La Chine est l’une des plus anciennes civilisations du monde. Depuis 4000 ans, de nombreuses dynasties se sont succédées et la dynastie Qin a unifié la Chine sous une même langue : le mandarin. La civilisation chinoise a été construite autour de nombreuses croyances et de rites tels que le taoïsme, le bouddhisme et le confucianisme. On peut alors parler d’une grande nation chinoise possédant une histoire, une langue et une très forte culture.
Après la défaite des deux guerres de l’opium (1839 et 1856), la Chine est humiliée, occupée et asservie par les Occidentaux durant un siècle. En 1949, Mao Ze Dong, premier dirigeant de la République Populaire de Chine, chasse les nationalistes qui se réfugient sur l’île de Taiwan. La Chine se détache peu à peu de l’occupation occidentale et noue un désir de revanche en tentant de s’affirmer sur la scène mondiale actuelle.
Après une longue période d’autarcie, en 1978, le président Deng Xiaoping reprend le pouvoir et ouvre l’économie du pays vers l’extérieur. Dès lors, la Chine connaît une croissance fulgurante contre toutes attentes occidentales. De ce fait, cet accroissement va permettre à la Chine de renforcer son influence sur la scène mondiale, d’un point de vue économique, géopolitique et militaire. Aujourd’hui, la croissance économique de la Chine est d’environ 7% en 2015 (Les Echos data, 2015). L’Occident pourrait ainsi voir ce développement comme une possible future intention de nuire, et considérer la Chine comme une menace.
Malgré une évolution tardive, la montée en puissance de la Chine pourrait-elle remettre en cause l’hégémonie occidentale ?
La Chine, un pays toujours en développement
De fortes inégalités socio-économiques
Avant les années 1980, les populations vivaient sur un certain pied d’égalité (notamment du fait du communisme), mais pendant la période de croissance rapide, de fortes inégalités se sont créées, particulièrement dans l’accroissement et dans la distribution des revenus. Une classe très aisée a fait son apparition, creusant le fossé entre les classes sociales. Un clivage s’est formé entre les villes et les campagnes, où le développement économique est très restreint (Le Figaro, 2013).
L’exode rural est actuellement très présent. Malgré de forte restrictions à cause du Huko (carte de résidence), les populations cherchent un meilleur avenir dans les villes portuaires et côtières (qui sont le cœur de l’expansion économique chinoise), et représente 39% de la main-d’œuvre (OCDE, 2010). Par ailleurs, ces derniers n’ont pas accès aux avantages urbains, entrainant ainsi des conditions de vie misérables.
Durant les années 1980, l’indice de Gini en Chine était de 0,29 alors qu’en 2010, il était de 0,421 (World Bank Data, 2013). Au fil des années, la Chine tend de plus en plus à devenir un pays développé, sortant petit à petit de son statut de « pays en développement ».
De plus, malgré son PIB Global de 10 360 milliards $ qui lui a valu la 2e place de puissance économique mondiale en 2014, le PIB par habitant reste très faible (7 589$/ha) (World Bank Data, 2014).
La Chine contrôle actuellement sa croissance démographique avec la politique de l’enfant unique. Cette politique suscite des tensions à cause des sanctions mises en place en cas de non-respect de cette politique. L’importance d’un enfant de sexe masculin a entrainé un grand déséquilibre entre le nombre d’hommes et de femmes.
D’autres facteurs internes font surface et peuvent contribuer à renforcer cette inégalité socio-économique que la Chine connaît actuellement.
Une politique intérieure instable
En Chine, une forte dualité entre le centre et les périphéries est présente. Le centre est un lieu de concentration de population, de richesse, d’informations, de pouvoirs de décisions et d’innovation. Les périphéries dépendent d’eux-mêmes et sont en partie autonomes.
