Fiche Risque Pays : Émirats Arabes Unis

Émirats Arabes Unis
Émirats Arabes Unis

Introduction

 

La Fédération des Emirat Arabes Unis (EAU) se situe sur la côte orientale de la péninsule arabo-persique. Cette république fédérale dirigé par le président Khalifa ben Zayed al-Nahyane, grande de 77 700 km² se compose de sept Emirats : Abu Dhabi (67 350km²), Dubaï (3 885 km²), Sharjah (2590 km²), Ras Al-Khaïmah (1684 km²), Fujaïrah (1165km²), Umm Al-Quwain (777 km²) et Ajman (259km²). Son drapeau composé de trois bandes horizontales de même dimension la première de couleur verte représentant la fertilité, la seconde de couleur blanche pour la neutralité, la troisième de couleur noir pour les ressources pétrolières, la bande horizontale de couleur rouge pour l’unité ; cette couleur étant la couleur présente dans tous les drapeaux des émirats avant leurs unifications en 1971 (rejoint par  Ras Al-Khaïmah  en 1972). Le drapeau intègre ainsi les quatre couleurs panarabes.

La langue officielle reste l’arabe même si l’anglais y est compris par tous. D’autres langues comme le  perse, l’hindi ou l’urdu y sont parlés. L’anglais reste cependant la langue privilégiée dans le commerce. En 2013, la population des émirats comptais 9 031 millions de résidant officiel elle est composé d’environ 19 % d’émirati, 23% d’autres arabes et iraniens, de 50% de sud-asiatiques (essentiellement Indiens environ 1,7 millions (2010) ou Pakistanais 0,8 millions (2010) et de 8% d’autres ethnies. Environ 80% de la population des émirats arabes est musulmane, majoritairement sunnites. On compte également 8% d’hindous, environ 5% de chrétiens, ainsi que quelques minorités bouddhistes et sikhs.

 

Depuis 1971, la monnaie des émirats arabes est le Dirham émirien. Avec un IDH de 0,818 en 2012, un taux d’alphabétisation de 76.7% (2008-2012), un RNB par habitant de 36 040 $ en 2012 un taux d’alphabétisation des adultes de 90% (2012). Malgré un indice de développement humain fort avec les fortes vagues d’immigrations d’Asie celui-ci est déséquilibré. Toutefois l’analyse à partir de l’IDH n’est pas fidèle à la situation du pays. En effet, bien que celui-ci affiche un IDH fort la réalité laisse apparaitre des inégalités due aux vagues d’immigrations en provenance d’Asie.

Le pays est membres de l’ONU depuis sa création en 1971 et de l’OMC depuis 1996. Il est lié avec Les Etats Unis et la France par des accords de défenses il est membres des pays de la ligue arabe, de l’organisation de la confédération Islamique, de l’OPEP et du CCEAG.

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2 – Evaluation du risque politique

 

•       La stabilité du gouvernement et des institutions :

Le pays est aujourd’hui dirigé par le président Khalifa ben Zayed al-Nahyane âgé de 66 ans. Le pays est une république fédérale composé de sept émirats qui conserve cependant une autonomie propre et une gestion propre de l’autorité. Le pays est composé de quatre institutions la plus importantes étant le conseil suprême qui regroupe les 7 émirs (« ruler »). Celui- ci se regroupe environ 4 fois par ans il donne l’orientation politique générale du pays, vote les lois et les décrets et élit le Président, le Vice-Président et le 1er Ministre. La seconde institution est le conseil des ministres qui est composé de 21 membres venant des 7 émirats dont le 1er ministre. La troisième institution est le conseil National fédéral qui regroupe 40 membres des 7 émirats (8 pour Abu Dhabi et Dubaï, 6 pour Sharjah et  Ras Al-Khaïmah et 4 pour Fujaïrah, Ajman et Umm Al-Quwain).Il est en charge d’examiner les propositions de lois et d’interroger les ministres sur leurs activités au sein des divers ministères. La quatrième instituions est le Pouvoir judiciaire fédérale qui regroupe la cours suprême fédérale et les tribunaux de première instance. La cours suprêmes fédérales est la plus haute instance judicaires aux émirats, elle vérifie la conformité constitutionnelle des lois et arbitres les conflits entre les différents émirats. A noter que chaque émirat dispose de sa propre gestion des ressources et d’une administration indépendante.

