[vz_message type=”4″] Premier article collectif d’une série de six, sur la problématique des frontières [/vz_message]
Pour connaître un espace il faut le comprendre, Sun Tzu rappelle que « [L’espace] n’est pas moins digne de notre attention, étudions le bien et nous aurons la connaissance»[1]. Connaître un espace géographique devient primordial, lorsqu’on entend le contrôler. L’usage politique de l’espace, le transforme en un territoire borné par des limites. Le territoire est entendu ici comme, « l’étendue temps : à la fois étendue douée d’attributs purement physiques et [de] rapports tissés par un groupe au fil du temps avec [celle-ci] »[2]. La frontière est d’abord une réalité qui entrave la continuité géographique d’un espace. Néanmoins, elles ne bloquent pas l’avancement des groupes humains, elles les contraignent. Ancel démontre que « la géographie des frontières est seulement la géographie des limites imposées à l’activité d’un groupe »[3]. La frontière est également une limite à un territoire administré et gouverné, par et pour le politique.
Dans le Moyen-Orient, les frontières ont un rôle significatif et leur construction contemporaine signale l’écart entre la limite et son appropriation. Pour Ibn Khaldoun, les perceptions des espaces (fixes/extensibles) dépendent des acteurs. Ces frontières sont héritées des conflictualités de la zone. Elles ont donné naissance à de grandes discontinuités entre les groupes ethnolinguistiques. Territoire, Etat, et Nation semblent être aux confluences de l’idée de frontière. Or, ces derniers ne concordent que rarement. Il est donc intéressant de se pencher sur la manière dont elles ont été consacrées. C’est la profondeur historique conjuguée d’une attention particulière aux cartes de la région qui va nous permettre d’en déceler les rôles et enjeux. Ainsi nous nous proposons de répondre à la problématique : En quoi les frontières sont-elles les déterminants des enjeux de pouvoirs au Moyen-Orient ? Nous reviendrons sur l’utilisation politique et sociétale faite de la frontière. Puis, nous la questionnerons dans notre région cible. Enfin nous présenterons, la nécessité d’une grille de lecture géopolitique pour penser la refonte des tracés limitrophes.
- La frontière comme vecteur primaire de l’influence politique
- D’une limite géographique à son usage politique
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Le territoire illustre, les contrôles politiques d’un espace géographique. Que ces revendications soient le fruit d’une mythologie religieuse ou d’une nécessité stratégique, l’entité détentrice d’un pouvoir politique se définit dans un territoire plus ou moins strict. Ainsi, les frontières ne sont plus des butoirs naturels à des étendues, mais elles deviennent des limites tangibles de l’influence (avérée ou déclarée) d’un groupe humain. La frontière est d’abord un moyen politique d’administrer le territoire. Marie-Claude Maurel signale que la maille[4] politique répond au principe de visibilité, c’est-à-dire la volonté de contrôler l’espace géographique. Par ce biais, le politique tente d’homogénéiser son influence. A l’inverse, il peut n’y avoir qu’un contrôle lâche, provenant de l’écart entre maille abstraite et concrète[5]. Les frontières conditionnent géographiquement l’exécution du pouvoir, elles sont donc à la base de la souveraineté de l’Etat. Selon Joie, la souveraineté territoriale permettrait de « souligner l’existence et l’autonomie des Etats »[6] : la frontière y est structurante.
Le lien frontières/souveraineté questionne, leur délimitation et leur stabilité. De prime abord, la stabilité semble conduire à la permanence de la frontière. Si elle est reconnue de tous, elle devient permanente politiquement : l’intégrité territoriale[7] est assurée. Par extension, le droit international tend à rendre inviolable les frontières, à travers l’application de l’uti possidetis juris. Pour Bardonnet, ce concept est injustement qualifié d’intangibilité, car « les rédacteurs […] n’ont jamais dit que les frontières […] étaient fixées une fois pour toutes »[8]. La frontière politique, achevée et consacrée, est une barrière de non-ingérence. Néanmoins, une frontière n’est pas en soi permanente, et une frontière politique ne correspond pas toujours à une limite de souveraineté. Alors qu’en théorie « toute frontière doit être, […] complète et ininterrompue »[9] , la persistance de délimitations floues montre qu’un Etat peut a priori exister sans des frontières complètes. Notons que Jacques Ancel définit la frontière comme un isobare politique, c’est-à-dire « [qu’elle] ne s’impose pas pour des raisons intrinsèques ; la nature ne trace pas de bornes toutes faites […] Il n’y a pas de « bonne » ou « mauvaise » frontière en soi »[10].