Environ 92% de la population chinoise sont des Hans et 8% font partis des 55 minorités ethniques reconnues en Chine (Gov.uk, 2015). Le gouvernement chinois a accordé une autonomie accrue à cinq régions peuplées par des minorités ethniques. Etant donné que l’État chinois prône l’unité nationale, toute demande d’indépendance sera refusée et fortement réprimée par un recours à la violence. En 2008, une forte répression au Tibet par l’armée chinoise a été recensée, ainsi que dans la région du Xinjiang depuis les années 2013.
Le Tibet et la région du Xinjiang sont des régions géopolitiques et militaires très importantes (hauteur stratégique, présence d’hydrocarbures et frontières avec la Russie et le Moyen-Orient). Les Ouigours, d’origine turque et de tradition musulmane, souhaitent se détacher de la République Populaire de Chine pour faire du Xinjiang une région indépendante. Une petite partie de la population se tourne vers des mouvements séparatistes islamistes comme le « Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO) », groupe qui serait lié à Al-Qaïda. Ces derniers affirment leur mécontentement face au refus d’indépendance par Pékin à travers de nombreux attentats en Chine (Gov.uk, 2015). La région du Xinjiang est actuellement une zone tumultueuse que Pékin garde sous contrôle par une forte présence militaire dans la région.
Aujourd’hui, la corruption en Chine pose problème. La mise en place d’une politique efficace pour la distribution des ressources est certainement freinée par ce phénomène. Beaucoup d’hommes politiques et de fonctionnaires profitent de leur statut et de leur pouvoir régalien afin d’exercer de nombreux abus de pouvoir et de s’enrichir au préjudice de la population.
Cependant, un plan anti-corruption se met en place grâce par l’initiative du président Xi Jinping et qui a déjà contribué à l’arrestation de l’ex ministre de la sécurité publique chinoise en avril 2015 (Le Monde 2015). Les enquêtes dans le milieu administratif, au sein du gouvernement et les contrôles dans les entreprises sont en prévision, afin de lutter contre la corruption.
Le Parti Communiste est le seul et unique parti en Chine. Des mesures drastiques sont mises en place pour contrôler l’information (radio, télévision, internet), afin de bloquer d’éventuelles vagues de propagande autres que celles du Parti Communiste. De nombreux réseaux sociaux, de sites internet, de films et de chaines de télévisions sont censurés (par exemple, impossibilité d’ouvrir un questionnaire Google en Chine). La liberté d’expression y est également très faible. Les manifestations sont strictement interdites et peuvent être réprimées par le recours à la violence. En 2014, durant les manifestations de la « Révolution parapluies » à Hong Kong, de nombreuses violences policières ont été recensées. Le respect des droits de l’Homme en Chine reste un sujet délicat.
Malgré des inégalités socio-économiques fortement présentes et une politique intérieure instable, la Chine est néanmoins un acteur déterminant au niveau mondial.
Un acteur de niveau mondial
Une présence dans les instances internationales et de nombreuses alliances économiques
Depuis de nombreuses années la Chine figure parmi les nations les plus influentes au niveau international et régional.
En plus de faire partie du G20 (en réponse aux crises financières qui ont frappé les pays émergents à la fin des années 1990), la Chine populaire est devenue membre permanent du Conseil de Sécurité́ des Nations Unies (ONU) en 1971 à côté des Etats-Unis, de la Russie, de la France et de la Grande Bretagne, symbolisant son influence croissante sur la scène internationale (ONU, 2015).
Puissance exportatrice majeure, la Chine devient membre de l’OMC le 11 décembre 2001 (OMC, 2015). Pékin a rempli ses engagements : baisse de ses droits de douane, élargissement de ses quotas d’importations agricoles, ouverture du secteur des services aux investisseurs étrangers. La Chine est un atelier, mais un marché aussi. Elle est devenue le premier exportateur mondial et le deuxième importateur en 2011: ses échanges commerciaux ont été multipliés par cinq, dans les deux sens (Le Monde, 2011).
