1) Introduction
Le Bangladesh ou République populaire du Bangladesh est un pays du sous-continent indien. Il s’étend sur la plus grande partie du delta du Gange et du Brahmapoutre (environ 143 998 km²). C’est une région très humide.
Le Bangladesh est une démocratie parlementaire. La langue officielle est le bengalie (ou bangla). Les langues courantes parlées sont le ourdou, le sylhetta, l’Hindi et l’anglais. La monnaie nationale est le Taka (1€ = 110 Taka en Janvier 2012). La capitale est Dacca (environ 14,2 millions d’habitants). Ses villes principales sont Chittagong avec 4,8 millions d’habitants et Khulna 1,6 millions d’habitants.
La population du Bangladesh s’élève à 158 570 535 habitants (2014). La densité est de 1059 habitants/ km2. Le Bangladesh souffre de surpeuplement, accru par une rapide croissance démographique. L’indice de développement humain en 2013 s’élevait à 0,515. L’accroissement naturel est de 1,57%. L’espérance de vie à la naissance est de 69,75 ans. Le taux de fécondité s’élève à 2,3 enfants par femme. 31% des habitants du pays ont moins de 15 ans.
Le Bangladesh est le deuxième pays musulman du monde avec 125 millions de musulmans soit 89,7% de la population nationale. L’hindouisme est la deuxième religion majeure (9,2% de la population), les bouddhistes, chrétiens constituent le reste de la population.
Le pays héberge des populations hindoues mais aussi des tribus aborigènes tibéto-birmanes et bouddhistes.
Le drapeau du Bangladesh est vert avec un grand disque rouge. Le disque rouge de la liberté représente le sang versé pour l’indépendance du pays. Le fond vert rappel le paysage luxuriant mais est aussi la couleur traditionnelle de l’Islam.
2) Une évaluation du risque politique basé sur :
- ·La stabilité́ du gouvernement et des institutions :
En 1947, le Pakistan est divisé en deux provinces. L’une d’entre elles, le Pakistan oriental, désir prendre son autonomie. C’est seulement en 1971 que le Bangladesh est reconnu, et sera alors gouverné par Makibur Rahman. La démocratie parlementaire ne sera instaurée qu’au début des années 1990.
Le Bangladesh a comme religion d’Etat l’Islam. Le premier ministre détient le pouvoir exécutif. Aujourd’hui le premier ministre est une femme, Sheikh Hasina.
Le pouvoir législatif est détenu par le parlement monocaméral[1] dont la chambre s’appelle la Chambre des Nations. Les 300 membres sont élus au suffrage universel pour 5 ans. Le président n’a qu’un titre honorifique. Depuis le 20 mars 2013 Abdul Amid est le président du Bangladesh.
Les deux principaux partis politiques sont le Parti Nationaliste du Bangladesh (BNP) et la Ligue Awami (AL). Le BNP est dirigé par Khaleda Zia et trouve des alliés parmi des partis islamistes tandis que la Ligue Awami est alignée sur les partis de gauche et séculariste[2]. Un autre parti politique d’importance est le Parti Jatiya (JP).
Il existe de fortes tensions entre le BNP et AL et sont à l’origine de nombreuses manifestations, protestations et violences au sein du pays.
La politique en milieu étudiant est très forte dans le pays. De nombreux partis ont une branche militante étudiante.
Le Bangladesh est membre du Commonwealth depuis son indépendance et a été admis aux Nations Unies en 1974. Il est aussi membre de l’organisation mondiale du commerce (OMC).
[1] Monocaméral : qui n’est constitué que d’une seule Chambre
[2] Séculariste : principe de séparation de l’État et de la religion et donc l’impartialité ou la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses.
Les conditions socio-économiques
La pauvreté́ touche près de 50 % de la population et 30 millions de personnes peuvent être considérées comme extrêmement pauvres. L’extrême pauvreté́ affecte avant tout les femmes et la malnutrition est également plus élevée chez les femmes et les filles. La pauvreté́ et l’insécurité́ alimentaire sont directement liées à l’accès aux ressources naturelles, en particuliers aux terres. Près de 65 % des pauvres des campagnes sont sans terre. Les plus démunis doivent tirer leur revenu d’autres sources, notamment des emplois rémunérés dans des services domestiques.
Le développement économique du pays est constamment freiné par la poussée démographique qui reste toujours trop forte, malgré les campagnes en faveur du contrôle des naissances lancées dès les années 1960.
