Fiche Pays – Egypte

Introduction

 

carte

La République Arabe d’Egypte se trouve essentiellement au Nord de l’Afrique sur la côte Sud de la Méditerranée Orientale. Nous retrouvons également la péninsule du Sinaï qui se trouve en Asie. Sa capital est la ville du Caire. Le pays est divisé en quatre régions : la Basse-Egypte, la Moyenne-Egypte, la Haute Egypte et la Nubie. Plus particulièrement, au sud, le Nil  se heurte à une barrière montagneuse à l’inverse du Nord où le paysage est plat et désertique. De plus, au Nord du Caire, nous retrouvons un vaste delta de 200 Km de large, où se trouve à l’Est de celui-ci, le désert d’Arabie.

L’Egypte est le troisième pays d’Afrique le plus peuplé avec 85 millions d’habitants. Sa population a été multipliée par 4 en soixante ans. De plus, 90% de sa population habite dans une bande de terre fertile qui longe le Nil. De plus, son IDH est de 0,662 en 2012 et ne représente une évolution de 0,001 par rapport à 2011. Il se trouve au rang 112 du classement mondial des IDH. Ensuite, sa monnaie officielle est le livre égyptien.

Sa langue officielle est l’arabe et la langue parlée est l’égyptien. Nous retrouvons également le Siwi-tamazight (berbère) parlé dans l’Ouest du pays et le Nubien parlé par les habitants de Haute-Egypte, dans la région d’Assouan, une région communément appelée Nubie.

De plus, 90% des égyptiens sont musulmans et plus particulièrement des sunnites. Toutefois, nous retrouvons également des chrétiens qui représentent environ 9% de la population dont la majorité appartiennent à l’Eglise Copte Orthodoxe.

Durant le printemps arabe et suite à des protestations du peuple, le président Hosni Moubarak a été déchu de ces fonctions. Le nouveau président de la République égyptienne par intérim est Adli Mansour, nommé par le général Al-Sisi le 3 juillet 2013. Adli Mansour est le président de la Haute cours constitutionnelle. Ensuite, le pouvoir exécutif est détenu par le Président de la République et le pouvoir législatif appartient à l’Assemblée du peuple. Enfin, il existe une assemblée consultative, la Choura, qui est consultée par le président de la République et l’Assemblée du peuple sur les décisions politiques.

Afin de mieux comprendre la situation actuelle de l’Egypte, nous allons voir dans un premier temps l’évaluation des risques, dans un second temps nous évaluerons le Hard power du pays et enfin le Soft power de l’Egypte.

 

I.              L’évaluation des risques de l’Egypte

 

A.    Les risques politiques

 

Politique actuelle :

Suite aux affrontements en Tunisie, le 25 janvier 2011, les égyptiens commencent les révoltes sur la place Tarir au Caire, cette place étant devenue l’endroit emblématique de la révolution. Cette révolution se traduit par une ingérence soutenue de la politique actuelle, l’état économiques critiques et des conditions sociales en baisse. En effet, les libertés fondamentales sont limitées, la censure s’accentue, tous les indicateurs économiques sont négatifs et surtout la police adhère à des pratiques de tortures inacceptables. Pour revendiquer ces pratiques, les égyptiens se soulèvent dans le but d’adopter une démocratie et d’atteindre une situation économique, sociale et politique satisfaisante.

Ces révoltes entrainent la démission du dictateur Hosni Moubarak, qui sera remplacé plus tard par Mohammed Morsi (un frères musulman), qui sera déchu de ses fonctions par un coup d’Etat des militaires.

Actuellement, le général Al-Sisi à nommé Adli Mansour comme Président de la République par intérim. Nous pouvons donc constater qu’après ces affrontements, les militaires sont encore aux pouvoirs mais sont soutenus par les anti-Morsi (représenter par la majorité de la population).

De plus, les conditions socio-économiques sont déplorables. Nous estimons à 41% le nombre d’égyptien sous le seuil de pauvreté (2 dollars par jour). Nous remarquons que cette pauvreté s’étend essentiellement dans le Sud du pays. La plupart des familles touchées par cette précarité comportent des caractéristiques communes : familles nombreuses, faible niveau d’éduction et travail dans le secteurs informels.