Le pays a intégré en 1991 la coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) qui regroupe des pays comme le Canada, le Japon, les Etats-Unis et l’Australie qui se réunissent chaque année. En 1996, s’instaure le dialogue Europe-Asie (ASEM) est un cadre informel de dialogue permettant d’aborder tous les sujets (politique, économique, financier, autres coopérations) et qui rassemble aujourd’hui la quasi-totalité de l’Europe et de l’Asie-Océanie (France diplomatie, 2014).
De plus, depuis 1997, la Chine prend également part aux sommets de l’ASEAN qui s’est progressivement transformée en ASEAN + 3 (Corée du Sud et Japon) (ASEAN, 2015). Elle a également conclu des accords commerciaux régionaux (ACR – zone de libre-échange) en 2010 qui facilitent le développement des échanges commerciaux entre les différents pays, il s’agit de l’ASEAN – China Free Trade Area (troisième zone en termes de PIB) (International Centre for trade and Sustainable Development, 2009).
Autre forme de partenariat, il est important de citer que la Chine a également officialisé avec les BRICS (Brésil, Russie, Inde et Afrique du Sud) la création d’une banque commune et d’un fonds de réserve appelé « la banque de développement », visant à s’affranchir de la tutelle du dollar et des institutions de Bretton Woods mises en place après la seconde guerre mondiale (Fonds monétaire international et Banque mondiale), ce qui accentue sa volonté de s’émanciper des puissances occidentales (Le Figaro, 2014).
Une dépendance chinoise ?
Le fait de voir la Chine parmi les nations les plus influentes du monde n’est pas anodin. Depuis les années 1980, sa croissance a battu tous les records et en a fait un partenaire indispensable au niveau international (1er importateur et exportateur mondial de marchandise en 2013) (OMC, 2014).
Selon l’économiste Marc Touati, malgré le ralentissement « logique » du taux de croissance chinois passé de 12 à 7% en quelques années, l’économie chinoise résistera car elle a de multiples réserves. En revanche, les conséquences pour l’économie mondiale et celle de la zone euro sont bien plus mitigées : « elles n’ont pas de marge de manœuvre » en cas de ralentissement de l’activité économique. Il cite « Depuis 10-15 ans, chaque année, environ 30 à 40% de la croissance mondiale provient de la Chine. (…) La zone euro est en danger ». La Chine a donc véritablement un rôle de moteur de croissance au niveau mondial (France 3, 2015).
Bien que dans l’immédiat l’Europe tire profit du ralentissement chinois (une moindre demande internationale d’hydrocarbures et de matières premières, entraine une baisse des prix), il faut craindre un ralentissement de nos exportations et une instabilité sur le marché des changes, voire une possible relance de la guerre des monnaies, comme on a pu le craindre lors de la baisse du yuan.
En parlant de ses réserves, en plus de détenir une part importante de la dette américaine, la Chine possède aujourd’hui plus de 3 550 milliards de $ de réserve de change malgré une perte de 90 mds de $ ces derniers mois (Les Echos, 2015).
Ces réserves ont été accumulées grâce aux opérations de sous-traitance entrainant de prodigieux profits pour les uns comme pour les autres. La désindustrialisation de l’Amérique du nord puis de l’Europe s’est faite progressivement et a favorisé la balance commerciale chinoise qui est devenue excédentaire à partir de 1990 (+382 457 k$ en 2014). Le yuan maintenu à un niveau sous-évalué permet au pays d’amplifier ses excédents commerciaux qui sont aussi des déficits pour les pays du G7. Ces déficits asphyxient en même temps l’activité et l’emploi dans ces pays.
Il n’y a aucune raison que cela cesse tant que le taux de change reste bas et si les Etats-Unis, ainsi que les autres pays ne prennent pas de mesures de protections (Brunet et Guichard, 2011).
Au vu de cette dépendance de plus en plus pesante, nous pouvons nous demander si la Chine représente une menace pour l’occident ?
La Chine une menace ?
