- INTRODUCTION
Le drapeau du gouvernement tibétain en exil: Une montagne enneigée avec deux lions représentant la vie profane et spirituelle du Tibet, ils tiennent un joyau tricolore pour les 3 Joyaux Suprêmes : Bouddha, Dharma et Sangha et de l’autre ils tiennent le symbole du yin et du yang. Le soleil représente le bonheur spirituel, la liberté et la prospérité des tibétains. Au dessus du ciel bleu, les 6 rayures rouges représentent les tribus fondatrices du Tibet : les Se, les Mu, les Dong, les Tong, les Dru et les Ra. Les trois contours jaunes représentent la propagation des enseignements de Bouddha dans le pays à travers les âges. Le coté resté sans bordure jaune montre l’ouverture du Tibet aux non bouddhistes.
* Le drapeau officiel de la Région autonome du Tibet est le drapeau de la République Populaire de Chine.
Le Tibet est une région de plateau située au nord de l’Himalaya, sa superficie est de 2,5 millions de km2, elle se situe à 4300 mètres d’altitude, plus grand plateau du monde il est surnommé « le toit du monde » et est bordé de trois chaînes de montagnes les monts Kunlun, la chaîne de l’Himalaya et le Karakoram constituant ainsi ses frontières naturelles.
Le Tibet est un pays dont le gouvernement est en exil à Dharamsala (en Inde), également appelé l’Administration Centrale tibétaine, il est démocratique. Le Tibet est alors reconnu officiellement par la Chine en tant que région autonome et le gouvernement intérieur actuel est communiste dont la capitale est Lhassa.
Les langues sont le tibétain et le mandarin (langue officielle), or le tibétain est une langue menacée par la politique linguistique imposée par la Chine. Les groupes ethniques sont très nombreux, avec 2 716 388 de personnes (2,4 hab./km2), les Tibétains forment officiellement presque 90,5% de la population de la Région Autonome du Tibet. Les Hans constituent officiellement également environ 8% des 3 002 165 résidents permanents de la Région autonome, puis on trouve également des ethnies minoritaires : Monba (0,3%), Hui (0,3%), Deng, Sherpa et autres (0,2%).
Démographiquement, ces dix dernières années, la population de la Région autonome a augmenté en moyenne de 38 000 personnes par an. Son niveau de santé s’élève aussi très rapidement. L’espérance moyenne de vie est passée de 36 ans avant la libération pacifique du Tibet à 65 ans aujourd’hui. La monnaie du Tibet est le yen (par son rapprochement à la Chine). L’IDH n’est cependant pas communiqué officiellement, le United Nations Development Program l’estimait à 0,63 en 2000.
- EVALUATION DU RISQUE POLITIQUE
2.1 AVANT-PROPOS POUR MIEUX COMPRENDRE LA SITUATION ACTUELLE
Indépendant, durant la période 1911-1949, et principal enjeu russe, anglais et chinois au 19e siècle, le Tibet a souvent été une prétention. Or Mao Zedong proclame le 1er octobre 1949 la fondation de la République populaire de Chine et envahit le Tibet l’année suivante. Ses raisons sont que le Tibet a toujours fait partie intégrante de la Chine et qu’il doit libérer le Tibet dont les modes de vie et l’économie sont « sous-développés » et selon ces chinois « libérateurs », le féodalisme tibétain était une entrave au progrès. Pour autant d’autres raisons peuvent être avancées quant à cette invasion, économiquement : le Tibet est une des plus grandes réserves minérales d’Asie, on y trouve en grandes quantités du chrome, du borax, du plomb, du zinc, du charbon, du lithium, de l’uranium, de l’or, de l’argent… de même c’est une région très boisée (222 000 km2 en 1949) ; militairement : jusqu’en 1949, le Tibet était un état-tampon entre la Chine et l’Inde, aujourd’hui il abrite trois cent mille soldats et un quart des missiles nucléaires chinois et la Chine procède à des essais nucléaires à Lop Nor, située au nord de la Région Autonome du Tibet.
Le 23 Mai 1951, les délégués du gouvernement tibétain signent sous la menace, à Pékin, « l’Accord en 17 points » sur la libération pacifique du Tibet, un accord stipulant l’intégration du Tibet à la Chine.
Extrait de « l’Accord en 17 points » :
POINT 1 : Le peuple tibétain s’unira pour chasser hors du Tibet les forces d’agression impérialistes : le Tibet reviendra à la grande famille de la Patrie, la République populaire de Chine.
POINT 4 : Les autorités centrales ne modifieront pas l’actuel système politique du Tibet. De même, les autorités centrales ne modifieront pas le statut établi, les fonctions et les pouvoirs du dalaï lama. Les fonctionnaires des différents grades rempliront leur charge comme à l’accoutumée.