Aujourd’hui on recense un score record du chômage avec environ 30 millions de chômeurs soit 5% de la population.
·Les conflits internes et les pressions ethniques
Les autorités bangladaises ne prennent pas en compte les droits des dizaines de milliers de membres de la minorités indigène pahari à leurs terres ancestrales dans la région des Chittagong Hill Tracts à l’est du pays. Selon le rapport publié le 12 juin 2013 par Amnesty International cette minorité est prise dans « un cycle de violents affrontements avec les colons bengalais ».
Les Paharis attendent toujours que le gouvernement mette en œuvre un accord signé il y a plus de 15 ans, en leur restituant leurs terres ancestrales.
Les affrontements sont très fréquents dans la région entre les Paharis et les colons bengalis, qui s’opposent quant à l’occupation des terres.
Les Paharis se voient refuser leurs terres ancestrales cela se traduit donc par une violation du droit international relatif aux droits humain. Un accord de paix signé en 1997 comportait une série de réformes visant à restituer ses terres ancestrales à ce peuple, mais celles-ci n’ont été que partiellement appliquées, malgré les promesses répétées du gouvernement actuel du Bangladesh. Le conflit a eu un effet dévastateur sur les Paharis ; aujourd’hui encore, on estime que plus de 90 000 familles Paharis demeurent déplacées à l’intérieur du pays.
Le 24 Avril 2013 l’effondrement du Rana Plaza, un immeuble qui abritait la production de nombreux ateliers du secteur textile a causé la mort de plus de 1113 travailleurs et 300 blessés, a soulevé une forte pression interne. En effet les familles des victimes se soulèvent contre le gouvernement qui selon elles ne fait rien pour encadrer les conditions de travail. Les citoyens enclenchent régulièrement des luttes pour que le parlement vote des lois sur la sécurité et les conditions de travail. Cependant il s’est avéré que de nombreux députés sont propriétaires d’usines et préfèrent donc sauvegarder un environnement favorable aux investissements étrangers plutôt que de réformer les conditions de travail et règlementer la production. Cela causerait un ralentissement de la production et causerait des problèmes avec les marques occidentales installés au Bangladesh.
- ·Les conflits externes et pays voisins entrainant un risque potentiel
Ses relations internationales les plus importantes et complexes sont celles avec l’Inde et le Pakistan. L’Inde a permis l’indépendance du Bangladesh mais reste un voisin très envahissant. De part sa situation géographique, qui encercle la quasi-totalité du Bangladesh, l’Inde contrôle le débit des eaux du Gange et du Brahmapoutre qui forment le delta du Bengale. En 1975, l’Inde a construit un barrage, le barrage de Farakka, à 11 km de la frontière avec le Bangladesh. Ce barrage dévie de l’eau nécessaire aux Bangladais et il a un impact direct sur l’écosystème de la région.
De plus l’Inde trouve que le Bangladesh exerce une menace islamiste sur son flanc oriental et entraine de trop nombreux flux d’immigrants clandestins. Un projet avait été mis en place par New Delhi afin de construire un mur de protection à la frontière des deux pays. En 2009 le retour au pouvoir de Hasina Wajed a renoué les liens entre ces deux pays et atténué les tensions. De nombreux accords de sécurité et de coopération ont été mis en place.
Les relations avec le Pakistan, qualifié « d’ancien tuteur du Bangladesh » depuis l’indépendance (25 Mars 1971), demeurent des points sensibles tel que la reconnaissance officielle du génocide durant la guerre civile en 1971 par Islamabad.
- ·Le niveau de corruption
L’Indice de perception de la corruption (IPC) classe les pays en fonction du degré de corruption perçue dans les administrations publiques et la classe politique. L’indice de corruption en 2011 était de 2,7% au Bangladesh. Selon Transparency International le Bangladesh est le 41e pays le plus corrompu (41e sur 177 répertoriés).
- ·Les conditions de sécurité́ dans le pays lié à la criminalité́ et au terrorisme
L’année 2013 a été une année dense de conflits et d’abus des droits fondamentaux. Plus de 100 personnes ont été tuées dans le cadre de violences liées à des motivations politiques au cours de l’année. 2013 a constituée une année problématique surtout pour les gens de la rue, du fait des violentes luttes de pouvoir dans le domaine politique et économique. Après les élections générales du 5 janvier 2014, le climat politique s’est apaisé. Des affrontements entre partisans du parti au pouvoir et opposants continuent de défrayer la chronique. Ces incidents prennent une tournure nouvelle sous la forme d’une recrudescence des enlèvements de personnalités impliquées dans la vie politique. Sur le site gouvernemental France Diplomatie on peut trouver une carte qui nous montre que pour les étrangers il n’est pas recommandé de se rendre au Bangladesh. Tout le pays est « déconseillé sauf raison impérative » ce qui prouve que le territoire n’est pas sur.
