– Capitale : Kaboul
– Forme de l’État : République islamique
– Les langues : Pachto et Dari
– Les ethnies : 4 grands groupes ethniques : les Pashtouns (38%), les Tadjiks (25%), les Hazaras (19%), les Ouzbeks (6%).
– La monnaie : Afghani d’Afghanistan (AFN)
– L’IDH : 0,398
– Démographie : 29 824 536 habitants soit 45/km2
Une évaluation du risque politique basé sur :
– Stabilité du gouvernement et des institutions:
L’Afghanistan est aujourd’hui dirigé par le président Hamid Karzaï dont la gestion du pays est des plus en plus contestée.
L’Assemblée nationale est bicamérale :
-la chambre haute, le Sénat composé de 102 membres (2/3 élus pas les conseils de province et 1/3 par le président)
-la chambre basse, la chambre de peuple composée des 249 membres élus par le peuple afghan :
– Les conditions socio-économiques :
-Taux de chômage élevé : 35%
L’Afghanistan est un des pays les plus pauvres du monde, où la population doit faire face au chômage, à de mauvaises conditions sanitaires, à la faiblesse des infrastructures de base (santé, eau, électricité) et à l’insécurité.
Le niveau de corruption élevé en Afghanistan constitue un enjeu socio-économique majeur.
– Conflits internes :
Une résistance au pouvoir en place s’organise progressivement à l’intérieur et à l’extérieur du
pays, l’invasion soviétique la généralise et s’étend à partir notamment du territoire pakistanais qui
devient terre d’accueil et d’asile à la fois pour plus de trois millions de réfugiés afghans, mais aussi
pour les sept mouvements de résistance, unis dans la lutte contre l’envahisseur et leurs protégés,
mais largement divisés entre eux pour d’autres raisons parfois semblables à celles qui divisent les
communistes : des clivages tribaux, ethniques, linguistiques, religieux, la soif de pouvoir et de ses
faveurs et avantages que l’on veut monopoliser, etc. Comme le Pakistan, l’Iran demande de façon
constante le retrait des forces étrangères d’Afghanistan, y intervient politiquement et économi-
quement, et défend farouchement la minorité chiite pourtant surreprésentée. Dans une moindre
mesure, La Russie et les pays d’Asie centrale ne sont pas indifférents, non plus, à la situation de
l’Afghanistan.
– Les conflits externes et pays voisins entrainant un risque potentiel :
L’Afghanistan est géographiquement limité par l’Iran à l’ouest, le Pakistan au sud et à l’est et le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan au nord. L’Afghanistan est donc situé dans une région d’instabilité accrue, que ce soit au niveau politique, humain, militaire ou sécuritaire. La multitude de conflits interne et externe fait de l’Afghanistan une zone à risques
– Le niveau de corruption :
L’Afghanistan fait partie des pays les plus corrompus au monde avec un indice de perception de la corruption égal à 1 ,4 /10. Plus de la moitié des Afghans admettent avoir payé un pot-de-vin l’an dernier, la facture totale s’élèverait à 3,9 milliards de dollars.
– Les conditions de sécurité dans le pays lié à la criminalité et au terrorisme :
La criminalité est présente sous différentes formes en Afghanistan, contrat d’assassinat, corruption, kidnapping, trafic de drogue.
Le terrorisme fait rage aussi, notamment depuis la présence de trope militaire dans le pays, avec des attentats tuant des milliers de civils.
Ces deux facteurs font de ce pays l’un des plus dangereux au monde.
Une évaluation des risques économiques et financiers basés sur:
En 2012 la croissance a baissé à 5,2%, contre 9% en moyenne sur la dernière décennie. Pour les années à venir, elle devrait encore baisser selon la Banque mondiale. Les grands projets de construction financés par les bailleurs de fonds internationaux et par la consommation des foyers sont les principaux facteurs animant la croissance. Les prévisions d’une baisse de la croissance ne vont faire qu’augmenter le déficit du pays. Cependant la croissance pourrait être plus élevée si l’on prenait en compte la production illicite de pavot qui représente 90 % de la production mondiale. Le mauvais état des infrastructures, les tensions sur le plan militaire, un faible cadre de réglementation et le niveau élevé de corruption demeurent les principaux obstacles au développement économique du pays.
Le pays avec l’aide de ses bailleurs de fonds (Banque Mondiale, FMI et Cercle de Paris) veut mettre l’accent sur un système de finance publique plus durable. Des sujets d’inquiétude existent dans le contexte du départ des troupes de l’OTAN, prévu pour 2014. En 2012, la monnaie nationale a baissé de 10% par rapport aux dollars et la baisse prévue de l’aide internationale sera difficile à compenser. En 2011 l’aide internationale avait été exceptionnellement élevée. Afin d’éviter un effondrement de l’économie et du régime en place, les bailleurs de fonds internationaux ont décidé d’une aide annuelle de 7,6 milliards de dollars jusqu’à 2015. En outre, des doutes existent quant aux capacités du régime à assurer une bonne gouvernance.
Quelques chiffres (2013):
Risques géographiques et environnementaux:
Risques naturels : tremblements de terre provoquant des dégâts dans les montagnes Hindous Kush, inondations, sécheresse.
Risques environnementaux : ressources naturelles d’eau douce limitées, provisions d’eau potable insuffisantes, dégradation du sol, surexploitation des pâturages, déforestation, désertification, pollution de l’eau et de l’air.
Hard power :
-Pouvoir militaire du pays :
->Plus de 200 000 militaires
->Budget annuel pour les forces afghanes : 4,1 milliards de dollars
->Volonté d’acquérir de nouveaux matériels
->Volonté d’augmenter les salaires
->Volonté d’augmenter les nombres de militaires afin de pouvoir lutter contre les taliban et maintenir l’ordre dans le pays. L’Afghanistan doit faire face aussi bien à des menaces externes qu’à des menaces internes et de ce fait est principalement financé par les États-Unis.
-Poids du pays dans les institutions internationales :
-Technologie et innovation :
Soft power :
-les médias:
En 2013, Reporters sans frontières classe l’environnement médiatique de l’Afghanistan à la 128e place sur 179. Le pays a bondi de 22 places par rapport à l’année précédente en raison principalement du fait qu’aucun journaliste n’a été emprisonné. Les journalistes dans le pays fonctionnent dans l’un des environnements informatiques les plus complexes et contestées dans le monde. À certains moments les limites entre la propagande et le journalisme sont floues, et certains journalistes qui couvrent les activités des talibans ont été accusés de trahison ou arrêté, tandis que d’autres ont été enlevés, battus ou harcelés par les insurgés talibans.
-Organisations non gouvernementales :
De nombreuses ONG sont présent en Afghanistan, les pluparts étant d’aide à la santé ou à l’architecture ou le respect des droits de l’Homme. (Croix rouge, Fondation Architecte, Handicap international, Médecins du monde, …)
Analyse SWOT
Bonjour,
Tout d’abord, il y a plus d’ethnie que ceux cité, certes ils sont très minoritaires, je le conçois, mais un simple “autres” aurait été mieux que rien. Pour information :Les hazaras sont moins nombreux ils se comptent aux alentours de 12% , ensuite on auraient pu citer, les Aimaks (3-4%), Les turkmènes (3%), les balouches (2%) et les autres inférieurs a 4% (commes les sikh etc). Il faut préciser qu’il s’agît d’estimation, car l’afghanistan n’a pas procédé à un recensement dernièrement, d’ailleurs pour la population elle est plutôt estimé à 32 millions, enfin à plus de 30 millions c’est sur.
Des précisions intéressantes qui seront ajoutées rapidement je l’espère. Merci.