Fiche Pays – République Dominicaine

Fiche Pays: La République Dominicaine

 

 

 

1/ Introduction :

 

Le territoire de la République Dominicaine a été atteint par Christophe Colomb en 1492 et devint le site des premières colonies européennes en Amérique. Après trois siècles de règne espagnol, le pays devint indépendant en 1821 mais fut rapidement repris par Haïti.

Le nom de République Dominicaine (República Dominicana en espagnol) a été institué par la constitution de 1844. Elle n’a pas d’appellation officielle courte, cependant il en existe plusieurs officieuses : la « Dominicaine », « Saint-Domingue » par extension du nom de la capitale ou encore la « Dominicanie » qui date de l’occupation haïtienne.

La République Dominicaine est un pays des Grandes Antilles. Elle occupe environ les deux tiers de l’île d’Hispaniola, en mer des Caraïbes, Haïti occupant le tiers ouest de l’île.

D’une superficie de 48 734 km2, la République Dominicaine a pour capital Saint-Domingue, une ville peuplée d’environ 3,5 millions d’habitants, mais le pays compte aussi d’autres villes principales telles que Santiago de los Caballeros, La Romana, San Pedro de Macoris ou encore Puerto Plata. La langue officielle est l’espagnol et la monnaie officielle est le peso dominicain.

Victorieux lors de la guerre d’indépendance de la République Dominicaine en 1844 (27 février : jour de la fête nationale dominicaine), les Dominicains eurent pourtant de nombreuses difficultés à parvenir à une stabilité politique durant les 72 années suivantes. Les États-Unis occupèrent le pays de 1916 à 1924 et, après une période de six ans de calme et de prospérité sous Horacio Vásquez Lajara, s’en est suivie la dictature de Rafael Trujillo jusqu’en 1961. L’instabilité du gouvernement a pris fin en 1996 lorsque les élections libres et ouvertes ont conduit à la mise en place d’un nouveau gouvernement. Le régime est dorénavant de type présidentiel, avec un président élu au suffrage universel direct tous les quatre ans.

Elu président en 2012, Danilo Medina est à la tête du Partido dela Liberacion Dominicana, qui dirige le pays depuis 3 législatures. Le président a conservé une partie du gouvernement de son prédécesseur, dont son épouse Margharita Cedebo de Fernandez  au poste de vice-présidente, signalant ainsi la continuité entre les deux gouvernements.

Le Parlement est composé d’un Sénat (32 membres élus au suffrage universel direct pour quatre ans) et d’une Chambre des députés (183 membres élus au suffrage universel pour quatre ans).

Enfin, pour parler de la démographie, la population est de 10,28 millions d’habitants en 2012. L’espérance de vie du pays est de 73 ans (selon la Banque Mondiale, en 2011) et le taux d’alphabétisation était de 90% en 2010. Notons que l’IDH ne fait pas partie des plus faibles. En effet, il est actuellement classé à la 96ème place avec 0.702 point (d’après le PNUD en 2012).
La pauvreté touche plus d’un tiers de la population (en hausse depuis 2000).

La religion principale est la religion catholique puisqu’elle est représentée à 95 %.
La population est le résultat d’un métissage de peuples principalement en provenance d’Afrique et d’Europe. La population est jeune : l’âge moyen est de 22 ans et près de la moitié des habitants ont entre 15 et 44 ans. La diaspora dominicaine est estimée à plus de 2 millions de personnes, installées aux États-Unis principalement.

Le drapeau dominicain a été dessiné par Juan Pablo Duarte et créé par Concepción Bona et María Trinidad Sánchez. Hissé pour la première fois le 27 février 1944, il identifie la République dominicaine en tant que pays souverain et libre. En effet la couleur rouge représente le sang versé par les libérateurs. Le bleu exprime les idéaux de progrès, de liberté et de protection divine et la croix est le symbole du combat des libérateurs.

La devise nationale est “Dios, Patria, Libertad” (qui en français signifie: Dieu, Patrie, Liberté) et l’hymne national est “Quisqueyanos valientes ».

2/ Evaluation du risque politique basé sur:

La stabilité du gouvernement et des institutions :

Au XXème siècle, la République Dominicaine est sous l’autorité dictatorial.  Lorsque la dictature est abattue en 1966, le nouveau président Balaguer ouvre la République Dominicaine au reste du monde. Cependant, les bonnes performances économiques ne s’accompagnent pas d’une distribution équitable des richesses. Balaguer est alors défait par Gùzman du parti révolutionnaire dominicain.