Le dalaï-lama signe ensuite en 1954 un accord officialisant l’intégration du Tibet en Chine. Dès 1956, les premières révoltent tibétaines apparaissent. Puis en 1959, une rumeur d’arrestation du dalaï-lama débouche sur la fuite du chef spirituel en Inde à Dharamsala, où il réside encore actuellement. Le 10 mars 1959, hommes et femmes descendent par dizaines de milliers dans les rues de Lhassa pour réclamer l’indépendance du Tibet. Un peu plus de trois jours après, l’Armée Populaire de Libération vient à bout du soulèvement, mais elle ne réussit pas à étouffer le mouvement de résistance qui se répandait dans tout le Tibet. Selon une estimation chinoise, près de 87000 Tibétains furent massacrés dans le seul Tibet central. Le contrôle de Pékin devient alors bien plus étroit sur la région à travers une autorité directe, des réformes radicales ou encore l’installation encouragée de nombreux chinois au Tibet.
En 1965, le Tibet est officiellement déclarée Région autonome au sein de la République populaire de Chine.
De 1966 à 1976, la Révolution culturelle chinoise va fortement impacter le Tibet, de nombreux monastères vont être détruits et une sinisation du Tibet a lieu. Avec l’arrivée de Deng Xiaoping au pouvoir en 1976, la Chine s’ouvre économiquement. Plus pragmatique, le nouveau dirigeant va tenter de rétablir une situation sociale et économique très difficile au Tibet. Après une visite exceptionnelle du secrétaire général du Parti communiste chinois au Tibet, six mesures sont adoptées dans le but de rendre plus réelle l’autonomie de la région. Parmi les décisions prises : la création d’une Assemblée populaire régionale à majorité tibétaine, une aide économique plus importante, une exemption d’impôts ou encore le rétablissement de “la culture, l’éducation, la science du Tibet”. Mais ces réformes ne suffisent pas à apaiser les tensions sino-tibétaines et de nombreuses manifestations ont lieu de 1980 à 1990 dont les émeutes de Lhassa en 1989 où une vingtaine de manifestants est tuée.
2.2 LA STABILITE DU GOUVERNEMENT ET DES INSTITUTIONS
Le Tibet est l’une des cinq régions autonomes de la République populaire de Chine depuis 1965. Le Tibet est divisé entre six préfectures : Ngari, Nagchu, Xigazê, Lhoka, Nyingchi et Quamdo et une municipalité ayant un rang de préfecture : Lhassa.
Juridiquement, les régions autonomes s’occupent de leurs affaires intérieures, le pouvoir central chinois se réservant généralement la défense, les affaires étrangères et d’autres prérogatives. La région autonome s’occupe de: l’éducation, la santé publique, les industries et communications provinciales, l’administration et la mise en vente des propriétés de la province, l’administration des municipalités sous juridiction provinciale, les coopératives provinciales, l’agriculture et les forêts, la conservation des eaux, la pêche et l’élevage, etc.
La principale instabilité gouvernementale du Tibet provient de son gouvernement en exil qui exerce depuis l’Inde une influence très dense à l’intérieur de la région autonome et au niveau international.
Le gouvernement en exil du Tibet appelé l’Administration Centrale tibétaine réside encore aujourd’hui à Dharamsala. Il est aujourd’hui constitué de 130 000 personnes (Inde 100 000, Népal 20 000, Bhoutan 2000, Suisse 2500, USA 4000, Canada 500, France 200). Ce gouvernement est démocratique avec un système de vote populaire et par collèges électoraux. Le Premier Ministre est M. Lobsang Sangay depuis le 27 avril 2011 et il est chercheur à Harvard et résidant aux Etats-Unis. Les Ministères comptent des Ministères de l’Education, des Finances, de la Santé, de l’Intérieur, de l’Information et des Relations Internationales, de la Religion et de la Culture, Département de la Sécurité. Le siège du Parlement est composé de 46 membres. Et les bureaux internationaux se situent à Tokyo, Canberra, Katmandou, New Delhi, Budapest, Moscou, Paris, Genève, Londres, New York, Washington, Taipei et Pretoria.
Pour autant ce gouvernement se divise vis-à-vis de la Chine. Le dalaï-lama, ne réclame pas l’indépendance du Tibet mais le respect de son autonomie, notamment culturelle. Il entretient avec Pékin une ligne pacifique qu’il vient de réaffirmer en souhaitant se rendre en Chine. Mais il n’en dénonce pas moins “un génocide culturel” dans son pays et le climat de “peur de la répression chinoise” dans lequel vivent les Tibétains. La Chine, pour sa part, a durci sa ligne envers le dalaï-lama en l’accusant de fomenter les révoltes et de vouloir “saboter les JO de Pékin”. Des allégations sans fondement dans la mesure où le dalaï-lama lui-même s’est prononcé contre le boycott des JO, qu’il juge inutile. Cependant les jeunes générations, considérant que la position pacifique du dalaï-lama ne donne pas de résultats, se radicalisent. Ils ne réclament plus le respect de l’autonomie mais l’indépendance. En mars 2008, des révoltes ont éclaté à Lhassa, la capitale du Tibet, sévèrement réprimées par la Chine.