Une concurrence « déloyale »
Comme cité précédemment, la Chine pratique la dévaluation de sa monnaie (le Yuan) afin de rester compétitif sur les marchés étrangers et ainsi favoriser ses exportations et sa balance commerciale. François Hollande a lui-même dénoncé une situation « déloyale » caractérisée par « des salaires inacceptablement bas et des monnaies artificiellement sous-évaluées ». Il souhaite une « réforme du système monétaire international », afin que « nous puissions avoir des échanges qui soient mieux équilibrés » (Le Figaro, 2012).
Au niveau environnemental, malgré la signature du protocole de Kyoto en 1998, la Chine est devenue le premier émetteur de gaz à effet de serre au monde en 2006. Grâce à son statut de pays en développement, elle ne fait pas partie des pays contraints à des quotas de réduction d’émission, et n’est donc soumise à aucune obligation formelle dans la lutte contre le changement climatique (économiepolitique.org, 2012).
L’insuffisance des contrôles et des réglementations en Chine conduit à l’exportation de produits dangereux. En 2012, 2 278 produits ont fait l’objet d’une alerte dans l’Union Européenne et plus de 55% provenaient de Chine (Le Monde, 2013).
L’offensive chinoise en Occident
Après l’Afrique, l’Océanie et l’Amérique latine, la Chine s’intéresse maintenant à l’Occident.
Ce qu’on appelle le « soft power », c’est la possibilité d’obtenir un résultat à travers la séduction et non la coercition. Cela reprend le jeu de Go qui consiste à neutraliser ses adversaires en contrôlant des territoires avec des moyens simples en évitant la confrontation directe.
Ce concept est repris en 2003 par Zheng Bijian (proche de l’ancien numéro un chinois Hu Jintao) qui parle de « progression pacifique » et plus récemment, en septembre 2015, par Xi Jinping lors du sommet pour la paix à l’ONU, affirmant que la Chine est là pour la paix (Ministry of Foreign Affairs of the People’s Republic of China, 2015).
L’étude de la Deutsche Bank nous informe que l’évolution du stock d’investissement chinois en Europe est passée de 6,1 mds à 27 mds d’euros entre 2010 et 2014 ; les crises économiques en sont en grande partie responsables. Les investissements chinois sont principalement orientés vers trois secteurs : le tourisme, l’immobilier et le transfert de technologie.
Un autre facteur important, favorisé par la diaspora chinoise, est le développement des instituts Confucius (600 établissements dans le monde avec un budget de annuel de 278 millions de $ en 2013). Ces instituts dispensent des cours de chinois, délivrent des diplômes de langues chinoises et participent à la diffusion de sa culture. C’est un outil prépondérant en Occident, qui depuis 10 ans a pris une ampleur considérable et qui fait la promotion du rêve chinois à l’international.
En plus des investissements, les gouvernements chinois et européens travaillent ensemble pour développer davantage de coopération. Bien évidemment, l’objectif pour la Chine est d’arriver à un traité de libre-échange qui lui ouvrirait en grand les portes européennes.
Il y a comme un sentiment de déséquilibre inversé qui se développe depuis quelques années en Occident. En effet, nous passons progressivement du « made in China au made by China ».
La stratégie géopolitique chinoise
Les conflits territoriaux en mer de Chine prennent de plus en plus d’ampleur en raison de nombreux enjeux stratégiques. L’essor économique de la Chine a renforcé ses ambitions commerciales, géopolitiques et militaires au niveau national et international. Les Etats-Unis, la Chine et le Japon, les trois puissances économiquement interdépendantes, sont donc aussi des rivaux stratégiques. Nous étudierons ces enjeux sous trois points : les revendications en mer de Chine, la stratégie du collier de perle et l’alliance avec la Russie.