•       Conditions socio-économiques :

Entre la fin du XIXe siècle et la seconde guerre mondiale l’économie des sept émirats reposait essentiellement sur l’économie perlière puis avec la taxation de l’inde sur les perles arrivées du golfe à pousser les émirats à se tourner vers une autre forme d’industries. Aujourd’hui, avec un Pib de 396 Milliards de Dollars en 2013 (cf. Banque Mondiale), les Émirats Arabes Unis est le deuxième pays le plus riche du golfe persique après l’Arabie Saoudite. Membres de l’OPEP depuis 1967, il dispose de ressources pétrolière conséquente, environ 10% des resserves mondiales de pétroles. Cette réserves en pétrole leurs a permis un développement rapide et croissant depuis 50 ans, avec un PIB triplée en 10ans (124 milliards en 2003) et une croissance annuels de 4,8% en (2013) les émirats arabes unis songe aujourd’hui à l’après pétrole, comme le montre les diverses stratégies adoptée par l’émirat de Dubaï. L’idée étant d’utiliser l’énergie fossile  pour créer d’autres richesses. Ainsi depuis 10 ans les secteurs non pétroliers comme : l’industrie du bâtiment et des travaux publics, l’industrie manufacturière,  l’immobilier, le secteur financier, des transports et des communications, le tourisme connaissent une croissance très importante. Bien que le pays ait subi la crise de 2008, l’économie émiratie a su repartir depuis 2010 avec la mise en place d’une politique budgétaire expansionniste. Ainsi, avec une balance excédentaire de 10% en 2013 et un taux de chômage de 4.2% de la population active (2012). La croissance du pays devrait se pérenniser sur les années futures.

•       Conflits internes et Pressions ethniques :

Les conflits internes sont camouflés par la prospérité apparente. Cependant, on observe des fortes inégalités entre le peuple émirati et les autres populations. En effet, les émiratis ne représente que 10 % de la population mais dirige néanmoins le pays. Les autres ethnies principalement celles venues d’Asie représentent une main d’œuvre bon marché pour le pays mais ne dispose cependant pas des avantages du peuple émirati. On notera que le pays est le 5 terres d’immigrations avec 7 826 981 immigrants recensés en 2013.

•       Conflits externes conflits externes et pays voisins entrainant un risque potentiel :

Les Émirats ont d’excellentes relations diplomatiques avec le reste du monde. Ils  sont membres de l’OPEP (1960), des Nations Unies (9 décembre 1971), de l’OMC (10 avril 1996) et sont l’un des fondateurs du Conseil de coopération du Golfe. A l’échelle régionale ceux-ci ont signés des accords de défense mutuelle le 31 décembre 2000 entre les EAU, le Koweït, l’Arabie saoudite, Bahreïn, Oman et Qatar. Cependant les Emirats Arabes Unis garde des relations très tendu avec l’Iran leurs  désaccord est due aux îles d’Abu Musa, de la Grande Tombe et de la Petite Tombe dans le détroit d’Ormuz. Pour les Iraniens l’antériorité de la souveraineté perse sur le Golfe est incontestable. Tandis que pour les Emiratis l’île devrait leurs revenir du fait qu’elle appartenait aux britanniques depuis le début du XXe siècle.

•       Niveau de corruption :

L’ONG Transparency International évalue le niveau de corruption de la plupart des Etats du monde. Avec une note de 68 (indice 100) en 2012, (La France occupe la 22e place et les Etats Unis la 19e place) les Emirat Arabes Unis est le 27 pays le moins corrompu du monde. La corruption reste néanmoins présente pour se soustraire à la réglementation, accélérer des procédures ou influencer l’élaboration de politiques publiques, essentiellement dans les domaines du commerce pétrolier et dans l’industrie du bâtiment.