Au XXème siècles, les tensions dues aux difficultés économiques sont très présentes en République Dominicaine et les basculements entre dictature, parti réformiste et parti révolutionnaire reste très commun.

Au XXIème siècle, avec le tourisme comme atout majeur, les tensions s’apaisent et la stabilité commence à se faire sentir.

Le nouveau président, M. Danillo Medina Sanchez qui a été élu en août 2012, a succédé à M. Fernandez qui avait effectué trois mandats de suite.

Le président a conservé une bonne partie des membres du gouvernement de M. Fernandez afin de donner un signal de continuité à la politique dominicaine. Cette continuité devrait permettre la mise en place des réformes en matière de lutte contre la corruption, d’amélioration de la qualité des infrastructures, ainsi que de lutte contre la criminalité, nécessaires pour attirer les investisseurs étrangers.

Le président se consacre aux grands dossiers de politique économique et social, il renoue avec le Fonds Monétaire Internationale. Il lutte contre l’analphabétisme. Il privilégie les relations avec les grands pays latino-américain (Colombie et Brésil).

Les conditions socio-économiques :

L’économie de la République Dominicaine affichait une forte croissance jusqu’à la crise économique mondiale de 2008. Après une légère reprise, la croissance a de nouveau ralenti à partir de 2011 pour atteindre 2% en 2013. Suite à la hausse de la TVA, on a assisté à une augmentation du chômage (15%) et de l’inflation (4,5%).

Sous les effets de la crise, les revenus du gouvernement ont chuté : la République Dominicaine a donc conclu un accord de confirmation avec le FMI, consistant principalement en une politique fiscale et une politique monétaire flexible.

Le tourisme est la principale source de revenus (4,7 milliards de dollars) mais aussi le principal employeur (550 000 emplois directs et indirects). Ce tourisme attire également les investisseurs étrangers.

En 2013, le déficit budgétaire a baissé grâce aux mesures d’austérité et à l’augmentation des impôts tandis que la dette publique augmentait. Cependant, le gouvernement peine toujours à régler les problèmes d’électricité : des coupures de courant continuent d’handicaper le pays.

De plus, des micro-crédits ont été accordés à des communautés pauvres. Les relations de l’île avec Haïti se sont détériorées suite à la décision de déchoir les descendants de Haïtiens de la nationalité dominicaine (200 000 personnes risquent de devenir apatrides).

La République Dominicaine figure parmi les premières destinations touristiques des Caraïbes. Pourtant, elle a subi une baisse de fréquentation des pays de la zone euro, compensée par l’augmentation des touristes sud-américains et russes.

La République Dominicaine est un pays à revenus intermédiaires où de fortes inégalités existent. Plus du tiers de la population vit sous le seuil de la pauvreté.

Depuis 2012, le taux de chômage a légèrement baissé : 13% en 2012, 12,5% en 2013 et 12% en 2014.

L’activité économique de la République dominicaine se concentre sur trois principaux secteurs : services (67,8% de l’emploi total), industrie (17,8%), agriculture (14,5%).

La population active était composée de 4 703 000 personnes en 2011 contre 4 806 000 en 2012. Le taux d’activité des hommes en 2010 était de 78,70% contre 78,60% en 2011. Celui des femmes en 2010 était de 50,80% contre 51% en 2011. Ces taux d’activités restent donc stables, cependant on observe une activité plus importante pour les hommes que pour les femmes.

Les pressions ethniques :

La population est le résultat d’un métissage de peuples principalement en provenance d’Afrique et d’Europe. Selon les estimations officielles, il y aurait 68 % de métis, 16 % de blancs et 18 % de noirs.

Les pressions ethniques sont faibles. Cependant on retrouve toutefois des actes de violences et de persécution entre les différentes ethnies.

Les conflits externes et les pays voisins :

La république Dominicaine est en bon terme avec les autre États des Caraïbes. Elle participe à  beaucoup d’organisations internationales comme le système de l’intégration centraméricaine et l’association des États de la Caraïbes. Elle est candidate à l’adhésion à la Communauté caribéenne.

