Fiche Pays – Nigeria

Le Nigéria ou République fédérale du Nigéria se situe au cœur de l’Afrique équatoriale, au sud du sahel, le long du golfe de Guinée. Le chef d’Etat qui est aussi chef du gouvernement se nomme Goodluck Ebele Jonathan. Il est à la tête du pays depuis le 5 mai 2010. La population compte environ 168 millions de personnes (les prévisions projettent 100 millions d’habitants en

plus d’ici 2060), ce qui en fait l’Etat le plus peuplé d’Afrique et le 7e au Monde. On peut distinguer de façon grossière, les trois principaux groupes ethniques d’un État qui en compte au total environ deux cents cinquante. Les Haoussas-Fulanis au nord, qui représentent aujourd’hui environ 40 à 45

% de la population, les Yoroubas au sud-ouest (environ 20 à 25 % de la population) et les Ibos au sud-est (de 10 à 15 % de la population). Le tiers restant de la population, est constitué de minorités multiples, les principales étant les Kanouris, les Noupés et les Tivs au nord, les Efiks, les Ijaws, les Itsekiris et les Ibidios dans le sud-est. De plus, le nord est à dominante musulmane, quand le sud est à dominante chrétienne. A ces deux monothéismes l’on rajoutera les religions traditionnelles. La langue officielle est l’anglais mais le pays étant entouré d’Etat francophone, l’enseignement du français est devenu obligatoire en 1998. Mais parallèlement, on dénombre près de 400 langues. L’on distingue trois grands ensembles : les langues soudanaises occidentales, les langues de la région Niger-Volta et les langues soudanaises du centre. Les trois langues régionales reconnues officiellement sont le haoussa (dans le nord), le ibo (dans le sud-est) et le yorouba (dans l’ouest). Ces langues sont parlées par environ 65 % de la population. L’Indice de Développement Humain est de 0.459 ce qui place le Nigéria 156ième sur 187. La monnaie est le Naira (1€ vaut 207.01 Naira au 01/01/2012).

 

Evaluation du risque politique

 

L’élection de Goodluck Ebele Jonathan a été considérée comme démocratique car libre et crédible. Les institutions sont bien en place et le processus politique et démocratique n’est pas particulièrement menacé par de potentiels coups d’Etat comme il est souvent de mise dans la région. En cela le gouvernement et la politique sont stables, fait rare là aussi dans la région. La menace provient essentiellement des discordances religieuses entre musulmans majoritaires au nord et chrétiens majoritaires au sud. En effet Boko Haram, secte islamiste, a décrétée la charia dans plusieurs régions du nord mais le sénat a déclaré cette décision anticonstitutionnelle. De ce fait le gouvernement répond par la violence, avec le recourt à l’armée, pour déloger les membres de cette secte, des régions du nord du pays. L’état d’urgence a plusieurs fois été décrété pour essayer de stabiliser une situation qui commençait à lui échapper. Le problème n’est aujourd’hui, toujours pas réglé. Le pays est aussi régulièrement secoué par des attentats et des attaques au sens propre, entre les camps musulmans et chrétiens, chacun ne tolérant pas l’autre. L’on peut effectivement parler de haine religieuse et ethnique, chaque ethnie étant associé à la pratique de sa religion.

 

L’autre source d’instabilité provient du sud dans le delta du Niger, zone pétrolifère, où le Mouvement pour l’Emancipation du Delta du Niger (MEND), a ouvertement déclaré la guerre à l’Etat fédéral et aux compagnies pétrolières, pour contrer l’exploitation de gisements qui se veut désastreuse pour les populations et l’écosystème local. Le mouvement en lui-même a aujourd’hui été maté, une amnistie présidentielle étant d’ailleurs entrée en vigueur pour les militants du MEND. Mais la zone reste toujours source d’instabilité chronique.

 

Une troisième source de turbulence provient de la péninsule de Bakassi. Elle est à l’origine d’un conflit territorial entre le Cameroun et le Nigéria. Ce dernier a longtemps occupé le territoire riche en pétrole. Mais en août 2008, la souveraineté est transférée au Cameroun. Mais il  n’est pas impossible qu’un nouveau conflit éclate entre ces deux pays en cas de changements de dirigeants politiques chez l’un des belligérants.