La frontière est donc un déterminant usuel du territoire d’un souverain politique. En tant que telle, elle permet de définir les aires d’influence entre les différents acteurs sur un espace physique. Cette conception ne saurait faire oublier la double nature de la frontière : elle n’est pas moins un élément de séparation, qu’une interface entre deux structures politisées. Ancel montre d’ailleurs que « la frontière ne peut s’étudier en soi, mais par rapport aux groupes qu’elle sépare »[11]. L’appropriation de la frontière, par les sociétés humaines permet de les comprendre pleinement. Il convient de faire la distinction entre le territoire politique et l’espace qui fait sens pour la société. Le degré de cette identification à une limite politisée, est le déterminant de conflit possible.
- L’appropriation imparfaite d’une limite politique, source de tensions
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A la différence de la géographie physique et/ou politique, celle humaine est en mesure de dépasser les bornes dans lesquelles elle se définit. La limite n’est pas immuable, les groupes humains en font des zones d’interface, d’échanges et d’appropriations communes. Cette territorialité peut se définir comme « une relation individuelle et/ou collective [dans] un rapport complexe au(x) territoire(s) »[12]. Les comportements vis-à-vis d’un territoire sont dépendants de sa représentation dans la pensée du groupe, et de son rôle dans la perception de l’espace physique.
Claude Javeau va montrer qu’au-delà de la frontière, la conflictualité peut émerger de l’appartenance ethnolinguistique, bien plus structurante qu’une limite politique[13]. Ces frontières imaginaires sont source de conflits réels entre les populations[14]. Cette divergence provient de la multitude d’identification territoriale. Alors que le pouvoir politique se base sur une approche abstraite[15] de l’espace pour son contrôle, les peuples ont la faculté de passer de la posture « nous sur une étendue », à celle « nous sur notre territoire » (maille concrète). Les proto-mythologies religieuses ou les panismes sont autant d’éléments, qui se réfèrent à l’identification d’un groupe ethnolinguistique/ethno-religieux à un territoire. La territorialité des groupes humains emprunte à une perception idéelle de l’espace, construite autour de représentations mentales[16]. Ainsi, ces peuples formeraient une « communauté imaginée »[17], qui ne préexiste pas à l’idée de nation : le ciment de l’identification au territoire est le partage d’une conscience collective.
Les frontières politisées et consacrées, ont fait régulièrement fis des appropriations humaines du territoire, conduisant au creusement de l’écart entre la légitimité politique de principe d’un tracé, et sa reconnaissance sociale de fait. Alors que la mondialisation supposerait l’émergence d’un village global et une disparition des frontières, les enjeux territoriaux et les frontières sont toujours prégnants. En atteste la multiplication des Etats, les nombreuses revendications autonomistes, ou la résurgence de désir d’émancipation de communauté humaine transcendant, la conception inviolable de la frontière. Le Moyen-Orient est un objet déterminant dans l’étude des frontières : l’appropriation rationalisée initialisée par un Etat ottoman tentant de se réformer contre ses bases traditionnelles, et la concrétisation de la segmentation territoriale par l’intervention européenne, ont conduit à déséquilibrer en profondeur les équilibres ethniques et politiques de cette région.
- Une construction des frontières opposée à l’Histoire des peuples, comme explicatif des carences actuelles
- Le Moyen-Orient, terreau originel de civilisations
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Le Moyen-Orient constitue un berceau de civilisation central. Il est le lieu de naissance des trois principales religions monothéistes, et concentre en son sein quatre grandes civilisations, de multiples langues et de nombreuses ethnies. La religion musulmane, née au VIIème siècle, constitue l’un des paramètres les plus importants de la compréhension du Moyen-Orient. L’Islam est commun aux trois grandes civilisations modernes du Moyen-Orient que sont les Turcs, les Perses et les Arabes. A ces trois civilisations musulmanes doivent s’ajouter les Chrétiens et les Juifs (Judéo-chrétiens), présents durant toute l’histoire de l’ère géographique en question. Le Moyen-Orient a toujours fait l’objet de luttes de pouvoirs et de contrôles territoriaux. Avant Jésus Christ, il fut jalonné par de grands empires tels que celui d’Akkad (-2334 à -2193)[18], des Hittites (-1690 à – 1190)[19]. Pour autant, le VIIème siècle représente la période charnière qui a façonné ses traits confessionnels. Durant celui-ci, l’expansion de l’Islam, religion majoritaire de la région va commencer. Les califats, représentant de l’oummah, se sont succédés de 632 à 1924. De 661 à 750, les Omeyyades gouvernent à partir de Damas. Viendront ensuite les Abbassides (751-1517), jusqu’aux Ottomans de Selim Ier. Ces califats se sont enrichis des différentes cultures et civilisations que compte le Moyen-Orient. Essentiellement Arabe, le califat Abbasside de Bagdad a emprunté de nombreux éléments à la culture perse sassanide (administration). Le dernier califat sera abolit en 1924 par Atatürk.
