La géopolitique pourrait changer grâce au pétrole non conventionnel

  1. 1.     Présentation de la BBC

La BBC, qui a été fondée en 1922, est une société britannique de production et de diffusion de programmes de radio et de télévision. 

Cette société, dont le siège se trouve au Royaume-Uni, est connue dans le monde entier et cultive sa réputation d’excellence culturelle. 

Avant la création de ITV (Independent Television) en 1955, puis de Independant Radio en 1973, elle détenait le monopole de diffusion au Royaume-Uni.

Elle est indépendante des contrôles commerciaux et / ou politiques et fonctionne sous une charte royale qui garantit cette indépendance.

La BBC a un réseau de plus de 250 correspondants et est diffusé sur les stations AM et FM dans plus de 100 villes à travers le monde.

La BBC a également un site Web qui est mis à jour 24/24heures. Les nouvelles peuvent être lu dans les langues telles que l’arabe, le russe, le chinois, l’urdu, l’hindi, le persan, le portugais et l’espagnol.

« L’impartialité est une valeur qui est au cœur de la BBC. Tous les programmes de la BBC et tous ses services doivent refléter une ouverture d’esprit, un souci d’équité et le respect de la vérité. Tous les courants de pensée importants doivent être représentés sur la BBC ».

2.     Présentation de l’original

Cet article a été rédigé le 8 mai 2012 par Ruth Costas.

Ruth Costas est une journaliste brésilienne. Sa position n’est pas exprimée dans cet article et non connue puisque BBC souhaite rester dans un esprit de neutralité.

Cet article a été écrit dans un contexte de crise économique mondiale. De ce fait, les enjeux liés à l‘exploitation du pétrole sont de plus en plus importants. En effet, le prix de ce dernier ne cesse d’augmenter alors que les réserves diminuent de façon inquiétante. De plus, les grands consommateurs étant souvent les pays développés, ces derniers ne disposent pas de ressources en pétrole et se retrouvent donc en situation de grande dépendance.

Enfin, ces dernières années l’exploitation du gaz de schiste semble pouvoir changer la donne. En effet, les réserves de gaz de schiste sont beaucoup mieux reparties dans le monde. Cependant, certains risques environnementaux semblent inquiéter des pays comme la France.

3.     traduction de l’article

Imaginez un monde dans lequel les États-Unis ne se soucient pas de ce qui se passe au Moyen-Orient, car l’alimentation des voitures qui traversent ses villes ne dépend plus du pétrole importé de l’Irak et de l’Arabie saoudite.

Un monde dans lequel le pouvoir de l’influente Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) diminue ; où l’Europe n’a pas besoin du gaz Russe, et la Chine n’est pas intéressée par les combustibles fossiles en Afrique.

Ceci est le scénario, à moyen terme, que dessinentcertains experts en énergie qui sont enthousiastes face aux nouvelles technologies qui permettent l’exploitation des réserves de pétrole et de gaz difficiles d’accès ou devant être soumis à des procédés chimiques avant d’être utilisés.

La perspective de produire toujours plus de combustibles fossiles «non conventionnelles» permet d’imaginer que les sources de pétrole et de gaz ne seront pas épuisées dans un avenir proche , contrairement à ce qui a été dit ces dernières décennies.

En outre, la répartition géographique des nouvelles réserves d’énergie est beaucoup plus démocratique et favorise les grands consommateurs au point qu’elle pourrait introduire des changements importants dans l’équilibre géopolitique.

Les ventes

«Jusqu’à aujourd’hui, on prévoyait que les pays importateurs allaient accroître leur dépendance à l’égard du Moyen-Orient et qu’il n’y aurait pas de solution aux prix élevés du pétrole », explique le géologue et économiste Robin Mills, auteur de « Le mythe de la crise pétrolière ».

« Avec les progrès technologiques de ces dernières années les perspectives, qu’a moyen terme : les prix des combustibles fossiles retombent,les pays importateurs de ressources énergétiques soit suffisants et les exportateurs et l’OPEP soit poussés à revoir leurs pratiques, sont plus fortes », a déclaré Mills BBC Brésil.

Il ya beaucoup de technologies qui contribuent à dessiner une nouvelle carte de l’énergie du monde.

Premièrement, certaines de ces technologies permettent de nouvelles explorations pétrolières en eau profonde, comme dans le cas des dépôts sous-marins situés sur la côte du Brésil et qui sont connus sous le nom de «pré-sel »(fait référence à la découverte par les Brésiliens de grandes accumulations d’hydrocarbures dans les couches rocheuses au-dessous du sel (ou « pré-sel »)).