•       Conditions de sécurité dans le pays lié à la criminalité et au terrorisme :

Avec un taux d’homicides de 0,8 (2006) et un taux de criminalités très faibles les émirats arabes unis est l’un des pays les plus sur du Moyen Orient. Cela s’explique par la richesse de la population des Emirats Arabes Unis, par le fait d’une justice dur particulièrement vis-à-vis des étrangers et du fait que les villes du pays sont équipées d’un ensemble de caméras et qu’il est extrêmement dur de disparaitre. Les principaux délits sont des vols mineurs. Au sujet du terrorisme, le pays n’a jamais connu d’acte de terrorisme depuis sa création, celui-ci le condamne et reste neutre et très tolérants en matière de religion, cependant le risque terroriste n’est pas à exclure.

 

3 – Une évaluation des risques économiques et financiers

 

Le Pib : 396 Milliards US$ (2013)

Le PIB par habitant : 43 876 US$ (2013)

Le taux de croissance du PIB : 4,8% (2013)

Le taux d’inflation annuel : 1,1% (2013)

Le solde budgétaire (en % du PIB) : 10,0% (estimation 2013)

Le solde courant (en % du PIB) : 15,1% (estimation 2013)

La dette externe (en % du PIB) : 32,1% (estimation 2013)

Le solde commercial : 104,18 Milliards US$ (2013)

La stabilité du taux de change : 1 Euro = 5,0468 AED (moyenne du 1er Février au 1er Mai 2014)

 

4 -Evaluation des risques géographiques et environnementaux 

 

•       Les risques sismiques et géologiques :

Les émirats arabes unis ne se situent sur aucune faille géologique ou sismique. Cependant elle est proche de la sismique Iranienne celle-ci ayant connue un séisme de magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter en avril 2013. Il n’y a cependant aucune indication faisant état d’un risque sismique fort aux Emirats arabes unis.

•       Les risques sanitaires et épidémiques :

L’émission de Co2 en 2013 est estimée à 180 368,00 de tonnes métrique (1000 kilogramme), il est l’un des 20 pays les plus polluants au monde. Ainsi la qualité de l’air y est parfois mauvaise. En outre, les Emirats Arabes Unis ne présente pas de forts risques sanitaires a noté que le paludisme, la malaria, (présente essentiellement dans les vallées du nord des émirats) l’hépatite A et B, la typhoïde et la rage y sont présente. Le pays dispose de nombreuses infrastructures hospitalières et d’un niveau de soins assez élevé.

5 – Une évaluation du  hard power des Émirats Arabes Unis

 

·      Pouvoir militaire réel :

Les EAU consacrent 1,6 milliards de leur budget à la défense soit 2,25% de leur PIB. L’un des fleurons des équipements militaires est l’ensemble des 388 chars de combat Leclerc (ultrasophistiqués) qui sont destinés à une défense mobile contre des opérations amphibies iraniennes ou une invasion terrestre saoudienne au sud du pays. Les équipements sont avant tout défensifs mais n’écartent pas l’idée de porter une frappe en territoire iranien. L’aviation, comprenant 142 chasseurs multi rôles, vient d’être modernisée pour entrer en profondeur en Iran (30 Mirage 2005,32 Mirage 2000-9 (conçu spécialement pour le pays), 80 F-16 E/F). La marine émirienne, de taille restreinte, s’est également équipée, à partir de la fin des années 1990, de deux frégates de lutte anti-sous-marines, de cinq hélicoptères Super Puma contre les sous-marins, de sept hélicoptères légers de combat Panther avec des missiles antinavires. Son armée pallie le faible nombre de ses effectifs (50500 hommes en 2007) par l’achat et l’emploi de matériels sophistiqués. À côté de ces équipements, les EAU investissent lourdement dans des moyens de détection et de surveillance ainsi que dans une défense sol-air. En septembre 2008, par exemple, ils commandent à Lockheed Martin trois batteries THAAD, quatre radars et 147 missiles (7 milliards de dollars), à Raytheon 33 missiles Patriot PAC-3 (121 millions de dollars), à Boeing/Raytheon 78 Avenger, 780 missiles Stinger, 16 radars (737 millions de dollars). Sans dresser une liste exhaustive des moyens de riposte défensive, les Émirats s’apprêtent à réagir immédiatement en cas de déclenchement d’une agression.