2.3 LES CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES
Le Tibet est en pleine croissance économique, Pékin a fait des efforts très importants en vue de développer économiquement le Tibet à travers des projets d’infrastructures afin d’améliorer les conditions de vie et d’exploiter les réserves de matières premières. Le secteur des communications a connu un développement rapide.
Dans l’ancien Tibet, il n’y avait aucune route or entre 1994 et 2005 le gouvernement chinois a investi 63,011 milliards de yuans et certaines provinces et municipalités, 7,76 milliards de yuans dans la construction de ces infrastructures. Le réseau de la région autonome du Tibet compte aujourd’hui 14 routes régionales dont les routes Qinghai-Tibet, Sichuan-Tibet, Yunnan-Tibet, Chine-Népal. Le kilométrage total est de 43 700 km dont 80% sont asphaltés. 96% de cantons et bourges et 75% de villages sont accessibles par la route au Tibet en 2011.
En 50 ans, plus de 20 millions de tonnes de marchandises ont été acheminées par la route vers le Tibet.
En 1965, la ligne aérienne Lhassa-Chengdu-Beijing a été ouverte au trafic. En 1995, l’aéroport de Bangda, dont l’altitude est la plus élevée au monde, a été mis en service dans la préfecture tibétaine de Changdu. En 2010, le cinquième aéroport a été ouvert au public : l’aéroport de Xigazê. On compte aujourd’hui 14 lignes aériennes nationales et internationales. L’essor du tourisme a d’ailleurs permis d’inaugurer en 2011 la première compagnie aérienne du Tibet.
Le chemin de fer Qinghai-Tibet (Lhassa) a été officiellement ouvert au trafic le 1er juillet 2005, elle contribue au développement économique et touristique du Tibet, on dénombre chaque jour 4000 touristes se rendant en train au Tibet. De même, une ligne ferroviaire reliant Lhassa à Xigazê devrait ouvrir d’ici 2015 et de nombreux projets sont à venir.
Au point de vue social, plus 1,4 millions de villageois répartis dans 275 milles foyers ont bénéficié d’aides comme le voulait le 11e plan quinquennal 2006-2010 comprenant en effet un volet de modernisation des conditions de vie des habitants de la Région Autonome du Tibet. Fin 2010, le total des sommes investies dans le projet de modernisation se montait à 17 milliards de yuans (1 milliard 850 millions d’euros environ). Les chiffres indiquent que l’espace d’habitation moyen par personne dans la région est passé de 19,45 à 23,62 m carré. De même, les réseaux téléphoniques se multiplient dans nombreux villages.
2.4 LES CONFLITS INTERNES
Les conflits internes sont très présents au Tibet, ils sont dus pour la plupart aux différends entre le gouvernement chinois et le gouvernement en exil du Tibet [expliqués dans la partie 2.1]. De 2009 à 2013, plus d’une centaine de tibétains se sont immolés par le feu, le rythme s’accélère depuis 2011. Que ce soit sous la forme extrême des immolations ou de manière moins violente à travers des chansons et des livres, de nombreux tibétains expriment leur désaccord avec la domination des Han et s’inquiètent des menaces envers leur langue ou leur religion. Les tibétains s’étaient soulevés en 2008 peu avant les Jeux Olympiques, sous formes de manifestations pacifiques à Lhassa, sous formes plus violentes dans les villages alentours. La répression fut implacable.
Ainsi, les principales pressions ethniques opposent Han et tibétains. Les Han qui affluent de plus en plus au Tibet grâce aux développement des transports.
2.5 LES CONFLITS EXTERNES
A la périphérie du Tibet se situe la Région autonome ouïgoure du Xinjiang et la province du Qinghai au nord, le Sichuan à l’est, le Yunnan au sud-est. Au sud et à l’ouest, 3 842 km de frontière séparent, d’ouest en est, le Tibet du Népal, du Bhoutan, de l’Inde et du Myanmar.
Le principal contentieux concerne les frontières entre la Chine et l’Inde, dont trois zones :
Le conflit sino-indien remonte aux années 50, et plus particulièrement en 1962, lorsque Mao Zedong déclenche une guerre pour le contrôle des territoires himalayens qui causa la perte de 3000 indiens et 900 chinois. La zone de contact entre l’Inde et la Chine se situe au niveau de l’Himalaya (Hindu Kush, Karakoram, Pamir), immense système montagneux qui marque la rupture entre le sous-continent indien et le plateau tibétain. Pour autant les trois secteurs de la frontière sino-indienne sont sujets à contentieux :
Le secteur central est le moins conflictuel, Chine et Inde défendent certains cols pour des avantages locaux en termes tactiques.