D’autres sont utilisés dans les sables bitumineux de l’Alberta, au Canada, une exploitation qui a été rendue possible par l’amélioration des processus physiques et chimiques qui améliorent la qualité du pétrole brut.

Mais la technique qui génère le plus d’enthousiasme est liée à l’exploitation du gaz de schiste, au point que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a demandé dans un rapport l’année dernière : «Sommes-nous entrés dansl’âge d’or du gaz ” ?

Révolution du gaz

Tout cet enthousiasme vient de la bonne performance de l’exploitation du gaz aux Etats-Unis.

En 2008, les américains ont importés du Canada 13% du gaz consommé, selon un rapport de KPMG.

Actuellement, avec l’extraction de gaz de schiste, principalement en Pennsylvanie, Louisiane et Texas, non seulement le pays est devenu auto-suffisant, mais serait déjà entrain de penser à exporter.

De plus, le prix du produit est en forte baisse et les coûts d’extraction sont couvert par la vente d’autres produits chimiques résultant de la transformation du gaz.

Pour certains analystes, ces changements contribuent à expliquer pourquoi le gouvernement Argentin a exproprié ce mois la compagnie pétrolière YPF qui contrôlait l’espagnol Repsol, et a exploré les champs de pétrole et de gaz de schiste dans la zone de « Vaca Muerta »

Est-ce l’exploration de Vaca Muerta qui se cache derrière l’expropriationde YPF ?

«La perspective que cette nouvelle source de combustible fossile puisse changer de façon significative la position des pays dans le marché de l’énergie donne un sentiment d’urgence à l’exploitation de ces zones “, a déclaré Adriano Pires, directeur du Centre brésilien de l’infrastructure (BCEI) à Sao Paulo.

Les technologies cruciales

Deux technologies ont contribué à permettre l’exploitation du gaz de schiste. Lapremière est la technique du forage horizontal, qui permet l’utilisation de réserves dans de grandes surfaces, mais peu profondes.

La deuxième technique est la fracturation hydraulique, dans lequel un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques est pompé dans les puits de production.

Préoccupations environnementales

L’utilisation de plusieurs de ces technologies, pour produire des combustibles fossiles non conventionnels, est justifiée si les prix de l’énergie restent élevés.

De plus, son succès décourage la recherche de nouvelles sources d’énergie renouvelables et l’utilisation plus efficace de l’énergie. De plus, ils sont autant polluants que les carburants classiques.

« Il ya une ruée vers ces nouvelles technologies par opportunisme économique et par intérêts géopolitiques, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont durables d’un point de vue environnemental », a déclaré Adriano Pires du Centre brésilien de l’infrastructure.

Dans le cas du gaz de schiste, un autre facteur à prendre en compte est le manque de clarté sur le risque de contamination des eaux souterraines par les produits chimiques utilisés. De plus, le gaz libéré pourrait déclencher des petits tremblements de terre.

En juillet 2011, cette préoccupation a conduit la France àdevenir le premier pays à interdire les techniques de fracturation hydraulique.

L’injection à haute pression crée de petites fissures dans la roche, qui permet la libération du gaz qui est ensuite acheminée par canalisations.

L’exploitation de pétrole de schiste (semblable au pétrole conventionnel) est différente. Parfois, ce carburant liquide se trouve entre les rochers, mais généralement il se produit  en chauffant la roche de schiste.

Pour le spécialiste en pétrole et énergie, Jed Bailey, de Energy Narrative, un centre de recherche américain sur l’énergie, ce qui fait du pétrole de schiste le moteur de la révolution géopolitique de l’énergie, est la façon démocratique dont les roches sont réparties géographiquement.

Les réserves de matériaux sont également au nord et au sud du monde, sur tous les continents.

Pour l’instant, les plus grandes réserves se trouvent en Chine, Argentine, Mexique, Afrique du Sud, Etats-Unis, Canada et Australie, mais il ya aussi des dépôts en Colombie, en France, en Pologne et au Royaume-Uni.

Pires met les États-Unis et la Chine, en tête des pays qui consomme le plus d’énergie dans le monde, mais qui concentrent également certaines des plus grandes réserves.

« Le gaz de schiste et toutes ces autres sources non conventionnelles nourrissent l’espoir de l’importation d’énergie afin de réduire sa dépendance à l’égard des exportateurs problématiques ou instables », dit Pires.