Le 23 février 2005, le Ministère de l’Intérieur du Bangladesh annonçait l’interdiction de deux mouvements islamistes, le Jagrata Muslim Janata Bangladesh (JMJB) et le Jama’atul Mujahideen Bangladesh (JMB). Ils étaient accusés d’avoir commis plusieurs attentats à la bombe et assassinats dans le but de répandre le désordre dans le pays.
M. Abulkalam Abdul Momen a reconnu que le terrorisme était l’une des plus graves menaces qui se posait à la paix et la sécurité internationales. La Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, adoptée en 2006, a été « une réalisation importante ».
Le Bangladesh, qui est fermement engagé à lutter contre le terrorisme, a adhéré à 14 instruments juridiques internationaux relatifs à la lutte contre le terrorisme, ainsi qu’à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée. Le Bangladesh appuie pleinement la conclusion rapide du projet de convention générale sur le terrorisme international, qui devrait contenir une définition consensuelle du terrorisme et faire une distinction claire entre terrorisme et combat légitime contre la domination coloniale, l’occupation étrangère et pour le droit à l’autodétermination, conformément à la Charte des Nations Unies. La future convention devrait également traiter des causes profondes du terrorisme, dont les disparités économiques, l’exclusion politique et le néocolonialisme.
En outre, le Gouvernement du Bangladesh a adopté une politique de tolérance zéro à l’égard du terrorisme et de l’extrémisme religieux, a indiqué M. Momen Président de la Commission des affaires économiques et financières, en se déclarant convaincu que la promotion d’une culture de paix et « d’unité dans la diversité » était une façon efficace de lutter contre le terrorisme. Il a ajouté qu’une plus grande compréhension et un plus grand respect mutuels sont nécessaires pour vaincre le terrorisme.
3) Une évaluation des risques économiques et financiers :
Le Bangladesh fonde son économie sur le commerce et est très axé sur la sécurisation des investissements étrangers. Mais les résultats économiques de ces dernières années ne sont pas suffisants pour espérer une réduction massive de la pauvreté dans le pays. Les inégalités se creusent d’autant plus que le pays voit se croissance augmentée. L’économie du Bangladesh est caractéristique des pays en développement et plus spécifiquement des pays les moins avancés. Son PIB par habitant est de 904 $ (FMI, 2013). Cependant le Bangladesh affiche une croissance de 5,8% (FMI, 2013). Il faut savoir que 30% du PIB provient du secteur agricole (près de 2 Bangladais sur 3 travaillent dans ce secteur) ; 18% du secteur de l’industrie et 52% des services. Les investisseurs et les entreprises étrangères profitent de la main d’œuvre peu qualifiée mais surtout très bon marché pour s’implanter dans ce pays. Voici quelques données permettant d’éclaircir la situation économique du Bangladesh :
– Le PIB par habitant en dollars US (2013, FMI) : 904 $
– Le PIB en millions de dollars US courants (2011) : 115 000
– Le taux de croissance du PIB (2013, FMI) : 5,8%
– Le taux d’inflation annuel (2011, FMI) : 10,4% du PIB
– Le solde budgétaire (2011, FMI) : -3,4% du PIB
– Le solde courant (2013, Coface) : 1,3 % du PIB
– La dette externe en % du PIB (2011) : 32,2%
– La dette publique (2013, FMI) : 39,7% du PIB
– Le déficit public (2013, FMI) : -4% du PIB
– Le solde commercial (2013, Banque mondiale) : -10,33% du PIB
(2012, OMC) : – 9019 M$
Encore aujourd’hui les ressources agraires font la force du Bangladesh. La fertilité des sols et les précipitations abondantes sont propices à l’agriculture. La terre est très riche et permet donc une culture intensive, du riz (43 millions de tonnes par an environ) ; des plantations de cannes à sucre dans le nord du pays et des plantations de thé à l’est. Cependant le Bangladesh reste tributaire du climat. Le pays est donc très rural, 77% de la population vit en campagne.