En revanche, dans le secteur occidental, l’Inde revendique la souveraineté du plateau d’Aksaï Chin (38000 km2) occupé par la Chine. Et dans le secteur oriental la Chine conteste la souveraineté indienne sur l’Arunachal Pradesh (83000 km2) qu’elle considère comme le Sud-Tibet. Pour autant, Arunachal Pradesh n’a pas forcément d’importance pour la Chine qui est difficile à administrer et est surtout un élément de négociation avec l’Inde pour obtenir le contrôle de l’Aksaï Chin. En effet ce dernier a une importance stratégique majeure pour la Chine car la route qui le travers a été construite dans les années 50 pour controler les provinces de l’Ouest, Xinjiang et le Tibet, le terrain étant plus accessible que par le Sichuan. De 1962 jusqu’en 1980, les tensions sont vives mais un accord de normalisation a apaisé ces troubles. Pour autant, l’amitié sino-pakistanaise ne conforte pas les relations sino-indiennes puisque l’Inde est en conflit depuis plusieurs années avec le Pakistan.
Ensuite le principal conflit externe du Tibet concerne une nouvelle fois l’opposition entre la Chine et le gouvernement en exil qui connaît du soutien dans le monde entier. En 1950, l’ONU a reconnu que la Chine a violé ses accords internationaux et commis un génocide. En 1989, le dalaï-lama reçoit le prix Nobel. Aujourd’hui, les puissances occidentales mettent en garde la Chine contre son comportement au Tibet, tout en la ménageant. Des exemples qui dévoilent un réel soutien au peuple tibétain, tout comme le 21 février 2014 lorsque le Président des Etats-Unis Barack Obama reçoit le dalaï-lama à la Maison Blanche, ce qui déclencha une vive réaction de la part du gouvernement chinois.
2.6 NIVEAU DE CORRUPTION
Le niveau de corruption est analysé pays par pays ainsi la Région autonome n’a pas d’indice de corruption direct, on se base ainsi sur l’indice chinois qui est de 40/100 (100/100 est un niveau de corruption très faible et 0/100 est un indice très élevé) et classe la Chine 80e /177 pays. Ainsi, le niveau de corruption de la Chine est assez élevé et se trouve légèrement en dessous de la médiane. Cet indice nous renseigne principalement sur la présence d’abus de pouvoir, de tractations secrètes et de corruption au sein d’un pays.
2.7 CONDITIONS DE SECURITE LIES À LA CRIMINALITE ET AU TERRORISME
De nouveau il est difficile d’évaluer ces conditions directement au Tibet. En effet, le gouvernement chinois qualifie de « terroristes » les tibétains pouvant s’immoler par le feu ou protester contre le gouvernement chinois. Ainsi, les données statistiques ont très peu de crédibilité, les conditions de sécurité d’un touriste ne sont sans doute pas les mêmes que celles d’un moine tibétain.
- L’EVALUATION DU RISQUE ECONOMIQUE ET FINANCIER
3.1 DONNEES ECONOMIQUES ET FINANCIERES
En 2013, l’économie de la région a enregistré une croissance de 12,1%. Le Tibet a atteint un PIB de 80,767 milliards de yuans (13,19 milliards de dollars) soit près du double de celui de 2009 et le taux de croissance du PIB est ainsi de 4,4 points de pourcentage supérieur à la moyenne nationale. Le revenu net par habitant chez les agriculteurs et les éleveurs (80% de la population) s’est élevé à 6.578 yuans en 2013, soit une hausse de 15% en glissement annuel, tandis que le revenu disponible par habitant chez les résidents urbains a augmenté de 11,1% sur un an pour atteindre 20.023 yuans.
3.2 DONNEES RELATIVES A TOUTE LA CHINE
Beaucoup de données ne sont pas accessibles pour la Région autonome du Tibet et concernent directement la Chine, les voici :
Indicateurs de croissance |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
2014 (e) |
PIB (milliards USD) |
5.930,39 |
7.321,99 |
8.221,02e |
8.939,33e |
9.761,20 |
PIB (croissance annuelle en %, prix constant) |
10,4 |
9,3 |
7,7e |
7,6e |
7,3 |
PIB par habitant (USD) |
4.422,66 |
5.434,36 |
6.071,47e |
6.569,35e |
7.137,89 |
Solde des finances publiques (en % du PIB) |
-0,9 |
-0,2 |
-0,9e |
-1,2e |
-1,0 |
Taux d’inflation (%) |
3,3 |
5,4 |
2,7e |
2,7e |
3,0 |
Balance des transactions courantes (milliards USD) |
237,81 |
136,10 |
193,14e |
223,74e |
258,89 |
Balance des transactions courantes (en % du PIB) |
4,0 |
1,9 |
2,3e |
2,5e |
2,7 |
Source : FMI – World Economic Outlook Database
DETTE EXTERNE : 43,50 % du PIB en 2011
Répartition de l’activité économique par secteur |
Agriculture |
Industrie |
Services |
Valeur ajoutée (croissance annuelle en %) |
4,5 |
8,1 |
8,1 |
Valeur ajoutée (en % du PIB) |
10,1 |
45,3 |
44,6 |
Emploi par secteur (en % de l’emploi total) |
34,8 |
29,5 |
35,7 |
Source : Banque Mondiale – dernières données disponibles.