Pour Bailey, dans le cas des États-Unis, la diversification (au-delà du pétrole traditionnelle) pourrait permettre, à long terme, d’avoir plus de soutien (poids) politique pour interagir dans le Moyen-Orient, par exemple.

« Toutefois, cela ne signifie pas que l’ensemble de la région sortira du radar américain, notamment en raison de son influence sur les prix sur le marché mondial de l’énergie », dit Bailey.

4.     Commentaire

Cet article met en avant les nouveaux enjeux géopolitique et économique depuis la découverte du gaz de schiste.

En effet, la situation semblait bloquée : le prix du pétrole augmente, les réserves diminuent et les pays importateurs sont de plus en plus dépendants.

Mais la découverte des sources non conventionnelles d’énergies, notamment grâce aux améliorations technologiques, change la donne. En effet, le gaz de schiste est distribué de façon plus homogène dans le monde et beaucoup de pays peuvent donc l ‘exploiter. Ce dernier offre une chance de se défaire de la dépendance des pays exportateurs.

Cependant, certains risques environnementaux peuvent exister, que nous ne connaissons encore pas vraiment. Ces risques ont déjà poussé la France à refuser l’exploitation du gaz de schiste.

Le gaz de schiste et les autres gaz non conventionnels sont présent en grande quantité et peuvent offrir une alternative à certains pays tels que l’Amérique du nord et du sud. En effet, ces derniers disposent d’une majorité de ressources non conventionnelles.

5.     Bibliographie

http://gaz-de-schiste-tpe.e-monsite.com/pages/le-gaz-de-schiste-qu-est-ce-que-c-est/le-gaz-de-schiste-qu-est-ce-que-c-est.html

http://www.bbc.co.uk/french/highlights/story/2009/02/090206_cojo_editorial_policy.shtml

http://www.inaglobal.fr/television/article/la-bbc-le-modele-anglais-au-rayonnement-international

Site internet où trouver l’article :

http://www.bbc.co.uk/mundo/noticias/2012/05/120501_energia_fosiles_no_convencionales_cch.shtml

6.     article original

Imagine un mundo en el que a EE.UU. no le importe lo que suceda en el Medio Oriente, porque alimentar las flotas de automóviles que cruzan sus ciudades no depende ya delpetróleoimportado de Irak o ArabiaSaudita.

Un mundo en el que el poder de la influyenteorganización de PaísesExportadores de Petróleo (OPEP) disminuya, Europa no necesite el gasruso, y China no esté tan preocupada con los combustibles fósiles en África.

Ese el escenario a medianoplazo que dibujanalgunosexpertos en energíaentusiasmados con las nuevastecnologías que permiten la explotación de las reservas de petróleo y gas de difícilacceso o que debensometerse a engorrososprocesosquímicos antes de serutilizados.

La perspectiva de producircadavezmásesos combustibles fósiles “no convencionales” permiteavizorar que las fuentes de petróleo y gas no se agotarán en el futurocercano, como se profetizaba en las últimasdécadas.

Además, la distribucióngeográfica de las nuevasreservasenergéticas es muchomásdemocrática y favorece a los grandes consumidores al punto que podríaintroducircambios importantes en el equilibriogeopolítico.

Sales y arenas

“Hastahacemuy poco, la predicción dominante era que los paísesimportadoresaumentarían su dependencia de Oriente Medio y que no habríasolución a los altos preciosdelpetróleo”, dice el geólogo y economista Robin Mills, autor de “El mito de la crisisdelpetróleo”.

“Con los avances tecnológicos de los últimosaños son másfuertes las expectativas de que, al menos en el medianoplazo, los precios de los combustibles fósilesvuelvan a caer, los países que importanrecursosenergéticosseanautosuficientes y que los exportadores y la OPEP se veanpresionados para revisar sus prácticas”, dijo Mills a BBC Brasil.

Son muchas las tecnologías que estáncontribuyendo a dibujar un nuevomapa de la energíadelmundo.

Primero, las que permitennuevostipos de exploraciónpetrolera en aguasprofundas, como el caso de los depósitossubmarinosubicados en las costas de Brasil y que se conocencomo el “pre-sal”.

Otras son las usadas en las arenaspetrolíferas en Alberta, Canadá, unaexplotación que ha sidoposible gracias al perfeccionamiento de los procesosfísicos y químicos que mejoran el crudo de bajacalidad.