De plus il est très dépendant au secteur du textile. Cela témoigne de la vulnérabilité de son économie. En effet, la croissance est restée forte en 2013 mais les exportations du pays, composées à 80% de produits textiles, ont été pénalisées par la demande moins importante des pays avancés et de la mauvaise image de l’industrie textile du pays. En 2014, l’activité devrait se stabiliser. L’issue et le bon déroulement des élections de janvier auront un impact fort sur la confiance des investisseurs. De plus, la bonne tenue de l’économie américaine et la légère reprise en zone euro devraient soutenir les exportations.
4) Risques géographiques et environnementaux
- Risques sismiques et géologiques
La population du Bangladesh contribue pour moins de 0,01% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (selon une étude réalisée par Saleemul Huq, directeur du programme Changement climatique). Et pourtant elle risque fort de s’appauvrir encore sous l’effet du réchauffement mondial. Le Bangladesh est l’état le plus menacé par le réchauffement climatique.
En effet divers points sont à l’origine de cette menace.
Sa situation géographique particulière entre l’Himalaya au nord et le golfe du Bengale au sud est un bienfait pour le pays. La mousson d’été qui se déplace de la mer vers l’intérieur des terres amène des précipitations dans l’Himalaya et alimente de nombreux cours d’eau qui approvisionnent le delta en eau et la terre est ainsi très fertile. Mais cette situation est aussi à l’origine de nombreuses catastrophes naturelles. Au Bangladesh, les tempêtes de ne sont pas rares. Par ailleurs, les crues occasionnées par les pluies dans l’Himalaya peuvent aussi inonder le pays de l’intérieur.
Le pays est très bas et plat, 17% de la plaine côtière est située à un mètre en dessous du niveau actuel de la mer et donc risque à long terme d’être submergés. Il faut savoir que cette partie du territoire abrite un peu plus de 20% de la population. Selon Saleemul Huq « Si le niveau de la mer s’élevait d’un mètre, près de 30000km2 de terre seraient immergés et 15 millions de personnes perdraient leur habitation. Ils deviendraient alors des réfugiés de l’environnement dans leur propre pays. » Les plus vastes forêts de mangrove du monde seraient par ailleurs menacées : elles permettent de protéger l’arrière-pays contre les ondes de tempêtes et servent de base de subsistance à 10 millions de personnes.
Tous ces changements climatiques vont avoir des conséquences sur différents facteurs, en effet ils ont un coût considérable en termes de vies humaines, d’agriculture et de commerce. Tous ces problèmes sont démultipliés car le pays est pauvre, et l’Etat ne met pas les mesures nécessaires en place pour faire face à ces catastrophes.
Cependant après les différentes catastrophes naturelles qui ont eu lieu au cours du XXe siècle, le Bangladesh bénéficie de l’aide de la PNUD. Ensemble ils vont mettre un plan d’action dans les années 80 afin de faire naître une culture préventive de gestion des catastrophes et de réduction des risques, jusqu’alors inexistante dans le pays.
- Risques sanitaires et épidémiques
Le secteur de la santé est écrasé par le fardeau des maladies transmissibles et des problèmes de santé reproductive. Les services de santé publique sont aujourd’hui incapables de répondre aux besoins de la population bangladaise pauvre. Selon l’OMS 3,7% des dépenses du PIB sont consacrées à la santé contre 11,7% du PIB en France. Les taux de mortalité́ maternelle et infantile sont élevés au Bangladesh. Le Bangladesh a le taux de tuberculose, de paludisme, d’infections respiratoires le plus élevé au monde. L’impact de ces maladies conjugué à la malnutrition qui est encore aujourd’hui très importante au Bangladesh ont des conséquences vitales sur les naissances. Le taux de fécondité est de 2,3 enfants par femme. Quand à son taux de malnutrition, il reste parmi les plus élevés du monde et touche 52 % des enfants de moins de cinq ans et plus de 50 % de la population féminine. Les filles souffrent de discriminations dès la naissance. Des pratiques inéquitables, comme une alimentation plus favorable aux garçons, engendrent des niveaux de malnutrition et de mortalité́ plus élevés chez les filles.
La pénurie de travail, de même que les conditions de travail très difficiles dans ce pays ainsi que les dangers environnementaux sont une cause fréquente de mauvaise santé voire de mortalité précoce. La distribution d’eau contaminée, la contamination des eaux souterraines à l’arsenic, les effluents toxiques, la faiblesse des infrastructures sanitaires et l’intrusion récente d’eau salée dans le sud-ouest du pays liée à hausse du niveau de la mer sont autant de facteurs qui alimentent le taux élevé de mortalité.