L’année 1517 sera celle du renouveau du Califat, gouverné par les Turcs. Ces derniers, originaires d’Asie centrale, ont étendu leurs frontières des Balkans jusqu’aux frontières de la Perse et ont fortement contribué à l’expansion d’un Islam déjà très étendu dans le bassin méditerranéen. Le Califat aura, dès lors Constantinople pour capitale. La période 1798 – 1801 constituera le point de départ de l’intrusion des intérêts occidentaux au Moyen-Orient. Les 40 000 soldats français débarqués à Alexandrie en 1798 déferont les Mamelouks, avant d’être défait par les Anglais à la bataille d’Aboukir. Bonaparte se proclama ainsi « favori d’Allah »[20] et souhaitait, en tolérant l’Islam, faire de l’Egypte une terre sous influence française. Napoléon Bonaparte qui souhaitait aussi envahir la Syrie, a dû faire face à une alliance anglo-ottomane venue de Palestine. Ce rapide rappel historique rend compte de l’intérêt que suscite le Moyen-Orient pour les nations autochtones mais également celles occidentales. Ces dernières usèrent et usent encore, des divisions intra religieuses du Moyen-Orient (Chiites/Sunnites) pour nouer ou dénouer des alliances stratégiques.
- Un affaissement progressif des pouvoirs traditionnels jumelé à une judiciarisation internationale des limites étatiques.
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Pendant de nombreux siècles, la majeure partie du Moyen-Orient va rester sous la domination de l’Empire ottoman. Il n’existait donc pas de frontière étatique entre les différentes ethnies composant cet empire. En tant qu’Etat islamique, la Sublime Porte ne différenciait pas tant les peuples selon leur ethnie mais plus selon leur religion. Il y a même une « prétention de l’Islam à éliminer toute trace de spécificité ethnique »[21]. Une protection des « gens du Livre » existe à travers le pacte d’Umar, moyennant impôts. Pour Fernand Braudel, la conversion à l’Islam de ces minorités n’était donc pas forcément une priorité pour les Musulmans. En effet, puisque « le paiement des impôts était réservé aux non-Musulmans, pourquoi auraient-ils ainsi réduit leurs revenus ? »[22]. Le pouvoir ottoman va mettre en place le système des « millets » afin de contrôler ces différentes communautés religieuses, chacune d’entre elle en formant un. Les sunnites étaient réunis au sein d’un seul millet, que ce soit les arabes, les turcs, etc. Ce système permettait d’exploiter les différentes populations sans avoir à procéder à des conversions massives.
La bataille de Lépante de 1571 va marquer le début du déclin de l’Empire ottoman qui va perdre peu à peu des territoires faces aux Européens, ou face à des tentatives sécessionnistes (Mehemet Ali). Une tentative de modernisation de l’Etat aura lieu, par les réformes « Tanzimat » qui vont entrainer son européanisation, notamment avec la rédaction d’un Constitution en 1876. Cette tentative de modernisation va cependant mener à la montée de nationalismes et de revendications identitaires comme le mouvement des jeunes turcs. Bien qu’une partie de l’élite arabe « [souhaite] que les provinces arabes de l’Empire ottoman restent dans le giron de ce dernier »[23], la décentralisation de ces provinces va accroitre le sentiment identitaire et indépendantiste des populations vis-à-vis de la capitale ottomane. Pendant la Première guerre mondiale, ce nationalisme identitaire servira de socle à la stratégie du Royaume-Uni au Moyen-Orient, « les Britanniques [promettant] la constitution d’un royaume arabe unifié sous la conduite de [la famille des Hachémites], pour prix du ralliement des Arabes à la cause des Alliés »[24]. Les puissances européennes vont exacerber les tensions ethniques afin d’achever celui qui était surnommé « l’homme malade de l’Europe ». Français et Britanniques avaient prévu dès 1916, avec les accords Sykes-Picot, le partage du Moyen-Orient en zones d’influences. Ces accords vont entrainer une redéfinition des frontières dans la zone sans tenir compte des répartitions ethniques et selon la « volonté et les intérêts des Anglais »[25] et des Français. Sans consultation de l’Empire ottoman, le traité de Sèvres en 1920 sera signé par les Alliés. Celui-ci prévoyait la création d’un Etat arménien et d’un Etat kurde. Cependant ce traité ne sera jamais appliqué et sera remplacé par le traité de Lausanne en 1923, qui garantit à la Turquie kémaliste une profondeur stratégique sur le plateau anatolien.
