contraire, elles s’opposent souvent sur le devant de la scène politique. L’UE adresse traditionnellement trois reproches à la Russie. Le premier reproche est démocratique : la Russie tournerait le dos aux valeurs occidentales et n’aurait pas fait son travail de mémoire sur le passé communiste. Le second est géopolitique : la Russie souhaiterait reconstituer une sphère d’influence privilégiée dans l’ancienne Union Soviétique. Et le troisième est économique : la Russie se servirait de ses ressources énergétiques comme moyen de pression.
De son côté la Russie ne manque pas de se plaindre du traitement « inacceptable et indigne de l’Europe » des minorités russes dans certains pays de l’Union selon les mots du premier ministre russe Vladimir Poutine. Ainsi, une adhésion de la Russie provoquerait peut-être un blocage de certaines décisions politiques de la part de cette dernière qui n’est pas toujours en accord avec elle.


C- Une adhésion « possible » ?

La question n’est pas seulement le caractère souhaitable de l’adhésion de la Russie à l’UE mais également le caractère possible de ce rapprochement. L’entrée de la Russie est-elle possible dans la pratique?
La réponse à cette question risque de varier aux yeux des différents membres. Il pourrait y avoir un blocage de la part de certains pays qui ne verraient pas l’intégration de la Russie comme un avantage. C’est le cas de la Grande Bretagne ayant cessé toute relation diplomatique avec la Russie à la suite de l’assassinat de l’opposant au régime russe Litvinenko à Londres en 2006. La Pologne également pourrait s’opposer à l’entrée de la Russie puisqu’elle a été victime d’un embargo russe sur sa production de viande en 2007 au motif qu’elle aurait fait de la réexportation en provenance de pays dangereux au niveau phytosanitaire. Ainsi, même si l’entrée de la Russie est souhaitable sur de nombreux points, il n’est pas garanti que celle-ci ne soit pas stoppée par des pays membres de l’Union en conflit avec le pays.

 

III- Une question au cœur des relations internationales

Il convient d’élargir l’impact d’un rapprochement de l’UE et de la Russie aux autres acteurs internationaux. L’intégration de la Russie à l’UE aurait des impacts au delà des simples relations UE/Russie et nous allons voir quels pays seraient concernés.

A- Impact sur les relations UE et Turquie

La question de l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne remet en avant le concept de « l’européanité » : est-il réel (géographique) ou idéel ?
En effet, se poser la question de l’entrée de la Turquie dans l’UE revient à confiner l’image de l’UE à une simple zone de libre-échange où les caractéristiques culturelles, historiques ou encore religieuses ne seraient plus les piliers de l’adhésion. C’est la dimension identitaire de l’UE qui s’en trouve menacée.
La question Turque nous amène donc, inévitablement, à nous interroger sur la question russe. D’abord, de par leurs superficies, les deux pays représenteraient une part importante, voir majoritaire, du territoire européen, ce qui poserait des questions de gérance et d’identité même de l’UE. La question de la démocratie est également un point à soulever dans les deux cas : la Russie a un système démocratique « en devenir » et la Turquie paraît avoir commencé sa « révolution démocratique ». La question religieuse en est un autre : comment rester cohérent lorsque l’on intègre un pays différent sur le plan religieux ?
Toutes ces questions montrent que les débats sur l’intégration de la Turquie dans l’UE confrontent cette dernière au débat sur l’intégration de la Russie. Ou encore, peut-on envisager une intégration de la Russie après l’intégration de la Turquie ? Ou encore, l’UE a-t-elle la capacité d’accueillir ces deux « empires » ? En a-t-elle la légitimité ?
Ainsi, la question turque soulève le débat russe.


B- Impact sur les relations UE satellites occidentaux de la Russie

Quel serait l’impact de l’entrée de la Russie dans l’UE sur les relations intra-pays européens ?
En effet, on peut craindre que la Russie, une fois intégrée à l’UE, tente de reprendre le contrôle sur ses anciens satellites et divise ainsi l’Union. On pourrait alors envisager l’exercice du soft power de la Russie. Ce phénomène pourrait affaiblir le pouvoir de décision au sein de l’Union et rendre les relations inter-membres plus difficiles.
C- Impact sur les relations UE et Etats Unis d’Amérique

Si la Russie venait à intégrer l’UE, les relations américano-européennes en seraient affectées. En effet, l’Union Européenne serait renforcée et aurait plus de poids sur la scène internationale. Cela pourrait nuire aux Etats-Unis de voir le continent européen se souder sur le plan politique et renforcer ses échanges économiques. Il existe aujourd’hui une relation tripartite entre les Etats-Unis, l‘Europe et la Russie. Une intégration de la Russie bouleverserait cette répartition. La Russie a traditionnellement été un opposant des Etats-Unis depuis l’époque de l’URSS et un rapprochement avec son allié traditionnel européen changerait sa position de force.
D- Impact sur les relations UE et Japon

En cas d’entrée de la Russie dans l’UE, les relations de l’UE avec le Pacifique seraient également modifiées. Il n’y aurait plus de zone tampon entre les deux puissances-continents Europe et Asie et le point de contact se situerait dans une zone de haut conflit entre la Russie et le Japon. En effet, la zone de contact se situerait à proximité des îles Kouriles, îles que se disputent le Japon et la Russie depuis le XVIIème siècle.

 

Conclusion 

Il apparaît évident que les relations entre la Russie et l’Union Européenne se sont grandement améliorées depuis la fin de la Guerre froide.