 

·      Poids des Émirats Arabes Unis dans les Institutions Internationales :

Les ÉAU ont mis en place un climat libéral envers la coopération internationale, l’investissement et la modernisation ce qui leurs à valu d’entretenir d’excellentes relations diplomatiques notamment avec la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Chine, l’Inde et le Pakistan. Elle est membre de l’OPEC (OPEP en français) avec comme Président du Conseil des Gouverneurs le Dubaïote Ali Obaid Al Yabhouni. Les ÉAU jouent un rôle important au sein de l’OTAN, des Nations Unies (sommet mondial sur le climat organisé les 4 et 5 mai 2014) mais également au Conseil de Coopération du Golfe dont ils sont un des membres fondateurs. Enfin, les EAU sont présents et influents au G20 et dans la Ligue des Pays Arabes.

·      Technologie et Innovation :

Nombreuses sont les entreprises et les organisations de l’industrie de la technologie à avoir ouvert des pôles de recherche et d’innovation aux ÉAU. L’innovation figure maintenant en tête du programme d’action aux EAU. Le gouvernement émirien se rend compte, de plus en plus, du rôle important que l’innovation peut jouer dans le développement national et la croissance socio-économique. Les universités présentes sur le sol des Émirats sont tournées vers la recherche et l’innovation dont la dernière née en date est la Masdar Institute of Technology en étroite collaboration avec la réputée université du MIT. De plus d’ici à 2015, la Dubaï International Academic City devrait accueillir plus de 40 000 étudiants.

Par exemple le CSEM (Centre Suisse d’Électronique et de Technologie) et le gouvernement de l’Emirat Ras Al Khaimah  ont signé un accord en 2005 pour la création d’un centre d’innovation aux Emirats Arabes Unis (EAU). Ce nouveau centre aura pour mission de promouvoir l’innovation et l’incubation de nouvelles technologies.

 

6 – Une Évaluation du Soft Power des Émirats Arabes Unis

 

·      Reconnaissance médiatique et culturelle :

Dans un souci de reconnaissance politique et médiatique, la création de la chaîne de télévision Al-Jazeera en 1996 est une avancée majeure. Outil d’influence et de rayonnement au Moyen-Orient et dans le monde musulman, la chaîne porte la voix du Qatar à travers le monde. Celle-ci joue par ailleurs un rôle important avec les événements du Printemps arabe, en favorisant (ou en occultant) la diffusion des révoltes des peuples arabes. Ces événements sont en outre l’occasion pour le Qatar de s’engager dans les conflits avec les soutiens aux insurgés de Syrie et de Libye. Sur le plan culturel, les ÉAU veulent faire de leur pays un lieu reconnu artistiquement outre les traditions et folklores du Moyen-Orient. Située dans le district culturel de l’île de Saadiyat, le Louvre Abou Dhabi devrait ouvrir ses portes en 2015. Cette île fait l’objet d’un grand programme d’aménagement visant à en faire un gigantesque complexe touristico-culturel.

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Parmi les projets culturels annoncés ou en cours :

– Un musée d’art moderne ou musée Guggenheim Abou Dhabi

– Un musée classique ou Louvre Abou Dhabi, en coopération avec le musée du Louvre de Paris

– Le Musée national Sheikh Zayed consacré à l’histoire des Émirats

– Une cité des arts

– Un musée maritime

– Un campus de la New York University

•       Les Vecteurs d’influences :

Les Émirats Arabes Unis ont fait le choix du soft power, voire d’un certain « sport power ». En effet, mettre l’accent sur le sport permet au pays d’accentuer et de faire valoir son image de puissance moderne. Ils investissent en football (Arsenal, Barcelone), en rugby, en tennis et en Formule 1 avec la construction de deux circuits (le Yas Marina à Abu Dhabi et le Dubaï Autodrome à Dubaï) et le sponsoring de l’équipe Mclaren et des Grands Prix de Turquie, de Bahreïn et de Chine. Au total, ce sont plus d’un milliard de téléspectateurs visés.

