L’édition 2014 de l’Atlas des risques politiques publié hier par Maplecroft, une entreprise d’analyse des risques et de conseil stratégiques, dévoile un classement des pays les plus risqués pour d’éventuels investisseurs.
Pas moins de 197 pays ont en effet été analysés en fonction de 52 critères dont: l’environnement macroéconomique, la situation des droits de l’homme, la qualité des infrastructures ou encore la violence politique.
Selon leur étude, depuis 2010, près de 10% des pays de la planète ont enregistré une hausse significative du risque politique et près de la moitié d’entre eux sont considérés comme “très risqués” ou “extrêmement risqués”.
En tête de ce classement, la Somalie qui, pour la sixième année consécutive se retrouve parmi les dix pays les plus à risques. Le pays dont l’économie exsangue, reste en effet très marqué par les vingts ans de guerre civile dont il sort à peine aujourd’hui.
Théâtre, depuis plus de deux ans maintenant, d’un violent conflit entre le pouvoir et les rebelles, la Syrie arrive en deuxième position de ce classement. Suivent l’Afghanistan, le Soudan et la République démocratique du Congo.
La Centrafrique, en sixième position cette année, enregistrera surement une forte progression l’année prochaine au vu des événements qui s’y passent actuellement.
Le Yémen, la Libye, le Sud-Soudan et l’Irak complète le Top 10 de ce classement.
15e du classement, l’Égypte, qui est toujours en proie à de nombreux conflits est quand à elle pour la première fois considérée comme un pays “extrêmement risqué”.
Les Philippines (qui passent de la 19e place en 2011 à la 35e cette année), l’Inde (de la 26e à la 47e), l’Ouganda (de la 20e à la 50e ), le Ghana (de la 84e à la 106e) ou encore Israël (de la 99e à la 118e) enregistrent une amélioration significative de leur situation pour 2014.
Enfin, la France, bonne élève, fait partie quand à elle des 20 pays les plus sûrs de la planète.
Sources : Maplecroft Political Risk Atlas, www.maplecroft.com, 13 décembre 2013.
Les poudrières de la planète, dans Lyon Plus, p.15, 13 décembre 2013.
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