Si les États-Unis demeurent un partenaire de premier plan, la république dominicaine cherche à étendre son réseau diplomatique en ouvrant des représentations en Inde, en Egypte, au Qatar, en Russie, en Afrique du Sud ou encore à Taïwan. Elle est enfin pays observateur de l’Organisation intergouvernementale de la francophonie.

Comme Haïti a occupé la République Dominicaine jusqu’en 1844 et le dictateur Trujillo avait ordonnée le massacre de plusieurs milliers de haïtiens en 1937, les relations entre les deux pays, restent encore aujourd’hui complexes par le poids de l’histoire. Cependant, la République Dominicaine semble vouloir apaiser les tensions car en 2010, la République Dominicaine a mobilisé ses forces pour venir en aide aux Haïtiens.

La République Dominicaine s’est impliquée dans le dialogue bi-régional Union européenne/Amérique latine et Caraïbes au travers de la Fundación Globlal Desarollo y democracia y Desarrollo (FUNGLODE), à la tête de laquelle œuvre l’ancien président dominicain Leonel FERNANDEZ. Elle participe activement aux travaux de la Fondation UE-ALC, notamment sur le thème du changement climatique.

L’économie Dominicaine dépend beaucoup des Etats-Unis qui absorbent la majeure partie de ses exportations. Ils fournissent la moitié des entrées touristiques et l’essentiel des transferts de fonds des migrants. Cependant cette domination a été ralentie en été 2008 à cause de la crise internationale.

Le niveau de corruption :

D’après l’indice de perception de la corruption effectué par Transparency International, la République Dominicaine est, sur une échelle de 100 (100 étant le niveau le plus bas de corruption), à 29 points. En 2012, la République Dominicaine comptait 32 points.

Les conditions de sécurité en République dominicaine liées à la criminalité et au terrorisme :

On assiste à une progression importante de la criminalité et de la délinquance en République Dominicaine, allant de simples vols à l’arrachée jusqu’à des agressions à main armée ou des agressions sexuelles (de jour comme de nuit). Des étrangers sont parfois victimes de crimes violents. Les crimes mineurs, sont courants dans les milieux urbains (vol à la tire, vols d’articles dans des bagages enregistrés dans les aéroports).

Cette criminalité est notamment liée au trafic et à la consommation de stupéfiants, qui touche non seulement les Dominicains mais également les résidents étrangers et les touristes.

Plusieurs affaires concernant des touristes piégés par des trafiquants de drogue ont été signalées : des cas d’emprisonnements ont en effet été enregistrés pour détention de drogue alors que les personnes concernées nient être impliquées dans un trafic quelconque.

3/ Evaluation des risques économiques et financiers :

Afin de témoigner des risques économiques et financiers, voici quelques chiffres clés :

–      Le PIB par habitant en 2012 : 5736 USD,

–      Le taux de croissance du PIB : 3,9% en 2012, alors qu’il était de 4,5% en 2011,

–      Le taux d’inflation annuel : 3,7 en 2012 (prévisions pour 2014 : 4,8),

–      Le solde budgétaire (en % du PIB) : -6,8% du PIB en 2012, -4,8% du PIB en 2013,

–      Le solde courant (en % du PIB) : -6,6% du PIB en 2012, -2,9% du PIB en 2013,

–      La dette publique (en % du PIB) : 37% du PIB en 2013 (prévisions pour 2014 : 39% du PIB),

–      La dette externe (en % du PIB) : 63,3% de la dette publique et 21,6% du PIB en 2013 à Vénézuela : premier créancier,

–      Le déficit public : 6,7% du PIB en 2013.

PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES

4/ Evaluation des risques géographiques et environnementaux :

Les risques sismiques et géologiques :

La République Dominicaine est située dans une région fréquemment touchée par des catastrophes naturelles : séismes, ouragans, cyclones, tempêtes, inondations…

La saison cyclonique se déroule d’environ mai/juin à novembre : orages violents, fortes rafales de vents, entrainant la paralysie des transports ainsi que des endommagements d’infrastructures.