Indicateurs monétaires |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
Yuan chinois (ou Renminbi) (CNY) – Taux de change annuel moyen pour 1 EUR |
10,17 |
9,50 |
8,96 |
8,99 |
8,12 |
Source : Banque Mondiale – dernières données disponibles.
3.3 LES CHIFFRES DU COMMERCE INTERNATIONAL CHINOIS
Indicateurs du commerce extérieur |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
Importations de biens (millions USD) |
1.005.920 |
1.396.247 |
1.743.484 |
1.818.405 |
1.950.383 |
Exportations de biens (millions USD) |
1.201.610 |
1.577.754 |
1.898.381 |
2.048.710 |
2.209.626 |
Importations de services (millions USD) |
158.107 |
192.174 |
237.003 |
280.164 |
329.124 |
Exportations de services (millions USD) |
128.599 |
161.210 |
175.670 |
190.440 |
207.018 |
Importations de biens et services (croissance annuelle en %) |
2,4 |
19,1 |
5,1 |
3,8 |
– |
Exportations des biens et services (croissance annuelle en %) |
-11,8 |
26,6 |
4,0 |
2,8 |
– |
Importations de biens et services (en % du PIB) |
22,3 |
25,6 |
26,1 |
24,5 |
– |
Exportations des biens et services (en % du PIB) |
26,7 |
29,4 |
28,5 |
27,3 |
– |
Balance commerciale (hors services) (millions USD) |
235.179 |
245.539 |
236.050 |
317.598 |
– |
Balance des transactions courantes (millions USD) |
297.142 |
– |
– |
– |
– |
Commerce extérieur (en % du PIB) |
49,0 |
55,0 |
54,6 |
51,8 |
– |
Source : OMC – Organisation Mondiale du Commerce ; Banque Mondiale
4. EVALUATION DES RISQUES GEOGRAPHIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX
4.1 LES RISQUES GEOLOGIQUES ET SISMIQUES
4.1.1 LES RISQUES GEOLOGIQUES
Le plateau Tibétain semble bien concerné par d’éventuels risques environnementaux, en effet selon le directeur du département régional du Territoire et des Ressources du Tibet, plus de 280 000 personnes seraient menacées par des risques géologiques au Tibet ; une étude géologique démontre aussi qu’il existe plus de 8930 zones au Tibet potentiellement concernés par des catastrophes géologiques , ces catastrophes se caractériseraient principalement sous forme d’effondrement et de glissement de terrains. L’ensemble de ces risques peuvent avoir de lourdes conséquences sur le Tibet, tant au niveau financier,car les pertes potentielles dûes aux catastrophes géologiques sont estimées à 9.1 milliards de Yuan (1.4 milliards de dollars) qu’au niveau environnemental.
La Chine peut ruiner l’écosystème du Tibet de manière irréversible , et également entrainé des catastrophes géologiques au Tibet, en effet la Chine a constaté que le Tibet à un potentiel énorme de pétrole et de gaz , et a donc commencé à forer 7 km de profondeur pour en extraire des ressources rares, le problème étant que le Tibet est l’une des régions les plus hautes du monde , donc l’une des plus difficile à forer ; les structures géologiques qui sont potentiellement en phase de s’effondrer augmentent les risques de catastrophes.
Les deux plus grandes compagnies pétrolières étatiques de Chine sont la China National Petroleum Corporation (CNPC) et la China Petroleum and Chemical Corporation (Sinopec), elles sont actives au Tibet depuis presque 20 ans et refusent de s’exprimer sur le projet en cours et sur les éventuels conséquences naturelles que cela pourrait entraineé. La situation pourrait, cependant s’aggraver puisque ces deux compangies prévoient avec l’accord de la Chine un nouveau projet « terre-profonde » qui consisterait en un forage de plus de 10 km de profondeur au Tibet, les conséquences pourrait en etre terrible à en croire le professeur Wei Wenbo, un géologue de l’université chinoise de géo-science qui alerte les principaux acteurs sur les dangers qu’un tel forage pourrait couter au sol Tibétain : « cela pourrait ruiner l’écosystème du Tibet de manière irréversible » ; et il met donc tout le monde en garde en préconisant des études sur l’impact environnemental et sur les risques réels avant que le projet commercial ne soit approuvé.
