Hallado un « narcotunel » con electricidad en la frontera entre Estados Unidos y Mexico

1.    Présentation du journal « El Pais »

« El pais » traduit en français « Le pays » fait partie du groupe Prisa qui est leader en création et distribution de contenu culturel, d’information et d’éducation. Le groupe utilise deux langues : l’espagnol et le portugais. Cinquante-deux millions de personnes lisent ainsi ce journal à travers vingt-deux pays dans le monde. Le journal paraît pour la première fois en 1976, à cette époque c’est le premier journal véritablement démocrate. C’est un journal espagnol, mais une édition dite globale est distribuée en Amérique latine.

Le slogan du journal à sa création est “Journal indépendant du matin” et devient en 2007 “le journal mondial en espagnol”. Le quotidien a créé une alliance avec « The New York Times » le jeudi paraît donc un supplément USA traduit en espagnol.

Ce journal est de type généraliste avec une tendance socialiste. On retrouve une certaine simplicité d’expression.

 

2.    Présentation de l’original

L’article sélectionné est paru le 1er novembre 2013, le lendemain de la découverte d’un narco-tunnel entre Tijuana et les Etats-Unis. L’auteur de cet article est Veronica Calderòn journaliste pour le quotidien « El Pais » depuis janvier 2009. A travers la découverte de ce narco-tunnel, le sujet du narcotrafic est remis sur la table moins de quatre mois après l’arrestation de « El Z-40 », le leader de l’organisation criminelle connue sous le nom de Zeta. Ces dernières années, le poids, la logistique et la pénétration du crime organisé dans la société mexicaine ont augmenté et cela n’ira pas en s’arrangeant si la corruption flagrante des policiers continue d’augmenter.

 

3.    Traduction de l’article

Titre : Découverte d’un « narco-tunnel » avec électricité à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.

Sous-titre : Les autorités ont découvert au minimum cent cinquante couloirs de ce type dans les vingt dernières années.

Corps du texte : Ils peuvent mesurer entre cinq cents mètres et un kilomètre. Les construire peut prendre des années et leurs coûts s’élèvent à plusieurs millions de dollars. Ce sont les narco-tunnels : passages utilisés par les cartels pour introduire des kilos de drogues au meilleur marché du monde, les Etats-Unis. Les autorités de San Diego en ont découvert un de plus et ont confirmé que la drogue saisie (d’une valeur de douze millions de dollars) appartenait au cartel de Sinaloa. La découverte du passage fut un pur hasard. Des policiers de Californie ont arrêté une voiture pour avoir violé une loi de transit. A l’intérieur, ils découvrirent trois tonnes de marijuana. Ils y découvrirent également  une adresse : celle d’une maison abandonnée qui servait d’entrepôt pour la drogue. Ce sont les interrogatoires qui révélèrent le narco-tunnel. Selon l’agent Derek Jenner, les recherches ont pris plusieurs semaines. Les autorités saisirent cinq autres tonnes de marijuana et trois cent vingt-cinq kilos de cocaïne. Les mafias mexicaines utilisent les narco-tunnels, depuis au moins vingt ans. Ils ne servent pas seulement à transporter de la drogue, mais sont aussi utilisés pour le trafic d’immigrants.  Mais la nouveauté du couloir découvert mercredi dernier c’est la présence de cocaïne. Selon la police de San Diego, c’est la première fois que l’on rencontre cette drogue dans ces passages. Trois personnes ont été arrêtées, informe l’agent fiscal fédéral de la ville californienne, Laura Duffy, dans une conférence de presse. Elle a également ajouté qu’ils étaient sûrs que le couloir n’avait pas été utilisé avant. La découverte est un « coup dur » pour les organisations criminelles, commente le directeur de l’agence fédérale antidrogue des Etats-Unis à San Diego, William Sherman. « Ils ont investi un ou deux ans à construire un tunnel tant sophistiqué que celui-là et des millions de dollars pour le compléter », il affirmait. En accord avec Sherman, la construction de ces tunnels est un « signe de désespoir ». Cependant, depuis 1990, cent cinquante couloirs sous-terrain destinés à introduire de la drogue aux Etats-Unis ont été découverts. Les autorités américaines ont découvert cette année, un couloir à�� la frontière entre Tijuana et San Diego. Curieusement, on leurs a aussi attribué El Chapo Guzman. En 2002, a été découvert l’un des plus grands, de plus d’un kilomètre de large avec un réseau sophistiqué de rails. Seulement dans les cinq dernières années, il en a été découvert soixante-quinze. La majorité est à la frontière entre la Californie et l’Arizona. Le sol d’argile, commun au désert des deux pays, facilite la construction. Et à chaque fois, ils sont plus sophistiqués. Le narco-tunnel qui a été découvert cette semaine est d’une longueur de six stades de football, éclairage, aération, ascenseurs et système de transport électrique. Pour satisfaire le vorace marché de consommation des Etats-Unis, les cartels se sont prêtés la main pour tout type de solutions ingénieuses. Ils utilisent des avions, des véhicules amphibiens, des bateaux et même jusqu’à des catapultes. En 2011, deux ont été découverts en Arizona. En 2000, la police a trouvé  à Bogota des technologies et instructions pour construire un tunnel sous-marin capable de transporter deux-cents kilos de drogue. « Ces types sont chaque fois plus ingénieux », pense Rafael Reyes, chef des opérations internationales de la DEA. Le cartel de Sinaloa est devenu ces dernières années, l’une des organisations de trafic de drogues les plus puissantes du monde. Aussi, cette semaine il a été découvert sa présence en Equateur et des informations de la DEA ont repéré des opérateurs de la mafia en Italie et en Afghanistan. L’organisation s’est convertie en principal fournisseur d’héroïne aux Etats-Unis, sachant que le Mexique produit seulement 6% de la drogue du marché mondial. Pour se donner une idée de la taille du coup donné aux cartels, il faut prendre en compte l’ampleur du marché dont nous sommes en train de parler. Le gouvernement des Etats-Unis dédit chaque année sept milliards de dollars à la lutte anti-drogue. En accord avec les statistiques officielles, le trafic de drogue au Mexique vaut, au moins, cinquante milliards de dollars. Les autorités américaines calculent qu’il y a 800.000 « chameaux » répartis dans mille villes américaines dédiées à la vente de drogue au consommateur. 93% de la cocaïne qui entrent aux Etats-Unis passe par le Mexique et 65% sont transportées par la zone où fut localisé le tunnel. Dans les six dernières années, au moins 70.000 personnes sont mortes au Mexique à cause de la violence causée par les cartels du narcotrafic.