- La refonte des frontières, réponse à la segmentation ethnique
- Les frontières du sang, comme renouveau de la pensée stratégique régionale
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La question « comment résoudre les conflits actuels et prévenir les guerres de demain ? » est toujours d’actualité[26]. Les Etats-Unis ont toujours eu une politique spécifique pour le Moyen-Orient, car cette région est stratégique. La tentation unipolaire a nourri la politique étrangère pendant une décennie, mais les échecs actuels mettent en évidence l’importance d’un changement. Ralph Peters et ses « Blood Borders » semble être une réponse possible. Cet article est publié en 2006, époque où les opérations américaines au Moyen-Orient sont des semi-échecs. Peters grâce à son expérience militaire donne des clefs pour remodeler le Moyen Orient. Observant que les frontières dans cette région sont plurielles (liberté/oppression, guerre/paix), il en propose de nouvelles. Il décrit celles actuelles comme « dégoûtantes, mais sacro-saintes »[27] et les rend responsables du destin tragique de la région. Il incrimine les puissances occidentales dans cette « balkanisation » de la région[28]. Une correction des tracés ne pourrait pas changer la volonté humaine immédiate, mais avec le temps nous pourrions retourner aux frontières naturelles (humaines et physiques).
Carte de blood borders :
https://drive.google.com/open?id=0B5iv7pnoeVAdU0xpUTZTb3U2eFE&authuser=0
- La nécessité d’une grille de lecture géopolitique pour illustrer les dynamiques possibles
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Pour illustrer la faisabilité et l’efficacité du projet de Peters, nous avons choisi de diviser le Moyen Orient en quatre sous-régions, et d’étudier une région par article. Notez que, nous utiliserons dans ce premier descriptif uniquement, les pays existants actuellement. Les sous régions sont :
[vz_tabs] [vz_tab title=”Plateau anatolien/Caucase”] Article 2 avec Arménie, Azerbaidjan, Turquie [/vz_tab] [vz_tab title=”Proche-Orient”] Article 3 avec Israël Liban, Palestine, Syrie [/vz_tab] [vz_tab title=”Moyen-Orient asiatique”] Article 4 avec Iran, Afghanistan, Pakistan[/vz_tab] [vz_tab title=”Péninsule arabique/Chatt-el-Arab”] Article 5 avec Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unies, Irak, Jordanie, Koweït, Qatar, Yemen[/vz_tab][/vz_tabs]
Nous ferons ensuite un article récapitulatif qui mettra en évidence l’intérêt ou non d’une refonte des frontières (article 6/6). Notre grille de lecture sera la suivante : dans un premier temps, une introduction historique sous-régionale traitant des groupes humains, des centres politiques importants et d’autres tendances géopolitiques profondes. Dans un second temps, pour chaque acteur, nous effectuerons ce même travail puis nous questionnerons les modifications possibles issues des frontières de sang. Pour ce faire, nous avons choisi d’utiliser quatre groupes d’indicateurs centraux :
[vz_tabs] [vz_tab title=”Facteur ethnique et communautaire”] Etude des inerties et des dynamiques des groupes ethnolinguistiques et religieux [/vz_tab] [vz_tab title=”Facteur ressources”] Analyse des flux, des stocks et des enjeux de pouvoirs liés au contrôle des richesses premières [/vz_tab] [vz_tab title=”Facteur géostratégique”] Observation des rapports de forces militaires, des frictions crisogènes, et du potentiel de lutte armée [/vz_tab] [vz_tab title=”Facteur géographie”] Mise en évidence des tendances brutes de géographie politique et leur implication sur la géopolitique régionale[/vz_tab][/vz_tabs]
Chaque groupe d’indicateurs permettra de mieux comprendre la place actuelle de l’acteur, mais aussi de comprendre ce qui pourrait gagner ou perdre dans un futur proche. Dans un troisième et dernier temps, nous tenterons d’illustrer les grands enjeux qui pourraient découler d’une probable refonte des frontières.