4.1.2 LES RISQUES SISMIQUES
Le Tibet est une région qui connait une activité sismique importante, les Tibétains ont pour dernier « grand » souvenir, le terrible séisme du Sichuan en 2008 qui fera plus de 80 000 victimes, des milliers de disparus et également des infrastructures détruites. La région Tibétaine du Kham a connu aussi un tremblement de terre le 14 avril 2010 qui causera la mort de 2000 personnes, 195 disparus, plus de 12 000 blessés et près de 100 000 sans-abris. Cette région a subi plus d’une cinquantaine de secousses d’une magnitude supérieure à 5,0 depuis 2001, et plus de 1 200 répliques sismiques ont été enregistrées en une semaine, depuis le premier choc. Il faut noter que le Tibet connait du retard par rapport à d’autres régions en termes de surveillance et de prévention des catastrophes, et de secours aux sinistrés. La région appelle donc le gouvernement central à lui accorder un plus grand soutien financier en matière de prévention des catastrophes, de secours aux sinistrés et de formation du personnel.
On peut essayer d’expliquer ces nombreux phénomènes sismiques au Tibet par la collision entre la plaque indienne et eurasienne, qui sont à l’origine des ensembles structuraux majeurs de la croûte terrestre où se rencontrent les plus forts séismes continentaux, les plus hauts reliefs de la planète, les fleuves les plus actifs, des paysages contrastés par la diversité des reliefs et des climats. La chaîne Himalayenne, le Haut-Plateau du Tibet et les chaînes montagneuses qui ceinturent ces deux plaques représentent de part leurs altitudes une des très importantes anomalies topographiques du globe, et sont exceptionnels sur le plan géologique.
CARTOGRAPHIE DE L’ELEVATION DU PLATEAU TIBETAIN
CARTOGRAPHIE MONTRANT LES FAILLES DU PLATEAU TIBETAIN
Nous pouvons voir que le plateau Tibétain est entouré des deux plaques terrestres : l’Inde et de l’Asie ; et grâce à cette carte on voit l’altitude en moyenne du plateau Tibétain, comprise entre 3000 et 5000 mètres de hauteur. En fait, la géodynamique du plateau du Tibet fait l’objet d’un épineux débat. D’un côté, ceux qui plaident pour un Tibet «dur» où «la croûte terrestre est relativement résistante avec une déformation localisée au niveau de grandes failles». De l’autre, les partisans d’un Tibet «mou» envisagent une lithosphère moins résistante et susceptible d’engendrer des déformations plus diffuses. La région du Tibet est bordée de nombreuses failles, elles sont pour la plupart éloignée des zones habitées, en revanche celle de Beichuan qui a cédé en 2008 reste toujours menaçante, et il ne faut pas exclure que dans un futur plus ou moins proche des évènements surviennent le long de cette faille.
4.2 LES RISQUES SANITAIRES ET EPIDEMIQUES
Pour se rendre au Tibet, aucun vaccin n’est obligatoire, cependant il est conseillé de se faire vacciner contre l’hépatite A, la rage car il y de nombreux chiens errants, l’hépatite B et la typhoïde.
La tuberculose est un problème de santé majeur, pour éviter d’être contaminée, il faut garder des contacts protégés.
Concernant l’hygiène alimentaire, il est fortement recommandé de cuire ses aliments et de vérifier leurs origines, de ne pas consommer de viande de porc crue ou insuffisamment cuite par crainte d’attraper la Trichinose ; diarrhée du voyageur fréquente donc désinfecter les eaux et privilégier les eaux en bouteilles. On remarque une amélioration des conditions sanitaires ces dernières années : le risque épidémique est relativement faible (en mars 2007, des poulets infectés par H5N1ont été découverts sur les marchés de LXA) ; on note aussi quelques cas de peste en particulier dans la région de Zhonga (frontière Népal).
5. UNE EVALUATION DU HARD POWER DU PAYS
5.1 POUVOIR MILITAIRE REEL
Le Tibet est une région autonome de la Chine, par conséquent elle n’a pas d’armée. En 1950, Mao Zedong décide d’envahir le Tibet pour « libérer » le pays de l’impérialisme des pays occidentaux ; le 7 octobre 1950, 40 000 soldats de l’armée de libération Chinoise pénètrent au Tibet. Il faut savoir à ce moment-là que l’armée tibétaine, mise en place par le XIIIe dalaï-lama, ne dispose pour les arrêter, que d’une armée hétéroclite de 8 500 hommes et d’un arsenal sommaire. Malgré des résistances vives de la part de tibétains, en particulier des guerriers Khampas qui se battent farouchement à cheval et au sabre, la lutte est trop inégale et l’armée tibétaine est repoussée. Il semble important aussi de rappeler que le Tibet lors de l’invasion chinoise, de par son influence très forte du bouddhisme (religion prônant la non-violence et la paix comme valeurs essentielles) dans la politique, s’était assez mal préparé à la défense de son territoire, et également le pays était resté volontairement dans l’isolement le plus total, et donc n’avait pas pu tissé de liens et de relations diplomatiques avec des puissances étrangères qui aurait pu aider à sa défense. « L’accord en 17 points » [Partie 2.1] scellent définitivement le destin du Tibet au niveau militaire, comme on peut le voir avec le 8eme point de cet accord :
POINT 8 : « Les troupes tibétaines seront réorganisées par étapes au sein de l’Armée populaire de Libération et formeront une partie des forces de défense nationale de la République populaire de la Chine.»