 

Enfin il n’est pas impossible qu’un conflit dans un pays voisin ait des répercussions notamment par un afflux massif de réfugiés. Mais l’on constate qu’il y a toujours un pays tampon entre le Nigéria et  les pays dit « à risque » comme la Centrafrique, le Soudan ou le Mali par exemple. De ce fait, ce risque n’est pas le plus menaçant parmi ceux évoqués.

 

Cependant, il faut évoquer le cas de la sécurité pour les ressortissants étrangers. Les occidentaux sont régulièrement victimes d’attaques notamment dans les régions liées à l’exploitation pétrolières. En  octobre  2006,  des  mouvements  rebelles  attaquent  et  prennent  en  otage  une  soixantaine

 

d’employés d’une installation pétrolière du groupe Royal Dutch Shell. L’ambassade française sur place a d’ailleurs diffusée une carte représentant les zones à éviter, dont voici le contenu :

 

carte 1

On constate que la totalité du pays est source de danger potentiel. Les zones oranges représentent les points où l’activité économique nécessite une présence obligatoire, mais l’on voit bien que celle- ci sont fortement déconseillées. Les zones rouges sont à éviter peu importe la raison de la présence.

 

Nous voyons bien un réel danger pour les expatriés. Ce danger est le même pour les nationaux, comme nous l’avons vu avec des attentats perpétrés régulièrement, lorsqu’il ne s’agit que d’attentats et non d’attaques armées, qui là sont encore plus dangereuses car plus étendues sur le territoire. Pour tenter de remédier à cela, le gouvernement consacre 13.6% du budget 2013 à la sécurité. Mais il est évident que les effets sont très limités dans l’immédiat.

 

Pour conclure, évoquons la confiance que l’on peut accorder à la classe politique et plus généralement sur les institutions publiques. Bien que le gouvernement fasse de la lutte contre la corruption un de ses principaux objectifs, le Nigéria reste classé à la 139e place mondiale sur 176 dans le classement 2012 de Transparency International, l’indice de corruption étant de 27/100. En comparaison la France est 22e avec une note de 71/100.

 

Evaluation du risque économique et financier

 

Sur le long terme, le Nigéria a pour ambition de figurer parmi les 20 économies les plus performantes au monde, d’ici 2020. Mais de nombreux défis restent à surmonter pour atteindre cet objectif, ambitieux, mais pas irréaliste.

 

Le PIB atteint 262.6 milliard $ courants en 2012, ce qui représente une évolution de + 7.5% par rapport à 2011. Cela correspond à un PIB/habitant/an de 1555$ courants. Mais cette représentation n’a aucun intérêt vu les disparités énormes qui existent. En atteste le fait que 63% de la population vit avec moins d’un $ par jour. A l’inverse, le Nigéria est le pays qui possède le plus de milliardaire en Afrique. L’on en dénombre ainsi 20. Il est donc typique des pays, qui cherchent encore une voie de développement et dont la majorité des richesses ne sont pas redistribuées. Ainsi, le taux de chômage global s’établissait à 23,9 % en 2011, ce qui laisse sans revenu du travail environ 40 millions d’habitants, chiffre considérable, mais à relativiser du fait que l’agriculture représente 35.2% du PIB. Beaucoup de personnes vivent de leurs propres exploitations et élevages, de manière traditionnelle, comme il est souvent de mise en Afrique, contrairement à nos sociétés occidentales. Cependant, fait rare dans la région, la balance commerciale est excédentaire à hauteur de 60 milliards de $, essentiellement dû aux exportations de pétrole. Cette forte rentrée de devise permet au pays de maintenir un ratio d’endettement à 19% du PIB, montant bien inférieur à celui de la France par exemple, où le taux flirt avec les 90%. Enfin l’inflation, pourtant longtemps contenue à un chiffre, termine l’année 2012 à un taux de 11.4%, ce qui tend à diminuer la valeur du naira, la monnaie nationale, même si celle-ci reste quand même maitrisée.