Alexia Tinant, Arthur Bachmann, Milen Zhelev, Quentin Voutier, Stéphane Hamalian
Notes
[1] TZU Sun, L’art de la guerre, p. 4. [2] GUHUMUCHIAN Hervé, « Territorialité, partenariat, et autre développement : les espaces à faible densité en situation périphérique », Cahiers de géographie du Québec, vol. 95, n °35, 1991, p. 338. [3] ANCEL Jacques, Les frontières – étude de géographie politique, Recueil de Cours de l’Académie de Droit International de la Haye, vol. 55, 1936, p. 208. [4] Elle est à considérée, ici comme tout subdivision spatiale et politique d’un territoire administré par le politique. [5] RAFFESTIN Claude, Pour une géographie du pouvoir, Litec, Paris, 1980, p.249. [6] Ibid., p. 79. [7] Voir BARDONNET Daniel, Les frontières terrestres et la relativité de leur tracé : problèmes juridiques choisis, Recueil de Cours de l’Académie de Droit International de la Haye, vol. 153, 1976, 166 p. [8] Ibid., p. 69. [9]Ibid., p. 32. [10] ANCEL Jacques, Géographie des frontières, Paris, Gallimard, 1938, pp. 194-195. [11] ANCEL Jacques, Les frontières- étude de géographie politique, Recueil de Cours de l’Académie de Droit International de la Haye, vol. 55, 1936, p. 208. [12] DI MEO Guy, « Pour une approche compréhensive et complexe des objets géographiques », Cahier géographique, n° 5, 2004, p. 101. [13] HAMMAN Philippe et HINTERMEYER Pascal, « Revisiter les frontières », in Revue des Sciences Sociales, 2012, n° 48, p. 11, consulté le 22/12/2014, http://www.revue-des-sciences-sociales.com/pdf/rss48-presentation.pdf. [14]Ibid. [15] Le contrôle politique d’un territoire tend à l’appréhender comme une cellule locale d’une entité caractérisée. [16] RAFFESTIN Claude, « Repères pour une théorie de la territorialité humaine », In Cahier / Groupe Réseaux, n°7, 1987, p. 6. [17] ANDERSON Benedict, Imagined Communities: Reflections on the Origin and Spread of Nationalism [en ligne], Verso, 1993, 224 p., consulté le 17/03/2014, http://books.google.co.in/books?id=4mmoZFtCpuoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false. [18] BOUSENNA Youness, URIBE ECHEBERRIA Pedro, « La Légende des Siècles », L’Express, numéro spécial, décembre 2014, p. 83. [19] Ibid., p. 84. [20] Ibid., p. 96. [21] GORGEON François, « La montée du nationalisme turc dans l’Empire ottoman (1908-1914) », Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 50, n° 50, 1988, p. 30. [22] BRAUDEL Fernand, Grammaire des civilisations, Champ Histoire, Flamarrion, 2013, p. 124. [23] CORM Georges, « La Première guerre mondiale et la balkanisation du Moyen-Orient », Politique étrangère, I.F.R.I, 2014, p. 189. [24] Ibid., p. 190. [25] ROUSSEL Cyril, « L’introuvable frontière du Kurdistan d’Irak », Politique étrangère, I.F.R.I, 2014, p. 65. [26] STRATEGICS INTERNATIONAL, « une stratégie innovante pour résoudre le conflit israélo-palestinien », consulté le 26/12/14 http://www.strategicsinternational.com/22_13.pdf.| FOREIGN POLICY, « Mitt Romney’s Remarks at VMI », consulté le 27/12/14 http://foreignpolicy.com/2012/10/08/mitt-romneys-remarks-at-virginia-military-institute. [27] PETERS RALPH, « Blood borders: How a better Middle East would look » consulté le 20/12/14 http://www.armedforcesjournal.com/blood-borders/. [28] CORM Georges, « La balkanisation du Proche-Orient », Le Monde diplomatique, consulté le 23/12/14 http://www.monde-diplomatique.fr/1983/01/CORM/37130.
BIBLIOGRAPHIE
https://drive.google.com/file/d/0B5iv7pnoeVAdeDEyaEZ2QVZLcWs/view?usp=sharing
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