- Le deuxième article que j’ai traduis est issus du journal Los Angeles Times et son titre est le suivant : Les négociations de paix pour la Syrie commenceront en janvier, disent les Nations Unies. Il s’agit d’un journal quotidien à Los Angeles en Californie et à travers l’Ouest des Etats-Unis. Il est le deuxième plus grand journal métropolitain aux Etats-Unis, après le New-York Times. Il a été fondé en 1881 par Harrison Gray Otis. L’un des éléments caractéristiques les plus connus du LA Times est la colonne des nouvelles “Column One”, présente sur la partie gauche de la page de couverture. Créée en septembre 1968, elle présente les informations du jour les plus étranges ou intéressantes. Le Los Angeles Times présente également un certain nombre d’articles liés au journalisme d’investigation, recherchant et disséquant les scandales ou s’intéressant aux parties défavorisées de la société américaine.
- Cet article a été rédigé le 25 Novembre 2013 par le journaliste Patrick J. McDonnell. Il traite des négociations de paix pour la Syrie qui doivent avoir lieu en janvier à Genève. Il identifie les objectifs de cette conférence tout en expliquant les raisons pour lesquelles elle a été repoussée.
- Article traduit :
Les négociations de paix pour la Syrie commenceront en janvier, disent les Nations Unies
Les négociations à Genève seraient la première rencontre entre le gouvernement Syrien et les représentants de l’opposition et une manière de mettre fin à la guerre civile.
BEYROUTH – Les négociations de paix longuement retardées et destinées à mettre fin au conflit en Syrie commenceront le 22 janvier à Genève, a annoncé le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon lundi dernier, au milieu de l’inquiétude grandissante à propos de la montée des rebelles Islamiques dans le pays.
La soi-disant conférence Genève 2 – sponsorisée par les Etats-Unis et la Russie – symboliserait la première rencontre entre le gouvernement Syrien et les représentants de l’opposition destinée à mettre fin à la guerre civile qui dure depuis 32 mois.
Malgré l’annonce de lundi, quelques observateurs se sont montrés sceptiques face aux fait que les négociations auraient lieu. Il y a un doute considérable qu’un groupe de représentants de l’opposition accepte d’assister à cette conférence sans avoir une garantie sûre que la procédure mène au départ du président Syrien Bashar al-Assad.
L’objectif des négociations Syriennes est de mettre en place un gouvernement de transition à Damas fondé sur un « accord mutuel » des parties opposées. Ce gouvernement de transition aurait les pleins pouvoirs exécutifs, incluant le contrôle des unités militaires et de sécurité, selon un projet articulé l’année dernière par les puissances mondiales.
Dans les commentaires qui soutiennent la rencontre planifiée, le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, John F. Kerry insiste « la menace grandissante de l’extrémisme et des opposants étrangers en Syrie ».
La montée des factions liées à Al Quaeda dans les rangs des rebelles a provoqué une profonde consternation à Washington et d’autres capitales de l’Ouest. Beaucoup craignent une alliance des enclaves militantes au cœur du Moyen-Orient. Des officiers Européens et Américains s’inquiètent également que les terroristes Syriens, notamment beaucoup avec des passeports de l’Ouest, partent et infligent le chaos à l’étranger.
A l’origine, les négociations de Genève étaient prévues pour Mai, mais les profondes divergences entre les forces désobéissantes de l’opposition ont rendu difficile la rencontre entre les deux parties. L’annonce des Nations Unies lundi dernier, apparaît comme un réel effort pour faire ressortir le problème et fixer une date arrêtée pour ce qui pourrait être un débat établissant un plan pour un nouvel ordre politique en Syrie.
Cette réunion prévoit également que les diplomates, dans cet élan, espèrent tirer profit des conclusions des négociations à Genève concernant le programme nucléaire Iranien. Dimanche dernier, les représentants des six puissances mondiales et l’Iran sont parvenus à un accord préliminaire qui restreindrait le programme nucléaire de Téhéran en échange d’un soulagement limité des sanctions économiques internationales.
Le gouvernement de transition en Syrie est supposé ouvrir la voie à des élections libres et à un gouvernement démocratique. La Syrie a été dirigée pendant plus de quatre décennies par la famille Assad et ses alliés.
Le gouvernement d’Assad, qui a eu un soutien solide de la Russie, a dit qu’il enverrait des représentants à la conférence Genève 2. Mais des promesses similaires de la part de l’opposition profondément divisée, ont déjà été faites sans être respectées.
Le parti politique de l’opposition soutenu par les Etats-Unis, la « Syrian National Coalition », a une présence limitée en Syrie et a été rejeté car illégitime par quelques groupes de rebelles combattant dans le pays. Le parti de la coalition a identifié plusieurs conditions pour participer aux négociations de paix, notamment la possibilité d’une aide humanitaire, la libération des prisonniers et la garantie de l’expulsion ultime de Assad – une demande rejetée par le gouvernement Syrien.
Diverses alliances rebelles Islamistes, dont quelques unes alignées avec Al-Qaeda, ont aussi vu le jour en Syrie, et plusieurs ont rejeté le parti de la coalition et toutes intentions de négociations qui n’aboutissent pas au départ de Assad. Des officiers ont dit que les groupes liés à Al-Qaeda ne seraient pas conviés à Genève.
Il n’est pas clairement exprimé quels pays seront ou non conviés à la conférence à part les Etats-Unis, la Russie et la Syrie. En particulier, des officiers ont dit lundi dernier, que personne ne savait encore si l’Arabie Saoudite et l’Iran, des rivaux acharnés du Moyen-Orient, seraient invités. L’Iran soutient le gouvernement d’Assad, tandis que l’Arabie-Saoudite soutient l’opposition.
Sitographie
- http://articles.latimes.com/2013/nov/25/world/la-fg-syria-talks-20131126
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Los_Angeles_Times
4. Cet article permet d’identifier les objectifs et l’intérêt des négociations de paix pour la Syrie. Il définie aussi bien les objectifs du parti de l’opposition que ceux du gouvernement d’Assad, ce qui rend cet article tout particulièrement intéressant et complet.
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