 

L’économie nigériane est donc en plein boom, portée par les hydrocarbures, mais de fortes disparités demeurent, ce qui maintient une majorité de la population dans un état de paupérisation. Quant à l’État il se veut plutôt bon gestionnaire des deniers publics. Le Nigéria est ainsi le premier pays à rembourser l’intégralité de sa dette au club de Paris et celui-ci conservant également une balance budgétaire positive malgré des dérapages entre 2008 et 2011. Ces politiques maintiennent une monnaie à un niveau relativement stable par rapport aux pays voisins, bien que le risque d’une forte dévaluation ne soit pas à écarter comme ce fut le cas en 2007 où une grève générale a été décrétée pour protester contre la forte hausse des prix. Hormis cet aléa financier, il y a de réels motifs d’espoir quant à la réalisation de l’objectif énoncé précédemment, et les IDE sont fortement envisageables pour une entreprise souhaitant s’implanter dans le pays, avec une préférence pour le sud, plus dynamique que le nord. Vu la forte population et la croissance actuelle, il y de quoi être optimiste à s’implanter dans ce pays pour y développer une activité en lien avec les besoins de ces habitants.

 

Évaluation des risques géographiques et environnementaux

Pas plus tard qu’en cette fin de mois d’octobre 2013, une épidémie de choléra a fait plus de

 

50 morts dans un État du nord-ouest du Nigéria. Ces maladies éradiquées de nos sociétés occidentales, sont encore nombreuses dans cette région, du fait de la forte chaleur et d’un fort taux d’humidité,  qui  combinés  favorisent  la  propagation  de  ces  virus.  Le  sida,  le  paludisme,  la méningite, la poliomyélite ou le choléra sont donc encore omniprésents dans ce pays. De ce fait l’espérance de vie à la naissance est de 53 ans, en 2013. C’est pourquoi les vaccins sont obligatoires avant de vouloir partir s’établir au Nigéria. Mais en parallèle de ces enjeux sanitaires, se profile un péril écologique grave. Nous l’avons vu, le sud et plus particulièrement le delta du Niger regorge de pétrole. Et son exploitation en est catastrophique. En atteste les explosions régulières d’oléoduc notamment à Lagos, dû, soit à des sabotages, soit à un entretien quasi inexistant. Il est fréquent de trouver des canalisations percées, desquelles s’écoulent du pétrole en pleine forêt par exemple. Les déchets dû à cette exploitation, sont inévitables dans cette région faite de points d’eau et de forêts, paysage comparable à l’Amazonie. L’on peut aisément parler de désastre écologique généralisé, celui-ci  touchant  autant  l’écosystème,  que  la  population.  L’ONU  estime  que  l’ampleur  de  la pollution pétrolière dans le delta du fleuve Niger, (après 50 ans d’extraction de brut, neuf millions de barils se sont déversés dans celui-ci) est telle qu’elle pourrait nécessiter l’opération de nettoyage la plus vaste jamais réalisée au monde. En atteste cette photo montrant à quel point le pétrole s’est mêlé à la nature environnante :

carte 2

 

 

Évaluation du Hard Power

 

 

La base de la puissance d’un État se confond souvent dans la puissance de son armée. Et l’armée nigériane est l’une des plus performantes, se considérant elle-même comme la 4e  la plus efficace dans le maintien de la paix. Elle compte environ 130 000 hommes (et table sur 10 000 recrutements supplémentaires en 2013), répartis de la façon suivante : 120 000 pour l’armée de terre, environ 15 000 pour l’air, le reste constituant la marine. L’État lui consacre environ 2.5 milliards $, ce qui en fait la 7e  armée la mieux dotée du continent africain. Quant au matériel, il apparaît obsolète par rapport aux armées occidentales. La plupart de ses avions, chars et autres hélicoptères datent des années 60/70 et proviennent de vente de la part de l’ex-URSS, de la Chine, de l’Angleterre et de la France. Ses équipements dépendent de l’importation, son industrie militaire étant quasi-inexistante.