Les îles Spartley et Paracel constituent un enjeu majeur en mer de Chine. Ces petites îles inhabitées représentent une immense zone maritime du fait de la dispersion des îlots. On parle ici des zones économiques exclusives ou l’Etat exerce des droits souverains sur une bande de 200 miles marins. Ces îles se situent sur une route maritime extrêmement fréquentée (1/3 du trafic mondial) (Picquard, 2013). De plus, la forte présence de ressources vivantes aquatiques, et de gaz dans cette zone (potentiel d’exploitation d’hydrocarbure de 17,7 milliards de tonnes) justifie donc un éventuel conflit futur. Etant donné que la souveraineté chinoise de ces îles est fortement contestée, le conflit semble inévitable.
Malgré le souhait des Etats-Unis de ne pas entrer en opposition, le gouvernement américain a déployé 320 000 soldats et déplacé 60% de sa flotte maritime dans la région (Picquard, 2013).
Les îles Senkaku, archipel situé entre Taiwan et le Japon seraient une source de souveraineté historique des deux pays. Ces îles ont une très grande importance stratégique à la fois politique et économique. Cet archipel est convoité pour ses côtes poissonneuses, pour ses possibles réserves d’hydrocarbures. De plus, de par leur position géographique, ces îles sont stratégiques pour le contrôle du passage des navires marchands ou de guerre (Picquard, 2013).
Le « collier de perles » est une stratégie de la Chine visant à s’appuyer sur un réseau de bases et de points d’appui afin de pérenniser son transport maritime et protéger ses intérêts économiques (Picquart, 2013). Pour le développer, la Chine a racheté ou loué des installations portuaires, ce qui a pour but d’étendre son contrôle économique et militaire sur la mer de Chine jusqu’au Moyen-Orient. Ces points d’appui développés à l’aide de la marine chinoise suscitent de fortes tensions avec les pays voisins, mais aussi avec l’Occident.
Le 16 octobre 1964, la première bombe atomique chinoise fut testée avec succès. La Chine possède environ 250 têtes nucléaires (Sipri YEARBOOK, 2013), et deux armes extrêmement modernes : le missile antisatellite et le missile anti porte-avion (Le Monde, 2015). Son budget militaire a augmenté de 10,1% en 2015, ce qui représente environ 127 milliards € en 2015, devant la Russie (75 milliards €) et derrière les Etats-Unis (560 milliards €).
En 1996, la Russie et la Chine ont progressé vers un « partenariat stratégique » et en 2001, ils ont signé un traité « d’amitié et de coopération ». Ces deux pays ont coopéré tant au niveau économique (création de la Nouvelle Banque de Développement, vente de matières premières) qu’au niveau militaire (la Russie a déjà vendu plusieurs navires de guerre et avions de chasse à la Chine).
Malgré son statut « Pays en développement » à cause de ses inégalités socio-économiques et de sa politique intérieur instable, la Chine a une place forte et imposante dans les hautes instances mondiales. Partenaire économique, elle joue le rôle moteur de la croissance mondiale le tout en se développent militairement dans des espaces géographiques clés lui servant à sécuriser à la fois ses réserves en ressources naturelles et ses passages commerciaux.
L’importance du commerce extérieur dans la croissance empêche de discerner aujourd’hui le rôle déstabilisateur de la Chine dans les échanges mondiaux. La crise de la dette souveraine a permis de constater qu’il était illusoire de compter sur une quelconque bienveillance de la Chine. Il faut prendre acte que depuis les années 1990, ce pays a choisi la voie de l’affrontement géopolitique avec les pays occidentaux, qui s’est fortement accentué à partir de 2007 et qui se joue aujourd’hui sur les terrains commercial, économique, budgétaire, monétaire et financier.
Plutôt que de se débattre maladroitement avec des réformes qui aggravent la situation, l’Occident devrait abolir les privilèges dont s’est arrogé la Chine, notamment en 2001, en permettant à la Chine d’entrer à l’OMC sans aucune condition sur son taux de change (Brunet et Guichard, 2011).
Finalement, est ce que la vraie menace ne viendrait pas plutôt de la passivité des pays occidentaux voire même du libre-échange qui aujourd’hui semble se retourner contre nous ?
Rédacteurs : Baptiste PIRAUD & Clifford ZHU