Conflits internes :

La péninsule du Sinaï représente une zone de forte instabilité. En effet, de nombreux affrontements ont lieu entre les habitants du Sinaï et les forces de l’ordre. Des trafics de tout genre se déroulent dans cette zone ce qui provoque des conflits et des attaques meurtrières.

Ensuite, des tensions se font ressentir entre les égyptiens pro-morsi (ralliés aux frères lumière) et les anti-Morsi (ralliés à l’armée). De violents affrontements on lieu entre l’armée et les pro-Morsi ce qui a amplifié les tensions internes.

Enfin, nous assistons a des rassemblements islamistes ce qui poussent l’armée à affronter ces groupes.

Les conflits externes :

L’Egypte avait de bonnes relations avec les Etats-Unis grâce à leur promesse de paix avec l’Israël. Mais les récents évènements ont poussé les Etats-Unis a revoir leur position avec l’Egypte. Elle a décidé de menacée de couper les aides militaires dont l’Egypte était bénéficiaires et veut revoir ces relations avec le pays.

L’Europe se préoccupe aussi de l’état actuel de l’Egypte et la tuerie du Caire appelle à une réaction forte de l’union européenne qui décide de faire une réunion de crise. L’Union Européenne ne peut pas tolérer des massacres et commence à penser à la suspension de leur aide.

Malgré de nouveaux investisseurs, l’Egypte perd petit à petit des alliés nécessaires tels les Etats-Unis.

Enfin des tensions se font ressentir pour le partage de l’eau du Nil. Des accords ont été signés avec différents pays (Ethiopie, Rwanda, Tanzanie et l’Ouganda) afin de gérer les projets d’irrigations.

 

Le niveau de corruption :

Selon Transparency International l’Egypte se place 118ème sur 176 pays observés au classement de la présence de corruption dans ces pays. L’Egypte s’enfonce dans la corruption, surtout pendant le printemps arabes. Cette corruption incite d’ailleurs tous les pays arabes à manifester dans les rues.

La sécurité :

Comme nous montre cette carte, une grande partie du pays est en vigilance et est fortement déconseillée. Les récents affrontements et le situation actuelle de l’Egypte entraine le pays dans une insécurité renforcée. Nous constatons que le Sahara et la péninsule du Sinaï sont les zones les plus dangereuses actuellement.

De plus, toutes les centrales touristiques déconseillent voire interdisent le tourisme dans ce pays. Ce qui frêne considérablement l’économie du pays.

securtie

La criminalité et le terrorisme :

L’armée égyptienne lutte activement contre le terrorisme. Récemment, après les affrontements dans la péninsule du Sinaï, plusieurs terroristes ont été arrêtés. Néanmoins, le niveau de terrorisme en Egypte est élevé malgré le renforcement des dispositifs de sécurité contre le terrorisme par l’armée.

La criminalité est très élevée et touche plus particulièrement les femmes. Les égyptiennes dénoncent le « terrorisme » sexuelle qui les touche tous les jours.

De plus, selon les statistiques nous observons que la criminalité ne cesse d’augmenter depuis 2010 pour atteindre en Janvier 2012 la note de 4 sur 5 :

terrorisme

B.    Les risques économiques et financiers

 

La situation politique et sociale actuelle ont un impact indéniable sur l’économie du pays. En effet, la production a chutée, les IDE ont baissé, le tourisme s’est fortement ralenti ce qui impact directement les revenus du pays. Ainsi, comme nous le démontre le tableau ci dessous, les indicateurs ont tous chuté :

 

 

2010

2011

2012

2013 (prévisions)

Croissance PIB (%)

5,1

1,8

2,2

1,7

Inflation (moyenne annuelle)

11,7

11,3

8,6

9,5

Solde budgétaire* / PIB (%)

-8,1

-9,5

-11,0

-12

Solde courant / PIB (%)

-2,0

-2,6

-3,1

-3,0

Dette publique / PIB (%)

78,0

80,0

81,0

88,5

PIB par Habitant

6392

6534

6724

Solde commercial

– 26 485

-28 375

-40 416

Stabilité du taux de change (Par rapport au Dollar américain)

5,62

5,93

6,06

 

Nous pouvons en conclure que tous les indicateurs sont à la baisse. La situation économique du pays est critique. Le déficit budgétaire se creuse car le gouvernement augmente les dépenses afin de contrebalancer les effets des troubles politiques. De plus, les pénuries et la flambée des prix internationaux alimentaires et du carburant s’ajoutent aux pressions sur les prix intérieurs ce qui nous vaut un taux d’inflation en 2013 de 9,5. Tous les indicateurs nous montrent donc une crise économique et financière.