 

Elle est en ce moment fortement sollicitée sur son territoire, notamment dans le nord du pays, afin de contrer la secte Boko Haram, où régulièrement elle lui inflige de sévères revers. Mais elle est aussi accusée d’exactions contre les populations, syndrome symptomatique des armées africaines. Mais, fait plutôt rare parmi les forces armées de cette région du globe, elle a participé à différentes missions de maintien de la paix en dehors du continent africain. En atteste son soutien à la FINUL au Liban. Mais son principal champ d’action reste l’Afrique avec des troupes envoyées au Soudan en 2004 et plus récemment au Mali. De ce fait, le Nigéria est un membre influent de la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Et c’est sous son impulsion que la CEDEAO s’est sensiblement éloignée de son objectif initial d’intégration économique, pour s’investir dans les missions de maintien de la paix, au Libéria pour la première fois en 1990. C’est d’ailleurs sous commandement nigérian que les missions au Libéria et en Sierra Leone  ont  étés  conduites.  Cela  amène  dorénavant  le  gouvernement  nigérian,  à  légitimer  une demande de siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU, dans l’éventualité où celui-ci serait élargi.

 

L’armée nigériane est donc parmi les plus puissantes et influentes du continent et sont hard power se révèle efficace pour imposer ses décisions et se légitimer sur la scène internationale. Mais elle est confrontée à un dilemme dans le sens où tant qu’elle devra œuvrer pour la paix intérieure, ses interventions extérieures ne pourront être assez significatives. En atteste son retrait récent d’une partie de ses 1000 soldats au sein de la MINUSMA au Mali, de façon plutôt contrainte, vu les missions nécessaires en cours au nord de son propre territoire, comme vu précédemment.

 

Évaluation du Soft Power

 

 

Le Nigéria est régulièrement cité dans les médias, pour son conflit interne et l’exploitation désastreuse de son pétrole par les compagnies étrangères Mais l’on peut noter que ce pays peut être source d’inspiration dans le cinéma notamment. Pour preuve « Les larmes du soleil », film avec au casting Bruce Willis et Monica Bellucci, qui se déroule au cœur d’un Nigéria plongé en pleine guerre civile suite à l’assassinat de son président (scénario loin d’être irréaliste). Un commando US qui doit évacuer une concitoyenne menacée par des groupes rebelles et qui se retrouve en pleine forêt équatoriale, nous fait découvrir les paysages magnifiques de ce pays.

 

Ce film sert à faire le liant avec le « Nollywood ». Avec 1 770 films produits en 2008, devant  l’Inde  et  ses  800  films  annuels,  le  cinéma  nigérian  s’est  vu  attribuer  le  surnom  de

« Nollywood », en référence à « Bollywood » et « Hollywood ». On estime que plus de 10 000 films de fiction ont été produits et tournés en vidéo au Nigéria au cours de ces quinze dernières années. Le marché du film est considérable dans ce pays anglophone où près de deux foyers sur trois possèdent un lecteur vidéo. Il s’agit d’une réelle exception dans la région, où les réalisations cinématographiques des pays frontaliers ce compte au mieux à quelques dizaines par an. Mais avec des moyens de production très limités, de 15 000 à 30 000 € par film, le Nigeria est parvenu à créer un secteur de production très actif et parfaitement autonome qui génère, de manière directe et indirecte, 300 000 emplois. Aujourd’hui, le secteur du film nigérian représente un marché supérieur à 300 millions d’euros. Il s’agit d’un vecteur économique et d’expansion culturelle non négligeable. Mais le cachet des acteurs nigérians est extrêmement modeste : dans le cas d’une série à succès, les quatre protagonistes principaux ont perçu entre 250 000 et 300 000 nairas, soit entre 1 100 et 1 500 euros. De plus, le Nigeria dispose de sa propre école de cinéma à Jos, dans le cadre du « Nigerian Film Institute » ; un certain nombre d’universités disposent, par ailleurs, d’écoles de théâtre, dont la principale se trouve à l’Université d’Ibadan, à proximité de Lagos. Afin de soutenir l’essor de ce secteur, La France, l’Union Européenne et l’Organisation internationale de la Francophonie sont les rares acteurs institutionnels à s’investir dans la production de films en Afrique, dans le cadre de la promotion de la diversité culturelle.