Pero la técnica que másentusiasmogeneraestárelacionada con la explotación de gas de rocas de esquisto, al punto que la AgenciaInternacional de Energía (AIE) preguntaba en un informe delañopasado: “¿Estaremosentrando en unaedaddoradadelgas”?

Revolucióngasífera

Todoeseentusiasmovienepor el buenrendimientoexperimentado en la explotacióndelgas en EE.UU.

En 2008, los estadounidensesimportaron de Canadá el 13% delgas que consumieron, según un informe elaboradopor la consultora KPMG.

Actualmente, con la extraccióndelgas de pizarra-principalmente en campos de Pensilvana, Louisiana y Texas- no sólo el país se hizoautosuficiente, sino que algunosestarían ya pensando en exportar.

Además el preciodelproductoestácayendofuertemente y los costos de extracciónquedancubiertospor la venta de otrosproductosquímicos que resultandelprocesamiento de gas.

Para algunosanalistas, esoscambiosayudarían a explicarporqué el gobierno de Argentina expropió este mes la petrolera YPF, que controlaba la española Repsol, y que exploró campos de petróleo y gas de esquisto en la zona de Vaca Muerta.

“La percepción de que estanuevafuente de combustible fósilpuedecambiarsignificativamente la posición de los países en el mercado de la energía da un sentido de urgencia a la explotación de estos campos”, dijo Adriano Pires, directordel Centro Brasileño de Infraestructura (BCEI), en Sao Paulo.

Tecnologías cruciales

Dos tecnologías han sidofundamentales para permitir la explotación de gas de esquisto. La primera es la técnica de perforación horizontal, que permite el uso de las reservas en grandes áreas, pero a pocaprofundidad.

La segunda es la técnica de fracturaciónhidráulica, mediante la cual se bombeaunamezcla de agua, arena y químicos en los pozos de producción.

Dudasambientales

El uso de muchas de estastecnologías para producir combustibles fósiles no convencionales se justifica si los precios de la energía se mantienen altos.

Además su explotaciónexitosadesalienta la búsqueda de fuentes de energíasrenovables y el usomáseficiente de la energía. Además, son tan contaminantescomo los combustibles convencionales.

“Hay unafiebre de estasnuevastecnologíasporconvenienciaeconómica e interesesgeopolíticos, peroeso no quieredecir que seansosteniblesdesde el punto de vista ambiental”, afirma Adriano Pires del Centro Brasileño de Infraestructura.

En el casodelgas de esquisto, otro factor agravante es la falta de claridad sobre el riesgo de contaminación de aguassubterráneaspor los químicosusados. También se cree que el gasliberadopuededesatarpequeñostemblores de tierra.

Esa preocupaciónllevó a Francia en julio de 2011 a convertirse en el primer país en prohibir las técnicas de fracturamientohidráulico.

El impacto que produce la inyección a altapresióncreapequeñasgrietas en las rocas, que permite la liberación de gas que luego se canaliza a través de tuberías.

La explotación de petróleo de esquistobituminoso (un aceitesimilar al petróleoconvencional) es diferente. A veces este combustible líquido se encuentra entre las rocas, pero en general se produceporcalentamiento de las rocas de pizarra.

Para el especialista en petróleo y energía Jed Bailey, de Energy Narrative, un centroestadounidense de estudios de energía, lo que hacedelpetróleo de pizarra un motor de la revolucióngeopolíticaenergética es la forma democráticacomoestasrocas se distribuyengeográficamente.

Las reservasdelmaterial se encuentranporigual al norte y al sur delmundo, en todos los continentes.

Porahora, las reservasmás grandes están en China, Argentina, México, Sudáfrica, EE.UU., Canadá y Australia, perotambiénhaydepósitos en Colombia, Francia, Polonia y ReinoUnido.

Pires destaca el que EE.UU. y China, países que encabezan la lista delconsumo de energía en el mundo, tambiénconcentranalgunas de las mayoresreservas.

“El gas de esquisto y todasestasotrasfuentes no convencionalesalimentan las esperanzas de los importadores de energía de reducir su dependencia de exportadoresproblemáticos o inestables”, explica Pires.

Para Bailey, en el caso de EE.UU., la diversificaciónmásalládelpetróleotradicionalpodríahacer que en el largo plazo haya menosjustificación y apoyopolítico para interferir en el Medio Oriente, porejemplo.

“Sin embargo, esto no significa que la regiónsaldríadeltododel radar estadounidense, debido a la influencia que tienen sobre los precios en el mercadoenergéticomundial”, afirma Bailey.

 

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