Membres de l’OPEP, les Émirats Arabes Unis sont influents sur la scène internationale puisqu’ils possèdent d’importantes ressources gazières et pétrolières.

•       Les ONG aux Émirats Arabes Unis :

Si le système de pouvoir héréditaire et paternaliste
subsiste aux Émirats arabes unis, l’affaiblissement
des formes tribales de participation fait place
à un foisonnement de nouvelles organisations.
Pour autant, le contrôle exercé, le manque de libertés
et la non-démocratisation des institutions
ne permettent pas l’affirmation de réels contrepouvoirs, 
dans un pays dont la population est majoritairement
composée de travailleurs étrangers. Il existe, en revanche, des organisations caritatives dans leur version musulmane (Croissant rouge) ou d’inspiration islamique (Fondation de la Zakât où l’aumône est le troisième des cinq piliers de l’islam) destinées à venir en aide aux plus démunis.

 

7 – Conclusion générale

 

Forces :

  • Prise de décision rapide
  • L’argent du pétrole, l’économie en plein essor
  • Neutralité et impartialité politique
  • Beauté unique lieux, hôtels et attractions
  • Fiscalité quasi-nulle
  • Environnement sécuritaire
Faiblesses :

  • Image négative du Moyen-Orient
  • Désert aride, manque de ressources naturelles
  • Seulement 20% des ressortissants sont des EAU.
  • Manque d’infrastructures : transport, eau
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Opportunités :

  • L’augmentation du prix du pétrole
  • Accroître les possibilités d’emploi pour les immigrés et les natifs.
  • Croissance du marché du luxe
  • Augmenter les investissements étrangers

 

Menaces :

  • La concurrence est forte dans la région : Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, mais aussi à l’extérieur : Singapour, Hong Kong.
  • Réserves de pétrole à sec d’ici à 30 ans
  • Le terrorisme et la guerre ternissent l’image des EAU.

 

Les Emirats Arabes Unis sont une icone de la puissance pétrolière, s’étant développés lors du XXème siècle. Longtemps le pétrole leur a servi comme source de richesse, et ainsi ils ont accumulé leur fortune nationale qu’ils ont néanmoins choisit de redistribuer partiellement aux Emiratis. Les pétrodollars accumulés leurs ont permis d’avoir un poids économiquement et diplomatiquement.

Cependant, les nouveaux défis géopolitiques pour les Émirats arabes unis sont nombreux et complexes du fait de la montée en puissance de cet État et de sa localisation stratégique dans le Golfe. Sa richesse économique lui permet de financer un effort de sécurité important. Face à la menace iranienne et aux convoitises saoudiennes, le pays pratique une politique large de prévention par la diplomatie, de contrôle des populations et des frontières, de renforcement de ses alliances et de ses capacités militaires.

Mais cette dynamique de croissance sur tous les plans (économique, financier, démographique notamment) nécessite une politique de sécurité interne comme régionale dans une zone d’instabilité permanente (trois grands conflits depuis 1990, la menace de la fermeture du détroit d’Ormuz, celle du terroriste Al-Qaïda). Le déclenchement de la crise économique mondiale en octobre 2008 est peut être un élément de tensions supplémentaires.

9 – Liens intéressants pour aller plus loin :

 

10 – Bibliographie et Sitographie :

  • BRUCHON, Mathieu ; MOURLEVAT, Pierre et GARNIER, Chantal, L’essentiel d’un marché les émirats arabes unis. Paris : Éd. UBIFRANCE, DL 2010. p. 195. L’essentiel d’un marché
  • Guide des Affaires Émirats Arabes Unis, UBIFRANCE, Mars 2014, Éd. UBIFRANCE

Sites Web :

 

 

 

A propos Julien Cabecas 1 Article
Étudiant ESCE International Business School - Lyon

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