Les risques sanitaires et épidémiques :

–      paludisme (maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques),

–      rage animale (2 cas de rage humaine diagnostiqués en mars 2002),

–      sida,

–       chikungunya (transmission par des moustiques infectés : épidémie apparue dans les Antilles en décembre 2013),

–      dengue (maladie virale transmise par les piqûres de moustiques),

–      H1N1,

–       choléra (épidémie au cours de l’hiver 2010-2011, pas encore totalement neutralisée malgré les mesures prises par les autorités locales),

–      larva migrans (pénétration dans la peau de larve d’un parasite),

–       cigüatera (intoxication alimentaire par la chair des poissons et crustacés, contaminés par une micro-algue),

–      déficit d’hygiène (aliments, eau),

–      eau du robinet non potable,

–       vaccins conseillés en fonction des conditions d’hygiène et de la durée du séjour : hépatites A et B, diphtérie, tétanos, poliomyélite, typhoïde, rage, grippe en période de transmission, fièvre jaune, méningite.

5/ Evaluation du hard power de la République Dominicaine :

Pouvoir militaire réel :

L’armée dominicaine est composée d’une armée de terre, une armée de l’air et une marine. Le commandant en chef est le président Medina depuis 2012. Principalement, l’armée de la République Dominicaine participe à des contrôles de trafics de contre bande et de l’immigration illégale vers les Etats-Unis.

Le ministère des Forces armées est chargé de la sécurité nationale et des Forces armées de la République dominicaine :

On remarque que l’Amérique est encore très présente en République Dominicaine car c’est elle qui l’équipe militairement.

On constate que l’armée de terre est la plus importante avec 24 000 soldats et six brigades d’infanteries, d’une brigade de soutien au combat, d’un escadron aérien et d’une brigade logistique.

L’armée de l’air (Fuerza Aérea Dominicana) dispose de deux bases une près de Saint Domingue dans le sud et une dans le nord. Elle fut créée en février 1844 (après l’indépendance de la République Dominicaine).

Poids du pays dans les institutions internationales :

> Système d’intégration centraméricaine

Le Système d’intégration centraméricain (Sistema de la Integración Centroamericana : SICA) est une organisation politique, économique et culturelle des pays d’Amérique centrale en vigueur depuis le 1er février 1993. C’est le 13 décembre 1991 que tous les pays de l’Organisation des États centraméricains (Organización de Estados Centroamericanos : ODECA) ont signé le Protocole de Tegucigalpa qui étend la coopération à la recherche de la paix régionale, à la liberté politique, la démocratie et le développement économique. Le siège du Secrétariat général du SICA est situé au Salvador. La République Dominicain participe activement à ce système.

> Association des États de la Caraïbe

L’Association des États de la Caraïbe est une organisation internationale ayant pour but de promouvoir la consultation, la coopération et l’action concertée entre tous les pays de la Caraïbe. Cette association a été créée en 1994 dans le but de renforcer la coopération entre les États de la Caraïbe.

> La République Dominicaine est aussi membre des principales organisations économiques internationales (OCDE, OMC, FMI, Banques de Développement)

Technologie et innovation :

En raison d’une forte fréquentation de touristes, la République Dominicaine doit faire des investissements supplémentaires dans les infrastructures de transport et, d’une manière générale, de meilleures performances logistiques sont indispensables.

Le secteur de l’internet haut-débit en République Dominicaine est en pleine expansion. Les parts de marché sont estimés à 70% de résidentiels et 30% de professionnels. De nombreux cybercafés sont présents dans chaque ville du pays. La plupart des particuliers disposent d’une connexion internet et sont connectés via une connexion par satellite, très répandue dans le pays avec des connexions atteignant les 2 M bits/s.

En 2012, la République Dominicaine remporte le Prix des Bibliothèques offrant aux nécessiteux l’accès aux technologies avancées : la fondation Bill et Melinda Gates a décerné le Prix de l’Accès au Savoir, d’une valeur d’un million de dollars américains, aux Centres de Technologie Communautaires (CTC) de la République Dominicaine. Le programme est un réseau innovant d’équipements qui proposent à tous les habitants un accès gratuit à des outils sophistiqués, des séances de formation et une large gamme d’autres services.

6/ Evaluation du soft power de la République Dominicaine :

Médias :

Malgré la petite taille du pays, la presse est un élément important. En effet de nombreux journaux existent. On peut notamment citer : El Caribe, Clave, El Dia, Diario Libre…

Les sites internet d’informations sont également nombreux. Les radios et chaines TV le sont moins. Ces medias sont principalement en espagnol mais il existe quelques journaux en anglais, dont Framboyan (Santo Domingo) et Domingo News (Santo Domingo).

Au niveau mondial, la presse se classe 68ème sur 180 concernant sa liberté (selon l’Indicateur de la liberté de la presse) ce qui correspond à 12 places de mieux par rapport à 2013.

