Introduction :
La Nouvelle- Zélande est un pays de l’Océanie, au sud-ouest de l’océan Pacifique, constitué de deux grandes îles (l’île du Nord et l’île du Sud), et d’îles beaucoup plus petites, comme l’île Stewart et les îles Chatham. Ce pays est très isolé géographiquement et la population est majoritairement d’origine européenne. Les Maoris forment la minorité la plus nombreuse, puis d’autres minorités importantes viennent compléter la population néo-zélandaise, comme les polynésiens et les asiatiques. Ce territoire de 268 680 km² compte environ 4 331 600 habitants.
Son histoire est relativement courte car c’est un des derniers territoires découverts par l’homme. Les Maoris y sont arrivés dans les années 1050 à 1300, alors que les Européens débarquent en 1642.
Ce pays a d’abord été une colonie anglaise jusqu’en 1840, puis un dominion en 1907. L’indépendance de la Nouvelle-Zélande est obtenue en 1947 se pays entrant dans le Commonwealth.
Le drapeau de la Nouvelle-Zélande est composé du drapeau anglais (pour symboliser l’alliance avec l’Angleterre) et de 4 étoiles rouges et blanches représentant la constellation de la Croix du Sud et symbolisant l’appartenance de ce pays à l’hémisphère sud.
La langue nationale est l’anglais, même si langue des signes et le Maori ont également un statut officiel. La capitale est Wellington mais la plus grande ville Auckland, et la monnaie est le dollar néo-zélandais (1 NZD = 0.823 Dollar).
L’IDH néo-zélandais est le 3ème meilleur IDH du monde (0.907) derrière la Norvège et l’Australie. Cela s’explique par la progression record de celui-ci dans une période ou la conjoncture économique était mauvaise (entre 2008 et 2010). En effet, durant cette période ce pays est passé de la 21ème à la 3ème place.
Le régime est officiellement une monarchie parlementaire, mais dont le monarque n’a aucune influence politique. C’est en fait une démocratie parlementaire indépendante.
I. Evaluation du risque politique.
Le régime néo-zélandais est une monarchie parlementaire. Le parlement est au-dessus de toutes les autres institutions. Le gouvernement est dirigé par le premier ministre (John Key depuis 2008), le monarque (Elizabeth II) n’a pas d’influence.
La Nouvelle-Zélande n’a pas de constitution écrite et formelle mais elle dispose d’un cadre constitutionnel basé sur des textes du parlement, des conventions constitutionnelles, et du Traité de Waitangi.
Les minorités sont respectées, les maoris sont représentés au parlement avec une proportion de sièges au parlement identique à la proportion de Maori dans la population. Enfin c’est un pays sur, avec un taux de criminalité négligeable.
Avec un des meilleurs indices de démocratie du monde, le régime politique de la Nouvelle-Zélande fonctionne très bien. Les libertés et les minorités sont respectées et représentées et l’insularité de la Nouvelle-Zélande et son histoire fait que ce pays est en paix avec ses voisins.
II. Le risque économique.
Les indicateurs :
PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES |
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2010 |
2011 |
2012(e) |
2013(p) |
Croissance PIB (%) |
0,9 |
0,5 |
2,5 |
2,9 |
Inflation (moyenne annuelle) |
2,3 |
4 |
1,1 |
1,6 |
Solde budgétaire / PIB (%) |
-3,3 |
-9,2 |
-5,4 |
-1,9 |
Solde courant / PIB (%) |
-3,6 |
-4,2 |
-5,4 |
-6,3 |
Dette publique / PIB (%) |
28,4 |
36,2 |
37,4 |
35,1 |
La Nouvelle-Zélande a une bonne maitrise de ses finances publiques. De plus, ce pays dispose d’un système bancaire solide.
Néanmoins l’économie néo-zélandaise à tout de même des problèmes. En effet, c’est une économie de petite taille et surtout, qui est dépendante des investissements étrangers. De plus, le tremblement de terre qui a détruit une partie de la région de Canterbury va couter cher à l’Etat (malgré que la reconstruction des logements soutiendra la croissance des entreprises du bâtiments durant ces prochaines années).
La Nouvelle-Zélande n’a pas connu de récession durant la période de crise et la croissance qu’elle a amorcée pendant cette période semble se stabiliser.
Pour résumé, les industries néo-zélandaises vont être soutenues par la reconstruction des logements détruits par le tremblement de terre. Le pays peut s’appuyer sur des bases solides pour se développer est continué sa croissance. Néanmoins, le phénomène d’insularité fait que l’économie de la Nouvelle-Zélande est dépendante des investissements étrangers.
III. Les risques géographiques et environnementaux.
La Nouvelle-Zélande est située dans une région sismique active. Des tremblements de terre de faible à moyenne intensité sont fréquents (le séisme Christchurch du 22 février 2011). Le danger sismique est le plus important
IV. Evaluation du Hard Power.
La Nouvelle–Zélande est un petit pays insulaire. Sa géographie est une première protection face à l’envahisseur. Les forces armées néo-zélandaises sont très faibles. Même si le pays maintient qu’elle détient des « forces minimales crédibles », certaines critiques maintiennent que les forces de ce pays sont en dessous de ce seuil.
Ce pays prône la paix partout dans le monde, et favorise les alliances (notamment avec l’Australie pour assurer la défense de son territoire. La Nouvelle-Zélande favorise aussi la coopération notamment en entrainement et exercices avec les armées de plusieurs pays indonésiens.
Enfin ce pays participe de manière active au sein des Nations Unis en prenant part à de nombreux conflits et opérations de maintien de la paix à travers le monde, ce qui lui permet d’avoir l’attention de l’ONU.
V. Evaluation du Soft Power.
Ce pays est un pays développé, mais qui a une image de destination de vacance pour la plupart des gens. Le tourisme est très important pour ce pays et c’est aussi un vecteur de diffusion de la culture locale.
L’art indigène (en particulier Maori est aussi bien connu à travers le monde. Tatouages, peintures, chants, sont
Enfin, les ONG ont effectué beaucoup de missions dans ce pays, notamment après la catastrophe de 2011, qui fut la plus grande catastrophe de l’histoire de la Nouvelle-Zélande.
Conclusion :
La Nouvelle Zélande est un petit pays, ancienne colonie anglaise, qui vit le phénomène d’insularité. Ce phénomène a plusieurs influences sur le pays. Cela provoque un sentiment d’unité nationale et rapproche les différentes ethnies, le budget de l’armée néo-zélandaise est faible du fait de l’absence de voisin et donc de contestation du territoire, etc.
Le principal et unique risque réel pour ce pays est le risque sismique, qui est bel et bien présent. Car la démocratie est une des démocraties respectant le plus les libertés du monde. L’économie bien que limitée et dépendante des pays investisseurs n’a pas connu de récession durant la crise et tant à se stabiliser. Enfin, la Nouvelle-Zélande s’investit beaucoup dans les institutions internationales, et dispose de l’attention des autres pays du fait du bon fonctionnement de ces institutions et de son économie.
Bibliographie :
http://www.lemoci.com/011-47794-Presentation-generale-Nouvelle-Zelande.html
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