Fiche d’identité
Capitale : Berne
Population : 8,037 millions en fin 2012 dont 22,5 % d’étrangers
Superficie : 41 285 km²
Densité : 201 habitants/km²
Monnaie : Franc Suisse
Taux de change : 1,20 CHF = 1 EUR
Origines ethniques : Suisses allemands 65%, Suisses romands 18%, tessinois 10%, autres 7%.
Langue officielle : La Suisse a trois langues officielles: allemand, français et italien et quatre langues nationales: allemand, français, italien et romanche.
Autres langues parlées : Serbo-croates, albanais, Portugais, Espagnol, Italien.
Langue(s) des affaires : Anglais, allemand, français et italien.
Religion : Catholiques 41,8% ; Protestants 35,3% ; Musulmans 4,3%; Orthodoxes 1,8% ; autres chrétiens 0,4% ; Autres 1%, non connu 4,3%, athée 11,1%.
La Suisse est habituellement divisée en trois grandes zones géographiques. Du nord au sud, ainsi que par superficie croissante, sont inclus le Jura, le plateau suisse et les Alpes suisses. Le plateau constitue par sa densité de population la zone la plus importante en matière démographique et économique. C’est de plus un pays très enclavé qui n’a de plus aucune énergie fossile et très peu de matières premières. Elle réussit à se détacher de cette contrainte en misant sur une importation massive s’élevant à 154 milliards d’euros en 2012 ainsi. Grâce à une grande étendue d’eau sur le territoire sous forme de lacs et rivières, la Suisse mise sur la création d’hydroélectricité.
Elle fait face au risque environnemental étant donné sa forte densité de montagnes et glaciers. Le climat tend à se réchauffer et implique de lourdes conséquences comme la fonte des glaciers, des inondations, des chutes de pierres et glissements de terrain. Les chutes de neige sont plus tardives, ce qui peut avoir un impact sur le tourisme et les sports d’hiver.
Malgré les vallées et le relief montagneux, la qualité du réseau routier est très élevée, il se classe 6ième mondial en termes de qualité. Les autres infrastructures globales (énergies, communication) demeurent aussi qualitatives.
Type de régime
Le système politique suisse est fédéral et est constitué de trois niveaux de pouvoir : les communes, les cantons et la Confédération. La Confédération est compétente pour la politique étrangère, la sécurité, la douane, la monnaie, la législation nationale et la défense. Les 26 cantons jouissent d’une très grande souveraineté. Ils contrôlent les domaines de la santé, de l’éducation et de la culture, de la fiscalité au niveau cantonal et se livrent entre eux une « saine » concurrence dans le domaine de l’attraction économique.
Le Conseil fédéral (le gouvernement) est composé de sept membres élus par l’Assemblée fédérale (le Parlement) tous les quatre ans selon une formule de répartition parmi les 4 grands partis politiques. Le président est élu pour un an parmi les sept Conseillers fédéraux. Le Conseil fédéral illustre le principe de collégialité qui irrigue la société suisse.
Émigration et immigration
Avec des conditions de vie optimale et un salaire moyen largement supérieur aux autres pays européens l’immigration dans le pays est forte. Les personnes en provenance d’Allemagne, de France, d’Italie et du Portugal forment toujours la plus grande partie des étrangers qui immigrent en Suisse (49,2%). Enfin, en 2012, 19,4% des immigrants et 26,0% des émigrants étaient de nationalité d’un pays hors de l’Europe.On ne dénombre pas moins de 90 000 français travaillant en Suisse et vivant en France. Malgré cela on observe, chez les Suisses, plus de départs que d’arrivées dans le pays. Depuis 2007, les émigrants suisses sont plus nombreux que les immigrants. Plus de 700 000 citoyens suisses vivent à l’étranger, soit plus d’un sur dix. La population suisse voit généralement d’un assez mauvais œil les immigrés, souvent assimilés à des profiteurs.
Concernant la criminalité, le pays reste un exemple avec taux d’homicide de 0,66 pour 10 000 habitants. Cependant la délinquance augmente chaque année, notamment le vol aux personnes et les cambriolages.
Sa position de neutralité totale lui assure un risque de terrorisme extérieur nul, le risque intérieur est lui aussi faible en vue de la quasi non-existence de mouvements extrémistes.
Évaluation des risques économiques et financiers
L’économie suisse figure parmi les plus prospères et les plus développées du monde. Orientée vers les services, comme les banques et les assurances, ainsi que la mécanique de précision, le pays produit surtout des biens à forte valeur ajoutée. Le niveau de vie est l’un des plus élevés du monde. De plus, sa stabilité et sa neutralité ont attiré bon nombre de capitaux étrangers et d’organisations internationales comme l’ONU. En 2011, le PIB se monte à 664,5 milliards de dollars, plaçant le pays au 19e rang mondial par sa taille.
