« El Informador » est un quotidien mexicain plutôt conservateur. Son siège est à Guadalajara, Jalisco, au Mexique. Selon le secrétaire du Gouvernement mexicain, en moyenne 190 000 exemplaires de ce quotidien circulent à travers le Mexique par jour, ce qui le positionne au 6e rang des quotidiens du pays. El Informador est créé le 5 octobre 1917 par Jesùs Alvarez del Castillo avec deux associés et quelques industriels du quartier français de Guadalajara tels que Mariano Favier et Enrique Teissier. Aujourd’hui, ce sont les descendants de Jesùs Alvarez del Castillo qui dirigent le quotidien. En 2001, s’incorpore à El Informador, l’Édition du sud de la Californie qui produit jusqu’à 65 000 exemplaires qui circulent dans les villes américaines de Los Angeles, Riverside, Pomona, San Fernando Valley et San Bernardino. El Informador a aussi une alliance stratégique avec « El Economista » (l’Économiste) puisque la vente de El Informador inclut ce quotidien spécialisé dans l’économie locale.
L’article en question a été publié le 15 décembre 2013 suite à la décision prise par les pays membres de l’OCDE. Les auteurs de l’article en question sont inconnus, nous avons pour seule référence cette abréviation « NTX / JOAO » ce qui signifie qu’ils sont au nombre de deux.
« Le Mexique vice-président du Comité de l’OCDE »
Mexico City (15/DEC/2013).- Le Mexique occupera une des vice-présidences de l’ICCP (Committee on Information, Communications and Computer Policy) de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) en 2014.
L’Institut Fédéral de Télécommunications (IFT) a informé que le Mexique avait été choisi, par les pays membres de l’OCDE pour occuper l’une des vice-présidences de l’ICCP à travers Mario Germán Fromow Rangel, commissaire de cet organisme régulateur.
« Avec la désignation du Commissaire Fromow Rangel, nous renforçons la présence et le leadership du pays, tout en contribuant au positionnement de l’IFT sur la scène internationale », firent-ils remarquer.
Il a souligné le fait que ce « Comité » sera formé de 9 fonctionnaires : un président, qui dans notre cas sera le gouvernement danois, et 8 vice-présidents des gouvernements norvégien, anglais, coréen, américain, japonais, suisse, italien et mexicain.
Il a ensuite exposé que la responsabilité de l’ICCP est de promouvoir l’environnement dans lequel opèrent les politiques publiques, et les régulations nécessaires à à l l’expansion d’Internet et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en tant que moteurs de l’innovation, de la productivité, de la croissance, du développement durable et des TIC. Aussi, cela facilitera la convergence des réseaux numériques, dispositifs, applications et des services, tout en promouvant l’accès universel aux réseaux et aux TIC – mentionnait l’IFT dans un communiqué.
En outre, cela contribuera à renforcer la robustesse et la sécurité des réseaux et systèmes d’information, ainsi que la protection de la sphère privée afin d’améliorer la confiance des utilisateurs d’internet et des TIC. De même, cela permettra de promouvoir l’échange d’expériences entre les pays membres que ce soit dans les domaines de l’information, de l’informatique ou des politiques de communication, ainsi que le développement d’indicateurs pour mesurer le progrès de la société en matière d’information.
L’organisme a expliqué que l’ICCP est composé de 4 groupes de travail : une politique d’infrastructure et de services de communication ; une politique d’économie de l’information ; une politique de sécurité et de confidentialité de l’information ainsi que des indicateurs pour la société de l’information.
Ce comité sera chargé, entre autres, de réaliser les travaux pour la publication semestrielle de « Perspectiva de les Comunicaciones de la OCDE » (Perspective des communications de l’OCDE). Le rapport fournit un large éventail d’indicateurs de développement de différents réseaux de télécommunications et compare les indicateurs de rendement tels que les recettes, l’investissement, l’emploi et le prix des services dans les pays membres de l’OCDE.
Traduction Faite par Constance Manoukian
Ainsi cet article montre à quel point le Mexique veut être au gout du jour, que ce soit en matière de technologie, d’information et de communication, ou de développement économique. En effet, le Mexique veut, ne serait-ce qu’un instant, mettre de côté son image de pays en développement pour être, cette fois-ci, au-devant de la scène internationale.
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