4. Analyse, commentaire, critique de l’article

Sur le fond : Le narcotrafic est un sujet délicat au Mexique, d’ailleurs certains mexicains sont opposés à la lutte contre le narcotrafic car c’est cette politique qui provoque des victimes et souvent des innocents, alors que les organisations de narcotrafiquants lorsqu’elle ne sont pas dérangés, gèrent et régulent leur marché sans faire de vague. Dans cet article l’auteur nous précise que « Le Mexique produit seulement 6% de la drogue du marché mondial ». Cette découverte permet au pays de revenir sur le sujet dans sa globalité et l’idée ressortant du texte est basée sur l’attribution d’une faute. Les Etats-Unis sont réputés pour être le meilleur marché du monde, ce qui fait du Mexique un lieu de passage qui engendre un taux de criminalité et de mortalité important. Taux, qui serait réduit voir inexistant, d’après l’article, si les américains n’étaient pas de si gros consommateurs. Le pays se qualifie donc de lieu de passage et non de producteur ou receleur, il se positionne en victime. Justifié ou non ?

Sur la forme : La première partie relate de manière claire la situation précèdent la découverte. En revanche, la dernière partie de l’article nous abreuve de chiffres, que nous ne retenons pas et qui noient l’information dans la masse, la lecture devient alors moins agréable.

5.    Sources

http://www.enespagne.com/

www.prisa.com ;

www.courrierinternational.com

www.elpais.com

6. Annexe : Original de l’article

Hallado un ‘narcotúnel’ con electricidad en la frontera entre EE UU y México

Las autoridades han descubierto al menos 150 de este tipo de corredores en los últimos 20 años

VERÓNICA CALDERÓN México 1 NOV 2013 – 22:28 CET

Pueden medir entre 500 metros y un kilómetro. Construirlos lleva años y su coste se eleva a millones de dólares. Son los narcotúneles: pasadizos utilizados por los carteles del narcotráfico para introducir miles de kilogramos de droga al mayor mercado del mundo, Estados Unidos. Las autoridades de San Diego descubrieron uno más y han confirmado que la droga incautada (con un valor de 12 millones de dólares) pertenecía al cártel de Sinaloa.