Taux de change :
La valeur du franc suisse, qui n’a cessé de s’apprécier depuis le milieu de l’année 2010 constitue une réelle opportunité pour les entreprises européennes qui exportent en Suisse. Il constitue cependant un danger pour les exportateurs suisses dont les produits deviennent plus chers et voient leur marges fondre au fur et à mesure que le franc progresse. La Banque nationale suisse (BNS) a adopté des mesures pour contenir l’appréciation brutale du franc et a fixé, le 6 septembre 2011, un cours plancher de 1,20 CHF pour 1 EUR.
Hard Power
L’armée suisse est composée des forces terrestres et des forces aériennes. La Suisse n’ayant pas d’accès direct à la mer, la marine est inexistante mais une flotte de bateaux armés est maintenue sur les lacs frontaliers. La particularité de l’armée suisse est son système de milice. Les soldats professionnels constituent seulement environ 5 % du personnel militaire. Le reste est formé par des citoyens conscrits âgés de 18 à 34 ans (dans certains cas jusqu’à 50 ans). Les citoyens suisses (à l’exception des binationaux) n’ont pas le droit de servir dans des armées étrangères à l’exception de la Garde pontificale.
En tout, trois mobilisations générales ont été déclarées pour assurer l’intégrité et la neutralité de la Suisse. La première a été tenue en l’occasion de la guerre franco-prussienne de 1870. La seconde a été décidée à l’éclatement de la Première Guerre mondiale en août 1914. La troisième mobilisation de l’armée a pris place en septembre 1939, en réponse à l’attaque allemande de la Pologne
La Suisse joue souvent le rôle d’intermédiaire entre les pays dont les relations diplomatiques sont rompues.
La Suisse mène une politique étrangère active. Elle accorde une importance toute particulière à la défense des droits humains et à la promotion de la paix. La ville de Genève est par ailleurs une sorte de «capitale internationale» de la Suisse. Elle abrite quelque 200 organisations internationales comme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le siège européen de l’ONU. Elle est aussi membre des principales institutions internationales (OMC, OCDE, ONU, FMI, Banque mondiale, Berd, etc.) et joue par sa place financière un rôle important dans le domaine des services financiers.
Soft power
La Suisse est mondialement connue pour ses avantages fiscaux comme son faible taux d’imposition aux entreprises et le secret bancaire intéressant pour les fortunes étrangères qui lui vaut sa réputation de paradis fiscal. C’est un attrait capital pour ce pays qui arrive à conquérir un grand nombre de firmes et de particuliers fortunés.
Le soft Power de la Suisse reste cependant limité, la tradition suisse étant de s’intéresser en priorité de son gouvernement en interne et de rester dans la neutralité. Etant constamment dans une recherche de la paix, il n’est pas dans sa stratégie d’influencer les décisions mondiales et prend relativement peu de décisions enclines à nuire au pays ou à prendre une position trop prononcée.
Conclusion
La Suisse est un pays hors de l’Union Européenne tout en y étant centralement implantée géographiquement. Cela lui permet de conserver son indépendance économique et monétaire en profitant néanmoins des échanges commerciaux avec celle-ci. Bien qu’extrêmement enclavée, elle entretient de très bonnes relations avec les autres pays d’Europe et sa balance commerciale excédentaire lui permettent de s’alimenter sans difficulté en énergie et autres biens manquants. Les risques internes et externes sont faibles car la politique de la Suisse a toujours été de se prévenir du risque. Un des risque important pourrait être sur le point de vue environnemental en regard de la biodiversité présente dans le pays. Mais la Suisse reste un pays doté d’un risque extrêmement faible où la qualité de vie y est très élevée.
Force |
Faiblesse |
– Economie prospère – Très bonne image à l’international
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– Hors de l’espace Schengen- Monnaie plus faible que l’euro- Très forte dépendance au commerce international |
Opportunité |
Menace |
– Augmentation des investissements étrangers | – Réglementation européenne concernant la fiscalité- Boycott des autres pays- Immigration toujours plus importante |
Louis MAUBERT
Source
http://fr.wikipedia.org/wiki/Suisse#Politique_et_administration
http://www.suddefrance-developpement.com/fr/fiches-pays/suisse/introduction.html
http://www.ubifrance.fr/naval/001B1304774A+fiche-pays-suisse.html?SourceSiteMap=1385
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/00.html
http://www.challenges.fr/economie/20131121.CHA7384/la-suisse-epinglee-comme-paradis-fiscal.html
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