 

Il est vraiment intéressant de constater à quel point, le cinéma est important pour le Nigéria, fait plutôt rare en Afrique. Il permet à celui-ci de s’exporter par la voie culturelle et par la même à une population de s’exprimer et de se divertir. Nul doute, qu’il aura un impact majeur dans les années à venir, notamment dans la propagation d’idéaux sur les pays de cette région.

 

Conclusion

 

 

Nous allons appuyer notre conclusion avec une analyse SWOT du pays.

 

 

FORCES

 

  •  Régime politique stable

 

  • Économie en forte croissance, portée par des ressources naturelles en quantité
  • Nombreux             IDE             provenant essentiellement des compagnies pétrolières
  • Armée puissante et bien équipée pour la région, ordonnée, efficace et fidèle au gouvernement
  • Influence diplomatique certaine, notamment dans le cadre de la CEDEAO
  • Impact culturel et puissance du secteur cinématographique

FAIBLESSES

 

  •  Conflits ethniquo/religieux incessants

 

  •  Fracture Nord/Sud

 

  • Instabilité sécuritaire dû aux nombreux groupes rebelles
  • De fortes inégalités économiques et une population vivant majoritairement dans un état d’extrême pauvreté
  • Catastrophe    écologique    inhérente    à l’exploitation pétrolière dans le delta du Niger
  • Crises    sanitaires    récurrentes,    avec résurgences chroniques de maladies
  • Une armée ayant du mal à faire face à ses prérogatives intérieures et internationales de façon simultané

OPPORTUNITES

 

  • Des  vecteurs  économiques  à  exploiter pleinement (pétrole, agriculture, cinéma)
  •  Une population jeune et dynamique

 

  • Un rôle de leader politique, économique et militaire qui ne peut que renforcer sa puissance sur le continent
  • Profiter  du  développement  lent  mais réaliste de cette région

MENACES

 

  •  Instabilité chronique de la région

 

  • Menaces   pouvant   venir   de   groupes rebelles aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur
  • Conflit territoriale qui peut resurgir avec le Cameroun
  • Ingérence des grands groupes pétroliers occidentaux
  •  Menace écologique sévère à terme

 

  • Une   population   qui   croit   de   façon exponentielle

 

Nous voyons que les forces du pays sont contre balancées par ses faiblesses, et que ces forces deviendrons de réelles opportunités, lorsque les faiblesses seront réduites au minimum. L’élément qui parait le plus stable est le facteur politique. Le gouvernement est stable et trouve une légitimité aux yeux du peuple. Mais parallèlement, la population est divisée en de multiples groupes ethnico-religieux et une réelle fracture Nord/Sud s’opère. L’on pourrait faire un parallèle avec la situation qu’a connu le Soudan et qui a débouché sur la création de deux États distincts. Mais économiquement, il est évident que cet État est un des plus dynamiques du continent. Mais cette croissance sera vraiment source de développement lorsqu’elle sera maitrisée, que les revenus seront mieux répartis et que les dommages collatéraux seront annihilés. Ce qui s’est avéré intéressant dans cette étude, c’est de voir un pays avec de réelles forces mais qui parallèlement, ne sais pas les maitriser totalement et surtout doit faire face à de multiples incertitudes et instabilités. Lorsqu’il aura réussi à maitriser ces facteurs, nul doute qu’il fera partie des puissances à prendre en considération, à travers le monde, et que le poids de ses décisions, aura un impact sur celui-ci, au même titre que les puissances dirigeantes actuelles.

 

 

Sitographie et Bibliographie

 

http://www.courrierinternational.com/files/illustrations/article/2012/12/1153/CPI2012_mapAndCou ntryResults_EMBARGO.pdf

 

http://www.senat.fr/ga/ga87/ga871.html http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/nigeria/presentation-du-nigeria/ http://www.jeuneafrique.com/

« Document de stratégie pays 2013/2017 » du Groupe de la banque africaine de développement. http://donnees.banquemondiale.org/pays/nigeria

http://www.imf.org/external/french/

 

 

http://www.operationspaix.net/130-fiche-d-information-de-l-etat-nigeria.html

 

 

« Le dessous des cartes » de Jean-Christophe Victor

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