La situation n’ayant pas évolué, le pouvoir militaire réel du Tibet aujourd’hui est inexistant, le Tibet est une région de la Chine donc le pays est entièrement représenté par la Chine. Le poids du pays dans les institutions internationales est donc inexistant.
Cartographies représentant le Tibet avant et après 1950 lors de l’invasion Chinoise: On remarque une perte importante de territoire pour le Tibet
5.2 POIDS DU PAYS DANS LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES ET TECHNOLOGIES ET INNOVATIONS
Le poids du pays dans les institutions internationales est quasi-inexistant car le Tibet n’est pas reconnu officiellement comme un pays à part entière mais comme partie intégrante de la Chine. Le Gouvernement en exil du Tibet a lui une influence morale et politique indirecte sur le Tibet mais n’ayant pas le poids ni le titre officiel pour pouvoir faire bouger les instances internationales.
Les technologies et innovations sont aussi inexistantes, le Tibet est en plein développement et les technologies et innovations qu’il bénéficie proviennent du pays dans lequel il est intégré : la République Populaire de Chine.
6. UNE EVALUATION DU SOFT POWER DU PAYS
6.1 RECONNAISSANCE MEDIATIQUE
Par son histoire, le Tibet a fait beaucoup parlé sur la scène internationale et continue à le faire aujourd’hui. Les nombreuses manifestations au Tibet contre le pouvoir Chinois pour leur indépendance, comme la première manifestation antichinoise à Lhassa en 1987, puis des manifestations en 1988 après le nouvel an, furent des évènements très peu relayé par la presse internationale, à cause du gouvernement chinois qui interdit tous les journalistes étrangers à se rendre au Tibet, ce qui rend extrêmement difficile de relayer l’information. En effet, depuis quelques années et particulièrement aujourd’hui, la Chine surveille et renforce sa sécurité concernant tous les moyens de communications, en insistant sur les téléphones portables et Internet, sous prétexte de “garantir l’intérêt général et la sécurité nationale” et surtout pour ne pas informer l’opinion publique internationale. Par exemple, les autorités chinoises, empêchent toute couverture médiatique sur les différents mouvements de protestation dans les provinces du Sichuan et du Qinghai, ainsi que dans la région autonome du Tibet. Le gouvernement communiste chinois a également décidé d’emprisonner quelques écrivains et journalistes tibétains, comme par exemple Gagkye Drubpa Kyab, journaliste et professeur qui est maintenant en détention pour des raisons de « sécurité » ; ou encore Kalsang Tsultrim qui a été condamné à 4 ans de prison pour avoir demandé à la communauté internationale d’agir.
Les chefs politiques chinois en arrivent même à faire de plus en plus de la censure sur internet sur les principaux sites Tibétains en supprimant des informations, des articles ou tout simplement en coupant internet de certaines régions, ce fut le cas par exemple du Xinjiang qui a été coupé du monde pendant plusieurs mois suite aux émeutes interethniques du 5 juillet 2009 à Urumqi, la capitale provinciale. Suite à ces évènements et à plus de 60 immolations par le feu de la part de tibétains réclamant plus de liberté, la responsable de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pilllay, a interpellé la Chine en 2012 concernant la répression qu’il menait contre les manifestants tibétains.
Malgré des efforts de certains Tibétains et à cause du gouvernement chinois, la reconnaissance médiatique du Tibet est très difficile ; la stratégie des autorités chinoises étant d’isoler certaines régions pour pouvoir les réprimer dans le silence absolu sans que personne ne le sache.
6.2 RECONNAISSANCE CULTURELLE
La reconnaissance culturelle du Tibet est-elle, en revanche, plus largement développée dans le monde entier à travers principalement la religion Bouddhiste, avec pour chef spirituel le dalaï-lama. D’ailleurs en 1989, le prix Nobel de la paix est décerné à Tenzin Gyasto, XIVe Dalaï-lama, ce qui montre déjà une marque de l’esprit tibétain à l’échelle mondiale. Le bouddhisme Tibétain est d’ailleurs représenté par les arts Regong, arts ayant pour sujet le bouddhisme Tibétain, sous différentes formes : la peinture, la sculpture, l’architecture et la broderie. En 2009, les arts Regong ont été inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
IMAGE REPRESENTANT DES THANGKA, SYMBOLE DE L’ART REGONG
Aujourd’hui, le Tibet est confronté à de nouvelles difficultés pour préserver leur culture, avec la politique d’assimilation, prônant l’envoi massif de Chinois de souche au Tibet, il y a de donc une certaine perte d’identité de la part de certains tibétains. Il faut souligner que la langue tibétaine est une langue menacée et est condamnée à un déclin irréversible à cause du gouvernement central et régional avec leur politique linguistique actuelle qui vise à affaiblir totalement la langue tibétaine au profit du chinois, par exemple, les responsables tibétains n’ont même pas le droit de signer leur nom en tibétain, ils doivent le transcrire en caractères chinois.