Cependant, il n’est peut-être aujourd’hui pas encore pertinent d’envisager l’intégration de la Russie dans l’UE. Même si cette entrée peut être souhaitable pour certains, il est peu probable qu’elle puisse se réaliser dans la pratique, du fait de conflits opposant certains pays de l’union avec le géant russe. De plus, cette intégration bouleverserait les relations de l’UE avec le reste du monde. Se poserait par exemple la question de l’intégration de la Turquie ou encore l’apparition d’une zone de contact entre le continent européen et asiatique.

L’important est de continuer à renforcer les relations russo-européennes pour rendre le continent européen plus fort et plus influent sur la scène politique et économique internationale. Le débat actuel est d’éviter l’établissement d’un nouveau mur entre les deux partenaires et de dépasser les conflits et différences culturelles des deux acteurs. La situation de l’enclave russe de Kaliningrad en Europe illustre bien l’ambiguïté des relations entre les deux zones : l’enclave est à la fois le laboratoire des partenariats UE/Russie et une zone de pression mutuelle de la part des deux zones.

Ainsi, la Russie est européenne et ne doit pas être mise à l’écart des échanges ayant lieu sur le continent, mais elle n’est pas encore prête à intégrer le système juridique qui caractérise l’UE, à savoir une union de pays déléguant certains pouvoirs décisionnels à une instance supranationale.

 

 

Bibliographie

–       Agence Internationale de l’Énergie (AIE)

–       La documentation Française : La Russie et l’Union Européenne

–       La Constitution Européenne

–       La Déclaration Universelle des droits de l’Homme et du citoyen

–       Diploweb : L’union face à la Russie, combien de divisions ?

 


[i] Les 4 « espaces communs » conclus au sommet de Saint-Pétersbourg en 2003 : espace économique, espace de liberté, de sécurité et de justice, un espace de sécurité extérieure et un espace de recherche et d’éducation.

[ii] Chiffre pour l’Europe des 15,  les proportions ayant augmentées depuis l’adhésion des 10 nouveaux pays.

[iii] Voir 1ère note.

 

Annexes

Annexe 1 : Les synergies positives et négatives d’une Russie Européenne

synergies2

L’extension de l’Union Européenne avec la Russie entraînerait de nouvelles relations internationales à l’égard des nouvelles frontières de l’Union.
Du côté de l’Asie de sud, la synergie pourrait être positive dans le sens où l’UE accèderait à une proximité avec le nouveau centre de gravité Indo-chinois.
Les tensions risquent, par contre, de s’intensifier du côté du Japon : L’UE empiéterait alors sur le Pacifique et la « zone japonaise ». En géopolitique, il n’est jamais bon d’avoir deux grandes puissances côte-à-côte, une zone « tampon » est préférable. Or là, plus aucune zone tampon n’existerait.
Du côté Ouest, les relations Etats-Unis-UE serait aussi modifiées. La Russie, ennemi historique lors de la Guerre Froide, deviendrait européenne, ce qui pourrait déplaire outre-Atlantique.

 

 

Annexe 2 : Une Union qui fait la force ?

 

 union

Source : OMC

L’adhésion de la Russie représente une augmentation de la population européenne à 800 millions d’habitants. Aujourd’hui où les hommes sont une richesse, cette augmentation est significative. L’UE pourrait alors se comparer à des pays tels que la Chine (environ 1 milliard de personnes) et l’Inde (environ 1,1 milliard) et dépasserait en nombre le Brésil (environ 190 millions) et les Etats-Unis (environ 300 millions).

 

Annexe 3 : La Russie : avenir de l’Union Européenne pour les ressources en pétrole ?

pétrole 

Source : OG

 

La question énergétique est primordiale dans le débat de l’adhésion de la Russie à L’UE.
En effet, l’Union Européenne est le premier partenaire économique de la Russie et cette dernière le premier fournisseur d’énergie de l’UE. Dans un horizon d’une quarantaine d’années, la question de l’approvisionnement en pétrole va se poser et les Etats devront trouver une solution alternative. La Russie représente alors une solution à cette pénurie pour l’Union et un moyen de se libérer de la dépendance envers les pays de l’OPEP.
Ainsi, la question énergétique est un aspect à la fois économique et stratégique (politique) pour l’Union Européenne.

 

6 Commentaires

    • @ BOD :Si la longueur n’est pas gage d’un bon article il n’est pas bon non plus d’omettre certains détails importants. Ce site a pour but d’offrir une information de qualité et non de laisser le lecteur sur sa faim.

  1. Malgré la guerre en Ukraine, il semble incroyable que l’on n’envisage plus suffisamment la Russie comme un pays Européen alors qu’elle en fait partie culturellement et économiquement. Elle n’est pas Asiatique, pas Africaine, pas Américaine… Je pense que l union européenne devrait plus essayer d’intégrer la Russie et se distancer certaines fois de nos alliés occidentaux de l’autre côté de l’Atlantique.

  2. Pour info, l’orthodoxie c’est aussi le christianisme… La Grèce, la Bulgarie, la Serbie, la Roumaine sont aussi à majorité orthodoxes. Opposer le catholicisme-protestantisme à l’orthodoxie est donc mal venu ; cela sous-entend que tous les autres pays cités ci-dessus n’ont pas leur place dans l’UE…

    Pour votre information, la Russie reprend son rôle de défense de l’Orthodoxie et des Slaves sur la scène internationale. je n’ai pas du jugement de valeur à avoir sur ce fait, mais c’est un constat. Cette dimension est importante, car c’est un des piliers de la politique étrangère de Poutine aujourd’hui.

    La Russie a donc toute sa place dans l’UE car l’UE n’est plus depuis l’intégration des ex-pays du bloc soviétique et de la Grèce, un bloc latin-germanique… L’Europe est aujourd’hui de facto latine, germanique, salve, hellénique et scandinave.

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  1. Exposé: Les relations entre la Russie et l’UE | Histoire-Géo Première S

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