Le Printemps Arabe de 2011 est venu bouleverser la donne et a profondément affecté les principales ressources sur lesquelles reposait l’économie égyptienne, la mettant ainsi en grave difficulté.

En effet le tourisme, première ressource en devises du pays, et qui représentait 10% du PIB avant le Printemps Arabe et emploie 12% de la population, a subi de plein fouet les conséquences des soulèvements du peuple puisque le nombre de touristes est passé de 14,7 millions en 2010 à 9,5 millions en 2011, ce qui représente un énorme manque à gagner pour l’économie égyptienne. Cette année encore, les chancelleries occidentales déconseillaient les départs vers l’Egypte puis les tours opérateurs ont pris la décision de suspendre les départs jusqu’à fin août. L’image de l’Egypte a souffert des répressions violentes qui eurent lieu en Egypte ces dernières années, par conséquence son attrait touristique aussi aux yeux du monde, ce qui affaiblit considérablement le pays.

Autre pilier de l’économie en difficulté (3ème source de devise du pays après le tourisme et les transferts de fond des expatriés), le Canal de Suez, route maritime la plus rapide entre l’Asie et l’Europe, et l’Afrique du Nord et l’Asie, qui assure le trafic de produits pétroliers ainsi que de conteneurs, voit ses revenus (5 milliards par an environ) baisser du fait de la forte piraterie régnant dans le Golfe d’Aden et de la crise économique touchant la zone euro. En effet les trafics de marchandises (plus que 8% du commerce mondial), de pétrole brut (seulement 5% du commerce mondial) ainsi que de gaz naturel liquéfié (14% du commerce mondial) sont en baisse depuis 2008 et la crise économique qui a touché le monde entier.

Parmi les principales sources de revenu de l’Egypte, seuls les transferts de fond des expatriés, estimés à 19 milliards en 2012, n’ont pas connu de baisse dramatique, se maintenant au moins même niveau qu’avant 2011. Ceci s’explique notamment par l’importance qu’accorde l’Egypte à ses expatriés en leur permettant de voter aux dernières élections pour leur exprimer l’importance que leur accorde leur pays d’origine.

Malgré l’apport des expatriés, l’économie égyptienne n’en demeure pas moins en grande difficulté, en témoigne les propos d’un banquier occidental travaillant en Egypte qui d écrit « un pays sous perfusion qui s’effondrerait en quelques jours sans le soutien actuel des pays du Golfe ». En effet le pays évite la faillite grâce à l’aide apportée principalement par l’Arabie Saoudite (ainsi que le Koweït et les Emirats Arabes Unis) qui devrait s’élever à 12 milliards de dollars pour suppléer l’éventuelle interruption des aides américaines (soutien militaire d’1,3 milliards de dollars) et européennes. En effet ces derniers exercent une pression financière sur le gouvernement militaire égyptien pour protester contre l’utilisation de la violence face aux protestants. Notamment l’Union Européenne qui menace actuellement de suspendre son aide de 5 milliards d’euros prévue sur la période 2012-2014. Pour l’instant seule la fourniture d’armes et de matériels sécuritaires a été suspendue, même s’il semble peu probable de voir l’UE mettre ses menaces à exécution du fait de l’intérêt géostratégique de l’Egypte en terme d’équilibre dans la région et surtout à cause des 4,5 millions de barils transitent chaque jour par le Canal de Suez.

L’effondrement de ces principales sources de revenus et de devises pour l’économie égyptienne ont eu pour conséquences de fortement impacter les indicateurs économiques du pays. En effet, aujourd’hui, tous les voyants sont au rouge, le gouvernement militaire est complètement impuissant face à la situation, dès lors, l’économie égyptienne qui aurait pu être un levier pour le redressement du pays s’est complètement effondrée, révélant à son tour l’impuissance du pouvoir économique en Egypte.