Heureusement, à travers les diasporas, la culture Tibétaine continue d’exister dans le monde entier, grâce aux nombreux tibétains résidant à l’étranger ainsi que les différents bureaux internationaux [Partie 2.2]. Ce nombre important de réfugiés tibétains dans ces différents pays permet de maintenir le partage et le développement de la culture Tibétaine en « vie », comme on peut le voir avec 13ème Festival du Tibet et des Peuples de l’Himalaya qui s’est déroulé à Paris le 15 et 16 juin 2013, ce festival avait pour but de faire découvrir les richesses de la culture tibétaine à travers des danses et musiques traditionnelles. En effet, la musique tibétaine est un vecteur d’influence à l’international, même si on ne l’entend peu au quotidien, elle est présente lors de tous les festivals pour la découverte du Tibet ; elle reflète l’héritage culturel des régions où l’on trouve des groupes ethniques Tibétains (surtout dans les pays voisins comme l’Inde, le Népal, le Bhoutan), cette musique est religieuse, avec une marque forte du bouddhisme. Le musée du quai Branly à Paris a exposé pendant une semaine (du 26 décembre au 2 janvier 2010) le cinéma tibétain avec également des danses traditionnelles, des chants sacrés et des lectures de contes. Ainsi ces exemples nous prouvent particulièrement la présence du soft power du Tibet à l’international à travers sa musique, ses différents arts, sa religion (le bouddhisme), ses moines, sa sainteté le dalaï-lama et également son cinéma.
6.3 ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
Il existe aussi de nombreuses organisations, associations pour un Tibet libre et pour aider les populations locales à vivre dans de bonnes conditions, il est donc possible de faire des dons à ces populations sur différents sites, des associations culturelles, humanitaires ou qui défendent la cause tibétaine. Ces ONG se trouvent dans le monde entier et montrent l’influence de la question sino-tibétaine.
7. CONCLUSION
Le Tibet est une des zones les plus sensibles du monde, ancien Etat-tampon entre la Chine et l’Inde et partie intégrante de la République Populaire de Chine en tant que Région autonome du Tibet désormais, le Tibet anime toujours les débats internationaux. Le gouvernement en exil du Tibet, les manifestations, les nombreuses immolations par le feu de tibétains, sont la représentation d’un trouble politique, culturel et religieux très important face à la Chine qui revendique pour sa part libérée le Tibet en développant cette région. Un développement incontestable au Tibet puisque la Chine a développé le réseau routier tibétain, a amélioré les moyens de communication, les conditions de vie des Tibétains, a reconstruit des villages tibétains. Le Tibet commence à acquérir sa propre économie qui progresse grâce au tourisme, puisque de nombreux chinois voyagent aujourd’hui au Tibet. Mais toutes ces réformes économiques, ces améliorations, ces innovations sont en très fort décalage avec la culture tibétaine qui dispose de sa propre vision de l’économie à travers l’Economie Bouddhiste ayant ses propres principes et concepts.
La Communauté internationale ne prend pas vraiment position sur la question de l’indépendance du Tibet et ne s’oppose pas à la Chine. Les différents pays disposant d’un Bureau internationale approche le problème et entende plus profondément le cas tibétain. Mais c’est l’Inde en abritant le Gouvernement en exil du Tibet qui s’oppose le plus farouchement à la Chine, ce qui n’est pas étonnant entre ces deux belligérants de longues dates.
Le Tibet surnommé le « toit du monde » est une région sismique importante et rencontrant des problèmes environnementaux liés à la pollution. Les risques sanitaires ne sont pas importants tant que l’hygiène est conservée.
Le Hard Power est inexistant pour le Tibet depuis qu’il est intégré à la Chine. Et le Soft Power médiatique est très limité à cause de la censure chinoise. Mais la culture tibétaine vit dans le monde entier en partie grâce au bouddhisme.
Pour en savoir plus :
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/l_enjeu_tibetain_au_xixe_siecle.asp
http://www.ipgp.fr/pages/02170508.php
Le rapport sur le développement humain 2013: http://issuu.com/undp/docs/hdr_2013_fr/40
Les « Accords en 17 points » : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/tibet-accord-1951.htm