Les violences en république Centre africaine ont tué plu de 600 personnes en une semaine, selon les Nations-Unies

 

  1. 1.    Présentation du journal :

L’article est extrait du journal The New York Times, quotidien New-Yorkais distribué internationalement. Fondé en 1851 par Henry Jarvis Raymond et Georges Jones, le NYT se veut généraliste et traite lui aussi de l’ensemble de l’actualité (économique, politique, culture etc.). Considéré comme une référence, le NYT a été récompensé par 98 prix Pulitzer (prix américain remis dans différents domaines, le journalisme par exemple). Afin de démontrer son importance et sa notoriété, les chaines télévisées ne décident de développer un sujet sur le territoire national que si le NYT l’a traité précédemment.

Une particularité du journal est que sur chaque numéro, la devise du journal est présente dans le coin supérieur gauche de la première page : « All the news that’s fit to print » (« Toutes les nouvelles qui méritent d’être imprimées »).

Généralement, le NYT soutien les candidats politiques du Parti Démocrate aux Etats-Unis.

 

  1. 2.    Présentation contexte :

L’article est rédigé par Nick Cumming-Bruce, un journaliste britannique, à propos de la guerre civile en Centrafrique.

La guerre civile qui se déroule actuellement en Centrafrique est un conflit intercommunautaire qui oppose les milices de la Seleka, majoritairement musulmane et qui soutienne l’actuelle président Michel Djotodia et des troupes chrétiennes qui soutiennent l’ancien président François Bozizé.

Ce conflit a débuté lors du coup d’Etat de Michel Djotodia en mars 2013. Le déclin du régime de Bozizé, caractérisé par une insécurité croissante, une perte de contrôle d’une partie des territoires a aboutit à la création de la milice Seleka. C’est cette dernière, qui suite au refus de la France d’intervenir en Centrafrique en mars 2013, organise un coup d’état le 24 mars 2013.

Les combats s’accentuent à partir d’octobre 2013 et l’Etat ne semble pas en mesure de régler seul le conflit et de trouver un processus menant à la paix.

Entre mars et octobre, l’action internationale est invisible. La situation de chaos se développe et se généralise dans différentes villes de Centrafrique. Les faits étaient la, mais aucune action internationale n’a été entreprise jusqu’en décembre.

Le 5 décembre, l’ONU autorise par la résolution 2127 le « déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) pour une période de 12 mois »officiellement pour mettre fin à la « faillite totale de l’ordre public, l’absence de l’état de droit et les tensions interconfessionnelles ».

 

  1. 3.    Traduction :

Les violences en république Centre africaine ont tué plu de 600 personnes en une semaine, selon les Nations-Unies

GENEVE – Vendredi, l’agence pour les réfugiés des Nations Unies a déclaré que plus de 600 personnes ont été tuées la semaine dernière dans la violence sectaire et l’anarchie des convulsions qui règnent en République centrafricaine, et la crise s’aggrave.

Environ 450 personnes ont été tuées dans la capitale, Bangui, et 160 autres ont été rapportées mortes dans d’autres parties du pays, Adrian Edwards, porte-parole du Bureau du Haut Commissariat des réfugiés aux Nations Unies, a dit aux journalistes, relayant des informations de la croix rouge et du Conseil aux réfugiés Danois.

“Nous sommes au cœur d’une situation absolument catastrophique “, a déclaré M. Edwards dans une interview. «Les besoins sont immenses, et la situation ne fait qu’empirer. ”

L’évaluation est venu alors que les troupes françaises ont échangé des tirs avec d’anciens groupes rebelles présumés à Bangui, selon l’Associated Press, et l’Union africaine a annoncé qu’elle augmenterait le nombre de ses troupes de maintien de la paix de 2500 à 6000 dans le but de lutter contre l’anarchie et l’effusion de sang qui a balayé le pays ces derniers mois .

La semaine dernière, les combats ont conduit environ 159 000 personnes à fuir leurs domiciles à Bangui, mais le nombre total de personnes ayant du se déplacer en raison des troubles dans le pays est estimé à environ un demi-million, a dit M. Edwards. Dans d’autres parties de la République centrafricaine, ” il y a des dizaines de milliers de personnes qui sont dans la brousse depuis plusieurs mois, a déclaré Marixie Mercado, porte-parole de l’UNICEF à Genève.

M. Edwards a indiqué que dans la capitale, plus de 38 000 personnes ont trouvé refuge à l’aéroport de Bangui, où les troupes françaises ont mis en place une base, mais ils vivent sans abri,  sans toilettes et sans des installations pour se laver. 12.000 personnes supplémentaires ont trouvé refuge dans une église de Bangui qui a une source d’eau.

“Jusqu’à présent, l’aide est restée relativement faible », a déclaré M. Edwards. ” Beaucoup plus va être nécessaire. ”

L’association médicale Médecins Sans Frontières a critiqué jeudi l’Organisation des Nations Unies dans une lettre ouverte aux dirigeants officiels responsables de la coordination de l’aide d’urgence, Valerie Amos, citant “la performance inacceptable du système humanitaire des Nations Unies.”

Médecins sans frontières a indiqué qu’ils n’avaient reçu aucune réponse aux demandes répétées pour la nourriture, des tentes et des fournitures d’hygiène pour ceux qui cherchent refuge à l’aéroport de Bangui. L’organisme de bienfaisance a déclaré que dans la ville de Bossangoa, les membres du personnel des Nations Unies avaient trouvé refuge dans l’enceinte de la Force multinationale de l’Afrique centrale au cours de plusieurs jours de combats, cette semaine, provoquant l’arrêt de l’approvisionnement en nourriture à plus de 30 000 personnes déplacées dans la ville tandis que d’autres organisations non gouvernemental ont continué à travailler. Médecins sans frontières a également indiqué que les fonctionnaires des Nations Unies ne fournissent pas d’aide, même pour les personnes hébergées dans la même enceinte.