El hallazgo del pasadizo ocurrió por una casualidad. Unos policías de California detuvieron un coche por violar una ley de tránsito. Hallaron en su interior tres toneladas de marihuana. También encontraron una dirección: un casa abandonada que funcionaba como un almacén de droga. Y de los interrogatorios dieron con el narcotúnel. Según el agente Derek Jenner, las investigaciones llevaron semanas. Las autoridades se incautaron de otras cinco toneladas de marihuana y 325 kilogramos de cocaína.

Las mafias mexicanas utilizan los narcotúneles desde hace, por lo menos, 20 años. No solo sirven para transportar droga, también son utilizados para el tráfico de inmigrantes. Pero la novedad sobre el corredor descubierto el miércoles pasado es que se halló cocaína. Según la policía de San Diego, es la primera vez que se encuentra esta droga en estos pasadizos. Tres personas han sido detenidas, informó la Fiscal Federal de la ciudad californiana, Laura Duffy, en una conferencia de prensa. También añadió que estaban seguros de que el pasadizo no había sido utilizado antes.

Las autoridades se incautaron de ocho toneladas de marihuana y 325 kilogramos de cocaína

El hallazgo es “un golpe duro” a las organizaciones criminales, comentó el director de la Agencia Federal Antidrogas de EE UU (DEA) en San Diego, William Sherman. “Invierten uno o dos años en construir un túnel tan sofisticado como éste y millones de dólares para completarlo”, afirmó. De acuerdo con Sherman, la construcción de estos túneles es “un signo de desesperación”.

No obstante, desde 1990 se han hallado 150 pasadizos subtérraneos para introducir droga a EE UU. Las autoridades estadounidenses descubrieron ese año un corredor justo en la frontera entre Tijuana y San Diego. Curiosamente, también se lo atribuyeron a El Chapo Guzmán. En 2002 se descubrió uno de los más grandes, de más de un kilómetro de largo con un sofisticado sistema de raíles. Solamente en los últimos cinco años se han encontrado 75. La mayoría están en la frontera con California y Arizona. El suelo de arcilla, común en el desierto que une a los dos países, facilita su construcción. Y cada vez son más sofisticados. El narcotúnel que se ha descubierto esta semana tiene una longitud de seis campos de fútbol, iluminación, ventilación, ascensores y un sistema de transporte eléctrico. Para satisfacer el voraz mercado de consumo estadounidense, los carteles han echado mano de todo tipo de soluciones ingeniosas. Usan avionetas, vehículos anfibios, lanchas y hasta catapultas. En 2011 se hallaron dos en Arizona. En 2000, la policía encontr�� en Bogotá tecnología e instrucciones para construir un submarino capaz de transportar 200 kilos de droga. “Estos tipos son cada vez más ingeniosos”, opina Rafael Reyes, jefe de operaciones internacionales de la DEA.

Un agente de inmigración inspecciona el interior del túnel hallado entre Tijuana y San Diego. / PAUL CAFFREY (AP)

El Cartel de Sinaloa se ha convertido en los últimos años en una de las organizaciones de tráfico de droga más poderosas del mundo. También esta semana se ha descubierto su presencia en Ecuador, e informes de la DEA sitúan a operadores de la mafia en Italia y Afganistán. La organización se ha convertido en el principal proveedor de heroína de EE UU, pese a que México produce solamente un 6% de la droga en el mercado mundial.

Para hacerse una idea del tamaño del golpe asestado a los carteles, hay que tener en cuenta la magnitud del negocio del que estamos hablando. El Gobierno de EE UU dedica cada año 7.000 millones de dólares a la lucha antidroga. De acuerdo con estadísticas oficiales, el tráfico de droga en México vale, por lo menos, 50.000 millones de dólares. Las autoridades de EE UU calculan que hay 800.000 camellos repartidos en 1.000 ciudades estadounidenses dedicados a la venta de droga al consumidor. El 93% de la cocaína que entra a EE UU pasa por México, y el 65% se transporta por la zona en que fue localizado el túnel. En los últimos seis años, al menos 70.000 personas han muerto en el país latinoamericano debido a la violencia causada por los carteles del narcotráfico.

A propos Marine Megna 2 Articles
Master 1 Ressources Humaines et Organisation à l'IAE de Lyon

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