ONG :

La République Dominicaine fait partie des pays qui présentent une situation humanitaire dramatique. Elle connaît un taux d’investissement en dépenses sociales très faible. De ce fait, elle se trouve à la troisième place de la liste des pays qui, malgré leur croissance économique, n’ont pas réussi à améliorer l’éducation et la santé.

De plus, le pays est souvent obligé de faire face aux menaces naturelles telles que les tsunamis, les ouragans, les inondations, les séismes et les sècheresses.

Parmi les nombreuses associations qui mènent des actions humanitaires en République dominicaine, on peut citer Oxfam qui y concentre ses aides depuis 1992. Cette association gère ses œuvres via des réseaux et des institutions publiques.

Il convient également de citer la Maison de la Sagesse qui établit des programmes de soutien scolaire, d’amélioration de l’habitat, de réhabilitation des villages et d’assainissement.L’association Aide et Action intervient également dans ce pays en tentant d’améliorer la qualité de l’éducation et les conditions d’accueil des enfants.

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On peut aussi citer l’association PLAN qui intervient en République Dominicaine depuis 1987 et qui consiste à un « parrainage » d’enfants.

Leur travail se concentre sur la partie sud ouest du pays. Ils viennent en aide aux enfants et à leur famille dans 148 communautés pour favoriser leur autonomisation et leur permettre de mener leur propre développement. Ils mettent actuellement l’accent sur les soins et le développement de la petite enfance (seuls 35 enfants sur 100 reçoivent une forme d’éducation). C’est un domaine auquel le gouvernement accorde le moins d’importance. Le Plan République Dominicaine aide les enfants à bénéficier de leurs droits grâce aux programmes suivants: soin et développement de la petite enfance, éducation, protection de l’enfant, santé, réduction des risques liés aux catastrophes…

 

Les zones d’intervention en République Dominicaine :

 

7/ Conclusion générale :

Parmi ses pays voisins, la République Dominicaine n’est donc pas dans la pire des situations. Il s’agit d’un Etat en reconstruction, qui demeure fragile à tous points de vue. Cependant, cette fragilité vient surtout d’un héritage politique laborieux et de la corruption toujours plus présente.

Quant à la situation économique, il est possible de rester optimiste malgré une dépendance importante aux Etats-Unis au niveau touristique par exemple. Les conflits externes sont de moins en moins présents. En effet, la République Dominicaine essaye de s’intégrer dans la politique internationale grâce à leur intégration dans des institutions mondiales (exemple : OCDE, FMI…). Cependant, la relation avec Haïti reste fragile malgré une amélioration notable.

Les risques principaux correspondent aux risques naturels, car en effet le pays est situé dans une zone fréquemment touchée par des catastrophes naturelles (séismes, cyclones…). On peut également citer les problèmes de santé et d’épidémies, mais aussi d’éducation, car l’Etat, seul, a du mal à y remédier. En effet, les situations sociales difficiles ne sont pas la priorité de la République Dominicaine. L’Etat préfère utiliser son argent pour d’autres causes.

L’insécurité qui règne au quotidien dans ce pays représente également une faiblesse importante, du fait de la progression constante de la criminalité et de la délinquance : le trafic de drogue est de plus en plus présent en République Dominicaine et est au cœur de toutes les inquiétudes.

Ainsi, en pleine croissance économique, la République Dominicaine promet de nouvelles améliorations malgré certaines faiblesses dont on peut attendre des modifications dans les années à venir.

  

8/ Liens intéressants pour aller plus loin 

 http://www.aide-et-action.org

  

SITOGRAPHIE :

– http://www.diplomatie.gouv.fr

– http://perspective.usherbrooke.ca

– http://www.coface.fr

– http://www.godominicanrepublic.com

– http://www.axl.cefan.ulaval.ca

– http://www.cimed.org

– http://www.routard.com

– http://fr.wikipedia.org

– http://www.americas-fr.com

– http://voyage.gc.ca

– http://www.leparisien.fr

– http://lenouvelliste.com

http://www.fao.org

http://donnees.banquemondiale.org

http://www.ambafrance.org.do

http://www.champagne-ardenne-export.com

http://fr.scribd.com

http://www.aidehumanitaire.org

http://www.creativnet.fr

http://www.creativnet-studios.com

https://www.tresor.economie.gouv.fr

http://express.ifla.org

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