Aujourd’hui, le système sanitaire n’est pas en mesure pouvoir améliorer les conditions sanitaires du pays. Les dépenses de santé publique sont très faibles (3,7 du PIB).
5) Hard power
L’armée de terre compte environ 200 000 hommes, l’armée de l’air 7 000 et la marine 14 950. Le Bangladesh n’est pas en guerre mais a contribué à la coalition combattant dans la Guerre du Golfe en apportant 2 300 hommes, et est l’un des premiers pays participant aux forces de maintien de paix de l’ONU partout dans le monde. En mai 2007, le Bangladesh avait des forces déployées en République démocratique du Congo, au Libéria, au Soudan, au Timor Oriental et en Côte d’Ivoire. Le Bangladesh consacre 1,35% de son PIB dans les dépenses militaires.
6) Soft power
Les éléments de la culture
La culture bangladaise n’est pas très connue et reconnue. On peut pas dire un vecteur d’influence à l’international.
Les ONG du pays
Les ONG viennent concurrencer le gouvernement officiel. Il y a au Bangladesh, une quantité très importante d’ONG, quelles soient internationales et locales. On compte 23 000 ONG soit autant que le nombre d’entreprise. Leur développement a été très rapide. Les ONG ont pu s’implanter grâce aux défaillances climatiques.
INTER
N E |
Forces |
Faiblesses |
– Main d’œuvre peu cher donc le pays est très compétitif.- Endettement du pays modéré.- Evolution démographique favorable (45% des Bangladais ont moins de 15 ans)- Intégration du pays dans les organisations internationales (OMC) | – Economie centrée sur le secteur textile donc très dépendante.- Niveau élevé de la corruption.- Tensions sociales et politiques courantes.- Catastrophes naturelles récurrentes qui causent des dommages économiques (pertes au niveau des récoltes) et pertes humaines. | |
MARC
H É |
Opportunités |
Menaces |
– Elections de 2014 qui améliorera le climat politique.- Implantation de grosses entreprises (certaines multinationales sont déjà présentes au Bangladesh) | – Relations compliquées avec l’Inde et le Pakistan.- Réveil de la Société qui dénoncent les conditions de travail et du niveau de vie. |
Le Bangladesh est un pays en développement qui connaît depuis peu une croissance. Ce développement peut être attribué à l’amélioration de la stabilité politique que connaît le pays actuellement. La mondialisation a été un facteur nécessaire pour le pays. En effet, elle a ouvert de nouveaux marchés, à entrainer une amélioration des technologies et des infrastructures dans le pays. Il reste tout de même très difficile pour le Bangladesh d’améliorer la qualité de l’éducation et des compétences, tout comme il est difficile de fournir des servies de santés correctes. Pour une grande majorité de la population avec le manque d’éducation, les perspectives de gagner un revenu décent ne sont pas bonnes. En effet, les emplois resteront précaires et faiblement rémunérés. Pour aider le nombre croissant de jeunes travailleurs à trouver des emplois stables et décents, d’accroître la compétitivité et d’améliorer la situation de la pauvreté, il sera essentiel pour le gouvernement d’améliorer les services essentiels (éducation ; santé) dans les années à venir.
Sources Internet :
Site Ambassade de France au Bangladesh :
http://www.ambafrance-bd.org/Presentation-generale,38
Site Student of the World:
http://www.studentsoftheworld.info/infopays/wfb_fr.php3?CODEPAYS=BNG
Site Diplomatie:
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/bangladesh/
Site World Bank: http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/ACCUEILEXTN/NEWSFRENCH/0,,contentMDK:20621738~pagePK:64257043~piPK:437376~theSitePK:1074931,00.html
Site Coface :
http://www.coface.com
Site Perspective monde:
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/pays/BGD/fr.html
Site Les échos:
http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/bangladesh/solde-commercial.html
Site Nations Unies :
http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/BIO4320.doc.htm
Site Global Chance:
http://www.global-chance.org/IMG/pdf/GC14p59-60.pdf
Site Statistiques mondiales:
http://www.statistiques-mondiales.com/bangladesh.htm
Site Banque mondiale:
http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SH.XPD.TOTL.ZS
Site Larousse:
http://www.larousse.fr/encyclopedie/pays/Bangladesh/107410
Site Terrorisme :
http://www.terrorisme.net/p/article_178.shtml
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