Premier indicateur en chute libre, les réserves de change. Elles ont littéralement fondu après le Printemps arabe, on note en effet une baisse de 65% depuis fin 2010. Elles atteignent fin janvier 2013 13,6 milliards de dollars contre 15 milliards en décembre 2012, signe de la rapidité de la baisse. Ce montant est par ailleurs qualifié de « minimum critique » de la part de la Banque Centrale égyptienne, puisqu’elles ne représentent que 3 mois d’importation. Rappelons notamment que l’Egypte se situe comme le premier importateur de céréales dans le monde et que son peuple avait déjà subi de plein fouet la pénurie de blé quelques mois auparavant (6 mois sans ordres).

Deuxième indicateur capital, la chute des IDE, qui sont passés de 13,2 milliards de dollars en 2008, à 2,1 milliards en 2012, signe de la non-attractivité de l’Egypte et de son manque de perspectives pour les investisseurs. Hors les IDE permettent à un pays de se développer et de faire grandir ses entreprises. Le nombre grandissant d’entreprises à l’arrêt en Egypte (environ 40 000, ce qui est considérable) est la conséquence de ce phénomène qui touche aussi de grandes multinationales telles que Shell, Electrolux ou encore General Motor.

Autre indicateur en baisse, la croissance économique. Le PIB n’a augmenté que d’1,8% entre 2011 et 2012 alors qu’il était de plus de 5% sur l’exercice précédent, ce qui est largement insuffisant pour le maintien de l’équilibre économique de l’Egypte et son développement.

Le chômage et l’inflation atteignent eux aussi des sommets (respectivement 18% et 13%) paralysant ainsi le pays et empêchant le peuple de travailler et de se nourrir correctement, facteurs qui l’ont mené à se soulever pour exiger ce qui leur devrait être dû naturellement. Les finances publiques sont aussi gravement endettées, preuve à la fois d’une mauvaise gestion de l’appareil politique et d’une crise économique et sociale sans précèdent en Egypte.

La bonne maîtrise de l’économie doit se révéler être un atout, un pouvoir pour tout pays, un moteur de développement, ainsi qu’un synonyme de paix social (lorsque les richesses sont équitablement réparties). La situation économique de l’Egypte met en évidence l’impuissance des pouvoirs publics, de l’armée, et du peuple à se relever suite au Printemps Arabe, ainsi que son manque de solution (impuissance) face à la situation.

 

C.    Les risques géographiques et environnementaux

Sans titre

Comme nous montre la carte, l’Egypte est une zone à risque sismique moyenne (jaune).

Parmi les 26 gouvernorats qui constituent le territoire égyptien, huit ont été touchés de façon inégale par le séisme, les plus durement affectés étant ceux du Caire, de Giza et du Fayoum.

L’Egypte a été plusieurs fois victime de violents tremblements de terre destructeurs liés aux mouvements tectoniques. Nous pouvons citer le séisme qui a eu lieu au Caire en 1992, estimé à 5,9 sur l’échelle de Richter.

Etant donnée la géographie du pays, 90% des égyptiens habitent le long du Nil et laisse donc désert la majorité du pays. Les activités économiques se concentrent donc sur une partie du territoire et accentue la pollution conduisant à des problèmes environnementaux. De plus, l’élimination inadéquate des eaux usées, les effluents industriels non contrôlés, la répartition inégale de la population, le manque de terres arabes entraines des problèmes majeurs de pollutions des eaux. De ce fait, des problèmes écologiques liés au canal de Suez touchent les espèces animales et végétales se retrouvant dans un écosystème inadapté car trop pollué.

II.            Evaluation du Hard Power

 

Après l’arrestation de Mohammed Morsi, l’armée égyptienne se place au centre de la vie politique. Depuis la prise de pouvoir par les « officiers libres » en 1952, les militaires ont joué un rôle primordial, dès l’arrivée au pouvoir de Nasser. De plus, contrairement à d’autres pays du monde arabe, l’armée se trouve être très populaire en Egypte et en dégage donc une image globalement positive. Aujourd’hui, nous remarquons que la puissance de l’armée est encore plus exacerbée. Nous constatons donc que les militaires sont omniprésent dans différents secteurs, tels que l’économie, la société et la politique. Tous ces rôles qu’ils endossent permettent de comprendre la situation actuelle difficile du pays et d’expliquer leur puissance.