«Il est clair qu’il y a une frustration que l’ONU ne réagit pas comme nous pensons qu’il devrait”, a déclaré Tarak Baouab, le conseiller aux affaires humanitaires de Médecins sans frontières.

 

  1. 4.    Analyse transversale :

Le jour même de l’adoption par l’ONU de la résolution 2127, le président français François Hollande annonce une intervention militaire en Centrafrique. Le chef d’Etat a déclaré que « la France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines » et que « La France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire ».

Face à la résistance importante sur place, la France envoi progressivement davantage de soldats sur place et espère de l’Europe un soutien économique et ou militaire.

Cet article met en avant le fait que malgré une intervention militaire la situation ne s’améliore pas pour autant. Il dénonce les lacunes de l’ONU à organiser l’aide et le déploiement de cette dernière.

Aujourd’hui en Centrafrique, sur 4.6 millions de Centrafricains, 206 000 ont été déplacés. Pour un grand nombre d’entre eux, ils vivent désormais dans la brousse ayant peu ou pas accès à l’aide humanitaire. 60 000 personnes ont quitté le pays. 484 000 habitants souffrent d’insécurité alimentaire et on estime a 3 500 le nombre d’enfants soldats.

« Des 195 millions de dollars demandés pour l’aide humanitaire en 2013, seulement 32% se sont concrétisés par des promesses de dons. Des 4,2 millions de dollars demandés pour l’hébergement d’urgence, aucun sou n’a été reçu ».

Malgré une intervention militaire, la situation est loin d’être réglée et l’on peut s’interroger sur l’efficacité des aides humanitaires et leurs déploiements au regard des déclarations et des chiffres.

 

Sitographies :

http://www.lactualite.com/opinions/le-blogue-geopolitique/le-conflit-oublie-en-republique-centrafricaine/

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203170371491-centrafrique-1-200-militaires-francais-deployes-dans-les-jours-qui-viennent-selon-fabius-634909.php

http://www.cbc.ca/news/world/central-african-republic-violence-sees-thousands-flee-1.2454955

http://news.yahoo.com/central-african-republic-risk-genocide/

 

Annexe :

Lien :

http://www.theguardian.com/world/2013/dec/17/ukraine-russia-leaders-talks-kremlin-loan-deal

 

Vladimir Putin offers Ukraine financial incentives to stick with Russia

Moscow to buy $15bn of Ukrainian government bonds and cut gas price after Kiev resists signing EU deal amid mass protests

Ukraine‘s prime minister Mykola Azarov has described a $15bn aid package from Russia as a historic deal to allow the ex-Soviet republic return to economic growth, as protesters in Kiev voiced anger over a “sell-out” to Moscow.

Ukraine’s president Viktor Yanukovych and Russia’s Vladimir Putinannounced the bailout for Kiev on Tuesday after talks in Moscow. The deal also includes lowering the price for Russian gas deliveries to Ukraine pays by about a third.

“The head of state managed to agree lower gas prices as of January 1st and until the contract ends,” Azarov told his government, referring to a ten-year gas contract that expires in January 2019. “This allows a revival of economic growth.”

“Yesterday, a historic development occurred.

“The president reached agreement on exceptionally beneficial conditions for crediting Ukraine’s economy, which allows us to carry out wide-ranging plans for economic modernisation,” Azarov said.

Putin’s intervention raised the stakes in the battle over Ukraine’s future.

The announcements came after he held talks in Moscow with his Ukrainian counterpart, who is facing massive protests at home for his decision to shelve a pact with the European Union in favour of closer ties with Russia.

Economic experts say Ukraine desperately needs at least $10bn in the coming months to avoid bankruptcy.

Putin sought to calm the protesters in Kiev by saying on Tuesday that he and Yanukovych did not discuss the prospect of Ukraine joining the Russian-dominated Customs Union. But the sweeping agreements are likely to fuel the anger of demonstrators who want Ukraine to break from Russia’s orbit and integrate with the 28-nation EU.

The Russian finance minister, Anton Siluanov, said after the Kremlin talks that Russia would purchase $15bn in Ukraine’s Eurobonds, starting this month.

Putin said the Russian state-controlled gas monopoly, Gazprom, will cut the price that Ukraine must pay for Russian gas deliveries to $268 per 1,000 cubic metres from the current level of about $400 per 1,000 cubic metres.

In brief remarks to the media before they began the talks, Putin said Ukraine “is without doubt, in the full sense of the word, our strategic partner and ally”. He said that over the past two years, trade levels between the countries had dropped, but that the range of new agreements would rectify that.

“The time has come to take energetic steps not only to return to the levels of recent years but to go further,” he said.

Membership of the Customs Union, a Moscow-led trade grouping into which the Kremlin has been keen to entice Ukraine, is unlikely to be on the agenda in the near future, but it is believed that in return for a package of loans and trade concessions, Yanukovych has agreed not to sign the EU deal.

Putin looked relaxed before the meeting, slouching in his chair, while Yanukovych sat bolt upright and spoke with long pauses between sentences. Ukrainian media reported that Yanukovych’s delegation had asked the Russians not to arrange a joint press conference after the meetings finished.

Nevertheless, Yanukovych said the documents on the table represented a “strategic decision” and that the two sides should work harder to develop closer relations in future. He told Putin he hoped the “traditional” issue of gas prices could be solved.

Demonstrators have sealed off the centre of Kiev for several weeks and repulsed police efforts to remove them. On Tuesday morning, several hundred protesters stood on Yanukovych’s route to the airport, holding signs that read: “Turn the plane round to Europe!”

 

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