Tout d’abord, nous observons que l’armée est composée de 450 000 militaires répartis dans différents secteurs de l’économie. En effet, l’armée est le premier propriétaire terrien en Egypte et disposent donc de différents emplois dans la production. Ils détiennent leurs propres chaînes d’usines, de compagnies, de stations d’essence et possèdent d’énormes fermes qu’ils cultivent. Cela leur permet de produire environ 25 à 40% du PIB national, mais personne n’arrive exactement à définir le poids qu’ils ont dans l’économie. Une chose est sure, leurs divers emplois dans ces secteurs leur permettent de dégager des milliards de dollars et de couvrir 20% de l’emploi national.

De plus, la plupart des militaires à la retraite se voient placer à la tête d’entreprises nationales importantes, ce qui leur permet d’avoir des acteurs stratégiques dans l’économie du pays.

Nous pouvons donc, par ces facteurs, expliquer la position stratégique de l’armée dans l’économie nationale. Mais pour mieux estimer son poids, quelques chiffres-clés sont exposés ci-dessous :

Sans titre2

D’autre part, l’armée joue un rôle primordial au niveau du peuple. En effet, la population a confiance en cette dernière car elle a su garder, jusqu’en 2011, une stabilité certaine grâce à son rôle politique (60 ans de pouvoir). Mais, nous observons qu’un manque de culture politique ne joue pas en sa faveur et ne permet pas de redresser l’état du pays. Effectivement, les autorités égyptiennes ont récemment prolongé l’état d’urgence d’au moins deux mois, pendant lesquels leurs pouvoirs sont étendus et les libertés fondamentales restreintes, la censure continue de sévir et les arrestations des professionnels de l’information se poursuivent. Mais, nous constatons tout de même que l’armée jouit d’une image très positive au sein du peuple et peut compter sur son soutien.

Nous retrouvons une réelle complicité entre l’armée et les Anti-Morsi, car ceux-ci ont voulu l’arrestation de Mohammed Morsi en se mobilisant et l’armée, au vue d’une telle mobilisation devenue massive, ont tenu leur promesse et ont déchu le président. Cet événement a permis à l’armée de renforcer son image et de montrer au peuple son soutien. Le peuple est donc un acteur stratégique favorable à l’armée.

 

 

Conclusion

 

Malgré de fortes répressions la situation de l’Égypte ne s’améliore pas. L’économie du pays régresse, la situation politique est instable et le peuple continue de se soulever. En effet, nous avons pu voir grâce à certains indicateurs, que l’économie du pays est très inquiétante. Le nombre d’habitants en dessous du seuil de pauvreté augmente, les réserves de change diminuent et l’achat ou la production de matières premières ne suffisent pas à nourrir toute la population. Ces facteurs obligent les militaires au pouvoir de mettre en place « l’état d’urgence », ce qui impact fortement les conditions de vies des habitants égyptiens.

L’armée est revenue au pouvoir mais rien n’est vraiment mis en place afin de sortir le pays de sa tragique situation. Malgré un fort ralliement du peuple envers les militaires, les manifestations perdurent et les citoyens n’obtiennent, pour le moment, pas ce qu’il désir : une démocratie.

De plus, les groupements religieux se voient être écartés de la vie politique, ce qui engendre de violents affrontements entre les militaires et les pro-Morsi. Les groupes religieux montrent leur colère, mais la majorité de la population  veut écarter également la religion de la politique, ce qui permet à l’armée d’avoir un soutien endurci du peuple. L’Egypte est donc plongée dans un conflit culturel et religieux d’envergure.

Enfin, les médias ont un rôle prépondérant dans le printemps arabe. La jeunesse permet à la population de contrer la censure via les réseaux sociaux.

 

SWOT

Forces et faiblesses (interne) :

Sans titre

Opportunités et menaces (externe) :

Sans titre

 

Sources

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121205.REU2215/l-egypte-s-enfonce-dans-la-corruption-selon-un-rapport.html

 

http://www.marieclaire.fr/,harcelement-attouchements-et-violences-en-egypte-les-femmes-denoncent-le-terrorisme-sexuel,20123,688142.asp

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/06/04/proces-des-ong-en-egypte-un-verdict-choquant_3424044_3212.html

 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120411trib000692929/egypte-face-a-un-climat-politique-tendu-le-fmi-exige-des-avancees.html

 

http://www.franceculture.fr/emission-les-enjeux-internationaux-monde-arabe-ou-en-est-l%E2%80%99egypte-politiquement-et-constitutionnelle

 

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2013/AGJ3454.doc.htm

 

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codePays=EGY&codeTheme=15&cod&codeStat=BM.CPI.IN

 

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